La coutume de Royan est une redevance seigneuriale assise sur les produits qui naviguent sur la Gironde et passent au large de ce port et de son château. Les seigneurs locaux sont, à son origine, immémoriale, détenteurs de ce droit. Mais, comme tous les droits, il est contesté, en particulier par l’administration fiscale royale de Bordeaux, qui ne se prive pas de le percevoir elle-même. Confusion, double perception, détournement, contestations : les seigneurs du lieu, les patrons des (...)
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Pons (de)
Articles
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1232-1488 : La coutume de Royan au Moyen-âge
8 mars 2020, par Pierre -
1244 - 1247 - Royan (17) : Geoffroi de Tonnay abandonne ses droits sur les redevances du port
31 août 2009, par PierreGeoffroi de Tonnay-Charente a des dettes envers Renaud de Pons. Pour s’en acquitter, il lui cède ses droits de coutume, c’est à dire les redevances qu’il percevait sur le port de Royan. Qui paye ses dettes s’enrichit, dit-on. Ici la transaction aura eu probablement pour effet d’enrichir Renaud de Pons.
Source : Histoire de Royan et de ses environs, précédée de l’histoire générale de la Saintonge (moeurs, coutumes, langage, religion, etc., etc.) - Gaston (...) -
1446 - Charles VII pardonne Guy de La Rochefoucauld pour ses crimes et ses trahisons
22 juillet 2013, par PierreGui de La Rochefoucauld et ses compagnons ont commis une impressionnante liste de méfaits : ils "ont tenu les champs et vescu sur iceulx, pillé, robé, raençonné et destroussé toutes manières de gens, tant nobles, gens d’église, marchans que toutes autres manières de gens, qu’ilz ont peu trouver et raencontrer, couru foires et marchiez, aguetté chemins, de jours et de nuiz, prins bestial, vendu, mengié, butiné et raençonné, assally églises et forteresses, pour avoir des vivres et autrement, èsquelz assaulx y a eu aucunes gens mors et aucuns bleciez, prinses les dictes places par force et bouté feux en icelles pour les avoir, prins femmes par force, et raençonné noz subgiez, comme s’ilz eussent esté noz ennemys, et fait plusieurs autres pilleries, roberies, crimes, maulx et dommaiges à nos diz subgiez". Et cependant, le roi persiste à pardonner. Dans ces temps de guerre contre les Anglais, l’aide des seigneurs de Saintonge et du Poitou mérite une large clémence.
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1451 - Charles VII confisque la seigneurie de Pons (17) au profit du royaume
14 février 2011, par PierreLe seigneur de Jacques de Pons n’a pas été condamné à voir son domaine confisqué pour les menues peccadilles que sont ses "meurtres, larrecins, boutemens de feuz, sacrilèges, ravissemens de femmes, prises de villes, églises et forteresses, pilleries, rançonnemens, infraccions de notre main, voyes de fait et généralement tous autres cas", mais, beaucoup plus sérieusement, pour un crime de lèse-majesté ! Les habitants de la ville, espérant s’attirer les bonnes grâces du roi, auraient demandé (?) que ce domaine seigneurial soit réuni à la couronne. Il le décrète donc, "irrévocablement", pour changer d’avis quelques années plus tard, dans un geste royalement magnanime. La politique a des raisons qui lui sont propres.
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1551 - 1590 - Livres de comptes de la famille d’Albret et du futur Henri IV
23 mars 2012, par PierreLe livre de comptes d’une famille, lorsque cette famille est celle du Roi de Navarre, le futur Henri IV, au cours des Guerres de Religion, est une pièce à conviction particulièrement riche d’informations. On y trouve les éléments d’un mode de vie, un carnet d’adresses indiscret (avec les sommes versées par le Vert-Galant à ses innombrables maîtresses), une foule de métiers qui vivent autour d’une famille aisée, etc. Dans les extraits publiés ici, nous avons écrit de couleur bleue les lignes qui ont un rapport avec l’Aunis, la Saintonge et l’Angoumois.
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1575 - François de Pons, baron de Mirambeau, négocie en vain la paix avec Henri III et Catherine de Médicis
21 juillet 2008, par PierreSi les rois vous paraissent des personnages lointains figés dans l’image qu’en donnent les livres d’école, lisez ce dialogue extraordinaire entre François de Pons, le roi Henri III et Catherine de Médicis. Diviser pour régner, la recette n’est pas nouvelle, mais il est rare de le vivre en direct, avec 3 personnages qui montrent ici une humanité saisissante.
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1602 - 1680 - Marennes (17) - L’abbesse de Saintes et la famille de Pons
11 juillet 2007, par Jean-Claude, RazineL’église de Marennes sous le patronage d’Anne de Pons, convertie au protestantisme : une situation intolérable pour l’abbesse de Saintes, mais sa démarche en cache une autre, qui n’a rien de religieux.
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1751 - La famille de Pons dans le Mercure de France
12 février 2009, par PierreCarnet rose : Son grand-frère, Charles-Armand-Augustin, marquis de Pons, 6 ans, sa maman, Gabrielle-Rosalie le Tonnelier de Breteuil, et son papa, Charles-Armand de Pons sont heureux de vous faire part de la naissance d’Antoinette-Rosalie, le 11 mars 1751. La mère et l’enfant se portent bien.
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1755 - Annonces, affiches et avis divers
10 février 2013, par PierreNous avons dépouillé pour vous la Gazette parisienne intitulée "Annonces, affiches et avis divers" de l’année 1755 et y avons retenu ce qui touche la Saintonge, l’Aunis et l’Angoumois.
C’est à la fois une sorte de Journal Officiel et un journal d’annonces diverses. Nous y avons trouvé des arrêts et édits royaux (dates des foires d’Angoulême), des avis de décès, des biens et produits à vendre (dont des huîtres de Marennes), de nouvelles publications, et les mouvements de navires aux ports de La Rochelle et de Rochefort. -
Histoire de la Tour de Broue (Saint-Sornin, 17), par Denys d’Aussy
8 février 2012, par PierreQui n’a pas été attiré par la majesté de ce vieux donjon solitaire qui veille sur un empire de marais ? La Tour de Broue, qui a donné son nom à la ville de Brouage, a une histoire connue depuis le XIIe siècle. Denys d’Aussy nous la conte par le menu. La propriété de cette vieille forteresse et du fief dont elle dépendait a été tenue et revendiquée par des acteurs divers et variés, où l’on trouve, entre autres, les seigneurs des maisons de Doë, de Vaussay, de Pons, Martel, de Richelieu et de Savoie, les abbesses de l’abbaye aux Dames de Saintes. Leur intérêt n’était pas la conservation de ce vieux donjon, mais d’abord la propriété et le profit des marais salants qui l’entouraient.