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1726 - Boutiers (16) - Etat des lieux de la commanderie templière

samedi 7 juin 2008, par Pierre, 1951 visites.

Cette commanderie est quasiment en ruines, faute d’entretien.
Les lecteurs à la recherche du trésor des Templiers vont rester sur leur faim !

Le four banal dépendant de la commanderie, décrit ici, était apparemment déjà hors service en 1702 - Voir cette page

Source : Minutes des notaires de Cognac - Fonds Albert - Bibliothèque municipale de Cognac - Retranscription de 1852 par Me Bonniot, notaire à Cognac.

L’emplacement de la commanderie de Boutiers et de la tuilerie
Cadastre napoléonien

Aujourd’hui, onzième juillet mil sept cent vingt six, heure de six du matin, par devant le notaire royal en Angoumois, soussigné, résidant à Cognac, ont comparu en personnes Me Antoine Coullon, procureur au siège royal de l’élection de Cognac, comme fondé de procuration spéciale de Messire Barthelemy Thomé, prêtre, chanoine régulier, procureur syndic de la commanderie de St-Antoine, de la Lande et autres annexes, qu’il a représentée, datée du vingt huit juin dernier, passé par devant Baraton & Ségretain notaires, contrôlée à Chandeniers, le vingt-neuf dudit mois & an, par Segrétain, qui demeure attachée à ces présentes, pour y avoir recours quand besoin sera, demeurant ledit Coullon audit Cognac, et Jean Cormenier, marchand, demeurant au bourg de Boutiers, lesquels nous ont remontré que la seigneurie de la commanderie de Boutiers a été affermée depuis plusieurs années à Adam Payaud, maître cellier, et après son décès, à Catherine Payaud, sa fille aîné ; et, étant décédée, François Imbaud, marchand boucher dudit Cognac, & Marie Payaud, sa femme, comme héritière de ladite Catherine Payaud auraient joui de la dite seigneurie jusques et y compris l’année dernière mil sept cent vingt-cinq ; et des bâtiments, jusqu’à présent, pour raison de quoi il y a eu procès entre les parties.

Mais comme ledit sieur Cormenier est fermier de la dite seigneurie et que la ferme de la dite fue Payaud est finie et que le dit Cormenier désire :
- premièrement que, avant d’entrer en possession de la dite seigneurie, il soit fait procès-verbal de l’état de l’église de la dite seigneurie & commanderie de Boutiers, ensemble des bâtimens de la tuilerie, des bois & autres domaines en dépendant, afin de justifier de l’état du tout, & satisfaire aux clauses & conditions portées par sa ferme ; ils auroient fait avertir le dit François Imbaud & sa femme, de se trouver ce jourd’hui audit bourg de Boutiers, au devant de la porte de l’église dépendant de ladite commanderie heure de sept du matin, pour représenter les clefs de ladite église et bâtimens, & assister audit procès-verbal.

C’est pourquoi le dit sieur Coullon, audit nom, & ledit Cormenier requièrent que nous ayons tous présentement à nous transporter jusqu’audit Boutiers pour faire le procès-verbal requis, ce que nous lui avons octroyé.

Et y étant arrivé, sur la dite heure de sept du matin, lesdits sieurs Coulon et Cormenier ont requis desdits Imbaud & sa femme, comparution ou défaut être d’eux donné et que l’un et l’autre cas, nous ayons tous présentement à procéder audit procès-verbal, sans approuver rien qui leur soit préjudiciable, ni nuire à aucun de leurs droits et sous les protestations de droit.

Dont acte.

Et a, ledit Cormenier, déclaré de savoir signer, de ce enquis.

Signé Coullon, pr

A aussi comparu en personne : ledit François Imbaud, assisté de Me André Robin, son procureur.
Lequel a déclaré être près d’assister au procès-verbal de l’état des bâtiments dépendant de ladite commanderie & de remettre les clefs de ceux qu’il a ; le tout sans approuver rien de préjudiciable, nuire ni préjudicier à aucun de ses droits & sous telles autre protestations que de droit.

Dont acte

Et ont signé : F. Imbaud, & Robin

Sur quoi nous avons donné acte au parties de leurs dires, réquisitions & protestations ci-dessus ; et après que les parties ont convenu des personnes de Jacques Guitton, maître maçon demeurant en la paroisse de Saint-Martin lès Cognac et Pierre Hays, maître charpentier, demeurant au bourg de St Trojan, pour visiter lesdits bâtimens, et nous en rapportez l’état ; et que lesdits Guitton & Hays sont ici présents moyennant leur serment la main levée au cas requis, ont promis de bien, fidèlement et en leur conscience, visiter lesdits bâtimens, et nous en rapporter l’état, a été vaqué audit procès-verbal ainsi qu’il s’ensuit.

Premièrement nous étant transporté au devant la porte de l’église dudit Boutiers, dépendant de ladite commanderie, nous avons trouvé la porte d’icelle ouverte ; et étant entré en icelle, nous y aurions rencontré messire Jean Heurgonnaud, prêtre, curé de la paroisse de Boutiers, qui a déclaré avoir la clef de ladite église, qui lui a été mise entre mains, il y a long-temps, par le sieur Fayard, ci-devant supérieur de ladite commanderie, laquelle clef il n’a voulu remettre audit Cormenier, disant qu’il en a toujours besoin par rapport aux messes de dévotion qui lui sont demandées à l’honneur de St Antoine, par ses paroissiens ; que néanmoins il n’empêche point qu’il soit fait le procès-verbal de l’état de ladite église, ensemble des ornemens qu’il y a trouvés & qui dépendent d’icelle.

Et nous ayant représenté lesdits ornemens, ils se sont trouvés consister en deux bourses où l’on met des corporaux, un voile avec une croix d’argent faux de gallons, une étolle, manipule & chasuble ; le tout fort vieux & usé ; ensemble un pupitre de bois de chêne aussi fort usé ; qui sont tous les ornemens que ledit sieur curé a déclaré dépendre & appartenir à ladite église, lesquels ont resté en icelle, ledit sieur Cormenier ayant déclaré ne s’en vouloir point charger sans avoir la clef de ladite église.

Et le dit sieurs Coullon, audit nom, a protesté de faire remettre la clef de ladite église par ledit sieur Heurgonneau, audit Cormenier, comme fermier de ladite commanderie, attendu que ladite église appartient en particulier audit sr commandeur, et que l’église paroissiale et située proche les métairies du Soulançon, appelé Ste-Marie & vulgairement St Marmé, & sous toutes les protestations ci-dessus.

Nous avons, en continuant ledit procès-verbal, fait visiter la fermeture de la porte de ladite église, qui s’est trouvée à deux pans de bois de chêne, et ledit Hays nous a rapporté qu’elle est vieille, usée & dérangée, besoin d’être refaite à neuf, soutenus chaque pan, par deux ardivelles, deux gonds fermant avec une barre traversière, un anneau, une serrure plate, & un varouil ; le tout vieux et usé.

Et ledit Guitton ayant visité les murs de ladite église, iceux se sont trouvés vieux & crevassés, ayant même une porte qui est bouchée à pierres sèches,& une autre porte qui est aussi bouchée à pierres moncés mal rangées, les vitres des vitraux qui sont sur l’autel sont en partie cassées, besoin d’être raccommodés, la voûte est vieille et dérangée de chaument, néanmoins en assez bonne état ; en laquelle église il y a une traverse posée sur les deux murs, de bois de chêne à distance de sept à huit pieds de la porte d’entrée sans autre bois ni planché. Le pavé de ladite église, de pierre de taille, est gâté et dérangé en plusieurs endroits même des carreaux enfoncés besoin d’être raccommodés.

Et étant montés sur la voûte ledit Guitton a visité la couverture de tuile qui est sur icelle, sans aucune charpente ni latte, nous a rapporté que ladite couverture est en très mauvais état, ayant plusieurs jettes de bois, comme ormeaux, laurier gagouille, rosier, ronces et autres espèces de bois qui ont pris racines et sont accrus sur ladite voûte, qui dérange les tuiles et empêche que ladite couverture ne se tienne étanche, étant nécessaire de ôter les tuiles, arracher & faire mourir lesdites branches d’arbres & recouvrir ladite voûte à la main, y manquant de la tuile. Les jettes & branches d’arbres paraissent avoir l’âge de trois à quatre ans ; et n’ayant pu savoir quelle âge peuvent avoir les souches qui sont enracinées dans ladite voûte et muraille autour d’icelle.

Et dudit lieu, nous nous sommes transportés dans la maison qu’occupe le fermier dépendant de ladite seigneurie & commanderie, les fermetures de la porte d’icelle ayant été ouvertes par le sr Iimbaud qui en a la clef, et visité icelle fermeture de porte, s’est trouvé de bois de sapin, vieille & usée, pourrie et gâtée, par le bas, besoin d’être refaite neuf, soutenus par deux gonds et deux ardivelles fermant avec une serrure en bois & sa clef & un verrouil, les crochettes & pieds droits de ladite porte sont gâtés en l’endroit où loge le pesle de la serrure & varouil à n’y pouvoir mettre une grappe de fer, besoin d’être changé la grappe de fer, qui est pour arrêter ledit pesle de serrure & détacher d’un bout ne pouvant se remettre à cause de la mauvaise qualité de la pierre causée par la vieillesse et ancienneté ; ladite cheminée vieille, le foyer et contre foyer besoin d’être refait ; la fermeture de la fenêtre qui donne jour à ladite chambre et de bois de chêne et sapin, vieille & usée, soutenue par deux ardivelles, & deux gonds fermant avec un varouil ; le tout vieux & usé ; la poutre et soliveau qui supportent le plancher du grenier au-dessus ladite chambre, vieux, néanmoins pouvant servir ; le plancher dudit grenier vieux, usé & troué, besoin d’être raccommodé, les murailles de ladite chambre besoin d’être chaumentées en plusieurs endroits.

Et de ladite chambre, nous sommes entrés en une autre chambre à côté qu’il y est à la latte ; la fermeture de la porte de communication et de bois de chêne vieille & usée, soutenue par deux ardivelles & deux gonds fermant avec un petit fléau de fer ; le tout vieux, la fermeture de la porte que l’on sort de ladite chambre en le jardin est de bois de chêne, vieille, usée & gâtée par le bas, besoin d’être refaite étant trop courte, soutenue par deux gonds, deux ardivelles de fer fermant avec un verrouil, le tout vieux. La fenêtre qui donne jour à ladite chambre est sans fermeture ni grille de fer ; la cheminée de ladite chambre est en mauvais état étant rasée & hors d’état de servir en l’état qu’elle est ; besoin d’être refaite ; en laquelle chambre il n’y a aucun soliveau ni plancher ; la muraille de refend avec les angles et fendue et crevassée en quatre endroits, menace en ruine ; les autres murailles besoin d’être chaumentées et reprises en plusieurs endroits ; la charpente en assez bon état, la latte vieille et quelques-unes cassées ; la couverture en assez bon état.

Et, dudit lieu, nous sommes montés en le grenier qui est au-dessus de ladite chambre basse première visitée, la fermeture de la fenêtre qui donne jour à icelui du côté du midi est de bois de sapin, vieille et gâtée par le bas, soutenue par deux ardivelles et deux gonds fermant avec un verrouil ; les murailles dudit grenier gâtées & crevassées, besoin d’être reprises & chaumentées ; la charpente en assez bon état ; la latte gâtée en divers endroits, besoin d’être raccommodée & surtout les acoyaux du côté du couchant qui sont dérangés de latte & tuiles ; la couverture besoin d’être raccommodée ; la fenêtre qui est en le mur de refend séparatif d’avec la chambre à la latte est sans fermeture ; l’escalier de bois par lequel l’on monte dans ledit grenier est vieux et en mauvais état n’ayant aucun tambour dans le grenier pour garnir icelui.

Et dudit lieu nous sommes descendus dans l’écurie, la fermeture de la porte que l’on entre de la chambre à la latte dans ladite écurie est de bois de sapin en assez bon état, soutenue par deux ardivelles et deux gonds fermant avec un verrouil la fermeture de la porte à deux pans que l’on sort de ladite écurie sur la chaume est de bois de sapin vieille et gâtée par le bas, soutenus chacun par deux ardivelles & deux gonds fermant avec un fléau et un verrouil ; la fermeture de la porte que l’on sort de ladite écurie sur les chenebars est vieille et gâtée, soutenue par deux ardivelles et un gond fermant avec un verrouil ; la crèche de ladite écurie est en très mauvais état, besoin d’être raccommodée, n’ayant aucun ratelier ; les murailles de ladite écurie besoin d’être grisonnées, la fenêtre qui donne jour à ladite écurie vers le soleil levant, à sa fermeture vieille & usée soutenue par deux ardivelles & deux gonds fermant avec un petit verrouil, la fenêtre au-dessus d’icelle est bouchée de pierres, n’ayant aucune fermeture ; la fenêtre qui est sur la porte à deux pans a sa fermeture de bois fort usé, soutenue par une ardivelle & deux gonds, n’ayant aucun verrouil ; en laquelle écurie il y a trois soliveaux passant, de bois de chêne qui sont posés sur la muraille sans aucune planche sur iceux ; la couverture de ladite écurie est vieille, la latte fort claire, besoin d’être recouvert à la main ; la charpente en assez bon état si ce n’est qu’il y manque un filloteau.

Et dudit lieu nous sommes transportés dans le chai joignant ladite écurie, la fermeture de la porte et de bois de sapin et chêne, vieille, usée et pourrie par le bas, étant à deux pans ; un pan soutenu par deux ardivelles et deux gonds fermant avec une serrure en bois & sa clef, et l’autre pan soutenu par une ardivelle est un gond fermant avec un fléau ; la charpente dudit chai à un chevron plié, besoin d’être changé, le surplus vieux, néanmoins en assez bon état ; la latte aussi vieille et besoin d’être recouverte à la main, les muraille dudit chai, vieilles, besoin d’être griffonnées le coin de la muraille du chai vers la chaume est tombé par terre du haut en bas, besoin d’être refait ; ledit Imbaud ayant déclaré que c’était le charriot d’un voiturier qui avait renversé ledit coin de chai ; lequel renversement s’est fait en son absence et sans qu’il ait pu savoir le nom du charretier qui a causé ladite chûte qui est étranger et inconnu.

Et dudit lieu, nous nous sommes transportés à la tuillerie dépendant de ladite commanderie, et lesdits Guitton & Hays ayant visité la loge d’icelle, nous avons rapporté que les piliers qui sont autour d’icelle loge et supportent les bouts de la charpente, ont besoin d’être refaits en partie, et les autres raccommodés ; le bois de charpente étant par cinq bois debouts, ladite charpente s’est laissée aller du côté du nord et que cela provient de ce que ladite loge est trop large eu égard à la force des bois qui composent la charpente de ladite loge ; le tout besoin d’être raccommodé, ladite loge étant couverte de branches de bois & brandes pour servir de latte ; laquelle a besoin d’être rehaussée n’ayant pas assez de pente à l’égoût & besoin d’être recouverte à la main ; le four à tuiles est en assez bon état ainsi que Jacques Gautier qui exerce ledit four nous l’a rapporté et nous est apparu.

Et dudit lieu, nous nous sommes transportés en les bâtiments dudit four banal dudit Boutiers dépendant de ladite seigneurie & commanderie ; la fermeture de la porte d’icelui est de bois de sap, vieille, usée, pourrie & cassée & dérangée, besoin d’être refait à neuf, soutenue par deux ardivelles et deux gonds fermant avec une serrure en bois et sa clef ; la charpente vieille, ayant besoin de changer quelques chevrons étant cassés et ne portant pas sur le faîtage et la sablière vers le nord, les murailles dudit fournil en mauvais état ; celle du côté du nord est tombée en partie & penchée, menaçant en ruine, et les autres besoins d’être reprises & chaumentées ; la latte assez bonne, néanmoins pliée ; la couverture besoin d’être refaite à la main ; la fenêtre qui donne jour audit fournil est sans fermeture si ce n’est deux gonds et deux paumelles attachées aux crochettes & avec un morceau de planche ; la muraille où est la porte menace aussi en ruine ; étant penchéé ; besoin d’être refaite. Le grand four qui est en ledit fournil à sa voûte en assez bon état, ayant besoin d’être recouvert à la main, y étant accru, sur les tuiles, plusieurs herbes, le petit four est en partie par terre et menaçant en ruine & est hors d’état de servir en l’état qu’il est.

Et dudit lieu nous nous sommes transportés sur le bois taillis dépendant de ladite seigneurie & commanderie, et ayant parcouru iceux, nous avons remarqué que tous les dits bois sont de la gite de l’année présente, et qu’il il y a en iceux, quelques anciens baliveaux, quelques arbres têtards & plusieurs baliveaux de l’âge du bois & quelques-uns modernes ; les dits bois appelés Tricaine.

Et, dudit lieu, nous nous sommes transportés sur le bois appelé Carcasson ; lequel boit est en brandes et buissons & sépées de chêne, la jette duquel bois nous a paru être de l’âge de quatre ans, mal venante & abougrie ; en lesquels bois il y a dix-neuf baliveaux modernes et dix-neuf arbres têtards de plusieurs grosseurs et mal venant ; lesquels arbres têtards ont été étauxés de l’hiver dernier, étant en leur premier jet.

Dont et du tout, nous avons fait & dressé le présent procès-verbal pour valoir et servir ce que de raison.

Fait sur ladite pièce de bois en présence des parties et dudit Guitton, étant, lesdits Cormenier & Guitton déclaré ne savoir signer de ce enquis, et lesdits Coullon audit nom et Imbaud, avec le sieur Robin son procureur ont signé, sans approuver rien qui leur soit préjudiciable ni nuire à aucun de leurs droits, et sous telles protestations & exceptions que de droit.

Et ledit sieur Cormenier a aussi fait pareilles protestations.

La minute est signée : F. Imbaud, Coullon, Robin, Yvon notaire royal hér.

Contrôlé à Cognac le vingt juillet mil sept cent vingt-six, folio recto case Y

L’an mil huit cent cinquante deux, le vingt-quatre mai, les présentes ont été expédiées et collationnées par Me Bonniot notaire à Cognac sur la minute dudit procès-verbal, dont il est détenteur.
Signé Bonniot

Suit la procuration donnée à Antoine Coullon, procureur, par Thomé, régisseur syndic de la Lande à la Lande, paroisse de Saint-Mars [NDLR il s’agit de la commanderie de Saint-Marc-la-Lande, dans les Deux-Sèvres], le 28 juin 1726.

Un extrait :

A comparu en personne, Messire Barthelemy Thomé, prêtre, chanoine régulier, procureur syndic de la commanderie de Saint Antoine La Lande et autres annexes, y demeurant, au dit lieu de La Lande, paroisse de Saint-Mars [NDLR : pour Saint-Marc, suite probablement à une erreur du copiste, qui ne connaissait pas ce lieu].

Lequel a créé et constitué pour son procureur général et spécial M. Antoine Coullon, au siège royal de l’Election de Cognac, ...

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