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1199 - 1220 : Chartes concernant le prieuré Sainte-Catherine de La Rochelle

mercredi 5 août 2009, par Pierre, 734 visites.

Le prieuré Sainte-Catherine de La Rochelle est aujourd’hui disparu. Quelques chartes du cartulaire de l’abbaye de Fontevraud permettent de retrouver des bribes de son histoire agitée.

Source : Bibliothèque de l’Ecole des Chartes - Paris - 1858 - Books Google

 Chartes concernant le prieuré de Sainte-Catherine de La Rochelle.

Il n’existe plus aucun vestige des deux prieurés de Fontevraud en Aunis. Le plus important paraît avoir été celui de Sainte-Catherine, qui a donné son nom à l’une des moindres rues de la Rochelle.

Il a été fondé vers l’an 1180 par Aliénor d’Aquitaine [1], avec l’assentiment de son deuxième époux, Henri II, roi d’Angleterre, et de leurs fils, Richard, Geoffroy et Jean. Leur charte n’a été retrouvée ni en original ni en copie ; elle ne nous est connue que par une analyse très-sommaire. Les pièces latines de ce prieuré sont moins nombreuses que celles rédigées en langue vulgaire, mais elles remontent à une époque plus ancienne. La première, qui n’est pas datée, paraît antérieure à 1215 [2]. C’est le testament d’un bourgeois de la Rochelle, nommé Pierre Foucher. Il y confirme les donations faites par lui à Fontevraud, et déposées sur le grand autel de l’église abbatiale, en présence de la reine Aliénor. Parmi les objets légués, figurent la maison et les vignes de Pierre Foucher à Rompsay, Runchai, lesquelles payent un cens à l’Aumônerie de la Rochelle. Au nombre des exécuteurs testamentaires du défunt, qui firent confirmer l’acte de délivrance des legs par l’apposition du sceau de la commune rochelaise, voluerunt ut communie Rupelle sigillo confirmaretur, se trouve le célèbre et bienfaisant Alexandre Aufredi ou Aufroi [3], fondateur de la susdite aumônerie.

Ce Pierre Foucher était, par son caractère, son intelligence, sa fortune, un des bourgeois les plus notables de la Rochelle. La reine Aliénor l’avait en grande estime. Elle lui en a donné un témoignage des plus manifestes lorsque, le faisant passer de la bourgeoisie royale dans celle de l’abbaye, et inféodant au service de Fontevraud sa capacité administrative et celle de ses descendants [4], elle appelle contre les personnes qui les en détourneraient ou les persécuteraient de quelque manière, les mêmes peines et imprécations que contre les violateurs d’un oratoire. La magnifique charte originale d’Aliénor, portant encore, sur un cordon en soie rouge et blanche, le grand sceau en cire verte de la duchesse-reine, a été donnée à la Bibliothèque impériale par M. Deville [5]. Nous l’imprimons dans son entier, ainsi que la copie d’un acte par lequel la même princesse avait aussi donné au même monastère, vingt ans plus tôt, un autre bourgeois de la Rochelle, nommé Pierre de Ruffec [6].

 1199 - Alienor d’Aquitaine accorde des privilèges d’administration à Pierre Foucher, de la Rochelle

Alienor, Dei gratia humilis regina Anglie, ducissa Normannie, Aquitanie et comitissa Andegavie, archiepiscopis, episcopis, comitibus, vicccomitibus, baronibus, senescallis, prepositis, justiciis, ballivis et universis, tam futuris quam presentibus, ad quoscumque littere iste pervenerint, salutem.

Sciatis nos dedisse, in puram et liberam et perpetuam elemosinam, et in perpetuum concessisse Deo et ecclesie Fontis Ebraudi, ad servicium religiosarum ancillarum Christi ibidem Deo servientium, pro salute animarum illustrissimorum regum Anglie, videlicet domini Henrici,viri nostri, et domini Ricardi, filii nostri, et nostre, dilectum et fidelem hominem nostrum Petrum Fulcherium, de Rochela, et heredes ejus, liberos in perpetuum et immunes ab omnibus talliatis, questis et exactionibus, exercitibus, equitationibus et omnibus aliis consuetudinibus et serviciis que domino Pictavie in terra sua fieri consueverunt.

Volumus igitur, precipimus et statuimus ut Petrus Fulcherius et heredes ejus libertatem suam perpetuam, plenariam et quietam habeant, sicut ipsis eam libera voluntate donavimus et presenti carta nostra confirmavimus ; nec ulli hominum liceat libertatis istius integritatem aliquantulum ledere nec minuere nec in aliquo violare.

Quod si quis attemptare presumserit, periculum corporis et rerum tantundem incurrat, in manu domini Pictavie, ac si ipsum sancte ecclesie oratorium violasset. Ut autem hec nostra elemosina, juste et licite et libere facta, maneat in posterum inconcussa, nos cartam istam, ad perpetue robur auctoritatis, sigilli nostri munimine fecimus insigniri.

Datum apud Rochelam, anno incarnati Verbi M° C° XC° IX°. Testibus : Petro Bertino, tunc senescallo Pictavie, Chalone de Rocha Forti, Launo Ogerio, Willelmo de Montemirallo, tunc majore in communia de Rochela, Bernardo de Rofec, Sancio de Bello Loco, tunc preposito de Rochela, David de Podio Liborelli, Hysemberto, tunc magistro scolarum Xanctonis, Gardrado, priore Sancti Viviani, Nicholao, priore Sancte Katerine, et multis aliis.

A. regina Angliae et ducissa Aquitaniae et Normanniae, et comilissa Andegaviae, senescallo Pictavensi et omnibus prœpositis, baillivis, ministris et fidelibus suis Rochellae et totius Aquitaniae, salutem. Sciatis me filiumque meum Ricardum dedisse et concessisse, et praesenti carta confirmasse, Deo et ecclesiae et monialibus de Fonte Ebraldi Petrum de Roffeco, quietum omnino ab exercitu et equitatione, questa, praestito et omni exactione ; et omnes suae propriae res ab omni consuetudine penitus sint quietae, nisi forte ad hoc emerit ut revendat. Et ipse per singulos annos dabit praedictis monialibus centum solidos pictavenses, festo beati Hilarii annuatim reddendos. Et ideo volo, mando et firmiter praecipio quod illae moniales habeant Petrum jam dictum ita quietum sicut cartae domini mei regis et mea testantur ; et prohibeo ne quis nostrum faciat eis injuriam vel contumeliam.

Testibus : Radulfo de Faia, tunc senescallo Pictavensi, Fulcone de Mastacio, Porteclia, Willelmo de Lonnaleio, Johanne de Espinat. Apud Chinon.

En 1215, Josselin, prieur de Sainte-Catherine [7], baille à un nomme Raoul Daon et à ses héritiers, moyennant un cens annuel de cinquante sous, une maison sise derrière l’église du prieuré, entre la maison de Giraud de la Laigne, del Alepne, et celle de Pierre de Rompsay, Runcai. Si le preneur et les siens vendent jamais cette maison, les religieuses pourront l’avoir à cinq sous au-dessous du prix qu’en offrirait toute autre personne.

La troisième charte est encore un acensement [8] consenti en 1218, le jeudi avant la fête de Saint-Simon et Saint-Jude, par Berthe, abbesse de Fontevraud, à Pahé de Saint-Jacques, bourgeois de la Rochelle, sur la demande du même prieur Josselin. La maison cédée moyennant le cens annuel de six livres, en monnaie ayant cours à la Rochelle, était celle de la Regraterie, Regrateria.

L’année suivante, au mois de février, Constantin de Mauzé, charpentier, bourgeois de la Rochelle, et Clémence, sa femme, donnent à notre prieuré un cens de six sous, en ancienne monnaie poitevine, Pictavensium veterum, sur leurs boutiques, escrenie, situées devant la maison de Guillaume le Juif. Parmi les témoins, figurent Jean Nateran, prévôt du roi à la Rochelle, et Jean Junan, maire, qui appose à la charte le sceau de la commune [9].

En 1235, Alydis, abbesse de Fontevraud, et J., maître de l’hôpital de Jérusalem en France [10], transigent au sujet d’une maison et de ses dépendances, sises rue Sainte-Catherine, cédées par Guillaume le Vacher, bourgeois de la Rochelle et sujet dudit prieuré, à Jean le Géant, Gigantis, sujet des Hospitaliers.

Au mois de septembre 1249, Guillaume d’Angoulême et Pétronille, sa femme [11], s’obligent, pour eux et pour leurs héritiers, envers l’abbesse et le couvent de Fontevraud, au payement annuel de soixante sous, pour la maison que l’abbesse leur a permis de construire dans son fief, devant l’église de Sainte-Catherine. Ils prennent aussi l’engagement de bien entretenir cette maison, et ils renoncent à toutes les prétentions qu’ils pouvaient élever sur un terrain contigu, par suite d’arrangements passés par eux avec Pierre de Salles, eu son vivant prieur de Sainte-Catherine, puis avec Pierre Sarreau, son successeur.

 1220 - Procès entre l’évêque de Saintes et l’abbesse de Fontevraud - Le prieur de Sainte-Catherine est excommunié

Il nous reste encore à parler d’un document latin dont l’importance est beaucoup plus grande pour le fond comme pour la forme. C’est une lettre missive adressée par Guillaume, abbé de Saint-Léonard de Chaumes et par Girard de la Chambre, bourgeois de la Rochelle, à Berthe, abbesse de Foutevraud, pour l’engager à mettre fin à un procès qu’elle soutenait contre l’évêque de Saintes.

Nous ignorons l’objet de ce débat, aucun de nos documents n’en parle. Il résulte seulement de la susdite lettre que, condamnées par les premiers juges, l’abbesse et ses religieuses refusèrent d’exécuter la sentence. Alors le prélat avait excommunié le prieur de Sainte-Catherine et lancé l’interdit sur son église. L’abbesse, de son côté, s’était pourvue en cour de Rome et y avait obtenu le renvoi de l’affaire devant de nouveaux juges. En vertu de l’autorité que leur avait conférée le saint-siège, ceux-ci ordonnent tout d’abord la levée de l’excommunication ; mais la résistance et l’habileté de l’évêque paralysent toutes ces procédures, et il finit par obtenir la victoire, dont il use du reste avec modération.

Cette pièce n’est pas datée, mais elle semble avoir été écrite vers l’an 1220.

Reverendissime domine sue B., venerabili abbatisse Fontis Ebraudi, frater G., dictas abbas Sancti Leonardi de Calmis [12], et Girardus, de Camera, burgensis de Rupella, salutem et promtam ac paratam ad obsequia voluntatem.

Novit Deus, inspecter cordium, quam sincera dileccione vos et ordinem vestrum, causa Dei et propter religionis fervorem quem in eo vigere credimus, in Christo amplectimur, quam pure et quam affectuose non solum monasterium vestrum sed et cetera loca—et precipue ego abbas ecclesiam vestram Sancte Katerine de Rupella propter predictas causas et propter priorem ejusdem loci, qui de patria nostra est, et cuidam sorori nostre proximo affinitatis gradu conjungitur,— puro corde diligimus, et quam simus parati pro vestri ordinis utilitatibus laborare.

Unde cum nuper mutuo loqueremur, pensantes diligentius gravia dampna et incommoda plurima que non solum predicta domus Sancte Katerine sed et cetera loca vestra in Xanctonensi diocesi constituta, propter discordiam que inter dominum Xanctonensem et priorem dicte domus jam diu fuerat, pati juste injusteve cogebantur, doluimus vehementer ; maxime cum a viris peritissimis audissemus quod negocium istud ad utilitatem dicte domus non poterat litigio terminari, si tamen terminari aliquando potuisset.

Cause quoque dilatio ex parte prioris trahebat periculum, et gravamen non solum ei et domui sue sed et ceteris domibus vestris que sunt in nostris partibus inferebat ; quoniam helemosinas et bona que eisdem a fidelibus crebro consueverunt erogari pene penitus amittebant, cum dictus dominus Xanctonensis et sui, pro viribus, impedirent ne bona vestris aliqua conferrentur, et ne domus vestre in sua diocesi aliquo modo proficerent, in quantum ipse resistere potuisset.

Paratus etiam erat, sicut pro certo nos scire credimus, ad curiam mittere in instanti pro appellatione sua, quam coram executoribus vestris fecerat, prosequenda in maximis expensis, si necessarium extitisset. Ultra modum enim movebatur contra ordinem vestrum, et indignabatur pro eo quod vestri tam erecta cervico venire presumpserant contra eum, cum ipse antea vos et ordinem vestrum omni devotione ac totius caritatis sinceritate diligeret, sicut ipse, pectus suum percutiens, fatebatur.

Licet autem executores pretaxati michi abbati, auctoritate apostolica, injunxissent ut excommunicationis sententiam quam predictus dominus Xanctonensis, auctoritate propria, in predictum priorem tulerat denuntiaremus et denuntiari faceremus esse nullam, tamen nichil pene istud eidem priori prodesse poterat ; quia si nos eandem sententiam preciperemus ex una parte denuntiari esse nullam, predictus dominus eandem ex parte alia confirmaret. Nec est dubium quin jussionem ejus pocius quam nostram exaudirent capellani de Rupella, quamvis ipse appellationis obstaculum et multa impedimenta alia nobis opponere niteretur, ne in isto negocio procedere deberemus. Sed et si posset fieri ut ipsa sententia lata in priorem posset modo quolibet relaxari, ecclesia tamen remaneret nichilominus interdicta ; et ita dictus prior pene tantumdem quantum antea gravaretur, cum, sicut scitis, maxima pars proventuum quos ipse habeat helemosine sint et oblationes fidelium, que ipsi, ratione dicte ecclesie, confferuntur. Predicti etiam exequtores nichil de absolutione predicte ecclesie nobis, cum ipsi, prout a multis juris peritissimis dicitur, nullurn super hec mandatum habeant, injunxerunt.

His igitur et aliis multis periculis et gravaminibus, que, si duraret discordia et negocium differretur, predicto loco et aliis domibus de ordine vestro in nostris partibus imminebant, attendentes diligentius et subtilius trutinantes, arbitrati sumus dictum priorem gratia predicti domini modis omnibus indigere nichilque fere posse facere sine ipsa. Unde nos, qui vos et predictum priorem ordinemque vestrum, ut dictum est, valde diligimus, et nichilominus supradicti domini gratia ac familiaritate, pre multis aliis, nos gaudemus non mediocriter insigniri, de dileccione et benignitate ipsius plenarie confidentes, cum aliis bonis viris, qui non parve auctoritatis erant, accessimus ad eundem et, genibus flexis junctisque manibus, petivimus ab eodem humiliter et devote ut omnem rancorem, omnem discordiam omnesque injurias universaque forisfacta, si qua tamen eidem intulerat dictus prior — quod tamen ipse minime concedebat — omnemque indignationem quam erga eundem priorem et ordinem vestrum conceperat, Deo et Beate Marie et Sancte Katerine vestreque ac sororum vestrarum religiositati nobisque, specialissimis amicis suis et vestris, benigna facilitate remittere dignaretur. Ipse vero mente clementissima preces nostras, non sine majori quam forte decebat honore, suscipiens, omnia que petebamus nobis benigne sine dilatione concessit. Omnes sententias, sive suspenssionis sive interdicti aut excommunicationis, quas in predictum priorem vel in fratres in predicta domo manentes aut in vestros confratres vel in familiam dicte domus vel etiam in ipsius loci ecclesiam tulerat aut sua auctoritate promulgate fuerant, nobis presentibus et aliis bonis viris, relaxavit penitus in instanti, et relaxatas denuntiari fecit in ecclesiis de Rupella.

Cum ergo predictus prior et ecclesia ipsius de recuperata pace domini Xanctonensis et de ipsius gratia, in qua Deo propitio rediit, plenius gaudeat, non vos oportet in prosequendo negotio quod adversus predictum dominum coram vestris executoribus habebatis amplius laborare ; sed potius Deum pacis et dileccionis, qui vestris domibus pristinam tranquillitatem et pacem, per suam gratiam, reddidit, devotissime collaudetis, ipsum enixius exorantes ut nobis et vobis pacem et tranquillitatem dignetur in perpetuum conservare [13].

[1Fille et héritière de Guillaume IX, duc d’Aquitaine. Les historiens l’appellent généralement Éléonore, niais nous avons préféré le nom qu’elle prend elle-même dans ses nombreuses chartes.

[2Fontevraud, Titres anciens, n° 19.

[3V. Biblioth. de l’École des Chartes, 4e série, vol. II, p. 510.

[4Les aînés de cette famille ont presque constamment porté le nom de Pierre, et plusieurs d’entre eux sont cités dans nos chartes.

[5Chartes orig., Poitiers, n° 8. Elle était placée à Fontevraud, dans la troisième fenêtre du chartrier, sac 14e.

[6Archives de Maine-et-Loire, p. 364 d’un manuscrit du commencement du dix- septième siècle, contenant des copies et extraits relatifs à Fontevraud. L’original était « scellé d’un sceau de cire jaune, où, des deux costez, est la figure d’une femme vestue d’une grande robe qui paroist estre du crespe, qui luy couvre le corps, et les bras tendus ; tenant de la main droicte un baston fleuronné, et de l’autre un oyseau. Et ne se peut lire l’escriture qui est autour. »

[7Fontevraud, fenêtre 3, sac 11.

[8Ibid., fenêtre 2, sac 1.

[9Et ut robur firmius obtineret, dictus lohannes (Junan), major de Rupella, presentem cartam, ad petitionem supradicti Constantini et supradicte Clemencie, uxoris sue, sigillavit. Ibid.

[10Ibid., et fen. 3, sac 14.

[11Cette pièce n’a pas de cote.

[12Des mêmes ordre et diocèse que l’abbaye de la Grâce-Dieu, dont il est parlé ci- après.

[13Orig. jadis scellé sur queue simple, fen. 2, sac 1

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