La peste faisait de tels ravages que tous ceux qui possédaient une ferme ou pouvaient trouver un asile à la campagne s’empressaient de quitter la ville. Presque tous les échevins, les conseillers et les pairs, les magistrats de la sénéchaussée, la plupart des bourgeois, et une partie des congrégations religieuses, n’écoutant que la peur, étaient partis avant la fin du mois d’août.
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Misère
Articles
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1629-1630 - Angoulême (16) : La grande peste. Le maire Jean Guérin.
16 mars 2009, par Pierre -
1630 - 1633. — Angoulême (16) : Décroissance et suites de la peste. La ville obérée. Misère
4 avril 2009, par PierreA ce moment, on se préoccupait plus de la misère que de la peste ; mais si, depuis l’entrée de l’hiver, l’épidémie était en décroissance, le danger pourtant n’avait pas tout à fait disparu.
Les maisées se tenaient, comme précédemment, au couvent des Cordeliers, « à cause du mal contagieux qui avait été ci-devant en la maison commune » -
1632-1636. - Angoulême (16) : Misère, révolte et remontrance des paysans
31 août 2009, par PierrePendant l’épidémie [de peste de 1629-1630], il avait fallu « emprunter de grandes et notables sommes de deniers » pour nourrir les indigents, payer les médecins, les chirurgiens, les prêtres, les inhumations, et pour « faire des huttes par les champs ». La commune devait près de quarante mille livres. A bout de ressources et d’expédients, les bourgeois, réunis en maisée générale, résolurent d’exposer au roi « le misérable état de la ville pendant les deux dernières années », en le suppliant « d’accorder quinze ou vingt mille livres à prendre sur les deniers d’octroi ». La cour, affamée d’argent, n’accorda rien sur ses propres deniers, mais elle autorisa un peu plus tard les habitants, déjà très chargés, à augmenter les droits d’entrée sur le vin et le bétail.
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1636-1647 - Angoulême (16) : Exagération des impôts. Gêne de la ville. Troubles dans les campagnes. Abondance de mendiants et vagabonds
31 août 2009, par PierreDepuis le commencement des troubles, la cour avait fait surseoir à là levée de l’un de ces nouveaux droits, beaucoup plus lourds que la taille elle-même ; mais elle ne répondit point à la requête des campagnes. Richelieu, qui, dans sa lutte avec la maison d’Autriche, avait besoin d’argent, en demanda aux communautés, tantôt sous forme d’impôt, tantôt à titre d’emprunt. Angoulême, malgré sa détresse, offrit quelques milliers de livres ; mais l’année suivante on la taxa.
Une épidémie s’était en même temps déclarée dans quelques quartiers et entravait le commerce. -
1647-1650 - Angoulême (16) : La peste au Pontouvre et dans les faubourgs.
5 juillet 2018, par PierreXII.
1647-1650. — La peste au Pontouvre et dans les faubourgs.
La misère, qui poussait ainsi au vagabondage, entretenait en même temps la mortalité. Depuis 1630, la peste, qui ne paraît pas avoir cessé complètement dans l’Ouest, apparaissait tantôt sur un point, tantôt sur un autre.
Le 24 août 1647, le bruit se répandit à Angoulême qu’une épidémie venait de se déclarer au Pontouvre ; deux personnes, disait-on, avaient déjà succombé et sept ou huit étaient atteintes. Le (...) -
1650-1661 - Angoulême : La Fronde. Détresse financière de la ville. Solidarité des contribuables ; notables emprisonnés.
5 juillet 2018, par PierreLes troubles de la Fronde, qui se propagèrent jusqu’en Angoumois, ne pouvaient guère aggraver la situation de la ville, mais ne lui permirent pas non plus de sortir de sa détresse. Au printemps de 1650, le receveur général de Limoges fit de nouveau saisir les deniers communaux, par suite de retard dans le paiement d’une taxe. Il donna mainlevée en juin, et ce fut très à propos, car la municipalité, quelques semaines après, avait à chercher dans sa caisse, si souvent vide, (...)
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1657 - Requête des habitants de Genac (16) pour obtenir une décharge de taille
19 mars 2009, par PierrePendant la Fronde, comme pendant toutes les guerres, la misère s’abat sur les campagnes. A Genac, la situation est réellement catastrophique. Les habitants font un état des lieux, dans l’espoir d’obtenir un allègement de l’impôt de la taille. Cas exceptionnel, on a ici un début de réponse de l’administration fiscale, qui fait une "chevauchée" sur les lieux pour constater l’étendue du malheur.
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1689-1700. — Gêne de la ville d’Angoulême ; misère ; disette. La fin du siècle.
11 mars 2020, par PierreLe 17ème siècle s’achève. Les épidémies se sont un peu calmées, mais la misère est omniprésente, sous le règne du Roi-soleil. Dernier volet de l’étude d’Auguste-François Lièvre, en 1886. Auguste-François LIEVRE, était Bibliothécaire-archiviste de la ville de Poitiers, correspondant du Ministère de l’Instruction publique. Il a été président de la SAHC en 1879-81, et en 1885-86. Source : Bulletin de la Société Archéologique et Historique de la Charente - Année (...)
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1697 - Saint-Jean-d’Angély : l’hôpital et la concentration des petits établissements de santé
12 mai 2010, par PierreLe premier hôpital connu de Saint-Jean d’Angély a été fondé en 1379. C’était l’hôpital ou aumônerie des Lusseaux. Un second hôpital, Notre-Dame des Halles est né en 1429. Tous les deux étaient gérés par l’administration de la ville. Ils ont fusionné en 1603. Après le siège de 1621 avec la perte des privilèges des élus, cette administration revient aux représentants du pouvoir royal. En 1677, les congrégations religieuses, qui tiennent le haut du pavé, s’en emparent, et c’est l’évêque qui nomme désormais les responsables de l’établissement. Pour en assurer la rentabilité, une tentative de concentration avec fermeture des petites aumôneries locales au profit de l’établissement de Saint-Jean d’Angély est décrétée par le pouvoir royal.
Relisez votre quotidien favori. Vous trouverez que l’actualité de 1697 ne vous fait pas faire un grand saut dans l’inconnu ! -
1783-1788 La prison pour les femmes de mauvaise vie
7 octobre 2011, par PierreAu Château d’Oléron, à Rochefort et à la Rochelle, les archives racontent la sanction de la vie "libertine". C’est un passage par la case "prison" et la "correction".
En arrière-plan, l’ambiance des villes de garnison et une grande misère.