En 1317, la Saintonge est sous la domination anglaise. Le roi Edouard II est loin. Le sénéchal Arnault Calculi en profite pour racketter la population.
Un document commenté par Daniel Massiou en 1837.
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1317 - 1322 - La France et l’Angleterre : rivalités et guerres en Saintonge
Articles
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1317 - Le sénéchal du roi d’Angleterre rackette la Saintonge
14 janvier 2008, par Pierre -
1318 - 1322 : Saintes (17), enjeu des rivalités franco-anglaises : la guerre des Bâtards
4 décembre 2008, par PierreDe 1318 à 1322, au cours de la "guerre des bâtards", français et anglais se disputent et ruinent Saintes, son Capitole gallo-romain et son abbaye aux Dames, situés de part et d’autre de la frontière des deux royaumes.
Daniel Massiou développe cet épisode avec un art consommé du récit historique plein de rebondissements : vous aurez envie d’aller jusqu’au bout de la page. -
1319 - Hommage féodal au seigneur de Didonne, Arnaud Bernard de Preissac
3 décembre 2011, par PierreCe document en belle langue gasconne explique en quoi consistait la cérémonie de l’hommage lige. Cet hommage fut rendu à Arnaud Bernard de Preissac, seigneur de Didonne en Saintonge, surnommé le Soudan.
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1320 – « pogroms » à la tour du pont de Saintes et au châtelet d’Angoulême
22 décembre 2012, par ChristianÀ la mi-1320, les Pastoureaux se livrent à des massacres de juifs, du Périgord jusqu’à la région de Carcassonne, la plupart du temps soutenus par la population. Avant que le sénéchal de Carcassonne ne les encercle dans les plaines marécageuses aux abords d’Aigues-Mortes où ils comptaient s’embarquer pour la Terre Sainte, ils auraient ainsi réduit à néant plus de cent communautés dans la vallée de la Garonne et jusqu’à Albi. L’épisode le plus dramatique est celui de Verdun-sur-Garonne : 500 juifs, dit-on, une centaine plus probablement, se seraient réfugiés dans une tour, se défendant désespérément jusqu’au moment où, réduits par le feu, ils préférèrent s’entr’égorger. Ce qui s’est passé à Saintes ressemble à une répétition de cette tuerie. Suit une répression probablement assez molle et, en tout cas, tardive, les suspects n’hésitant pas à accuser à leur tour les enquêteurs du roi, à Angoulême.