Faisant partie du rapport d’audit de 1699 par l’Intendant Bégon, la liste des paroisses de la Généralité de la Rochelle classées par Election.
Ici, celle de Saint Jean d’Angély
Accueil > Mots-clés > Entités > Généralité de La Rochelle
Faisant partie du rapport d’audit de 1699 par l’Intendant Bégon, la liste des paroisses de la Généralité de la Rochelle classées par Election.
Ici, celle de Saint Jean d’Angély
La perception de la taille, impôt royal supporté exclusivement par le Tiers-Etat, a toujours été une source de conflit entre le roi et ses sujets. Nous présentons ici quelques textes royaux concernant sa perception dans la Généralité de la Rochelle et ses élections de la Rochelle, Saintes, Marennes et Barbezieux.
La répartition (département) de la taille entre les contribuables de chaque Election est à la charge des Elus, et au niveau des paroisses, de percepteurs désignés localement par (...)
La veuve Drouet est nourricière depuis 4 ans d’une enfant trouvée. Celle-ci a maintenant sept ans, et les allocations royales ont pris fin. L’état de santé de l’enfant ne lui permet pas d’aller mendier pour assurer sa subsistance. La veuve Drouet demande à l’Intendant la prolongation des allocations. Le résultat de sa requête est inconnu.
Les enfants trouvés atteignant l’âge de sept ans restaient souvent dans leur famille nourricière, mais devaient assurer par eux-mêmes leur subsistance par le travail ou par la mendicité.
Que fait-on des enfants abandonnés placés en famille nourricière lorsqu’ils atteignent l’âge de sept ans ? Jusqu’à cet âge, le budget public verse des allocations aux familles d’accueil. Après, ils sont mis dans des hôpitaux où ils meurent en grand nombre, ou viennent grossir les rangs des mendiants. Le ministre Orry demande à Mr Barentin, intendant de la Généralité de La Rochelle, de lui faire part de ses réflexions sur ce sujet de société.
Comme les galériens et les forçats, les enfants abandonnés devaient être marqués dans leur chair. Le maire de Rochefort suggère de leur attacher une boucle à l’oreille. Trudaine préconise plutôt de les tatouer.
Anne Robert Jacques Turgot a été intendant de la Généralité de Limoges pendant douze ans. Il nous a laissé de nombreux écrits. Economiste libéral, il s’est particulièrement intéressé à la fiscalité et à l’impôt de la taille dans cette Généralité. Inventaire de ses écrits sur ce thème, et publication progressive de ces documents sur Histoire Passion.
L’intendant Turgot est confronté à un vieux problème : comment coordonner les pratiques fiscales entre les Généralités de Limoges et de La Rochelle, pour réduire les injustices et améliorer la perception de l’impôt. Il explique et propose une nouvelle règle du jeu. Les deux intendants trouveront un accord que le roi entérinera.
Depuis longtemps, la Province d’Angoumois se plaignait d’être moins bien traitée fiscalement que sa voisine la Saintonge. L’intendant Turgot a fait étudier la question par ses services et démontre que ce n’est pas une vue de l’esprit. A la veille de la Révolution, le problème ne sera toujours pas résolu.
Pour la Nième fois, le pouvoir royal questionne les provinces sur le problème des enfants abandonnés, et forme le projet d’une organisation destinée à juguler ce fléau.
Découvrons ici le questionnaire reçu par l’intendant de la Rochelle, puis les réponses envoyées par les responsables des élections de Saint Jean d’Angély (17) et de Cognac (16).
En juin 1782, François Lamotte est chargé par l’Intendant de la Généralité de la Rochelle de faire l’inventaire des enfants abandonnés placés chez des nourrices de l’arrondissement de Rochefort. Une tâche plus compliquée qu’il n’y paraît et il lui faudra un mois bien rempli pour accomplir sa tâche. Les obstacles semblent s’accumuler : difficultés pour informer les nourrices, surtout celles de la campagne, réticences de ces dernières pour répondre à l’injonction, sous divers prétextes (manque d’information, distance, température dangereuse pour les enfants, coût du transport, perte de salaire, etc.). Accompagné par la dame Martin, leveuse de la « boëte » où les parents abandonnent leurs enfants à l’hospice de Rochefort, il inventorie 218 garçons et filles placés auprès de 160 nourrices, les marque d’une plaque de plomb numérotée avec la mention « bâtard » et paye la pension trimestrielle des nourrices. Des extraits significatifs de son procès-verbal sont présentés ici.
Un conseil : Pour obtenir le meilleur résultat, mettez le mot ou les mots entre guillemets [exemple : "mot"]. Cette méthode vaut également pour tous les moteurs de recherche sur internet.
2006 - 2024 Histoire Passion - Saintonge Aunis Angoumois
Plan du site
| Se connecter |
Contact |
RSS 2.0