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Emigrants de Saintonge en Nouvelle France - A voir aussi ...

jeudi 6 juillet 2006, par Pierre, 5704 visites.

Un dossier qui s’enrichit au fil des mois et mérite votre visite :

Il y a ici de nombreux témoignages et des pistes à explorer sur le thème de l’émigration vers la Nouvelle France.

L’émigration des saintongeais vers la Nouvelle France est un des thèmes importants de ce site.

Notre objectif est de faire découvrir, à partir d’archives locales, le contexte historique, social, économique et culturel qui pouvait exister à l’époque où les émigrants du 17ème siècle ont décidé de quitter leur terre natale pour s’en aller au-delà de l’horizon...

Visiteur, vous trouverez ici des dossiers bien documentés :

- sur les émigrants originaires de Brie-sous-Matha :

A propos de Pierre Neau : voir sur le site de l’Association des NauNeau des informations sur Pierre

- et sur plusieurs autres émigrants saintongeais :

Grâce à vous, ce site s’enrichit progressivement de nouveaux articles sur ce vaste thème, pour le plaisir de tous.

Messages

  • Quel magnifique site vous avez ! Bravo !

    Permettez-moi de vous suggérer un nouvel émigrant pour cette section :

    Etienne Gellineau, natif de La Salanderie près de Lucérat,arrondissement de Saintes, s’est engagé avec son fils Jean (12 ans) pour une servitude de trois ans envers le sieur Pierre Boucher, gouverneur des Trois-Rivières, Nouvelle-France. Le contrat fut passé chez le notaire Jacques Savin le 11 mai 1658 à La Rochelle.

    Au terme de leur engagement, les Gellineau choisirent de s’établir en ce pays. Jean Gellineau prendra pour épouse Françoise de Charmenil en 1667 et seront les géniteurs des familles Bellemare, Gélinas et Lacourse en Amérique.

    Le livre "Les ancêtres saintongeais des familles Bellemare, Gélinas, Lacourse de la Nouvelle-France" par Christian Siguret (de Médis), Lucien et Roger Bellemare a été donné à la bibliothèque de Saintes en 2005. Deux autres volumes complètent la trilogie ancestrale : "Etienne et Jean Gellineau en Nouvelle-France" et "le premier Bellemare d’Amérique".

    Cordialement,

    Roger Bellemare, Trois-Rivières, Canada.

    • Merci pour votre message, et de la contribution qu’il apporte sur ce vaste thème des émigrants saintongeais en Nouvelle-France.

      Disposez-vous assez d’éléments et vous sentez-vous assez en verve sur ce sujet pour rédiger une page (pas forcément très longue) sur cette aventure, pour la publier sur Histoire Passion ?

      A bientôt.

    • Etienne et Jean Gellineau, ancêtres saintongeais des familles Bellemare, Gélinas et Lacourse de la Nouvelle-France.

      Etienne Gellineau s’engage pour la Nouvelle-France en 1658 avec son fils Jean. Il habitait dans la paroisse Saint-Eutrope de Saintes. Ses parents sont Charles Gellineau et Catherine Durand. Cette famille “tenait feu et lieu” au lieu-dit La Salanderie, près du moulin de Lucérat. Leur fils Etienne y serait né vers 1624. Il a vraisemblablement été baptisé dans l’église Saint-Vivien au lieu nommé Les Gonds situé à environ 2 km de la maison familiale.
      Etienne Gellineau a épousé Huguette Robert, fille de Jean et de Marie Charrier, le 27 juin 1645 dans l’église Saint-Michel de Saintes.
      Un tournant de l’histoire se prépare pour le couple Gellineau-Robert et leurs enfants Jean, Thomas et Louise établis à Saintes où le père tient une boutique de marchand sargier dans la paroisse Saint-Eutrope. Charles Gellineau décède le 18 septembre 1649 "sur le coup de midi". En 1651, le siège de la ville oblige la famille à se réfugier au lieu-dit Les Charrier, près de Lucérat, chez les parents d’Huguette Robert. Des biens furent entreposés à la maison paternelle à La Salanderie. Le décès de Jean Robert, père d’Huguette, survient vers cette date.
      La profession d’Etienne Gellineau n’assure plus le soutien financier de la famille. Des quartiers de la ville de Saintes sont ravagés par les Protestants. A cela s’ajoutent des disettes céréalières dans toute la Saintonge. Catherine Durand quitte La Salanderie pour aller s’établir à Saint-Sorlin, situé sur l’autre rive de la Charente, suite à son mariage avec Simon Compagnon en 1653. L’inventaire de ses biens contient des accessoires de sargier et le sieur Compagnon a beaucoup de dettes qui sont réglées par Catherine Durand. Son fils Etienne ne pourra plus compter sur sa mère et doit se recycler en charpentier de gros oeuvres, tel que mentionné dans son contrat d’engagement pour la Nouvelle-France le 11 mai 1658 : “sargier et charpentier de gros oeuvres, demeurant à présent à Tasdon lez [près de] cette ville [La Rochelle]” (AD-3e 2059-Arnaud).
      Toutes les circonstances sont présentes pour amener Etienne Gellineau à la croisée des chemins. Sa jeune famille a besoin de revenus et l’engagement pour la Nouvelle-France lui offre 108 livres tournois par année pendant trois ans. Après entente avec son épouse, il ira au Nouveau-Monde avec son fils Jean et elle demeurera chez sa mère au village Les Charrier avec ses deux enfants Thomas et Louise.
      A cette date, Etienne Gellineau et son fils Jean attendent leur départ vers le Canada sur les quais de La Rochelle. Ils se sont engagés à l’étude du notaire Jacques Savin pour un contrat de servitude de trois ans envers Pierre Boucher, alors gouverneur des Trois-Rivières. L’ouvrage ne manque pas là-bas.
      Père et fils s’établissent dans la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine au terme de leur contrat, tandis que l’épouse d’Etienne Gellineau choisit de s’occuper de sa mère Marie Charrier et de ses deux enfants Thomas et Louise. Ces derniers sont trop jeunes pour entreprendre une traversée de deux mois vers le Canada. Les années passent, Jean Gellineau épouse Françoise de Charmenil en octobre 1667. Sa mère Huguette Robert décède quelques années plus tard au village Les Charrier et son père se remarie en 1682 à Québec.
      Jean Gellineau et Françoise de Charmenil ont établi leur demeure dans la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine sur la moitié de concession donnée par Etienne Gellineau à son fils le 2 mai 1666. Le couple Gellineau-de Charmenil aura 7 enfants : Etienne, Jean-Baptiste, Benjamin, Pierre, Françoise, Marie Anne et Marguerite.

      Les enfants d’Etienne adoptent le patronyme dérivé Gellineau : Gélinas. Les enfants de Jean Baptiste gardent le surnom Bellemare et ceux de Pierre choisissent Lacourse.

      Le livre “Les ancêtres saintongeais des familles Bellemare Gélinas Lacourse de la Nouvelle-France”, édité en 2005, a dressé un bilan généalogique inédit sur notre filiation issue de l’ancienne province de Saintonge, aujourd’hui nommée Charente-Maritime.

      Le deuxième livre, paru en 2006 : “Etienne et Jean Gellineau en Nouvelle-France”, relate l’histoire de ces valeureux pionniers en Nouvelle-France.

  • Bonjour et encore félicitations pour votre Site, il est tellement riche d’informations et bien fait, et ce qui est très important au regard de cette Histoire des Emigrants vers la Nouvelle-France ce sont les liens que nous avons autour d’un même Ancêtre, tant de Cousins qu’ils soient en Acadie, au Québec, en Louisiane etc...mais défendent tous à la Langue Française, donc bonne fin de semaine.

    Amitiés Acadiennes de Charente-Maritime,

    Marie-Christine Germe - Membre AGCF de Poitiers - Descendante Acadienne Boudrot-Daigle de la Ligne Acadienne.

    http://pagesperso-orange.fr/Poitou-...

  • Pierre Parenteau, né vers 1649, originaire de Bazauges,canton de Matha en Charente-Maritime. Fils de Jean Parenteau et de Marguerite Sauvestre. Arrivé au Canada vers 1666. Marié à Québec avec Madeleine Tisseran, originaire de Liancourt en Picardie, fille-du-roy, le 12 septembre 1673. Établi dans la seigneurie de Saint-François, à Notre-Dame-de-Pierreville au Québec. Seigneur : Jean Crevier. Tué par les Iroquois au début d’août 1693. Sa veuve s’est remariée le 27 juillet 1695 à Québec à Jean Charpentier. Le fils cadet, Pierre-Louis,établi à Yamaska, a donné naissance aux 4 branches Parenteau par 4 de ses fils, dont les Parenteau métis du Manitoba. Source : Histoire des Parenteau d’Amérique-version 2009, 138 pages, et Parenteau de France XVIe et XVIIe siècles, avril 2010, par Gilles Parenteau, gillesparenteau@yahoo.ca

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