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1569 - La bataille de Jarnac vue par un expert militaire

lundi 23 mars 2009, par Pierre, 4692 visites.

Le point de vue d’un spécialiste en stratégie guerrière sur une des batailles les plus médiatisées des guerres de religion. Illustrée par quelques plans et dessins, et un diaporama sur le thème de l’art militaire au XVIe siècle.

Source : Batailles françaises, de François II à Louis XIII (1562 à 1620) - Colonel Hardy de Périni - Châteauroux - S.D. - BNF Gallica

Les images de cette page sont tirées de ce même ouvrage.

CHAPITRE III
Louis de Bourbon, Prince de Condé
La troisième guerre. - En Angoumois. - Retraite de Condé. Passage de la Charente par l’armée de Monsieur. - Jarnac (13 mars 1569). – L’armée des princes.

 La troisième guerre

Ce fut Catherine de Médicis qui provoqua la troisième guerre civile. Au mois de septembre 1568, elle essaya d’enlever traîtreusement Condé, Coligny, Jeanne d’Albret et son fils Henri de Navarre, qui furent avertis à temps et se réfugièrent à la Rochelle. Cette place, à défaut d’Orléans, devint le centre d’approvisionnements et la base d’opérations des protestants.

L’armée royale, commandée par le duc d’Anjou, assisté du maréchal Gaspard de Saulx-Tavannes, entra en Poitou, vers le milieu de novembre, pour arrêter les progrès de Condé, qui avait déjà rassemblé plus de 25.000 combattants, tous Français.

Après quelques opérations peu importantes entre Saumur et Poitiers, l’hiver le plus rude qu’on eût vu depuis cinquante-neuf ans interrompit la campagne.

Elle fut reprise au printemps de 1869. Condé voulait passer la Charente, entre Saintes et Angoulême, pour rallier dans le Quercy les 8.000 combattants des sept vicomtes et se diriger, avec ce renfort, vers la Charité-sur-Loire, où il avait donné rendez-vous à l’armée allemande du duc de Deux-Ponts et à celle de Guillaume et Ludovic de Nassau, ses alliés.
Tavannes, instruit du projet de Condé, conduisit les 4.000 lances, les 10.000 hommes de pied français et les 6.000 Suisses de l’armée royale sur la haute Charente, pour prendre le contact avec les troupes de Condé, réunies à Saint-Jean-d’Angélv, et leur barrer la route du Quercy.

La turbulente noblesse qui entourait le duc d’Anjou faillit faire manquer ce plan, si bien conçu, par une entreprise imprudente contre Ruffec. Le temps perdu à ce siège permit à l’armée protestante de se mettre en marche vers le sud.

Le 9 mars, Coligny et d’Andelot se dirigeaient vers Cognac, avec l’avant-garde, pour préparer le passage du corps de bataille sur la rive gaucho de la Charente, lorsque leurs argoulets, en éclairant à grande distance, rencontrèrent quelques chevau-légers catholiques, qui se replièrent sur le château de Jarnac.

Ruffec, mal défendu, avait capitulé et, sur l’avis de Tavannes, le duc d’Anjou, laissant en observation sur la rive droite de la Charente une colonne légère commandée par Henri de Guise, longeait, avec le gros de son armée, la rive gauche, dans la direction de Châteauneuf.

Pour couvrir ce mouvement, la Rivière, capitaine des gardes du duc d’Anjou, avait occupé Jarnac, « avec 50 des signalés et volontaires de l’armée ».

Coligny l’y fit assiéger par Briquemault et, pour donner le change à Tavannes, il remonta au nord-est, vers Siecq et Sonneville.

D’Andelot, qui formait la première pointe, aperçut un bivouac près d’Anville ; c’était la colonne du duc de Guise. Une reconnaissance, hardiment poussée jusqu’à la Charente, lui fit découvrir le reste de l’armée royale, marchant de Montignac vers Angoulême, ville protestante (3 mars).

Désormais fixé sur les projets du duc d’Anjou, Coligny avertit Condé, qui était resté à Saint-Hilaire et l’engagea à se hâter de passer la Charente avec la bataille, pendant que lui-même occuperait l’ennemi avec l’avant-garde.

Condé donna immédiatement l’ordre de mouvement pour les deux journées suivantes.

La bataille, formée en deux colonnes, marcherait, le 10, jusqu’à Saintes et Cognac, afin d’y passer la Charente, le 11, sous la protection de l’avant-garde ; celle-ci franchirait le fleuve à Châteauneuf et à Jarnac, repris par Briquemault.

L’armée entière se rallierait, le 11 au soir, à Barbezieux, où tous les maréchaux de logis et fourriers iraient d’avance préparer la couchée.

Le 10, la bataille exécuta la marche prescrite et, le 11, Condé était à Chérac, à égale distance de ses deux colonnes, qui se préparaient à passer la Charente, lorsque trois dépêches successives de Coligny lui apprirent :

- 1° Que la colonne légère du duc de Guise s’était dérobée sans combattre, pour rejoindre le gros de l’armée royale ;
- 2° Que le duc d’Anjou, renforcé de 2.000 reîtres amenés par le Rhingrave, avait tourné Angoulême sans l’attaquer, et pris Châteauneuf, dont heureusement le pont était coupé ;
- 3° Que la cavalerie ennemie se montrait sur la rive gauche, a hauteur de Cognac, et qu’il fallait mettre cette ville à l’abri d’un coup de main.

Nous empruntons à la remarquable Histoire des princes de Condé par M. le duc d’Aumale [1] le texte même de la troisième dépêche de Coligny à Condé.

« Monseigneur, je vous ai, depuis ce matin, mandé deux fois de mes nouvelles et, depuis, j’ai reçu la lettre qu’il vous a plu de m’écrire par ce porteur. Et quant à ce qu’il vous plaît que je vous mande du logis que nous ferons aujourd’hui, si j’en eusse changé, je n’eusse failli à vous le mander ; mais il faut que j’attende, avant de rien changer, de voir ce que deviendront nos ennemis. Je viens d’avoir avertissement qu’ils marchent le chemin de Cognac et, de fait, nous voyons acheminer quelques troupes de cavalerie à notre vue. S’ils veulent aller du côté de Cognac, je crois qu’en mettant une bonne troupe d’infanterie là-dedans, c’est ce que nous devrions désirer. J’aurai toujours gens aux champs et ce que je pourrai apprendre, je vous en avertirai. Monseigneur, je prie Notre-Seigneur vous avoir en sa sainte garde et protection.

De Jarnac, ce XIe de mars 1569.

Je vous supplie, Monseigneur, regarder et mettre quelques hommes de bien dans Cognac. L’on m’a dit que leurs bagages ne délogent point.
 » Votre très humble et affectionné serviteur,
 » Chastillon. »

 Retraite de Condé (11 mars 1569)

Le passage du fleuve et la descente en Quercy devenaient impossibles. Condé, jugeant nettement la situation, se décida à remonter immédiatement au nord-est, pour marcher vers la Loire et rejoindre directement le duc de Deux-Ponts à la Charité.

Il mit des garnisons sûres à Cognac et à Saintes, chargea Coligny de bien garder les passages et, dès le 11 au soir, il échelonna son corps d’armée sur un espace de 6 lieues, le long de la route de Saint-Jean-d’Angély. (Fig. 17.)

Cependant le duc d’Anjou, ayant reçu du roi, son frère, l’ordre de combattre à tout prix, avait fait établir secrètement par le président de Behague, en aval de Châteauneuf, le pont de bateaux qui se charriait avec l’armée et il l’avait défendu par un ravelin bien gardé.

Le 12 au soir, toutes ses forces, réunies autour de Châteauneuf, recevaient l’ordre de passer la Charente dans la nuit et d’attaquer les positions ennemies, à la pointe du jour.
Coligny avait logé l’avant-garde protestante derrière la Guirlande, petit ruisseau marécageux, bordant une bonne position défensive, comprise entre le village de Cheville et l’abbaye de Bassac. En arrière, le hameau et l’étang de Triac formaient une deuxième ligne de défense, parallèle à la première.

Le gros de l’avant-garde devait, à la diane, rejoindre Condé, qui couchait à Jarnac pour être plus à portée de Coligny.

Le prince avait décidé que le régiment de Puyvault et 8 cornettes, commandées par la Loüe et Soubise, formeraient l’arrière-garde. Ce détachement devait observer la Charente et retarder le plus longtemps possible le passage de l’armée royale sur la rive droite.

Jusqu’au jour, il était chargé du service des avant-postes.

Colignv l’échelonna en avant de la Guirlande, depuis Saint-Simon jusqu’à Tourtron, « à un quart de lieue du pont de Châteauneuf, » en recommandant aux officiers de faire bonne garde ; puis il alla loger à l’abbaye de Bassac avec le reste de sa cavalerie. Le régiment d’arquebusiers de Fontrailles s’appuyait à l’étang et au hameau de Triac.

La nuit était froide et obscure. Les patrouilles protestantes s’égarèrent dans le brouillard et ne purent pas assurer la vigilance des petits postes, embusqués dans les broussailles du plateau des Molidards. Les sentinelles, fatiguées par quatre jours de marches pénibles, cédèrent nu sommeil, et les chefs, Puyvault et la Loue, s’enfermèrent dans l’auberge de Vibrac, pour jouer aux cartes jusqu’au jour.

 Passage de la Charente par l’armée de Monsieur

Un peu après minuit, Biron, maréchal de camp de l’armée royale, faisait passer sur la rive droite de la Charente l’avant-garde, commandée par le duc de Montpensier : la cavalerie, par le pont de pierre de Châteauneuf, et l’infanterie, par le pont de bateaux.

L’opération ne dura que trois heures et, chose rare dans une armée française, elle s’exécuta dans le plus grand silence.

Au matin, les 600 chevau-légers du duc de Guise et du vicomte de Martigues enlevaient 50 argoulets postés au hameau de Tourtron. Le régiment de Brissac prenait position sur le plateau de Molidards, face à la Guirlande, pendant que l’armée royale, achevant son déploiement, se rangeait de la manière suivante :

A gauche, sous le duc de Montpensier, le reste de l’avant-garde, c’est-à-dire le régiment de gendarmerie de la Valette et 6.000 Suisses ;

A droite, sous le duc d’Anjou et le maréchal de Tavannes, entourés de la maison du roi et de la noblesse volontaire, la bataille, comprenant les 2.000 reîtres du Rhingrave, le régiment de Strozzi, précédé de 4 canons et de 4 coulevrines, le corps provençal du comte de Tende et un hôt de gendarmerie.

Il ne restait sur la rive gauche que « 800 hommes de pied et 400 chevaux, postés sur le haut de la montagne, au sud de Châteauneuf, pour couvrir le bagage et faire croire aux protestants que le gros de l’armée était resté sur la rive gauche ».

 Jarnac (13 mars 1569)

Puyvault et la Loue, brusquement rappelés au devoir par les premières arquebusades, ne songèrent plus qu’à réparer leur faute. Puyvault rallia son régiment dans Vibrac et se retira en bon ordre derrière la Guirlande, afin d’en défendre le passage, pendant que les 8 cornettes de la Loue et de Soubise soutenaient l’escarmouche contre les chevau-légers de Guise et de Martigues.

« Entre 10 et 11 heures du matin, les protestants parurent en grand nombre au bas de la montagne, du côté de Jarnac. (Castelnau)

En effet, Coligny, prévenu, à neuf heures, avait réuni toute la cavalerie de l’avant-garde entre Bassac et Cheville et ordonné à Fontrailles d’organiser défensivement le hameau de Triac, avec 1.000 arquebusiers derrière la chaussée de l’étang.

« Vers midi, Montpensier, ayant reçu commandement du duc d’Anjou de passer sur le ventre à tout ce qu’il rencontrerait, envoya le régiment de Brissac gagner le passage de la Guirlande. Ce qui fut fait et passé, malgré la cavalerie protestante, qui vint au devant et fort bien ; d’Andelot, la Noüe et la Loüe firent, dans cette charge, tout devoir de bon combattant. Mais, voyant leurs arquebusiers en fort grand désordre et qu’ils étaient attaqués, en doux ou trois endroits, par toute l’armée royale, les cavaliers huguenots commencèrent à se retirer peu à peu.

« Alors Montpensier donna de grande furie, avec tous les gens d’armes et les chevau-légers de l’avant-garde, sur la queue des huguenots, » qui furent forcés de chercher un refuge en arrière de la chaussée de l’étang de Triac, où le feu du régiment de Fontrailles arrêta la poursuite de la cavalerie catholique.

« L’amiral envoya Montaigu prier Condé, qui était à Jarnac, de s’avancer avec la bataille, à cause qu’il ne pouvait plus reculer.

« Notre oncle a fait un pas de clerc, dit Condé en recevant le message de l’amiral ; mais le vin est tiré, il faut le boire ! »

Et montant à cheval avec les 300 gentilshommes qui l’entouraient, il courut, tout d’une traite, jusqu’à Triac.

La bataille catholique se prolongeait à l’est de ce hameau, pour tourner la chaussée de l’étang, et l’artillerie avait déjà fait deux décharges, lorsque Condé, formant sa cavalerie en deux escadrons, se prépara à charger l’avant-garde ennemie. Il avait eu, la veille, le bras froissé par une chute, et un coup de pied de cheval venait de lui casser la jambe ; mais « ce prince, au cœur de lion », se fit attacher sur sa selle et s’écria, en montrant la devise inscrite sur sa cornette blanche : « En avant, noblesse française ! pour le Christ et pour la Patrie ! »

« L’escadron de l’amiral chargea fort mollement ; quand il fut à longueur de lance, la plus grande partie tourna à gauche et l’escadron de Condé, poussant tout droit, se trouva le premier à la charge. La Valette reçut ce choc, soutenu par Guise et Martigues ; mais leurs gens tournèrent le dos et les abandonnèrent. De sorte que toute la charge vint tomber sur M. do Montpensier et son fils, le prince dauphin d’Auvergne ; lesquels tinrent ferme jusqu’à ce que le due d’Anjou et le maréchal de Tavannes fussent survenus bien à propos, avec la gendarmerie et l’infanterie provençale, pour mettre les huguenots en déroute. Les reîtres du Rhingrave, qui avaient passé sur la chaussée de Triac, servirent grandement ; car, bien qu’allant assez timidement à la charge, ils menacèrent le flanc droit de la cavalerie protestante et déterminèrent la retraite de Coligny.

« Ce fut alors que le prince de Condé, porté par terre et abandonné des siens, appela Argence, qui passait devant lui, pour lui donner sa foi et son épée. Mais bientôt après, reconnu par Montesquiou, gentilhomme gascon, il en reçut un coup de pistolet, dont il mourut tout aussitôt, laissant à la postérité la mémoire d’un des plus généreux princes de son temps » (Castelnau)

Deux cents gentishommes, « la fleur de la noblesse », s’étaient fait tuer aux côtés de Condé ; la Noüe était prisonnier.

1. Portrait de Louis de Bourbon, prince de Condé (gravé par J. François d’après un dessin original do Janet), extrait de l’Histoire des Princes de Condê par M. le due d’Aumale.

Telle lut la lutte inégale que le duc d’Anjou appela sa victoire de Jarnac ; il ne sut pas en profiter.

Coligny et son frère d’Andelot firent leur retraite vers Saint-Jean-d’Angély, sans être poursuivis.

Ils rallièrent toute la cavalerie échelonnée sur la route et rejoignirent, à Tonnay-Charente, où Jeanne d’Albret les avait amenés, les deux Bourhons qui devenaient les chefs du parti protestant : Henri, roi de Navarre, et Henri, prince de Condé ; l’un avait quinze ans, l’autre seize.

Crussol d’Acier réunit à Cognac l’infanterie protestante, dont 3.000 hommes à peine avaient été engagés à Jarnac, et la conduisit à Saintes, en coupant les ponts de la Charente.

L’armée royale, très supérieure en nombre, au lieu de poursuivre l’armée des Princes, entreprit le siège des forteresses protestantes de l’Angoumois et du Périgord. Les principales, Cognac et Angoulême, résistèrent ; les autres furent prises. Le siège de Mucidan, sur l’Isle, coûta la vie, le 28 avril, à Timoléon de Brissac, colonel général de l’infanterie de là les monts.

« Il fut tué par un bon soldat périgourdin, nommé Charbonnière, qui était un des plus justes arquebusiers qu’on eût pu voir. Assis sur un tabouret (où la plupart du temps il dînait et soupait, en regardant par une canonnière), il tirait incessamment, ayant deux arquebuses à rouet et une à mèche. Sa femme et un valet se tenaient auprès de lui pour charger ses arquebuses, et lui de tirer ; si bien qu’il en perdait le boire et le manger. Le duc d’Anjou le fit pendre, après la prise de Mucidan. » (Brantôme.)

Les protestants du Quercy, commandés par le vicomte de Burniquel, n’osèrent pas affronter le choc des Royaux.

Mais Tavannes apprit que M. de Mouy et le marquis de Renel, avec 1.500 chevau-légers huguenots et 2.000 arquebusiers, la plupart à cheval, cherchaient à passer la Loire au-dessus de Roanne, pour aller au-devant du duc de Deux-Ponts, entré, par Montbéliard, dans le comté de Bourgogne.

Le maréchal transporta a Villebois-Lavalette le camp de Monsieur et, de là, fit demander au roi : « s’il lui plaisait qu’on continuât à assaillir les places ou qu’on barrât le passage aux ennemis, qui pouvaient, par l’Auvergne, aller rejoindre les 8.000 arquebusiers et les 600 chevaux du Quercy, pour forcer ensuite avec eux le passage de la Loire.

« Dans les derniers jours de mai, Charles IX répondit, de Metz, où il s’était rendu avec sa mère, pour se rapprocher du théâtre des opérations, qu’on empêchât surtout le passage des ennemis, sans s’amuser aux places. » (Tavannes.)

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[1Calmann-Lèvy, éditeur, Paris, 1885.

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