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Ephémérides météorologiques, astronomiques et sismiques - 1/6 - 6ème au 13ème siècle

jeudi 12 avril 2007, par Pierre, 2755 visites.

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En lisant ces éphémérides des évènements météorologiques, vous penserez qu’il y a des jours où il vaut mieux rester couché que d’aller battre la campagne dans nos provinces ... En réalité, en dehors de ces quelques exceptions, il fait bon y vivre.

Source :
- Principalement Ephémérides météorologiques et sismiques de la Charente-Inférieure, par M. BITEAU - Bull. de la Société de géographie de Rochefort - T XVI - 1894
- Les autres sources sont précisées.

14ème & 15ème siècle

Tous les témoignages, documents d’archives, images et récits qui pourraient utilement compléter cette page seront les bienvenus. Les lecteurs de demain vous en remercient par avance.

Tempête Tremblement de terre Phenomène étrange Froid extrême Comète
Grêle Sécheresse Inondation Eruption volcanique
AnnéeTypeDescription - Commentaire
580
en 580, un tremblement de terre qui se fit sentir depuis les Pyrénées jusque dans la Saintonge, pendant que les villes et les contrées de la Gaule étaient submergées par le débordement de la Loire, du Rhône et de leurs affluents. Ces phénomènes se produisirent pendant la guerre de Childebert contre Chilpéric. La conscience publique regarda ces désastres comme des signes manifestes de la colère divine et la cruelle Frédégonde elle-même sentit le remords pénétrer dans son cœur [1]
814 Depuis l’année 580 jusqu’en 814, aucun tremblement de terre ne nous est signalé. Cependant, celui de 814 ne put être passé sous silence, parce qu’il coïncidait avec un événement qui fit une vive impression sur les populations. Voici comme Massiou le raconte, dans l’Histoire de la Saintonge et de l’Aunis.
« La mort de Charlemagne, en 814, fît sur les peuples une impression d’autant plus vive qu’elle fut accompagnée de terribles phénomènes, dans lesquels la superstition ne manqua pas de voir une mystérieuse coïncidence. Une quantité considérable d’édifices furent renversés sur plusieurs points de l’empire par des tremblements de terre qui se firent sentir jusqu’en Aquitaine. La ville de Saintes, entre autres, fut ébranlée par de très fortes secousses.
Les gens superstitieux ne purent s’empêcher de faire un rapprochement entre la mort de Charlemagne et celle de J.-C, qui, toutes deux, furent marquées par des tremblements de terre. »
815 Septembre. Tremblements de terre à Saintes. (Aimoini chron., p. 240, et Coll. de Duchesne t. II p. 260)

Autre source :

"Cependant l’évêque Norbert et le comte Richwin revinrent de Constantinople et rapportèrent l’expédition du traité que leur avait remise l’empereur Léon. Ils racontèrent, entre autres choses, que, dans le mois d’août, un violent tremblement de terre, qui dura cinq jours consécutifs, avait renversé beaucoup d’édifices de cette ville et ruiné les habitans de plusieurs autres cités ; on dit même que, dans les Gaules, Saintes, ville d’Aquitaine, en éprouva, en septembre, quelques secousses, et que le fleuve du Rhin, grossi par les eaux des Alpes, se déborda d’une manière extraordinaire."

Source : Annales d’Eginhard (Ecrivain du neuvième siècle, Éginhard fut ministre et historien de Charlemagne. Marié ? avec Emma ou Imma fille dit-on de l’empereur) dans Collection des mémoires relatifs à l’histoire de France depuis la fondation de la monarchie française jusqu’au 13e siècle - Guizot (François) – Paris 1824 - Books Google.
840 Septembre. Tremblement de terre à Saintes. In Gallia civitas Sanctoras tremuit. (Centurias Magdeburgenses t. II p. 348)
1083 18 octobre, jour de Saint-Luc. Dans le Poitou et le Limousin ? Terrae motus factus est. Pars civitatis Pictavis cum ecclesia S. Radegundis combusta est. (Chron. S. Maxentii ; Dom Bouquet T. XII p. 402.)
1098 En 1098, écrit Geoffroy, abbé de Vendôme, nous nous rendions en Saintonge, lorsqu’il s’éleva une tempête horrible mêlée de tonnerre et d’éclairs. Effrayés par l’orage, battus par la grêle, inondés de pluie, nous gagnâmes l’obédience du Pin, que nous croyions digne de nous donner l’hospitalité.
1105 13 avril. France centrale ? Tremblement donné sans indication de lieu par la chronique de Maillezais (Dom Bouquet t. XII p. 404). On avait eu, en février, une gelée désastreuse ; en juin on éprouva des pluies suivies d’inondations désastreuses.
1226 Dans le courant de l’année 1226, le roi d’Angleterre, Henri III, envoya une flotte sur les côtes de La Rochelle, pour reprendre cette ville, que le roi de France venait de lui enlever ; la flotte anglaise, conduite par le comte de Salisbury, fut assaillie par une tempête qui devint si violente que le péril était imminent. Le comte de Salisbury, désespérant de son salut, jeta à la mer ses anneaux d’or et d’argent et tous les ornements précieux qu’il portait, afin, dit un contemporain, de partir dans l’autre monde comme il élait entré dans celui-ci, dépouillé de toute parure terrestre. Un coup de vent plus fort encore dispersa ses vaisseaux et poussa celui qu’il montait sur la côte de l’île de Ré.

[1Massiou. Histoire de la Saintonge et de l’Aunis, t. i, p. 309

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