Histoire Passion - Saintonge Aunis Angoumois

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1577 - Agrippa d’Aubigné - Combats et négociations de paix

Histoire Universelle - Livre VIII - Chapitres X et XI

mardi 30 octobre 2007, par Pierre, 1149 visites.

Une drôle de guerre, où coups de main et négociations de paix alternent, où le roi de Navarre, le futur Henri IV, obtient une trève pour aller voir sa belle.

Une guerre civile sans vainqueur, mais avec tant de perdants !

Source : Histoire universelle - Edition publiée par la société pour l’histoire de France par le baron Alphonse de Ruble, Libr. Renouard - 1889.

 Chapitre X - Mauvais mesnage entre les réformés. Pillerie des Sables et retour

On avoit despesché plus fidellement et plus abondamment l’armée du duc de Mayenne, où tous les principaux régiments et meilleures compagnies de gens d’armes estoyent ordonnées ; comme aussi l’armée qu’on donna à Monsieur pour aller nettoyer Loire. Nous parlerons des deux à leurs premières besongnes et, cependant qu’elles s’assemblent, il faut voir que deviennent les troupes du prince de Condé, qui, de réformez, s’estoyent rendus difformez, avoyent appris à battre à quatre avec des fléaux sur les maisons. De cette insolence on peut juger les autres. Le pis fut qu’ils exercèrent ces honnestetez aux portes de la Rochelle, et que cela mutina les habitants contre le prince. Les ministres se prenoyent à lui de tous les excès qu’ils oyoyent conter et [1] tenoyent pour faict par lui ce qu’il ne punissoit point, alléguoyent les disciplines des anciens et la probité des premières guerres pour la religion, et puis estoyent contraints d’attribuer tous ces desbordements au meslange des malcontents.

Je ne sçaurois ennuyer mon lecteur de tant de brouilleries et divisions, qui estoyent à la Rochelle, devant fournir à chose de meilleure marque. Il suffira donc de dire que les régiments de Lorges, Mouy et Bourri [2] furent esloignez vers le bas Poictou. Estans là, ils furent advertis qu’asseurément il y avoit aux Sables-d’Olonne vingt-cinq navires chargez de froment pour Espagne, ce qui estoit lors deffendu et le bled de bonne prise, paix ou guerre. Les régiments donc, ayans pris le bourg des Sables [3], assiégèrent le chasteau de la Chaume [4], et, voyans ne le pouvoir forcer sans canon, pource que Boullat [5], du pays, avec cinquante hommes s’y estoit jette, ils despeschèrent à la Rochelle pour avoir quelques pièces. Mais, pour estre les messagers arrivez en temps où toute la ville estoit en combustion contre le prince pour les brigues de la mairie [6], le secours fut long, et ne put partir le canon, avec d’autres troupes pour Olonne, plustost que le quinziesme jour d’avril. Le vent contraire fit séjourner les navires en Esguillon [7], où ils apprirent comment les marchans d’Olonne assistèrent ceux de Bourdeaux avec vingt-cinq navires qui battoyent la mer. Cela fut cause d’armer d’avantage à la Rochelle, et cependant les Olonnois y vindrent avec argent et présents, qui composèrent en se chargeant d’amener l’armée dans leurs vaisseaux jusques à Marans. Vrai est que, durant leur voyage, le chasteau de la Chaume se rendit [8], à vies et bagues sauves, moyennant dix mille francs qu’ils payoyent en gros, et que la place demeureroit en neutralité, ce qui fut ainsi accompli, horsmis que quelques-uns du dedans, s’estans séparez de ceux qui sortoyent, voulurent se sauver à part, et, ceux-là estans pris, payèrent quelque chose à part.

Ainsi, toutes les troupes s’embarquèrent, horsmis deux cents cinquante hommes, qui ne mirent aux vaisseaux que leur bagage [9]. Eux, ne pouvans supporter la mer, sous la conduite des capitaines Villeneufve [10] et Chardon, marchèrent à la Motte-à-Chat [11], où ils eurent sur les bras les Roches-Bariteaux et Landereau, avec leurs compagnies de gens d’armes et quatre de chevaux légers, faisans en tout près de quatre cents chevaux. Les gens de pied firent si bonne contenance que les autres pensèrent avoir à faire aux trois régiments qui eussent rompu leur dessein d’embarquement. Et, partant, pource qu’ils les attaquoyent avec plus de cérémonies qu’il ne faloit, ceux-ci, prenans la nuict et le jour, faisans quitter les chemins creux à ce qui se trouvoit devant eux, gagnèrent Sainct-Benoist, où ils se firent passer le bras de mer pour venir joindre leurs compagnons qui se débarquoyent à Sainct-Michel, après que ceux de Ré leur eurent deffendu l’abordage et que les Rochelois leur eurent déclaré inimitié s’ils entroyent en leur gouvernement ; division de laquelle se sentoit tout le parti, car les chefs de Daulphiné estoyent en discorde, le Languedoc en l’estat que nous l’avons laissé.

Le roi de Navarre avoit faict une tresve, en Gascongne, pour quinze jours [12], sans la communiquer à aucun de son parti, et s’en estoit allé voir la princesse sa sœur à Pau, pour n’ouyr point parler de guerre ; prenant pour argent content un bruit qui couroit à Blois et parmi les parlements, asçavoir qu’ils feroyent tout ce qu’il voudroit, comme s’estant monstre plus docile que ses confédérez. Le baron de Montferrant, qui estoit Langoiran, desmis du gouvernement de Périgueux par les courtisans de Navarre, avoit faict sa paix à part avec les Bourdelois, pour ses chasteaux de Montferrant et Langoiran, avec exercice libre de sa religion.

 Chapitre XI - Premiers exploits du duc de Mayenne en Xainctonge

Bouteville [13], assez bon chasteau, mais non pas pour une armée si bien fournie que celle du duc de Mayenne, ne se fit pas tirer beaucoup l’oreille pour laisser la place à ce chef [14], qui voulut, pour premier exploict, nettoyer la rivière en faisant quitter Tonnai-Charante [15]. Et, pource qu’il n’y avoit point d’apparence qu’une telle bicoque l’attendist, ne la somma point ; mais, d’abordée, battit la basse ville, qui n’estoyent que des maisons retranchées, de neuf pièces de batterie. C’est pourquoi Lucas la quitta, pour se retirer avec six vingts harquebusiers dans la ville haute toute ruinée et dans le chasteau, le troisiesme jour, qui estoit le vingt-septiesme d’avril. On dresse deux batteries en la ville et une au chasteau. Les soldats, qui n’avoyent pas une picque, virent, avant midi, venir à l’assaut presque partout. Une partie d’eux furent tuez gaignans le chasteau, où le capitaine Lucas [16], ne pouvant r’asseurer ses hommes, qui tous se rendoyent, fut pris en voulant gaigner la rivière et mené au duc, qui le fit garder pour le faire mourir le lendemain ; ce que sachant bien, le prisonnier, ayant jette par terre deux de ceux qui le gardoyent, il saute dans les fossez, se cassa une cuisse, et là fut accablé d’arquebusades. Plusieurs soldats m’ont dit que les chirurgiens de l’armée, pource que c’estoit un fort bel homme, en firent une anatomie [17], et qu’ils avoyent commencé à l’inciser avant qu’il fust expiré [18].

Au sortir de là, Strossi arriva au camp avec quarante-deux compagnies. Le prince envoya un trompette vers le duc lui demander les prisonniers ou au moins le prier de les traicter comme François. A quoi il fit response que, comme rebelles à leur roi, il les mettroit entre les mains de la justice pour faire leur procès. Mais il changea d’advis quand le colomnel, nouvellement arrivé, lui remontrant que l’heur des armes estoit journalier, qu’ils ne vouloyent se condamner à une pareille mort, comme ils mériteroyent, en se rendans esparviers de bourreau ou valets de gens de robbe longue, que l’honneur ne pousse point à courir fortune des représailles.

Restoit, pour avoir la rivière libre, d’assiéger Rochefort, où commandoit Gargouillau [19]. Mais la garnison quitta de bonne heure et en leur place fut logé Maison-Blanche, qui fit bien la guerre aux Rochelois. Grand estoit l’estonnement partout le pays, mesmement aux isles de Marennes, où le régiment de Lorges avoit passé avec quelque opinion de garder les pas des isles, pourveu que les habitans voulussent estre de la partie. Mais, tant s’en faut qu’ils se peussent accommoder à cela, qu’ils quittoyent, selon leur dire, leurs maisons pour les insolences des partisans, plus que pour la crainte des ennemis, quelque grande fust-elle. Sur cet espouvantement, les confédérez perdirent le tiers de leurs forces, asçavoir les katoliques unis, ausquels les capitaines de l’armée royale faisoyent bon accueil pour remplir leurs compagnies.

Sur les advis qu’eut le prince d’une armée nouvelle qui se dressoit à Bourdeaux [20] pour venir enlever tout le sel des marais de Brouage et oster aux Rochelois l’usage de la mer, il convoqua les Islois [21], quelques irritez qu’ilz fussent, et les traicta si bien de raisons et honnestetez qu’il les fît condescendre à employer tous leurs moyens pour un armement. Les Rochelois, assemblez de leur costé, ne se firent guères prier, comme estant leur propre faict, à se résoudre de faire jusques à vingt vaisseaux, et mirent vingt capitaines et un amiral [22]. Et pourtant furent cent de la ville qui fournirent chascun cent escus, ce qui fut le premier employé à mettre en guerre les hourques flamendes qui estoyent en Brouage.

Le duc vint repasser à une lieue et demie de Sainct-Jean, sans en approcher d’avantage, contre la volonté des jeunes courtisans et des compagnies nouvellement venues, jalouses d’ouir conter aux autres les belles escarmouches qui s’estoyent passées quatre jours durant, entre le pont Sainct-Julien et la ville. Le duc ne vouloit point perdre à ce jeu tant de bons hommes qu’il avoit fait alors, ni le temps d’incommoder la Rochelle, qui estoit sa principale gloire à la cour.

Il fit donc entreprise de se loger dans Marans [23], où les Rochelois avoyent mis Poupelinière avec deux cents hommes de pied et quarante arquebuziers à cheval, qui estoit trop pour perdre et trop peu pour défendre l’isle. Et depuis, en voyant l’armée logée à Sainct-Jean de Liversai [24], le prince envoya encores Seré [25], avec vingt gentils hommes et deux cens arquebuziers. Mais, dès que le comte du Lude [26] et Les Roches-Bariteaux commencèrent à taster les advenues devers le gué de Velvire et Langon [27], tout ce qui estoit dans Marans monstra tel désir d’en sortir que les chefs prirent heure pour monter à cheval.

Poupelinière, qui estoit en autre délibération, ne laissa pas sur le partement de vouloir reschauffer les cœurs à garder le chasteau, plus pour espérance de s’en prévaloir avec ses combourgeois [28] que pour opinion qu’il eust de tenir la place, incapable d’attendre un canon raccourci.

Il arriva de cela que lui, estant de retour à la Rochelle, conta au despens de tous comment il vouloit tenir le chasteau si on ne l’eust abandonné [29]. Seré, de qui le cœur ne pouvoit rien souffrir, lui donna, pour cela, un coup d’espée ; ce qui mit la ville en telle fureur qu’estans courus aux armes, ils assiégèrent le prince en son logis, et y eust eu pis si les dangers proches qui les menaçoyent n’eussent apporté de l’eau en leur vin.

Ce fut aux ministres à desployer leur éloquence et se servir d’une nouvelle qui arriva sur ce champ : assavoir que quelques petits chasteaux qu’ils avoyent encor en Poictou estoyent tous abandonnez, comme aussi la ville de Melle [30], qui avoit esté assiégée séparément par la Ligue, de laquelle estoit chef le duc de la Trémouille, et qui mourut de maladie à ce siège, le jour de la composition [31]. N’y ayant donc plus rien en tout le Poictou, pour soulager la Rochelle, il falut revenir au dessein de l’armée navale, à laquelle ils condamnèrent, comme par punition, les compagnies sorties de Marans, qui, après le refus des portes, voguoyent par le gouvernement.

De tout cela bien adverti, le duc de Mayenne se résolut d’aller rallier ses compagnies esparses. Il part donc à minuict avec la fleur de son armée et deux canons bien attelez. A la diane il arriva, au dessus de la Fonds, à une maison qui s’appelle le Treuil aux filles, dans laquelle estoit le maistre de la maison avec trente soldats. Ceux-ci, qui ne pensoyent avoir à faire qu’à de la cavallerie courante, ne furent point chiches d’arquebusades, dont ils tuèrent quelques gens d’estime. Mais, quand ils se virent percez tout au travers des deux premières canonnades, ils ne refusèrent pas de se rendre à la première sommation. Et après avoir capitulé à la vie sauve, ils sortirent là-dessus ; et quelques gentilshommes, parents d’un qui avoit esté tué, se jettans sur eux, en tuèrent « dix-huict et achevoyent tout, sans Strossi [32], qui sauva le reste avec grand péril et labeur.

Ce qui fit qu’on capitula avec ces misérables fut que, du bourg de la Fonds, qui estoit plein d’infanterie, sortirent force volontaires, qui, par les avantages des fossez fort creux en ces pays, gagnèrent le bord d’un champ où estoit en bataille un gros de cavallerie, pour favoriser l’attaque du Treuil. L’escouppeterie se jouoit dedans ce gros sans Lussan [33], qui, ayant trié de son régiment cent mousquetaires et quatre cents arquebusiers, prit les mesmes avantages que ceux de la ville. Et comme ils les disputoyent, Serillac [34], avec trois cents picques et six cents mousquetaires et arquebusiers, vint menacer le flanc de l’eschine des plus avancez.

Serillac encores fut arresté par les harquebusiers de Boisseau et Poupelinière, qui avoyent fourni un rideau à cent cinquante pas du village, et, lesquels, encores qu’ils ne fussent que quatre vingts, ne pou-voyent estre enfoncez sans boire le salve des maisons et d’une barricade en un chemin creux qui flanquoit le tout.

D’ailleurs Clermont, Sainct-Gelais et Seré, avec chacun quinze ou vingt gentilshommes, sortans de la Fonds par divers endroits, tenoyent en cervelle ceux qui marchandoyent d’enfoncer le village, ne sachans pas le petit nombre des gens de guerre qu’il y avoit, ni la combustion de la ville, qui estoit telle que les habitants n’osoyent sortir, de peur que les estrangers leur fermassent les portes, et les estrangers contraints de demeurer, pour ne les trouver fermées au retour. L’escarmouche dura trois heures, durant lesquelles il fut deux fois délibéré de donner dans la Fonds. Ce dessein estant rompu deux fois, le duc, avant sa retraicte, envoya un trompette demander, de sa part et d’autres seigneurs, le coup de lance pour la maistresse. Tout cela offert et accepté en paroles seulement. Toutesfois ce prince vouloit mettre bas sa qualité [35] sans l’empeschement des siens. Ainsi, ayans laissé dans Marans Sainct-Jean [36], frère des Roches-Bariteaux, il partit de Nuaillé, le douziesme de mai, pour refraichir ses forces en Poictou et attendre nouveaux commandemens, pource que de la cour et du roi de Navarre ne venoyent, au prince de Condé et à lui, que députations pour la paix à Bergerac [37], où le duc de Montpensier [38], l’archevesque de Vienne et autres estoyent venus.

D’autre costé, le conseil du roi ne recevoit nouvelles que de manque de fonds, et par là, de nécessitez à pacifier. C’estoit pour cela que le roi entretenoit tousjours près le roi de Navarre le conseiller de Foix [39] celui mesmes qui fut prisonnier à la Mercuriale [40], et de là personne très agréable aux réformez, désirable à leur chef comme issu de sa maison, et plus encores comme excellent instrument de la paix.


[1Ce passage, jusqu’à alléguoyent les disciplines..., manque à l’édit. de 1618.

[2Les régiments des s. de Lorges, Mouy et Bourri se composaient de huit à neuf cents hommes (La Popelinière, t. III, f. 364 v°), de quinze cents d’après de Thou (liv. LXIV).

[3Le bourg des Sables appartenait au s. de Royan, de la maison de la Trémoille (La Popelinière, t. III, f. 364 V).

[4Le château de la Chaume, séparé du bourg des Sables par le port, fut assiégé dans les premiers jours d’avril 1577 (DeThou, liv. LXIV).

[5Boullac, nommé par les traducteurs de de Thou (liv. LXIV) Le Bouille, se retira au château de la Chaume dans l’espérance qu’il recevrait du secours du s. de Landereau et des autres chefs de l’armée royale.

[6Voyez dans Arcère (t. II, p. 35) le récit des divisions de la Rochelle au sujet de l’élection d’un maire. Pierre Bobineau fut enfin élu le 17 avril 1577 (De Thou, liv. LXIV). Ses trois concurrents étaient Michel Esprinchard, échevin, Jean Barbot, pair, et Gargouilleau, le dernier soutenu par le prince de Condé.

[7Aiguillon-sur-Mer (Vendée).

[8Le château de la Chaume se rendit après vingt jours de siège (De Thou, liv. LXIV).

[9Le secours envoyé aux Sables-d’Olonne partit de la Rochelle le 15 avril 1577 (La Popelinière, t. III, f. 366 v°).

[10Scipion de Villeneuve, s. d’Espinousse, capitaine huguenot, Plus tard le défenseur de la ville de Briqueras contre les Savoisiens unis aux Espagnols.

[11La Motthe-Achard, arrond. des Sables-d’Olonne (Vendée). C’est là que s’arrêtèrent les secours envoyés aux Sables-d’Olonne.

[12Le roi de Navarre signa avec le duc de Montpensier une trêve de quinze jours, qui devait expirer le 10 avril 1577 (La Popelinière, t. III, f. 363 v°), sous prétexte d’aller voir sa sœur à Pau, mais en réalité pour rencontrer, dit Sully, Mlle de Tignonville, dont il était amoureux (Economies royales, in-fol., 1.1, p. 18).

[13Boutteville (Charente), à sept lieues d’Angoulême, fut assiégée le 20 avril 1577 (La Popelinière, t, III, f. 367).

[14Le duc de Mayenne s’était campé à Saint-Julien, place voisine de Saint-Jean-d’Angely (De Thou, liv. LXIV).

[15Le duc de Mayenne s’approcha de Tonnay-Charente, pour y loger son armée, le 25 avril 1577 (La Popelinière, t. III, f. 367).

[16La liste des maires de Poitiers, imprimée à la suite des Annales d’Aquitaine de Jean Bouchet, mentionne plusieurs membres de la maison de Lucas au xvie siècle.

[17Anatomie, dissection.

[18Prise de Tonnay-Charente par le duc de Mayenne, 2 mai 1577 (Journal de Le Riche, p. 284).

[19Gargouilleau, capitaine protestant, maire de la Rochelle à la fin du règne de Henri III.

[20Lansac, commandant de cette levée navale, était un ancien maire de Bordeaux, alors gouverneur du château de Blaye (Devienne, Hist. de Bordeaux, p. 177).

[21Le duc de Mayenne convoqua les Islois le 30 avril 1577 (La Popelinière, t. III, f. 368).

[22Georges de Clermont-d’Amboise fut nommé amiral de la flotte des Rochelois (De Thou, liv. LXIV).

[23Le duc de Mayenne investit la ville de Marans (Charente-Inférieure) le 5 mai 1577 (Chroniques fontenaisiennes, p. 200).

[24Saint-Jean de Liversay (Charente-Inférieure), village près de Marans.

[25Valzèque de Seré, capitaine huguenot (Chroniques fontenaisiennes, p. 201, note).

[26Guy de Daillon, comte du Lude, mort le 11 juillet 1585.

[27Velvire, sur la rive gauche de la Vendée, et Langon, sur la rive droite.

[28Combourgeois, co-bourgeois, bourgeois de Marans comme La Popelinière.

[29Prise de Marans par le duc de Mayenne, 9 mai 1577 (Chroniques fontenaisiennes, p. 201).

[30Prise de Melle par les lieutenants du duc de Mayenne, 25 mars 1577 (Journal de Le Riche, p. 283).

[31Le duc de la Trémoille mourut à Saint-Léger, près Melle, le 25 mars 1577, « d’un cathere ou apoplexie » (Journal de Le Riche, p. 283).

[32Philippe Strozzi, fils de Pierre Strozzi, né en avril 1541, mort le 26 juillet 1582.

[33Jean-Paul d’Esparbès de Lussan, ou son frère cadet François, capitaines catholiques, cités dans les Commentaires de Monluc.

[34Probablement François de Faudoas, s. de Serillac, cité dans les Lettres de Henri IV (t. II, p. 9).

[35Var. de l’édit. de 1618 : « ... vouloit mettre bas la différence sans l’empeschement... »

[36Jean de Chateaubriand, s. de Saint-Jean.

[37Les députés du prince de Condé et les représentants des églises protestantes du Languedoc et du Dauphiné arrivèrent à Bergerac le 3 août 1577. Les ambassadeurs du roi y étaient déjà depuis plusieurs jours. Les plénipotentiaires se réunirent le 5 août (Lettre du président Daffis au roi, en date du 8 août 1577, écrite de Bergerac ; orig., f. fr., vol. 3408, f. 107).

[38Les conférences de Bergerac avaient commencé au mois d’avril 1577 (Lettres de Henri IV, t. I, p. 134) et se continuèrent au mois de juin (Ibid., p. 141) sans grand résultat. Le 4 août 1577, le duc de Montpensier était malade à Castillonnès et attendait l’heure de sa guérison pour se rendre à Bergerac (Lettre de cette date au roi ; f. fr., vol. 3400, f. 17). Le 6 août, le roi écrit au duc de Montpensier et l’engage à ne rien épargner pour obtenir le désarmement des réformés (Lettre du roi de cette date ; ibid.. f. 12). Le 8 août, le duc de Montpensier est entré en pleins pourparlers avec le roi de Navarre et ses représentants, mais il n’espère pas grand résultat des négociations (Lettre du duc de Montpensier à la reine, de cette date ; f. fr., vol. 3400, f. 6).

[39Paul de Foix, diplomate et conseiller du roi de Navarre, né en 1528, archevêque de Toulouse en 1577, mort à Rome le 29 mai 1584

[40Il s’agit ici de la célèbre mercuriale de Henri II (juin 155 !). à la suite de laquelle Paul de Poix avait été emprisonné. Voyez. t. I, p. 233 et notes.

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