Au cours de l’année précédente (1845), l’administration avait adressé à plusieurs reprises des remarques au Comte de Luc sur la mauvaise tenue de la colonie agricole de la Vallade, recevant les enfants trouvés ou abandonnés. En 1846, le cas de l’enfant Tabourin, retiré de la colonie pour raisons de santé, soulève de nouvelles questions et révèle les suspicions des hospices du département sur les conditions d’accueil des enfants. Le Préfet, quant à lui, continue de se réjouir d’une institution privée qui ôte à la collectivité, pour un coût modique, une sérieuse épine du pied.
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19e siècle
Articles
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1846 - La colonie agricole de la Vallade se développe avec une fausse note
17 janvier 2011, par Razine -
1846 - Le Conseil Général de la Charente-Inférieure et les enfants abandonnés - Archives
21 janvier 2011, par PierreLe nombre d’enfants abandonnés augmente de façon alarmante. Le Conseil Général est aussi démuni que ses prédécesseurs pour traiter la question : "en 1846, malgré la suppression du tour, vingt-trois enfants ont été déposés à l’hospice de Saint-Jean d’Angély, et malgré que l’on ait pris les mesures les plus promptes et les plus humanitaires pour les transporter à l’hospice de Saintes, la presque totalité de ces enfants est morte". La mesure proposée par la Commission comme devant être la plus efficace est le rétablissement des tours d’abandon, pour des raisons humanitaires.
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1847 - Bibliothèque historique de l’Angoumois, par J-F Eusèbe Castaigne
17 novembre 2012, par Pierre"On a beaucoup étudié dans la vie, on a lu ou feuilleté bien des livres ; mais, en ce qui touche les annales de sa province, on ignore jusqu’à l’existence des ouvrages qu’il importe le plus de consulter, et dès-lors il faut bien s’abandonner au hasard dans de vagues et inutiles recherches. Or, il n’y a qu’un seul moyen de retenir dans la bonne voie ceux d’entre nous qui tendraient à s’égarer ; c’est de leur présenter un guide qui leur fasse mettre précisément la main sur le volume nécessaire, à travers ces montagnes incommensurables de papier noirci, dont les presses ont surchargé le globe et encombré le chemin de la vérité."
"On appréciera par ces paroles, un peu ambitieuses, le but que je me suis proposé dans la rédaction de ce Catalogue" écrivait Eusèbe Castaigne dans son introduction.
Un guide pour fouiller dans les vieux livres. -
1847 - Colonie Agricole de la Vallade (17 Rétaud) : maltraitance des enfants ou cabale politique ? - Archives
22 janvier 2011, par PierreUne pluie de critiques s’abat sur la Colonie Agricole du Comte de Luc, La Vallade à Rétaud. L’administration départementale de la Charente-Inférieure ne sait plus où donner de la tête, tant les élus et les responsables des hospices sont unanimes à pointer du doigt une institution qui n’est pas à l’abri de tout reproche, et dont le fondateur, le Comte Jean de Luc, est absent. Mais où est-il donc passé ?
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1847 - La création de la colonie agricole de Medjez-Amar (Algérie)
15 avril 2016, par PierreL’abbé Landmann et Jean de Luc obtiennent la concession de Medjez-Amar en 1847 : 500 ha d’une terre aride dont le défrichement sera le travail d’enfants abandonnés et d’orphelins pauvres amenés de métropole, sous la direction des frères de la "congrégation" de Jean de Luc.
Celui-ci, introuvable en Charente-Inférieure, est en Algérie, où il prépare, avec l’abbé Landmann, l’accueil des premiers enfants charentais. -
1847 - Pluie de critiques sur la colonie agricole de la Vallade (17 Rétaud)
13 février 2011, par Pierre, RazineAvec un effectif de 83 enfants, la Colonie agricole de la Vallade, fondée en 1844 à Rétaud (17) par Jean de Luc, alias frère Théodore a encore début 1847, le vent en poupe. La Vallade bénéficiant des aides de l’État et du Département, cette fondation participe apparemment de façon satisfaisante au règlement du problème récurrent des enfants abandonnés. Mais les pressions exercées par le Préfet de la Charente-Inférieure sur les hospices du département pour envoyer de nouveaux enfants, provoquent un tollé chez les élus et les administrateurs, dénonçant des conditions de vie préjudiciables aux enfants. Le sous-préfet de Saintes sans les dénier, conteste leur gravité et face à des critiques pourtant bien étayées, le Préfet s’en tient à la version officielle : « les enfants sont mieux à la Vallade que chez les nourriciers de la campagne ».
Cependant, la gestion de la colonie confiée aux collaborateurs du Comte de Luc va se se révéler désastreuse, les absences fréquentes de son directeur n’étant pas étrangères à la situation. Mais où est donc passé M. de Luc ? -
1848 – La colonie agricole de la Vallade (Rétaud 17) sous surveillance
18 mars 2016, par Pierre, RazineL’année 1848 est une année difficile pour la colonie agricole de La Vallade. Dans un contexte politique troublé par la chute du régime de Louis-Philippe, la petite colonie agricole survit difficilement. Le Comte de Luc sollicite de nouveau une aide financière, mais le Préfet a changé et les plaintes enregistrées au cours des années précédentes ont terni la réputation de la colonie. L’administration se montre méfiante. Le ministre de l’Intérieur s’interroge : de Luc aurait-il des arrière-pensées spéculatives ? La surveillance se resserre autour de la Vallade.
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1848 – La colonie agricole de la Vallade (Rétaud 17) sous surveillance - Archives
18 mars 2016, par Pierre, RazineL’année 1848 est une année difficile pour la colonie agricole de La Vallade. Dans un contexte politique troublé par la chute du régime de Louis-Philippe, la petite colonie agricole survit difficilement. Le Comte de Luc sollicite de nouveau une aide financière, mais le Préfet a changé et les plaintes enregistrées au cours des années précédentes ont terni la réputation de la colonie. L’administration se montre méfiante. Le ministre de l’Intérieur s’interroge : de Luc aurait-il des arrière-pensées spéculatives ? La surveillance se resserre autour de la Vallade.
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1848 - Lamartine vote la mort du vieux pont de Cognac (16)
19 janvier 2008, par PierreQuelques semaines après la révolution qui vient d’abattre la Monarchie de Juillet, le gouvernement de la jeune seconde République vote la mort du vieux pont de Cognac, devenu trop étroit pour la circulation, et qui gène la navigation des gabares. La décision est prise par Arago, Garnier-Pagès, Marie, Ledru-Rollin et Lamartine.
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1849 - Jean de Luc crée une nouvelle colonie agricole à La Ronce (Ronce-les-Bains - La Tremblade 17)
14 avril 2016, par Pierre, RazineAlors que sa colonie agricole de la Vallade, à Rétaud, est en pleine déconfiture, Jean de Luc est encouragé par les pouvoirs publics à créer une seconde colonie à La Ronce (aujourd’hui Ronce-les-Bains) sur la commune de la Tremblade. Son but est d’envoyer ces enfants abandonnés en Algérie, pour défricher les terres de la nouvelle colonie. Trois ans après la tentative avortée de M. de Montigny, les responsables politiques ont révisé leur jugement sur ce type de projet. Et cela arrange bien les départements confrontés à la croissance du nombre de ces enfants dont on ne sait que faire.
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