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1787 - La bibliothèque de Louis Alexandre Frétard, seigneur d’Ecoyeux et de Château-Chesnel

vendredi 14 juillet 2006, par Pierre, 7465 visites.

En janvier 1787, après le décès à Saintes, le 5 novembre 1786, de « messire Louis Alexandre Frétard, de son vivant chevalier seigneur d’Ecoyeux, Château Chesnel et autres lieux, ancien lieutenant des vaisseaux du Roy, chevalier de l’ordre royal et nobiliaire de Saint-Louis », un inventaire détaillé est fait des diverses propriétés de la famille, dont un appartement à Saintes (Charente-Maritime), le château d’Ecoyeux à Ecoyeux (Charente-Maritime), et Château Chesnel à Cherves (Charente).

J’ai extrait de ce document de 920 pages, les passages où sont décrits les 99 livres de la famille.

Autres parties de cet inventaire : voir colonne de gauche Dans la même rubrique

Une bibliothèque tout à fait caractéristique de la fin du 18ème siècle, avec des centres d’intérêt typiques de cette période (sujets religieux, histoire antique, droit et jurisprudence, théâtre, etc),

Un choix éclectique fait par des personnes cultivées, et en particulier par le Comte d’Orvilliers qui a été un personnage historique, mais aussi un contenu qui laisse penser que ses propriétaires n’étaient pas du tout ouverts aux idées nouvelles qui circulaient dans la France de l’époque.

Louis Alexandre Frétard d’Ecoyeux est le fils de Jean Frétard seigneur de Gadeville et de Chatenet (seigneuries situées à Brie-sous-Matha en Charente-Maritime) et de Marie de Chesnel. Lors de son décès, il était marié avec Marie-Louise de Saint-Mathieu. (voir éléments de généalogie).

Sachez que si vous désirez vous procurer l’un des livres mentionnés dans la liste ci-dessous, la plupart d’entre eux sont en vente sur Internet chez les spécialistes en ouvrages anciens, dans leur édition originale, mais les prix sont sans proportion avec ceux indiqués ici !

 1. dans l’inventaire de la maison située rue Saint-Maur, paroisse Saint-Maur à Saintes

... dans celui du milieu (tiroir d’une commode) s’est trouvé

- un livre en deux tomes intitulé Histoire de Henry de La Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne [1],

- un autre livre in-folio intitulé Les Rêveries ou Mémoires sur l’art de la guerre [2] de Maurice Comte de Saxe,

estimés 9 livres

...

dans une armoire

... dix huit volumes différents grands livres

- l’un in-folio intitulé les Œuvres de Xénophon docte philosophe [3],

- Instruction pastorale de Monseigneur l’archevêque de Lion [4], in 4°,

- le troisième, les Annales d’Aquitaine [5] , également in 4°

- un cayer de musique instrumentalle,

- le quatrième, in 8° intitulé Traité de l’orthographe française [6],


- le cinquième, même format, intitulée Dictionnaire botanique et pharmasceutique [7],

- le sixième, l’Art de se connoitre soi-même ou la recherche des ressources de la morale [8]

- le septième, les Comptes faits ou tarif général par Me Barème [9]

- le huitième, la Réunion des Protestants de Strasbourg à l’Eglise romaine [10],

- le neuvième, Dictionnaire portatif de santé [11],

- le dixième, l’Espion dans les cours des princes chrétiens [12] ,

- le onzième, l’Arithmétique du Sieur Barème,

- le douzième, les Comptes faits par Barème,

- le treizième, l’Introduction à la vie dévote par saint François de Sales [13],

et tous les autres, Liste générale des postes de France [14],

estimé le tout à la somme de 12 livres

 2. dans l’inventaire du château d’Ecoyeux

... Une liasse composée de différents journaux de recettes des régisseurs de la terre d’Ecoyeux, tous anciens.

- Plusieurs mémoires et pièces anciennes ensemble journal d’un voyage fait sur mer par un monsieur d’Ecoyeux (Voir ce journal), le tout attaché ensemble, étiqueté comme ci-dessus par nous, paraphé et coté du N° 59.

- Deux pièces formant une petite liasse l’une desquelles est la pancarte en parchemin des droits de foires et marchés dus à la châtelanie d’Ecoyeux les dits jours de foires et marchés, l’autre un arrêt du conseil d’État du Roi du 28 may 1786 portant suppression du droit de minage sur les grains, graines ou grenailles vendus à Brizambourg, ladite liasse par nous paraphée et cotée du N° 60.

- Liasse composée de différents vieux titres en parchemin presque illisible et ainsi étiquetés, dénombrements d’Ecoyeux et autres titres, droits de pont-levis, fortification et de prévôté par nous paraphée et cotée du N° 61.

- Dans la même armoire un livre intitulé la Sainte Bible contenant l’Ancien et le Nouveau Testament traduit en français par M. le Maître de Sacy [15] en huit volumes imprimés à Paris chez Guillaume Desprez [16] en 1707, tous lesdits volumes signés au bas de l’intitulé d’Orviliers, estimés 6 livres par ledit Sieur Crugy.

- Plus un autre livre intitulé Histoire ancienne des Égyptiens, des Carthaginois, des Assyriens, des Babyloniens, des Mèdes et des Perses, des Macédoniens et des Grecs [17] par Me Rollin, ancien recteur de l’université de Paris, professeur d’éloquence au Collège Royal est associé à l’Académie royale des inscriptions et belles-lettres en 14 volumes imprimé à Paris chez la Vve Étienne en 1738, tous signés au-dessous de l’intitulé d’Orviliers, estimés par le dit Sieur Crugy à 15 livres.

- Un autre livre en sept volumes in quarto intitulé nouvel abrégé de l’histoire de France à l’usage des jeunes gens par Mademoiselle Desperon, imprimé à Paris en 1765, estimés à 4 livres.

- Un autre livre en un seul volume in 2 intitulé le parfait maréchal [18], qui enseigne à connaître la beauté et les défauts des chevaux, imprimé à Paris en 1754, estimé 3 livres.

- Plus un autre livre en deux volumes in 4° intitulé instruction pour les jardiniers fruitiers et potagers avec un traité des orangers et des réflexions sur l’agriculture par M. de la Quintinie [19], imprimé à Paris en 1739, estimés 5 livres.

- Plus un autre livre en un volume in 8 intitulés le langage de la religion par l’auteur du Langage de la Raison [20] , imprimé à Paris en 1763, signé au bas de son intitulé d’Orvilliers, estimé 20 sols.

- Trois volumes in 8 du traité de la vérité de la religion chrétienne par Jacques Abbadie [21], imprimé à La Haye en 1750 l’un et l’autre a signé au bas de l’intitulé d’Orvilliers, estimé 50 sols.

- Plus 2 tomes détachés du même livre imprimé à Paris en 1752 signés comme les premiers au bas de l’intitulé d’Orvilliers, estimé 30 sols.

- Plus trois volumes même format de l’abrégé chronologique de l’histoire universelle sacrée et profane [22], imprimé à Paris en 1692, estimés à la somme de 3 livres.

- Plus un autre livre encore en même format composé de trois volumes intitulés les impératrices romaines ou l’histoire de la vie et des intrigues secrètes des femmes des 12 Césars, de celle des empereurs romains, des princesses de leur sang [23], imprimé à Paris en 1728, estimé 3 livres.

- Un autre livre encore en même format composé de trois volumes intitulé de la manière d’enseigner et d’étudier les belles-lettres par rapport à l’esprit est au coeur par M. Rollin [24] imprimé à Paris en 17 ?? estimé à 3 livres.

- Un autre livre in 2 intitulé traité des droits seigneuriaux et des matières féodales [25] par messire François de Boutaric professeur en droit françois de l’université de Toulouse, imprimé à Paris en 1775, estimé 5 livres.

- Un autre livre même format intitulé dictionnaire des fiefs et des droits seigneuriaux utiles et honorifiques [26] par messire Renauldon, avocat au baillage d’Issoudun, imprimé à Paris en 1765, estimé à 5 livres.

- Un autre livre in f° intitulé le maréchal de bataille [27] contenant le maniement des armes, imprimé à Paris en 1647, estimé 20 sols.

- Un autre livre d’un seul volume in 8° intitulé la genèse traduite en françois avec explication du sens littéral et du sens spirituel tiré des Sts Pères et des auteurs ecclésiastiques [28], imprimé à Paris en 1682 signés au-dessus de l’intitulé d’Orvilliers, estimé 40 sols.

Plus 27 volumes d’autres livres détachés de différents formats savoir :

- le second tome des décades de Tite-Live

- la vie du cardinal de Bérulle [29]

- le dictionnaire portatif de santé [30]

- le dictionnaire géographique portatif [31]

- les suites de l’oracle des nouveaux philosophes [32]

- le tableau de la mort, par l’auteur de la jouissance de soi-même [33]

- l’école du jardin potager [34]

- l’instruction de la jeunesse et de la piété [35]

- l’oracle des nouveaux philosophes [36] (Voir en annexe 1)

- l’univers énigmatique

- l’instruction générale en forme de catéchisme [37]

- théâtre de M. Quinault contenant ses tragédies et comédies [38]

- l’école du jardin potager [39]

- langage de la raison

- preuves de la religion de Jésus-Christ [40]

- traité de la grâce et de la nature [41]

- conversation avec soi-même [42]

- métamorphoses d’Ovide, tome 1er

- métamorphoses d’Ovide, tome 2

- voyage pittoresque de Paris [43]

- la vie de melcelier ?

- grandeur d’âme

- œuvres de Crébillon [44]

- histoire du nouveau testament

- Hippolyte comte de Douglas [45]

- la vie du révérend père Decoudrin

estimé le tout à 12 livres


 Annexe 1

L’Abbé Guyon - L’Oracle des Nouveaux philosophes, 1759

Guyon ne mentionne pas explicitement l’Encyclopédie, mes ses auteurs sont forcément des ennemis : rationalisme, matérialisme, etc. C’est le message de l’"Avertissement" de l’Oracle des nouveaux philosophes.

Il est un temps de se taire, il en est un de parler. Le premier n’est plus ; nous sommes dans le second, et il ne peut être marqué à des signes plus clairs, et à des devoirs plus pressants.

La révélation et la divinité du Christianisme ont été mille fois démontrées depuis dix-sept siècles qu’il règne sur la terre. Nous ne pouvons plus révoquer en doute la nécessité qu’il y a de s’y soumettre. Nous l’avons reçu comme un présent du Ciel ; c’est le plus précieux de tous nos biens ; on veut nous le ravir, et le faire disparaître ; on l’attaque jusque dans ses fondements ; on le travestit en culte illusoire, insensé, superstitieux contraire à Dieu et à la Nature ; les progrès de la séduction s’étendent de jour en jour. Peut-on demeurer dans l’inaction, si l’on est convaincu ?

Et comment se dissimuler la guerre qu’on lui déclare, quand on voit les hostilités que ses ennemis font éclater de toutes parts pour consommer sa ruine ?

Ici on traite de fables les Livres sacrés où sont déposés les titres de notre croyance et de notre espoir. Là, une voix impie, blasphémant contre le Créateur, blâme hautement la sagesse avec laquelle il a créé l’Univers, et selon laquelle il en règle tous les événements.

Un déluge de nouveaux Celses et de Juliens ose contester à Jésus-Christ la Divinité de sa personne, les Oracles qui l’ont annoncé, la réalité de ses Miracles, la sainteté de sa Doctrine et l’obligation de la reconnoître.

Ils vous soutiendront que Dieu n’a jamais parlé autrement qu’à la raison de chaque particulier ; qu’elle seule mérite d’être écoutée, comme l’organe de la vérité pure ; que sa lumière est suffisante, ses inspirations toujours légitimes, ses décisions infaillibles et ses droits sans limites.

Vous en trouverez un grand nombre qui, pour éteindre toute religion et ouvrir une libre carrière au débordement de tous les vices par la promesse de l’impunité, nient la spiritualité et l’immortalité de l’Ame. Elle n’est, selon eux, qu’une matière organisée, une faculté sensitive, égale dans l’homme et dans la bête, qui perd ses fonctions et son être dés que la machine humaine vient à se dissoudre. Ecoutez-les, et ils vous diront que la Matière est susceptible de pensée ; que nos idées, nos jugements et notre mémoire ne sont que ses configurations et ses agitations particulières ; qu’il est cruel de combattre ce sentiment par les armes de la religion ; et que ce n’est ici qu’une question purement philosophique.

D’autres renversent tous les principes de la morale, le droit des gens, la sûreté publique, la subordination légitime, tout l’ordre qui doit régner dans l’Univers, et qui en fait la paix et la beauté. Si on les en croit, les hommes ayant été des milliers d’années dans l’état des bêtes et des sauvages, sans aucun usage des vêtements, de la parole et de la société, imaginèrent enfin des lois purement arbitraires et locales, qui n’obligent que ceux qui veulent bien s’y soumettre. La loi naturelle n’est qu’une chimère ; le vice et la vertu ne sont que des préjugés inventés par la faiblesse et par la superstition, et dont on nous a follement remplis dès l’enfance. L’homicide, l’injustice, la fraude, le vol, l’adultère n’ont rien de mauvais par eux-mêmes. L’humanité, la bonne foi, l’équité, la droiture, la tempérance ne sont que des vertus idéales et d’institution humaine. La conscience ne prescrit et ne défend rien. L’intérêt particulier, réel ou imaginaire, le plaisir physique, est la seule règle qui doive nous conduire et gouverner le monde moral. Les Souverains, de quelque manière qu’ils pensent, sont seuls arbitres du bien et du mal, du juste et de l’injuste.

Consultez les partisans de la Religion naturelle, et ils vous répondront que l’homme ne doit à Dieu aucune sorte d’hommages extérieurs, et qu’ils défient hardiment tous les théologiens de prouver le contraire. Parmi tant de cultes divers qui lui sont rendus volontairement à la Chine, dans l’Inde, à Constantinople, en Afrique, en Amérique, à Londres ou à Rome, tout est égal, la différence ne consiste que dans nos préjugés. Nos parents se sont payés et satisfaits dans la procréation, les enfants ne leur doivent ni respect, ni soumission, ni reconnaissance ; la nature les en affranchit par l’exemple des bêtes, etc., etc., etc.

Voilà quelques articles du Symbole des nouveaux Philosophes. De la tribune fastueuse où ils se sont élevés en imagination, ils annoncent qu’eux seuls sont les Dépositaires de la Raison, de la Science et de la Vertu. De peur qu’on ne l’ignore, tous leurs écrits ne respirent que la vapeur de l’encens et des louanges dont ils s’honorent mutuellement et par revanche. Afin qu’on ne s’y trompe pas, ils ont grand soin de se nomme. L’enseignement n’appartient plus à d’autres ; et ils se sont attribué le privilège exclusif de se contredire, de se combattre et d’extravaguer. Tout mortel assez téméraire pour s’opposer à la publication de leur doctrine est un imbécile, un homme sans génie, sans vertu, un visionnaire, un persécuteur, un fanatique.

Ne regardez pas ce tableau comme l’imagination d’un peintre ou d’un poète qui travaille sur ses idées ; l’original est dans les livres de nos beaux esprits. Les sujets de notre douleur ne sont que trop réels et trop publics. Nous en serions même effrayés, si l’histoire de la Religion ne nous apprenait que dans tous les âges, elle eut des adversaires à combattre. La multitude et les caractères de ceux qui l’attaquent aujourd’hui retracent sous mes yeux ce qu’elle eut à souffrir dans le peuple hébreu, seul adorateur du vrai Dieu, obligé de se défendre contre l’Egyptien, le Cananéen, l’Ethéen, le Phéréséen, le Jebuséen, l’Amorrhéen, le Gabaonite l’Ammonite, le Madianite, le Philistin, l’Assyrien, le Babylonien et les Rois de Syrie (symboles de nos agresseurs) qui, tous, en vouloient à sa Religion renversoient ses autels, les profanoient, s’efforçoient de le séduire et de l’engager à abjurer le culte de ses pères. Je repasse dans ma mémoire cette foule d’innombrables ennemis, dont l’Eglise n’a cessé d’être assaillie par tout l’Univers dès les jours de sa naissance ; et je les vois tous renversés par Celui qui habite dans les Cieux et qui confond leurs efforts.

Tels que leurs prédécesseurs, ceux de notre siècle ne doivent pas attendre un sort différent. Leurs tentatives sont les mêmes. Que dis-je ? Elles sont infiniment plus grandes à tous égards. Jamais les sectes anciennes n’embrassèrent chacune en particulier, ni toutes ensemble, tant d’objets que nos prétendus Philosophes.


[1peut-être Histoire d’Henry de La Tour d’Auvergne, duc de Bouillon, par Jacques Marsollier, Paris 1719. Jacques Marsollier, chanoine et historien, a écrit son ouvrage à la sollicitation du Cardinal de Bouillon, qui lui a fourni de nombreux documents

[2Rêveries ou mémoires sur l’art de la guerre. J.Drieux, Manheim, 1762, par Herman Maurice, Comte de Saxe

[3Xénophon, traduit par Pyrame de Candolle. Les œuvres de Xenophon docte philosophe et valeureux capitaine athénien. Nouvellement traduites en François, recueillies toutes en un volume, & dediees au Roy, par Pyramus de Candole.

in-folio de 4 feuillets pour le titre, la table, la dédicace au Roi, la lettre du traducteur aux lecteurs, l’abrégé de la vie de Xénophon, l’extrait du privilège du Roi, 777 pages, 8 feuillets de table des matières.

Première traduction en français des deux textes équestres de Xénophon rassemblés au sein d’un volume dans lequel on trouve également la Cyropédie, l’Anabase de Cyrus, les histoires grecques, Agesilas, les mémoires, l’apologie de Socrate, la république de Sparte, la république d’Athènes, le banquet, Hieron, des revenus, l’Equirie, le Général de Cavalerie, la chasse, les lettres et la lettre de Chion. L’Ecurie et le général de cavalerie sont aux pages 720 et 736. Les deux textes de Xénophon consacrés au cheval sont d’une grande richesse historique et ses conseils sont le plus souvent étonnants de modernité et de justesse.

Source : magasin de livres anciens, sur Internet

[4Il s’agit vraisemblablement de l’ouvrage d’Antoine Malvin de Montazet, 1776. Instruction pastorale de Monseigneur l’Archevêque de Lyon, Sur les sources de l’Incrédulité et les fondemens de la Religion. A Paris : Chez P. G. Simon ; A Lyon : Chez A. De la Roche. 476 p

[5Il s’agit vraisemblablement du livre Les Annales d’Aquitaine, faicts et gestes en sommaire des roys de France, et d’Angleterre, et païs de Naples et de Milan , par Jean Bouchet, 1525

[6Il s’agit vraisemblablement du Traité de l’orthographe française, en forme de dictionnaire, enrichi de Notes Critiques et de Remarques sur l’Étymologie & la Prononciation des Mots, le Genre des Noms, la Conjugaison des Verbes irréguliers, & les Variations des Auteurs... 100-860p, texte sur 2 colonnes. Préface grammaticale (100p), orthographe géographique (44p), règles de la versification française (42p), par Restaut, Avocat au Parlement et aux Conseils du Roi.

[7Dictionnaire Botanique et Pharmaceutique, contenant les principales propriétés des Minéraux, des Végétaux et des Animaux d’usage avec les préparations de pharmacie internes et externes, les plus usitées en Médecine & en Chirurgie. Le tout tiré des meilleurs Auteurs, surtout des modernes. Ouvrages utile aux jeunes Pharmaciens & Chirurgiens, aux Hôpitaux, aux Communautés, & aux Personnes charitables qui pansent les Pauvres. A Paris chez La Veuve Didot, Nyon, La Veuve Damonnville, Savoye et Durand.

par Dom N. Alexandre. 1759

[8Jacques Abbadie (1654-1727)

[9François Barrême (1640-1703), mathématicien et Controlleur de la Chambre des comptes à Paris, auteur en 1670 de l’ouvrage Comptes faits du grand commerce, ou tarif général des monnoies.

Est passé à la postérité avec le mot barème.

[10la Réunion des Protestants de Strasbourg à l’Eglise romaine, également nécessaire pour leur salut et facile selon leurs principes, par Jean Déz, de la Compagnie de Jésus (jésuite) Strasbourg vol in 12°, 1687

[11voir note infra

[12L’Espion du Grand Seigneur, réimprimé sous le titre d’Espion dans les cours des princes chrétiens, par J.-P. Marana, né à Gênes, mort en 1693.

[13Un grand classique par Saint François de Sales, docteur de l’église catholique, (1567 - + 28 décembre 1622).

Nombreux ouvrages de cet auteur en ligne sur ce site.

[14Liste générale des postes de France dressée par Ordre de Monseigneur de Voyer de Paulmy, Chevalier, Comte d’Argenson. A Paris, Chez le Sr. Jaillot, un indicateur qui fut édité à de nombreuses reprises au cours du 18ème siècle.

En 1789, les bénéfices réalisés sur la vente de cet indicateur furent affectés aux postillons en retraite.

[15Louis-Isaac Lemaître de Sacy (1612-1684) est le maître d’œuvre de la traduction en langue française de la Bible, dite Bible de Port-Royal ou Bible de Sacy.

Plus de détails sur Wikipédia.

Edition originale numérisée en mode image sur le site de la BNF.

[16Guillaume Desprez (1630-1709). Il avait ouvert boutique en 1654 à Paris. Janséniste, libraire attitré de Port Royal, il fit un an à la Bastille, mais fut malgré tout nommé "imprimeur du Roi" en 1686. Editeur des "pensées" de Pascal, il publia la Bible de Sacy.

[17Fils d’un coutelier, Charles Rollin devient enseignant à 22 ans au Collège du Plessis. En 1694, il est promu recteur de l’université de Paris, au sein de laquelle il a à coeur de faire revivre l’étude du grec. Il devient responsable du Collège de Beauvais en 1699. Homme aux principes jansénistes, il défend avec ferveur ses convictions religieuses au point de porter préjudice à sa carrière : il se voit privé de son poste au rectorat en 1720. C’est également pour ces raisons qu’il n’est pas accepté à l’Académie française, à sa grande déception. Son oeuvre littéraire date principalement des dernières années de sa vie, alors qu’il ne peut plus enseigner. Son ’Histoire Ancienne’ et son ’Histoire romaine’ sont en réalité des compilations sans analyse et critique, assez imprécises, mais elles servent de base à l’éducation de beaucoup de générations d’étudiants. Son ’Traité des études’, à l’inverse, est un ouvrage bien plus original et consistant, dont le sujet porte sur les réformes de l’enseignement, proposant notamment la généralisation de l’emploi du français et non du latin.

Larges extraits du livre Histoire Ancienne des Egyptiens ..., accessibles en ligne, suivre ce lien.

[18Jacques de Solleysel. Le parfait mareschal, qui enseigne a connoistre la beautè la bontè et les defauts des chevaux, les signes et les causes des maladies : les moyens de les prevenir, leur guerison, et le bon ou mauvais usage de la Purgation et de la Saignee. La maniere de les conserver dans les voyages, de les nourrir et de les panser selon l’ordre. La ferrure sur les desseins des fers, qui retabliront les mechans pieds, et conserveront les bons. Ensemble un traittè du haras, pour elever de beaux et de bons poulains, et les Preceptes pour emboucher les chevaux : avec les figures necessires.

Jacques de Solleysel, sieur du Clapier et de la Bérardière, est né en 1617 près de Saint-Etienne. Il était fils d’un officier des gendarmes écossais. Il y ouvrit une académie. Solleysel mourut subitement le 30 janvier 1680.
L’œuvre qui a le plus contribué à perpétuer la gloire de Solleysel est "Le parfait mareschal" publiée à Paris en 1664. Cet ouvrage a connu de nombreuses rééditions dont la dernière est de 1775. Il a été plusieurs fois traduit en anglais et en allemand. (livre consultable sur internet)

[19Jean-Baptiste La Quintinie (1624 - 1691) - Né en 1624 en Charente, Jean-Baptiste La Quintinie, après des études de droit, est reçu à Paris comme avocat à la Cour du Parlement, et maître des requêtes de la reine. Jean Tambonneau, président de la Cour des comptes, le remarque, et lui confie l’éducation de son fils. La Quintinie part alors pour un voyage en Italie, dont les jardins servent de référence en France à cette époque encore, afin de familiariser son élève avec les arts. Sa passion pour les jardins se révèle alors et il décide de se consacrer à cet art du jardinage et de la culture.
Féru d’auteurs anciens comme Pline et Columelle, il se met aussi au fait des théories contemporaines et s’exerce à leur pratique dans le jardin que lui confie M. Tambonneau à Paris. Sa renommée le fait bientôt appeler par les grands de l’époque : il crée des jardins potagers et fruitiers à Sceaux, Rambouillet, Vaux-le-Vicomte. Il fait partie de l’équipe de créateurs que Louis XIV débauche, lorsqu’il disgrâcie Nicolas Fouquet. Il reçoit alors la direction de l’ancien potager de Louis XIII à Versailles.
En 1670, il est fait directeur de tous les jardins fruitiers et potagers royaux, charge créée pour lui. Tout en continuant à veiller sur ses anciennes créations, il est responsable des jardins royaux, des arbres de la nouvelle orangerie construite par Mansart. En 1678, il entreprend la création d’un nouveau potager, l’actuel Potager du roi, qui le rend plus célèbre encore.
Craignant d’être mal imité, La Quintinie rédige l’Instruction pour les jardins fruitiers et potagers, publiée par son fils à titre posthume en 1690. Il y livre l’essentiel de ses expériences et découvertes dans le domaine des primeurs, mais aussi de la taille des fruitiers. Il est le premier à avoir mis en évidence le rôle de la sève dans la croissance et la fructification des arbres fruitiers, ainsi que le système racinaire des arbres, et les précautions à prendre lors de leur transplantation. Devant tant de services rendus, il est anobli en 1687 par Louis XIV. Il meurt le 11 novembre 1688.

[20Louis Antoine Caraccioli, écrivain français, né à Paris en 1719, mort en 1803. Il était issu d’une branche cadette de la maison napolitaine. Il entra chez les Oratoriens en 1739, séjourna quelque temps en Pologne, où il fit l’éducation du prince Rzewusky, puis revint à Paris, où il se livra tout entier aux lettres et vécut du produit de sa plume. Ruiné par la Révolution française, il reçut de la Convention, en 1795, une pension de 2000 francs. Ses principaux écrits sont : Caractère de l’amitié ; Conversation avec soi-même ; Jouissance de soi-même ; De la Grandeur d’âme ; Tableau de la mort ; De la gaieté ; Langage de la raison ; Langage de la religion ; Religion de l’honnête homme ; Le Chrétien du temps ; Diogène à Paris ; Le Livre à la mode ; Vraie manière d’élever les princes ;

[21Jacques Abbadie (1654-1727) Traité de la vérité de la religion chrétienne (T1 : 517 p.) Reprod. de l’éd. de, Rotterdam : R. Leers, 1684 Notice n° : FRBNF37282614 (livre consultable sur internet)

[22Denis Petau : Abrégé chronologique de l’histoire Universelle sacrée et profane. Traduite du R. P. Petau, avec diverses augmentations, depuis la Création du Monde, jusqu’à l’an 1632 ; et un supplément jusqu’à l’an 1683, par le Sieur Collin. - (Paris : chez Claude Barbin), 1682. - 3 vol. ; 8ø. Petau (Denis), Petavius, savant jésuite, né à Orléans en 1585, obtint à 19 ans la chaire de philosophie de l’université de Bourges, et peu après un canonicat de la cathédrale de sa ville natale. Ce fut à l’instigation du P. Fronton-du-Duc qu’il embrassa la règle de St Ignace en 1605. Seize ans plus tard, ayant succédé à ce Père dans la chaire de théologie positive à Paris, il consacra plus particulièrement aux investigations chronologiques les loisirs que lui laissait cette place. La réputation que lui firent ses nombreux ouvrages lui valut, de la part du roi d’Espagne et du pape même, des offres brillantes, qu’il eut la modestie de refuser. Ce savant estimable et laborieux mourut en 1652 dans une humble cellule du collège de Clermont. Outre des éditions excellentes, on doit au P. Petau : de Doctrina temporum, et Uranologion, Amsterdam, 1703 et 1705, 3 vol. in-fol. - Rationarium tempor., Paris, 1633-34, 2 vol. in-12, réimpr. un grand nombre de fois. - Theologica dogmata, ibid., 1644- 50, 5 vol. in-fol. - Les Psaumes, trad. en vers grecs, ib., 1637, in-12. De ecclesiastica hierarchia, 1643, in-fol.

[23Servies ( M. de) - Les femmes des douze Cesars contenant la vie et les intrigues secretes des Imperatrices et femmes des premier empereurs Romain. Amsterdam chez François Changuion 1722 - 4e edition corrigée et augmentée, 2 volumes in-12 , 584p + table des matieres

[24Charles Rollin (1661-1741), écrivain né à Paris le 30 janvier 1661, mort à Paris le 14 septembre 1741. Fils d’un coutelier originaire de Montbéliard, il fit un apprentissage du métier de son père. Un bénédictin dont il servait la messe remarqua son intelligence et lui obtint une bourse au collège des Dix-Huit, qui suivait les cours du collège de Plessis. Rollin fut pris en grande estime par Gobinet, le principal de cet établissement ; il fit ses humanités, sa philosophie et étudia la théologie : il prit ensuite la tonsure, mais n’entra pas dans les ordres : Son professeur Hersan lui abandonna en 1683 sa classe de seconde, et en 1687 sa chaire de rhétorique, puis en 1688, la chaire d’éloquence au Collège de France. Rollin, pendant ses dix années de professorat, se fit aimer de ses élèves, car il avait la vocation de l’enseignement.

En 1694, il fut nommé recteur et rétablit la discipline dans les collèges, détendit les privilèges de l’Université, augmenta beaucoup l’importance de l’enseignement du français, ranima l’étude du grec, se signalant par des réformes éclairées dont la trace sera durable.Coadjuteur du collège de Beauvais de 1699, à 1715 (où il perdit sa place par l’influence des jésuites qui ne lui pardonnèrent pas d’avoir défendu les doctrines de Port-Royal), il y essaya le système d’éducation et d’instruction dont il a donné un résumé dans son Traité des études. En 1713, il publia une édition de Quintilien.

En 1715, le conseil de régence ayant accordé l’instruction gratuite, Rollin fut chargé par l’Université de présenter ses remerciements : son discours fit sensation. En 1720, Rollin fut élevé de nouveau au rectorat. Le Traité des études parut en 1726, et fut jugé comme un modèle de raison et de goût littéraire. Il a été cependant attaqué par la critique du XVIIIe siècle. De 1730 à 1738, Rollin publia son Histoire ancienne qui eut un très grand succès. Le prince royal de Prusse (plus tard Frédéric II) entretint avec l’auteur une correspondance suivie jusqu’à son avènement. L’Histoire romaine (1738), que Rollin n’acheva pas, réussit moins.

[25François de Boutaric (1672 - 1733) - Au cours des deux derniers siècles de l’Ancien Régime, l’activité du parlement de Toulouse - plusieurs dizaines de milliers d’arrêts conservés dans des centaines de registres - a inspiré une abondante littérature juridique. La doctrine toulousaine illustrée notamment par d’Olive, Cambolas et Catellan au XVIIe siècle, Albert, Boutaric, Serres et Vedel au XVIIIe siècle rend compte de l’effort constant des magistrats pour adapter l’application des vieilles lois romaines aux besoins et aux réalités mouvantes de leur époque. De tous les jurisconsultes, François de Boutaric est, sans doute, le plus représentatif. D’origine quercynoise, il fut un brillant avocat tout en occupant de 1709 à 1733 la chaire de droit français créée à la faculté par l’édit d’avril 1679. Son oeuvre la plus connue, Les "Institutes" de l’empereur Justinien conférées avec le droit français, tout en célébrant les lois romaines comme la raison écrite, expose avec un grand esprit de synthèse les changements introduits dans le droit vivant par les ordonnances royales, les arrêts des cours souveraines et les coutumes générales ou particulières. L’oeuvre de Boutaric, surtout si on l’associe à celle de son confrère Jean-Baptiste Furgole, commentateur des ordonnances du chancelier d’Aguesseau sur les donations et les testaments, forme le pendant en pays de droit écrit à celle de Pothier pour les pays de coutumes. Comme leur célèbre homologue orléanais, nos jurisconsultes toulousains ont joué un rôle déterminant dans l’unification juridique du pays, en préparant les esprits méridionaux aux codifications à venir.

[26Renauldon, J. Dictionnaire des Fiefs et des Droits Seigneuriaux Utiles et Honorifiques, Contenant les Définitions des Termes, & un ample Recueil de Décisions choisies, fondées sur la Jurisprudence des Arrêts, la disposition des différentes Coutumes, & la doctrine des meilleurs Feudistes. Ouvrage très-utile & très-commode à tous Seigneures, Juges & Avocats. Paris, Chez Knapen, 1765. 19.0 × 25.0 cm

[27Lostelnau (de). Le maréchal de bataille, contenant le maniement des armes, les évolutions, plusieurs bataillons.... Paris : E. Migon, 1647. 459 p. (BN. V. 2365)

[28De Sacy, Genese traduite en francois avec l’explication du sens litteral & du sens spirituel tiree des saints peres & des auteurs ecclesiastiques. 2 volumes. 406 & 496 pp

[29Germain Habert de Cérizy (1610-1654) Homme d’église, poète Biographie

Né à Paris, vers 1610. Le troisième des frères Habert et le plus jeune des amis de Conrart ; il collabora à la rédaction des Lettres Patentes, fut délégué pour les présenter au garde des Sceaux et l’un des examinateurs des vers du Cid ; le cardinal de Richelieu le désigna pour « jeter quelques poignées de fleurs » sur les Sentiments de l’Académie ; il prononça l’oraison funèbre de Richelieu au sein de l’Académie et le dix-neuvième discours, Contre la pluralité des Langues. L’Académie se réunit plusieurs fois chez lui. Il a écrit la Vie du Cardinal de Bérulle, quelques Paraphrases des Psaumes et diverses poésies dont la plus célèbre est la Métamorphose des yeux de Philis changés en astres. Ami de Mlle de Gournay, Ménage dit qu’il fut un des plus beaux esprits de son temps. Mort en mai 1654.

[30Dictionnaire portatif de Santé, Dans lequel tout le monde peut prendre une connoissance suffisante de toutes les maladies, des différens signes qui les caractérisent chacune en particulier, des moyens les plus sûrs pour s’en préserver, ou des remedes les plus efficaces pour se guérir, & enfin de toutes les instructions nécessaires pour être soi-même son propre médecin. Le tout recueilli des ouvrages des Médecins les plus fameux & composé d’une infinité de recettes particulieres & de spécifique. 3ème. éd. considérablement augmentée, Chez Vincent, Imprimeur-Libraire de Mgr. le Duc de Bourgogne, A Paris, 1761. 2 tomes

Charles-Augustin Vandermonde : Médecin français (1727-1762), théoricien de l’hygiénisme et de l’eugénisme, fondateur du Journal de médecine, chirurgie et pharmacie (1754). Témoignant de sensibilité à l’égard de la souffrance sociale, le Dictionnaire portatif de santé constitue, au siècle des Lumières, un ouvrage précurseur de la médecine du travail.

[31Il s’agit vraisemblablement du Dictionnaire géographique portatif, ou Description de tous les royaumes, provinces, villes, patriarchats, évêchés, duchés, comtés, marquisats, villes impériales et anséatiques, ports forteresses, citadelles et autres lieux considérables. Avec leur longitude, leur latitude, selon les meilleures cartes, les sièges que les villes ont soutenus, les grands hommes qu’elles ont produits, &c., les lieux où se sont données les principales batailles. Traduit de l’anglais, sur la 13e édition de Laurent Echard, avec des additions & des corrections considérables, par Monsieur Vosgien, chanoine de Vaucouleurs.

[32L’abbé Nonnotte L’Oracle des nouveaux philosophes, pour servir de suite et d’éclaircissement aux Œuvres de M. de Voltaire, 1759, in-12 ; 1760, in-12 et Suite de l’Oracle des nouveaux philosophes, 1760, in-12. NONNOTTE (Claude Adrien), jésuite, né à Besançon en 1711, m. en 1793, défendit la religion contre les attaques de Voltaire, et s’attira par là les sarcasmes du philosophe. Il prêcha successivement à Paris, à Versailles et à Turin. Après la suppression de son ordre, il se fixa à Besançon. On a de lui : les Erreurs de Voltaire, Avignon 1762 ; Dictionnaire philosophique de la religion, en réponse aux objections des incrédules, 1772 les Philosophes des trois premiers siècles de l’Église, 1789.

[33Louis Antoine Caraccioli, écrivain français, né à Paris en 1719, mort en 1803.Voir page 2. Le Tableau de la mort, par l’auteur de la Jouissance de soi-même. Nouvelle édition revue, augmentée et corrigée. A Francfort, en foire, et à Liège, chez J.F. Bassompierre, 1761, in-12, XVIII-362 p., rel. veau de l’époque. ¶ De Theux 585. Deuxième édition ; la première est en 1760.

[34De Combles : L’Ecole du jardin potager, contenant la description exacte de toutes les plantes potagères, leur culture, les qualités de la terre, les situations et les climats qui leur sont propres, leur propriétés, les différents moyens de les multiplier, le tems de recueillir les graines, leur durée, etc., etc. Suivie du Traité de la culture des Pêchers

[35Charles Gobinet : 1613-1690

[36L’Abbé Claude Marie Guyon - L’Oracle des nouveaux philosophes. Pour servir de suite et d’éclaircissement aux œuvres de M. de Voltaire. Berne, 1759. In-8°, réfutation de Candide et autres œuvres de Voltaire. L’auteur donna une suite à cet ouvrage l’année suivante.

Voir en annexe 3

[37François Poujet : Instructions générales en forme de catéchisme où l’on explique par l’Ecriture & la Tradition l’histoire & les dogmes de la religion, la morale chrétienne, les sacremens, les prières, les cérémonies & les usages de l’Eglise ; imprimé par ordre de Messire Charles Joachim Colbert, évêque de Montpellier. A Paris : chez Claude Hérissant, 1764

[38Philippe Quinault. .- Le théâtre de monsieur Quinault contenant ses tragédies,comédies et opéras. Enrichi de figures en taille-douce. Paris La compagnie des libraires 1739 On prétend que cet Auteur étoit fils d’un Boulanger de Paris. Bayle dans son Dictionnaire, à l’article de TRISTAN, dit qu’il avoit été domestique de ce Poëte, & que c’étoit de lui qu’il avoit appris à faire des vers ; si cela est, ajoute un Auteur, il n’en est que plus louable d’avoir su, après des commencemens si bas, faire fortune, & acquérir l’usage du monde & la politesse qu’on lui a toujours connue. Il se mit Clerc chez un Avocat au Conseil, où il fit ses premieres pieces de Théatre, qui furent fort applaudies ; & un Marchand qui aimoit la Comédie, conçut, dit-on, tant d’estime pour lui, qu’il l’obligea de prendre un appartement dans sa maison. Ce Marchand étant mort, QUINAULT régla les affaires de sa succession, & épousa ensuite sa veuve, dont il eut 40000 écus de bien. Il acheta une charge d’Auditeur des Comptes en 1671, & avoit déja cessé de travailler pour le Théatre de la Comédie : il avoit été reçu à l’Académie Françoise l’année précédente, & fut honoré du cordon de S. Michel. Sur la fin de sa vie il eut regret d’avoir donné son tems à faire des Opéra, & prit la résolution de ne plus composer de vers qu’à la gloire de Dieu & du Roi : il commença par un Poëme de l’extinction de la Religion Prétendue Réformée en France. Il mourut à Paris le 26 Novembre 1688, âgé de cinquante-trois ans, & riche de plus de cent mille écus. Les Opéra, dans lesquels il a surtout excellé, & qu’il a donnés au Public depuis 1672 jusqu’en 1686, au nombre de quatorze, sont : les Fêtes de l’Amour & de Bacchus ; Cadmus ; Alceste ; Thesée ; Atys ; Isis ; Proserpine ; le Triomphe de l’Amour ; Persée ; Phaéton ; Amadis de Gaule ; Roland ; le Temple de la Paix, & Armide. Ses Tragédies & Comédies, au nombre de dix-sept, sont : les Rivales ; la Généreuse ingratitude ; l’Amant indiscret ; la Comédie sans Comédie ; les Coups de l’Amour & de la Fortune ; la Mort de Cyrus ; Amalazonte ; le Mariage de Cambyse ; le Feint Alcibiade ; Stratonice ; le Fantôme amoureux ; Agrippa ; Astrate ; la Mere coquette, ou les Amans brouillés ; Pausanias, & Bellerophon. On lui attribue encore une Tragi-Comédie intitulée Iris, & les Amours de Lysis & d’Hesperie. Ses œuvres sont recueillies en cinq vol. in-12.

[39de Combles : L’Ecole du jardin potager qui comprend la description exacte de toutes les plantes potagères. Par l’auteur du Traité de la culture des pêchers Edition : A. Boudet, P.-A. le Prieur, Paris 1752

[40Laurent François (1698-1782) : Preuves de la religion de Jésus-Christ contre les spinosistes et les déistes, 3 vol., Paris, 1752

[41Nicolas Malebranche né à Paris, le 6 août 1638. Son père fut trésorier de Richelieu, et, en 1658, secrétaire du roi. Il était le dernier de dix ou treize enfants (le nombre varie selon les sources). Difforme et d’une constitution extrêmement fragile, il montra très tôt de grandes capacités intellectuelles. Il fit ses études au collège de La Marche, et obtint en 1656 le diplôme de maître ès arts en l’université de Stagyre. Il étudia pendant trois années la théologie à la Sorbonne. Dans l’ensemble, ses études, tant aristotéliciennes que théologiques, le déçurent beaucoup. Il entra à l’Oratoire (Congrégation de l’Oratoire) en 1660, après la mort de sa mère, puis de son père, à quelques semaines d’intervalle. Mort en 1715. Œuvres : De la recherche de la vérité. Où l’on traite de la Nature de l’Esprit de l’homme, & de l’usage qu’il en doit faire pour éviter l’erreur dans les Sciences (1674-75) / Traité de la nature et de la grâce (1680) / Conversations chrétiennes / Traité de morale / Entretiens sur la métaphysique, sur la religion et sur la mort (1688) / Traité de l’amour de Dieu / Entretien d’un philosophe chrétien et d’un philosophe chinois sur l’existence et la nature de dieu - Paris 1708 / Lettres à Dortous de Mairan / Réflexions sur la prémotion physique / Recueil de toutes les réponses à M. Arnauld

[42Louis Antoine Caraccioli, écrivain français, né à Paris en 1719, mort en 1803 - Voir note supra

[43Antoine-Joseph Dézalier d’Argenville : Voyage pittoresque de Paris ou Indication de tout ce qu’il y a de plus beau dans cette grande ville en peinture, sculpture et architecture. Paris, 1757. 1 volume in-8 de 520 pages, 7 illustrations.

[44Prosper Jolyot de Crébillon est un auteur dramatique français né à Dijon le 13 janvier 1674 et mort à Paris le 17 juin 1762. Il est souvent appelé Crébillon père pour le distinguer de son fils Claude Prosper Jolyot de Crébillon, lui aussi écrivain, dit Crébillon fils. Œuvres de Crébillon : Idoménée, tragédie, 29 décembre 1705 (texte intégral sur la base Gallica). / Atrée et Thyeste, tragédie, 14 mars 1707 (texte intégral sur la base Gallica) / Électre, tragédie, 14 décembre 1708 / Rhadamiste et Zénobie, tragédie, 23 janvier 1711 (texte intégral sur la base Gallica) / Xerxès, tragédie, 7 février 1714 / Sémiramis, tragédie, 10 avril 1717 (texte intégral sur la base Gallica) / Pyrrhus, tragédie, 29 avril 1726 / Catilina, tragédie, 20 décembre 1748 (texte intégral sur la base Gallica) / Le Triumvirat, ou la Mort de Cicéron, tragédie, 23 décembre 1754.Les œuvres de Crébillon ont été imprimées à l’Imprimerie Royale en 1750, 2 volumes in-4. On en a donné depuis une foule d’éditions. Les meilleures sont celles de Pierre Didot, 1812, 3 volumes in-8, et de Antoine-Augustin Renouard, 1818, 2 volumes in-8.

[45Marie-Catherine, baronne d’Aulnoy, née Le Jumel de Barneville à Barneville-la-Bertran vers 1650 et morte à Paris en 1705, écrivain. Œuvres : Jean de Bourbon, prince de Carency, Paris, 1692./ Le comte de Warwick, 1703 / Les Contes des Fées, Paris, Barbin, 1698. / L’Histoire d’Hyppolite, comte de Douglas, roman. / Mémoires de la cour d’Espagne, Paris, Barbin, 1692. / Mémoires secrets de plusieurs grands princes de la cour, 1696 / Mémoires sur la cour de France, 1692, puis sur la cour d’Angleterre, 1695 / Nouvelles Espagnoles, avec des Lettres galantes, Paris, 1692. / Nouvelles, ou Mémoires historiques, Paris, Barbin, 1693. / Relation d’un voyage en Espagne, puis Mémoires sur la cour d’Espagne dont Sainte-Beuve notera l’intérêt. 1690, 1691 / Recueil de Barbin.

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