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Angoulins (17), par Louis-Etienne Arcère (1698-1782)

dimanche 1er février 2009, par Pierre, 706 visites.

A Angoulins, il y a de bons lapins, et un site de marcassites. Arcère, sans faire de vers, nous explique aussi les pratiques seigneuriales du 12ème siècle, qui ne le font pas sourire.

Voir : Carte satellite des lieux décrits par Louis-Etienne Arcère

Source : Histoire de la ville de la Rochelle et du Pays d’Aulnis - Louis-Etienne Arcère - La Rochelle - 1754 - Books Google

Angoulins

Au Sud d’Aitré on trouve le Bourg d’Angoulins, dont il est fait mention dans un acte de donation faite au Monastere de Bourgeuil, dans une relation faussement attribuée à Saint Cyprien, & dans une Bulle du Pape Pascal I. du nom, de l’an 1110, confirmative des dons faits à l’Abbaye de Saint Maixent par un Duc d’Aquitaine. Les termes de cette donation sont trop remarquables pour les passer sous silence : Ecclesias si quidem duos perpetualiter delegamus quae sunt in territorio Alniensi in loco qui dicitur Ingulinus supra ripam fractam, est autem una ex his ecclesiis in honore sancti Nazarii , altera vero in honore Sancti Petri. Ces expressions nous rappellent un usage de ce siecle, ou plutôt un abus intolérable. Dans ces temps-là les grands Seigneurs s’emparoient des Evêchés, des Chapelles & des Eglises Paroissiales & les donnoient en Fief à des Gentilshommes qui les faisoient déservir par des personnes à gages ; ensorte que ces Gentilshommes tiroient des profits des ordinations, des sépultures, des batêmes, en un mot, de tous les Sacremens. Quelquefois par un motif de piété, on donnoit ou plutôt on rendoit à l’Eglise ce qui devoit naturellement lui appartenir ; & c’est ce que fit le Duc d’Aquitaine en donnant à l’Abbaye de Saint Maixent les deux Chapelles d’Angoulins en Aulnis.

Le Bourg n’a rien de remarquable. Au Sud-est & à 1100 toises de distance, on voit les ruines de la Commanderie de Séchebouc, dont frère Jean Pauveau étoit Commandeur en 1560, comme il appert par un contrat de vente. Au sud d’Angoulins, on voit sur le bord de la mer, le platin dont le fond est d’un sable ferme, & qui présente aux voyageurs une route unie & facile. Le long du platin régnent de petites dunes fort basses qui servent de terrier aux lapins de la garenne de Chatel-aillon, dont la chair est si estimée.

On trouve aux environs d’Angoulins un grand nombre de marcassites dans lesquelles le mélange des métaux se distingue parfaitement.

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