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1844 - Statistique monumentale de la Charente - Abbé Jean-Hippolyte Michon
mardi 24 juin 2008, par , 1983 visites.
Ce livre ’monumental’ se trouve dans toutes les bonnes bibliothèques de Charente et au-delà. Un remarquable travail de description et de pédagogie.
Aujourd’hui disponible en ligne, il mérite la lecture et le téléchargement (licite).
- A. Fontant, architecte du château de La Rochefoucauld
- Source : La statistique monumentale de Charente
L’abbé Michon décrit le plan de son livre :
De là quatre divisions dans cet ouvrage :
I. HISTOIRE DU SOL, du bassin principal et des bassins secondaires qui forment le territoire du département de la Charente.
J’aurai à indiquer sommairement les collines qui servent de périmètre à ce bassin ; le fleuve et les affluents qui l’arrosent ; les zones des roches qu’on peut regarder comme la charpente osseuse du sol ; les richesses minéralogiques et les belles carrières du pays.
II. HISTOIRE DES HOMMES, des races, des immigrations successives, de quelques émigrations particulières, des mœurs ; du droit aux diverses époques.
III. HISTOIRE GÉNÉRALE DES FAITS.
Histoire politique : Évènements dont le pays a été le théâtre ; familles féodales.
Histoire religieuse : Prédication évangélique ; hérésie arienne ; évêché ; chapitres ; monastères ; hommes célèbres dans l’Eglise ;
Histoire populaire : État du peuple avant la conquête, sous les Romains, durant le moyen âge, dans les derniers temps de la monarchie ; Communes, leur institution, leurs statuts, leurs privilèges ; hommes célèbres ;
IV. HISTOIRE DES MONUMENTS.
Histoire générale des monuments : Histoire de l’art aux différentes époques ; art indigène ; souvenir de l’art oriental ; églises à coupoles ; régies de l’architectonique au moyen âge ; écoles particulières ; avenir de l’architecture.
Histoire particulière des monuments : Période celtique, ses monuments ; période romaine, ses monuments ; période romane et période ogivale, leurs monuments » religieux et féodaux ; période de la Renaissance, ses monuments religieux, féodaux et civils ; période moderne, ses monuments religieux et civils.
Tel est le cadre que j’ai à remplir. Toutefois l’histoire des monuments en occupera la plus grande partie. Je ne considèrerai l’histoire du sol, des hommes et des faits que dans ses rapports avec celle des monuments.
Mon travail perdrait son unité si j’agglomérais sans but toutes nos richesses historiques. Ce volume, déjà trop restreint pour l’étude des édifices que possède l’Angoumois, ne suffirait pas au développement des faits conservés par nos annales.