Accueil > ... > Forum 577
Rechercher dans le site
Un conseil : Pour obtenir le meilleur résultat, mettez le mot ou les mots entre guillemets [exemple : "mot"]. Cette méthode vaut également pour tous les moteurs de recherche sur internet.
Un conseil : Pour obtenir le meilleur résultat, mettez le mot ou les mots entre guillemets [exemple : "mot"]. Cette méthode vaut également pour tous les moteurs de recherche sur internet.
1648 - Jacques Boisdon -aubergiste à Québec.
De la carrière de Jacques Boisdon, nous ne connaissons rien, si ce n’est que, le 19 septembre 1648, le Conseil de la Nouvelle-France lui octroyait : "Permission accordée pour 6 ans à Jacques Boisdon pour tenir exclusivement boutique de pâtissier et une hôtellerie à Québec, pour les "allant et venant". Signé : Louis d’Ailleboust, Jérôme Lalemant, s.j. Robert Giffard, Frs. de Chavigny (François de Chavigny), Jean-Paul de Godefroy et Jacques Boisdon."
A cette occasion, le conseil élabora la plus ancienne législation relative à la tenue des auberges et des cabarets en Nouvelle-France. Jacques Boisdon devait faire sa demeure sur la place publique, non loin de l’église ; empêcher tout scandale, ivrognerie, blasphème ou jeu de hasard dans sa maison ; fermer son établissement les dimanches et fêtes, pendant les offices religieux ; enfin d’une façon générale, il était soumis aux ordonnances et règlements en vigueur pour le commerce.
Ces quelques règles de base vont se retrouver dans toutes les législations subséquentes sur les auberges et débits de boisson. D’autre part le Conseil assurait à Jacques Boisdon le transport de France à Québec de « huit tonneaux gratis » et l’usage pendant trois ans de la brasserie de la Communauté des Habitants. Ce monopole lui étant accordé pour une période six ans ; on ne sait dire pourtant combien de temps l’aubergiste tînt boutique à Québec.
ASQ. Documents Faribault, 79. – Philéas Gagnon, le premier Cabaret tenu à Québec, BRH, IV (1898) : 116s.
L’auberge de Jacques Boisdon servit de cadre au romancier-chroniqueur canadien Joseph Marmette (1844-1895) dans son écrit « Le chevalier de Mornac »
Nous sommes le 18 septembre 1664 à l’extrémité de la Pointe Lévi sur les flancs onduleux de la Belle île d’Orléans.