Le procédé n’est pas nouveau : pour calmer le ressentiment populaire, panem et circenses (du pain et des jeux). La révolte de la Gabelle, sous François 1er, agite l’Angoumois, la Saintonge et l’Aunis. Alors le comte Chabot de Jarnac, gouverneur de la Rochelle, haï par les Rochellais, organise des fêtes. La pelote est, comme on le sait bien dans le sud-ouest, une balle. Le jeu semble plus proche du rugby que du football. Et quand vous verrez une belle prise de balle en touche, pensez qu’il s’agit, comme l’explique Daniel Massiou, d’un hommage collectif au dieu Soleil !!!
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Fêtes, jeux, divertissements
Articles
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1541 - La Rochelle (17) : pour calmer la révolte de la gabelle, Jarnac fait jouer à l’ancêtre du rugby
7 janvier 2010, par Pierre -
1565 – Brouage : le spectacle naval offert au jeune roi Charles IX tourne au drame
27 octobre 2009, par Jean-Claude, RazinePour divertir le jeune roi Charles IX, lors de sa visite à Brouage, rien de tel qu’une bonne bataille navale. Et les metteurs en scène ne lésinent pas sur le réalisme : deux morts, plusieurs blessés et un navire incendié accidentellement. L’essentiel, pour les chroniqueurs, c’est que le roi se soit bien amusé !
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1755 - 1832 - Le chevalier de Piis et la Saintonge
29 août 2007, par Jacques DuguetLa célèbre chanson « A la pêche des moules » : a-t-elle été inventée par le chevalier de Piis, grand ami de la Saintonge ?
Tout ce que vous vouliez savoir sur ce « littérateur français » presque oublié. -
1756 - Noce à Cognac - Un charivari - Des intrus s’invitent en force - La violoniste a le coup d’archet vengeur
26 septembre 2009, par PierreUn charivari : une façon bruyante et parfois violente de s’inviter à une noce où on n’est pas attendu. La fête tourne au pugilat - du bruit - des curieux - les passants qui essayent de profiter de l’aubaine - des coups - la violoniste, un peu éméchée, casse son archet sur la tête de l’intrus. Les témoignages, comme toujours, sont contradictoires. Au juge de s’y retrouver !
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1763 - Le collège de Saintes prend possession de son jeu de paume
25 août 2012, par PierreEn 1756, les Jésuites qui gèrent le Collège de Saintes, font l’acquisition d’un jeu de paume proche, pour assurer des revenus à leur institution en graves difficultés financières. En 1762, ils transmettent la gestion aux Bénédictins de la congrégation de Saint-Maur. Il y a donc peu après une procédure de prise de possession des biens transmis. Le jeu de paume est en très mauvais état ...
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1781 - Cellefrouin, Rouillac, Genac, St Cybardeaux (16) - Bizutages et fêtes patronales interdits par le Parlement de Paris
9 avril 2007, par PierreLe Parlement de Paris interdit les "bachelleries", jeux de bacheliers, ancêtres des bizutages, les fête patronales et leurs danses "baladoires" dans les paroisses de Cellefrouin, Rouillac, Saint-Cybardeaux, et Genac.
Et pourtant, une pratique consistant à réunir un tribunal fictif pour désigner une sorte de bouc émissaire accusé de pratiques fantaisistes comme noyer les lièvres dans un tamis, faire brûler les poissons dans la rivière, etc. semble aujourd’hui bien anodine. Mais l’ordre moral veille, et l’humour et la fête sont mis à l’amende ... -
La guerre aux coqs à Pons (17) en Saintonge, le lundi de Pâques
25 avril 2009, par PierreA Pons, le lundi de Pâques, se pratiquait une curieuse coutume : la chasse aux coqs. Le commentateur précise que la Révolution a rendu la paix à ces pauvres volatiles.
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Le jeu de paume en Saintonge, Aunis et Angoumois, du Moyen-âge au siècle des Lumières
10 mars 2012, par RazineAprès la Cour, la folie du jeu de paume gagne la Province et se répand dans toutes les couches de la société.
Pendant plusieurs siècles, ce jeu va passionner hommes et femmes de la noblesse de même que le petit peuple. Il n’est donc pas étonnant de retrouver dans les documents d’archives de notre région mention de nombreuses salles jusque dans les petites localités. Cette passion bien française conduisait parfois à des excès. Règlements de police et procès donnent un aperçu de l’ampleur du phénomène.