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AD 16 - Inventaire sommaire série E - Angoulême - Notaire Caillaud 1757-1758

lundi 29 septembre 2008, par Pierre, 8663 visites.

Source : Inventaire sommaire des Archives Départementales de la Charente antérieures à 1790 - MM. P. de Fleury et J. de la Martinière - Angoulême - 1906 - Série E. (articles 1736 à 3040).

(Féodalité, Communes, Bourgeoisie et Familles. — Titres féodaux, Titres de familles, Notaires et Tabellions, Communes et Municipalités, Corporations d’arts et métiers, Confréries et Sociétés laïques). / Notaires et Tabellions. (Suite) / Actes du notaire royal Caillaud, années 1751 à 1774

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E. 1771. (Liasse.) — 46 pièces, papier.1757Caillaud, notaire royal à Angoulême. Actes reçus par ce notaire, du 4 janvier au 28 février 1757.

- Contrat de mariage entre François Joubert, marchand, fils de Jean Joubert, aussi marchand, et de demoiselle Marie Touret, demeurant à Angoulême, paroisse Saint-André, d’une part ; et denîoiselle Marie Deleschelle, fille de François Deleschelle, notaire royal à Marcillac, et de demoiselle Jeanne Lhoumeau, sa femme, demeurant au bourg dudit Marcillac, d’autre part (4 janvier). — Location, pour un an et moyennant 92 livres, par Jacques Nadaud, marchand poêlier de la ville d’Angoulême, à Pierre de Savigny, demeurant de présent en ladite ville, d’un ameublement consistant en un lit garni, presque neuf, d’une valeur de 300 livres, un grand miroir avec son cadre et chapiteau dorés, la glace ayant 28 pouces sur 23, estimée 80 livres, quatre tentures de tapisserie de Bergame, estimées 60 livres, deux linceuls de brin de chanvre, quatre fauteuils de paille, pouvant valoir ensemble12 livres, et une petite table de peuplier, avec son tapis d’Aubusson, évaluée à 5 livres (5 janvier).
- Vente, moyennant 24,000 livres, par Louis Garnier, écuyer, seigneur de Ferfan, dame Madeleine Birot des Bournis, sa femme, et demoiselle Anne Birot des Bournis, leur belle-sœur et sœur, demeurant au logis noble des Bournis, paroisse de Garat, d’une part ; à Jean-Noël Arnauld, chevalier, seigneur de Chesnes, Bouex, Mayré, enclave de Garat et autres lieux, et à dame Thérèse-Victoire Pulleu, sa femme, demeurant en leur château de Bouex, paroisse dudit lieu, d’autre part, savoir est du lieu et fief des Bournis, consistant en maison, granges et autres bâtiments, cours, jardins, métairies, borderies, prés, bois, vignes, terres, pressoirs, chaudières à eau-de-vie, instruments aratoires, cens et rentes, à la charge par l’acquéreur de payer à monsieur Limousin d’Hauteville, conseiller au présidial d’Angoumois, la somme de 1,000 livres à la décharge des dame et demoiselle Birot, en qualité d’héritières de feu Jean Birot, écuyer, leur père (20 janvier).
- Reconnaissance des meubles que Jean Maygrier, prêtre, curé de S’-Maurice de Mainzac, a acquis de la succession de feu sieur Rezé, curé dudit Mainzac, sous le nom de François Beausoleil, prêtre, curé de Feuillade (25 janvier).
- Abonnement pour une année, moyennant 50 livres, par Michel Favret du Pommeau, seigneur de La Breuillerie et de Rochecoral, directeur des aides de l’élection d’Angoulême, faisant pour Pierre Henriet, bourgeois de Paris, adjudicataire, pour six ans, des fermes unies du royaume, d’une part ; à demoiselle Thérèse Marchais, veuve Renaudos, et à Françoise Dubutel, veuve Babin, d’autre part, de la faculté de vendre vin en détail à la buvette du Palais royal d’Angoulême, jusqu’à concurrence de dix barriques par an et non davantage (26 janvier).
- Bail à loyer, par Clément Pitre, notaire royal, demeurant à Angoulême, à Marc Poitevin, marchand vitrier, et à demoiselle Jeanne Touzeau, sa femme, d’une chambre basse avec cabinet, dans une maison appartenant au bailleur, près la rue du Chat, et dans laquelle il fait sa demeure (30 janvier).
- Testament de Jacques Trotier Desaunier, de la compagnie de Jésus, demeurant actuellement au collège des P. P. Jésuites d’Angoulême, fils de messire Pierre Trotier Desaunier, écuyer, conseiller secrétaire du Roi, maison, couronne de France, demeurant en la ville de Bordeaux, rue Ste-Catherine, paroisse S’-Maixent, et de défunte dame Marguerite Chéron, sa femme, par lequel ledit testateur, disposant des biens à lui échus par le décès de ladite dame Chéron, sa mère, lègue à demoiselles Joseph (sic) et Madeleine Trotier Desaunier, ses sœurs, et à chacune d’elles, la somme de 1,500 livres en toute propriété et pour tout ce qu’elles ont à prétendre de lui, attribuant le surplus de sesdits biens à messire Pierre Trotier Desaunier, écuyer, son frère, actuellement absent aux îles du Canada, pour en jouir par lés donataires après la mort de leur père et non auparavant, et sous la réserve au profit dudit testateur, d’une pension annuelle de 150 livres qui lui sera payée, sa vie durant, par ledit Pierre Trotier, son frère, dans les endroits où il se trouvera (29 janvier).
- Consentement donné par messire François de Viaud, chevalier, seigneur de La Charbonnière, y demeurant, paroisse de Chazelles, fondé de procuration de dame Gabrielle de Viaud, veuve de Philippe-Auguste de Mastin, vivant chevalier, seigneur d’Aignes et autres lieux, à ce que monsieur de Cosson, receveur des tailles de l’élection d’Angoulême, paye à Pierre-Philippe de Mergé, écuyer, seigneur de Rochepine, tant en son nom que comme tuteur de Jean-Charles, Pierre et autre Jean-Charles de Mergé, ses frères mineurs, seuls héritiers de la dame Madeleine de Montalembert et de Jean-Élie de Mergé, leurs père et mère, les arrérages échus d’une rente de 90 livres, créée en août 1720 et employée en l’état du Roi de 1754, sous le nom dudit Jean-Élie de Mergé, laquelle rente avait été saisie entre les mains dudit Cosson, à la requête de ladite dame de Mastin, créancière desdits de Mergé (30 janvier).
- Démission par Pierre Maulde, sieur de Valence, entre les mains des maire et échevins de la ville d’Angoulême, de la charge de pair et conseiller de la maison de ladite ville, qu’il avait exercée pendant de longues années et dont il se trouve actuellement dans l’impossibilité de remplir les devoirs, en raison de la goutte dont il est atteint (6 février).
- Présentation au Roi et à messieurs les chancelier et garde des sceaux de France, par Marie-Madeleine Arnaud, veuve de François Rivaud, conseiller du Roi et substitut de son procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, Jean-Louis Rivaud, avocat en la cour, Pierre Mioulle, sieur du Petit-Moulin, comme exerçant les droits de Suzanne Rivaud, sa femme, et Jeanne Rivaud, fille majeure, savoir est de la personne de Pierre Rivaud, leur fils, frère et beau-frère, pour remplir ledit office de conseiller du Roi et substitut de son procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, de la création de 1586, vacant par la mort dudit François Rivaud, son père, avec faculté de postuler dans toutes les affaires de la sénéchaussée (7 février).
- Acte de protestation. pour les sieurs Simon Piveteau Fleury et Pierre Brisson de Villars, gardes jurés du corps des marchands drapiers et merciers de la ville d’Angoulême, et encore pour le sieur Benoît des Essarts, aussi marchand et ancien garde juré dudit corps, lesquels s’étant transportés au bureau de contrôle dudit corps, situé sur la place du Mûrier, paroisse S’-André, pour y visiter les marchandises apportées par les sieurs Joseph et Emmanuel de S’-Paùl, marchand de la ville de Bordeaux et juifs de nation, y auraient rencontré le sieur Périer, procureur au présidial, qu’ils auraient prié de se retirer, ce qu’il aurait refusé de faire (10 février).
- Réitération de grades à monseigneur l’évêque et au chapitre cathédral d’Angoulême pour : Antoine Civadier, prêtre, curé de la paroisse de S’-Paul dudit Angoulême (20 février) ; — Jean-François Gilbert, prêtre, archiprêtre de St-Jean d’Angoulême (20 février 1757).

E. 1772. (Liasses). — 73 pièces, papier.1757Caillaud , notaire royal à AngoulêmeActes reçus par ce notaire, du 3 mars au 30 avril 1757

- Inventaire des meubles et papiers dépendant de la succession de dame Marguerite Musseau, veuve de François Dubois, sieur de La Cour, capitaine de cavalerie au régiment de Chabrillan, ce requérant Jean Mioulle, seigneur de Foulpougne, assesseur en la maréchaussée d’Angoumois, exécuteur testamentaire de ladite Musseau (3 mars).
- Cession, moyennant 533 livres 6 sous, par Antoine Piorry, demeurant en la paroisse S’-Sulpice de CharrOux en Poitou, et Louis Piorry, demeurant au bourg de Loiret en Saintonge, à Charles de Champville de Boisjoly, ècuyer, garde du Roi, demeurant à Angoulême, de tous les droits héréditaires appartenant aux vendeurs dans la succession de Marguerite Musseau, veuve de François Dubois, sieur de La Cour (3 mars).
- Arrentement par demoiselle Marie Mousnier, veuve de Barthélémy Delagarde, marchand, et Louise Delagarde, veuve de Jean Dufresse, sieur de La Seguinie, mère et fille, demeurant à Angoulême, d’une part ; à Jérôme Leblond, marchand, et à Marie Peutier, sa femme, d’autre part, d’une maison sise à Angoulême, rue de Genève, paroisse S’-André (4 mars).
- Constitution par Pierre Rullier, marchand épinglier, et Madeleine-Rose Lacroix, sa femme, au profit de Jean Rullier, clerc minoré du diocèse d’Angoulême, leur fils, d’un titre clérical de 120 livres de pension viagère assignée sur tous les biens des constituants et spécialement sur une maison sise au faubourg S’-Cybard d’Angoulême, paroisse de S’-Yrieix, confrontant par devant au bas de la chaussée des nouveaux ponts, à main droite en allant desdits ponts au logis de Bardines (5 mars).
- Cession de droits héréditaires par Michel Sartre, marchand, Pierre-Jean Sartre, cavalier de la maréchaussée de Limousin à la résidence d’Angoulême, François Forêt, maître es arts, et Marie Sartre, sa femme, d’une part ; à Charles de Champeville, écuyer, sieur de Boisjoly, garde du Roi, d’autre part (7 mars). — Transaction entre Louis Thomas, chevalier, seigneur de Bardines, Les Planes, Les Deffends, Le Petit-Chalonne et autres lieux, et des particuliers, au sujet de dégradations commises par ceux-ci dans le fief du Petit-Chalonne que ledit seigneur de Bardines avait acquis de messieurs Romanet de la Briderie, Favard et autres, par contrat du ?> octobre 1758, reçu Jeheu, notaire royal (23 mars).
- Reconnaissances données à Charles-Pierre de Ruffray, seigneur de Lhoumeau, trésorier des vivres de la marine au port de Rochefort : pour des moulins au Pontouvre et des îlots dans la Touvre (7 mars) ; — pour des essacs et anguillards dans la même rivière, avec droit de bateau (7 mars) ; — pour un essac sis dans la même rivière, près l’île de Foulpougne (8 mars) ; — par les RR. PP. carmes de Lhoumeau, pour une grande maison, autrefois appelée de Fontaines, avec ses dépendances et l’église qui est au côté gauche, avec un grand jardin par derrière et un enclos par côté, le tout sis au faubourg Lhoumeau, entre la grande rue qui va de la porte du Pallet à l’église paroissiale S’-Jacques dudit Lhoumeau et le chemin qui va dudit faubourg à la fontaine de Chandes (4 avril).
- Bail à ferme, moyennant 500 livres, par François Bonniton, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, à Louis Lhomme, sieur du Boucheron, notaire royal, demeurant au village du Picard, paroisse de Garat, du gros appartenant au bailleur dans les paroisses de L’Isle-d’Épagnac et circonvoisines (1er avril).
- Inventaire des meubles, marchandises, effets, titres et papiers dépendant de la succession de François Mallet, marchand au village de Villars-Marange, paroisse de Mérignac (10 avril).
- Procuration générale donnée par Alexandre Cazeau, sieur de Roumillac, habitant de l’île de Grenade en Amérique, et sur le point d’y retourner, à François Benoît, sieur des Essarts, bourgeois, négociant, changeur pour le Roi et ancien juge en la juridiction consulaire d’Angoulême, à l’effet de représenter ledit constituant dans toutes ses affaires et durant tout le temps de son absence (15 avril).
- Reconnaissance rendue par Marguerite Légier, veuve de Guillaume Neuville, procureur au présidial d’Angoumois, demeurant à Angoulême, rue des Trois-Fours, pour une maison sise en ladite rue, paroisse S’-André, à main droite en allant de la place à Mouchard à l’église S’-André, et tenue du Roi, il cause de son château d’Angoulême, au devoir de 8 deniers par an (17 avril).
- Vente, moyennant 3,600 livres payées comptant, par messire François de Faucher, chevalier, seigneur de Versac, de Clauzuraud et du Luc, en qualité de donataire universel de dame Barbe d’Abzac, sa mère, par son contrat de mariage avec demoiselle Marguerite-Henriette de Bonnaud (?), en date du 7 septembre 1752, reçu De Luze, notaire à Coutras, demeurant ledit de Versac en son château de Clauzuraud, paroisse de Champagne en Périgord, d’une part ; à Antoine-Augustin Givadier, greffier en chef de la police d’Angoulême, et à Marguerite Fauconnier, sa femme, d’autre part, savoir est de deux maisons, l’une grande et l’autre petite, sises en la paroisse S’-Martial dudit Angoulême, la première confrontant par devant à la rue du Sauvage, à main gauche, et par un bout à la grande rue qui va de la place de la petite halle à la porte S’-Martial, la seconde sise en face de la première, la rue entre deux, et confrontant par le devant à ladite rue du Sauvage, à main droite, et par un bout à une petite rue qui conduit de ladite rue du Sauvage aux fossés du château, lesdites deux maisons acquises par la dame d’Abzac du sieur de la Borie, docteur en médecine, suivant acte du 29 novembre 1743, reçu Deroullède, notaire royal (18 avril).
- Donation entre vifs, pour cause d’aliments et moyennant réserve de la jouissance viagère, par demoiselle Antoinette Lalande, fille majeure, à François Meslier, procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, et à Madeleine Orillat, sa femme, d’une maison sise à Angoulême, rue du Soleil, paroisse S’-André, à main gauche en allant de la principale porte de l’église dudit S’-André à la rue Froide (18 avril).
- Bail à ferme, moyennant 400 livres par an, par dom Nicolas Péchillon, religieux de l’abbaye de Saint-Cybard et prieur du prieuré simple et régulier de Saint-Mary, diocèse d’Angoulême, à Pierre Albert, notaire et procureur fiscal de la châtellenie dudit Saint-Mary, de tous les fruits et revenus du prieuré dudit lieu, avec la moitié des droits de lods et ventes (21 avril).
- Procès-verbal d’une maison sise au faubourg S’-Jacques de Lhoumeau et appartenant à la fille mineure de feu Henri Rambaud, en son vivant écuyer, seigneur de Bourg-Charente (23 avril).
- Contrat de mariage entre Jean Bouillaud, journalier, demeurant en la paroisse de Dirac, et Françoise Rasteau, de la paroisse de Vœuil (24 avril).
- Bail â loyer, par Charles Decrugy, huissier audiencier au présidial d’Angoumois, et Rose Moreau, sa femme, d’une maison sise à Angoulême, rue du Petit-Maure, et précédemment acquise par les bailleurs du sieur Naulin et de la demoiselle Hériard, sa femme (26 avril).
- Quittance par François Chabot, écuyer, seigneur de Peuchebrun, demeurant au bourg de Chef-Boutonne, paroisse de Javrezay, d’une part ; à dame Anne Dussieux, veuve non commune en biens de Philippe Vigier, vivant écuyer, seigneur de La Pille, tutrice naturelle de la fille dudit Vigier et d’elle, demeurant à Angoulême, d’autre part, de la somme de 3,000 livres portée par une obligation consentie audit Chabot par ladite Dussieux et ledit feu sieur de La Pille, le 17 mars 1752, ladite somme prise sur le prix de la vente faite par ladite dame à François Bareau de Girac, écuyer, doyen du chapitre cathedral d’Angoulême, d’une maison lui appartenant de son chef (27 avril).
- Testament de demoiselle Anne Tabuteau, fille de François Tabuteau, marchand, et de défunte demoiselle Catherine Rullier, demeurant actuellement au monastère du tiers-ordre de S’-François de la ville d’Angoulême, et précédemment chez ses père et mère, en la ville de Châteauneuf (30 avril).
- Démission par maître Louis Prévérauld, clerc tonsuré du diocèse d’Angoulême, de son bénéfice de chanoine de la cathédrale (21 avril 1757).

E. 1773. (Liasse.) — 67 pièces, papier.1757Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 2 mai au 30 juin.

- Procès-verbal du moulin à papier dit de Montbron, sis en la paroisse S’-Martin, hors les murs d’Angoulême, et appartenant à la fille mineure de feu Henri Rambaud, écuyer, seigneur de Bourg-Charente, ce requérant Jean-Louis Rambaud, écuyer, seigneur de Maillou, tuteur de ladite mineure (2 mai).
- Cession par Jean-Louis Rambaud, écuyer, seigneur de Maillou et autres lieux, en qualité de tuteur et de curateur de la fille mineure de feu Henri Rambaud, aussi écuyer, seigneur de Bourg-Charente, d’une part ; à Paul Guy, bourgeois, demeurant à Bois-clair, paroisse de Brie-Charente, comme fondé de procuration générale de Jean-Joseph Guy de Boisclair, son frère, avocat consistorial au parlement de Dauphiné, demeurant à Grenoble, d’autre part, de la somme de 2,455 livres restant de celle de 2,500 livres due â ladite Rambaud, mineure, en qualité d’héritière dudit seigneur de Bourg-Charente, son père, qui l’était de feu Henri Rambaud, aussi écuyer, seigneur de Bourg-Charente, aïeul de ladite mineure, par les héritiers de Joseph Sartre, bourgeois du lieu de Villard-Dame (?) en Dauphinè (3 mars).
- Contrat de mariage entre Jean Thevet, fils majeur et légitime de défunts autre Jean Thevet, avocat en la cour, ancien lieutenant de la maréchaussée d’Angoumois, et dame Julie Geoffroy, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Paul, d’une part ; et demoiselle Jacquette Pigornet, fille majeure et légitime de défunts Philippe Pigornet, conseiller du Roi, lieutenant en l’élection d’Angoulême, et dame Anne Guillemeteau, sa femme, demeurant aussi à Angoulême, paroisse de Beaulieu, d’autre part (4 mars).
- Inventaire des meubles dépendant de la succession de feu Jacques Benoît, sieur de Belle-Isle, et déposés dans la maison de Pierre de Morel, écuyer, et de dame Catherine Benoît, sa femme, gendre et fille du défunt, ce requérant Marie-Anne Gay, sa veuve, ladite maison sise à Angoulême, rue de la Bûche, paroisse S’-Antonîn (6 et 16 mai).
- Contrat de mariage entre Clément Fé, écuyer, fils de Louis Fé, aussi écuyer, seigneur du Tillet, de Mullons et autres lieux, ancien conseiller du Roi, président civil et criminel de l’élection de Cognac, et de défunte Marie Rambaud, sa femme, demeurant au village des Regniers, paroisse d’Angeac-Champagne, d’une part ; et Marie-Angélique Dubois, fille de Pierre Dubois, écuyer, sieur de La Ver-gne, et de dame Marie-Françoise Salomon, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Martial, d’autre part (11 mai).
- Cession par Etienne Barbarin, sieur de Flayat, seul héritier et biens tenant de feu Jean Barbarin, sieur de La Perrière, son père, demeurant en la ville de Brigueuil-l’Aîné en Poitou, à Siméon Du Tillet, conseiller du Roi et son premier avocat au présidial d’Angoumois, de 106 livres 4 sous de rente annuelle créée sur les tailles de l’élection d’Angoulême, par édit du Roi du mois d’août 1720 (15 mai).
- Contrat, de mariage entre Moïse-François Maignen, majeur de trente ans, avocat au parlement de Bordeaux, fils de Guillaume Maignen, avocat au parlement de Paris, et de Marie-Anne Thibaud, demeurant au bourg de Voulgézac, d’une part ; et demoiselle Elisabeth-Françoise Héraud, aussi majeure, fille de défunts Jean Héraud, procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, et Marie-Geneviève Prévôt, sa femme, demeurant à Angoulême, d’autre part (21 mai).
- Constitution de 500 livres de rente par Henri Gandillaud, chevalier, seigneur du Chambon, Suris, Fontguyon, La Vallade, Douzac, Échallat et autres lieux, et dame Thérèse de Cosson, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse de La Paine, d’une part ; au profit de Jean de Chastel, écuyer, sieur de Pramlas, ci-devant lieutenant-colonel du régiment d’infanterie de Poitou, chevalier de S’-Louis, pensionnaire du Roi, demeurant actuellement à Montluçon en Bourbonnais, absent, demoiselle Catherine de Chastel de la Berthe, sa nièce, demeurant en son logis des Montagnes, paroisse de Champniers, stipulant et acceptant pour lui, d’autre part (22 mai).
- Transport par Roch Benoît, sieur du Chàtelard, et Marie Chesnaud, sa femme, demeurant en la ville de Verteuil, ledit sieur du Chàtelard en qualité de seul héritier de demoiselle Barbe Chenevière, sa grand-tante, d’une part ; à demoiselle Jeanne Dulac, fille de défunt Pierre Dulac, en son vivant commissaire des poudres et salpêtres de la province d’Angoumois, et de Françoise Estève, sa femme, demeurant à Angoulême, d’autre part, de 51 livres 11 sous de rente constituée, dues par les héritiers de François Vigier, écuyer, sieur de La Pille, avocat au présidial d’Angoumois (23 mai).
- Reconnaissance rendue par Pierre Chauvin le jeune, marchand cirier, et Marie-Anne Serpaud, sa femme, celle-ci agissant pour ses sœurs et pour Jacques Serpaud, prêtre, curé de Juil-laguet, son frère, d’une part ; à messire Jean-René de Chouppes, chevalier, seigneur de Chouppes, Le Porteau, Borcq, Torsac et autres lieux, major du régiment de Beauvilliers-cavalerie, et à dame Henriette de la Place de Torsac, sa femme, en qualité d’héritière et donataire de feu Alexandre-Charles-Gabriel delà Place, chevalier, seigneur de Torsac, exempt des gardes du Roi, son cousin, qui l’était lui-même de feu Jean-Charles de la Place, chevalier, seigneur de Torsac, son oncle, demeurant lesdits seigneur et dame de Chouppes en leur château de Torsac, d’autre part (3 juin).
- Reconnaissance donnée à Jean-François Gilbert, bachelier en théologie, licencié en droit civil et canonique, archiprêtre de S’-Jean d’Angoulême, par Jacques Martin, écuyer, sieur de Bourgon, docteur en théologie, chanoine de la cathédrale de la même ville, pour une maison sise en ladite paroisse de S’-Jean, sur la rue qui va de la porte S’-Pierre à la rue du Champ-Fadat (4 juin).
- Transaction entre André Arnaud, écuyer, seigneur de Ronsenac et Malberchis, conseiller du Roi en la sénéchaussée et siège présidial d’Angoumois, d’une part ; et Pierre Perrier de Grézignac, écuyer, conseiller du Roi, maison, couronne de France, tant de son chef que comme tuteur de Jean-Baptiste Perrier, écuyer, seigneur de Gurat, autrement Puyrateau, d’autre part, au sujet de l’hommage que chacun d’eux prétendait être en droit de recevoir du sieur Saulnier de Mondevis, comme étant aux droits de Madeleine de Vassoigne, sa femme, pour raison du fief et moulin du Roc, relevant de la seigneurie de Gurat (4 juin).
- Procès-verbal à la requête de Jacques Joubert, sieur des Fosses, avocat en la cour, de l’état de deux maisons acquises par lui et situées, l’une rue des Trois-Fours, paroisse St-André, l’autre grande rue du Minage, paroisse S’-Jean (13 juin).
- Reconnaissance de rentes donnée par Jean Binche, garde-étalon et Marguerite Charraud, sa femme, demeurant à L’Ardillier, paroisse S’-Martial d’Angoulême, à Jean Robin, écuyer, seigneur de L’Ardillier et du Plessac, à Marc Robin, aussi écuyer, seigneur du Maine-Guillien, et à demoiselles Françoise et Anne Robin du Plessac, frères et sœurs, tous héritiers de défunts François Robin, vivant écuyer, sieur du Plessac, et demoiselle Marie Jonquet, sa femme, leurs père et mère (17 juin).
- Acte par deux particuliers, syndics en charge de la paroisse de S’-Yrieix, faubourg S’-Cybard hors les murs d’Angoulême, aux fins d’obtenir que, par une délibération des habitants de ladite paroisse prise en conformité à l’ordonnance de l’intendant de la généralité de Limoges, une somme annuelle soit imposée sur tous les habitants de ladite paroisse, pour payer la location du bâtiment qui sert actuellement de chapelle, à défaut d’église (19 juin).
- Procès-verbal, à la requête de Pierre Zain, sieur des Brandes, demeurant au château deBouex, faisant pour Jean-Noël Arnaud, chevalier, seigneur de Chesné, Bouex, Méré, enclave de Gurat, et autres lieux, et dame Victoire Peulleu, sa femme, des logis, biens fonds et dépendances du Bourrier, paroisse de Garat, acquis par lesdits seigneur et dame de Chesné, de Louis Garnier, chevalier, seigneur de Ferfan, de dame Madeleine Birot des Bournis, sa femme, et de demoiselle Anne Birot des Bournis, leur belle-sœur et sœur (20 et 21 juin).
- Main-levée pure et simple donnée par Armand Renon, marchand du bourg de Garat, de la saisie mise sur les,biens de Jean Bouillaud, tuilier, demeurant au village de Bragette, paroisse dudit Garat, à l’exception de celle mise entre les mains d’autre Jean Bouillaud, aussi tuilier, oncle et tuteur du premier (27 juin 1757).

E. 1774. (Liasse.) — 73 pièces, papier.1757Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er juillet au 31 août 1757.

- Procuration par Jacques Fabre, intendant des affaires du marquis des Cars, demeurant au château de Pranzac, à Pierre Fabre, son frère, marchand droguiste de la ville de Pézenas en Languedoc, de présent à Angoulême, chez la veuve Guignollet, aubergiste, paroisse S’-André, à l’effet de, pour et au nom dudit constituant, répudier toute institution d’héritier qui aurait pu être faite en son nom par défunts Jean Fabre, bourgeois, et Catherine Pastre, ses père et mère (1er juillet).
- Quittance d’arrérages de rentes donnée par dame Marie de Guez, veuve de François de Bardonnin, chevalier, seigneur de Sansac, Cellefrouin et autres lieux, et demoiselle Henriette de Guez, dame de Puydeneuville, sa sœur, à François Rizat, sieur de La Terrière, notaire royal au bourg de Saint-Claud (2 juillet).
- Bail à ferme par Charles-Jean Respingez du Pontil, avocat au parlement, ancien avocat du Roi en ses conseils et ancien contrôleur général des trésoriers des troupes de la maison du Roy,, demeurant à Angoulême, faubourg de La Bussatte, d’une part ; à Christophe Laboureur, maître boulanger, d’autre part, de la maison et borderie de Nige-Chat, située près la chapelle de Notre-Dame-d’Aubezine, paroisse S’-Martial (10 juillet).
- Constitution de 100 livres de rente par Pierre Berny, écuyer, sieur de La Saulais, et Joseph Berny, écuyer, sieur de Rochebrun, garde du corps du Roi, son fils aîné, demeurant au Ménieux, paroisse d’Édon en Angoumois, d’une part ; au profit de Jean de Chastel, écuyer, sieur de Pramlas, ancien colonel du régiment de Poitou-infanterie, d’autre part (10 juillet).
- Quittance par Jean Robuste, écuyer, sieur de Laubarière, demeurant au village de Fontenelles, paroisse de Champniers, à Jean Caillaud, menuisier, demeurant au Pontouvre, paroisse St-Jacques de Lhoumeau (27 juillet).
- Testament de dame Marguerite-Mélanie Nadaud, dame de Neuillac et autres lieux, veuve d’Alexandre de Paris, chevalier, seigneur du Courret, La Rochelle et autres lieux, demeurant au logis de Neuillac, paroisse d’Asnières, par lequel elle lègue à autre Marguerite-Mélanie Nadaud, sa nièce bretonne et filleule, fille de Charles Nadaud, écuyer, seigneur de Nouëre, et de la dame Guyot, sa femme, tous ses meubles, argent, argenterie, denrées, effets, bestiaux, ainsi que las immeubles propres dont la coutume et le droit lui permettent de disposer, à la charge par ladite demoiselle légataire de servir annuellement et viagèrement une pension de 300 livres à messire Antoine-Gabriel David, prêtre, curé d’Asnières, qu’elle institue son exécuteur testamentaire et auquel elle s’en rapporte pour ses funérailles ainsi que pour les messes, prières et aumônes à faire et célébrer pour le repos de son âme (26 juillet).
- Testament de Jean Brun de Bellefont, fils d’Etienne Brun, marchand, et de défunte demoiselle Marthe Sazerac, sa femme (28 juillet).
- Inventaire des meubles, titres et papiers existant dans le logis de La Chapelle, paroisse de Champmillon, ce requérant Jean-Baptiste Marchais, seigneur dudit lieu de La Chapelle, à l’effet de dissoudre la communauté d’entre lui et dame Rose Jussé, sa femme, décédée le 29 août 1748, laissant de son mariage avec ledit sieur de La Chapelle, six enfants dont deux garçons et quatre filles (1er et 4 septembre 1752 et 3 août 1757).
- Ratification par demoiselle Catherine Rambaud, femme de Pierre Marchais, sieur de La Berge, négociant, demeurant au Raynaud, paroisse de Champmillon, de la vente consentie par ledit sieur de La Berge, conjointement avec Jean-Baptiste Marchais, sieur de La Chapelle, son père, et autre Jean-Baptiste Marchais, sieur de La Chapelle, son frère aîné, à Jean-Armand Dervaud, inspecteur général de la manufacture royale des papiers d’Angoumois, et à demoiselle Marie-Thérèse Henry, sa femme, d’une maison avec ses dépendances, le tout sis au faubourg S’-Jacques de Lhoumeau (10 août).
- Acte de vente de ladite maison, avec les chais, écuries, bâtiments, cours, prés, galeries et jardin en dépendant, le tout assis au faubourg Lhoumeau, près La Charente, sur le chemin qui conduit du cimetière de Lhoumeau à la fontaine du Dizier (sic)t tout ainsi que le sieur Marchais et dame Rose Jussé, sa femme, l’avaient acquis de monsieur Jacques Salomon, par contrat du 24 juillet 1732, reçu par Bréard, notaire royal à Rochefort (9 août).
- Titre nouvel de reconnaissance de rente donné par des particuliers à maître Pierre-Dominique Vachier de Rouessac, seigneur de Laumont en Saint-Genis et dudit Saint-Genis en partie, conseiller du Roi, juge magistrat en la sénéchaussée d’Angoumois (14 août).
- Procuration donnée par haut et puissant messire Louis-Tanneguy de S’-Ouen, chevalier, seigneur et patron honoraire de la paroisse de Fresné-sur-Mer, ancien capitaine au régiment de Vastan, chevalier de S’-Louis, fils de haut et puissant Tanneguy de S’-Ouen, aussi chevalier, seigneur et patron dudit Fresné, colonel de la côte, et de noble dame Marie-Madeleine Hue, ledit seigneur premier nommé agissant comme héritier pour une moitié, conjointement avec ses frères, en la succession aux meubles, acquêts et propres de noble dame Marie-Louise de Feydic de Charmant, femme de messire Annet-Salomon de Bardon, comte de Segonzac, dame de La Barde, Salles, Vaux et Gurat en Angoumois, suivant testament de celle-ci en date du 10 août 1739, d’une part ; à Marc-Antoine de S’-Ouen, chevalier, ancien capitaine au régiment de Luxembourg, chevalier de S’-Louis, son frère, d’autre part, aux fins de, pour et au nom dudit constituant, recueillir telle part et portion qui lui reviendra dans la succession précitée, ladite procuration en date du 21 avril 1757, devant Pierre Le Lièvre, notaire royal à Tracy, élection de Bayeux. — Substitution de procureur donnée par ledit Marc-Antoine de S’-Ouen, tant pour lui que pour François-Hercules de S’-Ouen, chevalier, directeur en chef du génie à Honneur, et pour Louis-Hercules Vauquetin, chevalier, seigneur patron d’Hermenville, capitaine au régiment royal-dragons, ainsi que pour dame Anne-Madeleine Vauquetin d’Hermenville, sa sœur, veuve de messire Philippe-Auguste de Clary, chevalier, seigneur patron de S’-Etienne, d’une part ; à Pierre Sarlandie, écuyer, conseiller du Roi, maître particulier des eaux et forêts d’Angoumois, d’autre part, aux fins de représenter les constituants dans le règlement de ladite succession (15 août).
- Cession et transport à Barthélémy Jayet, sieur de Beaupré, et demoiselle Jeanne Yvert, sa femme, demeurant à Angoulême, par Pierre Doussain, marchand de la même ville, et Marguerite Paponnet, sa femme, moyennant 2,200 livres par an et 300 livres de pot-de-vin, de la moitié du bail de la seigneurie de Maumont, consenti à ces derniers par le seigneur de La Rochefoucauld de Maumont (16 août).
- Constitution de 313 livres 6 sous de pension viagère, par Robert de Guillaume, écuyer, seigneur du Maine-Giraud et de La Sommatrie, et dame Marie Dumas, sa femme, demeurant en leur logis de La Groue, paroisse de Marsat, d’une part ; au profit de Martial Dutillet de Mézières, ancien conseiller du Roi, juge prévôt royal de la châtellenie d’Angoulême, et de dame Catherine Rondeau, sa femme, d’autre part (16 août).
- Quittance par Jeanne Ducluzeau, veuve de Jean-Baptiste Mioulle, seigneur de Foulpougne, avocat en la sénéchaussée d’Angoumois, à monseigneur le duc de La Rochefoucauld, représenté par monsieur de Fercoq, son intendant, demeurant au château de Ver-teuil, de la somme de 1,623 livres 16 sous déléguée au profit de ladite dame sur ledit seigneur duc comme subrogé à l’acquéreur des domaines sur lesquels ladite somme était assignée (17 août).
- Constitution par demoiselle Louise de La Rochefoucauld de Maumont, demeurant à Angoulême, au profit d’Antoine Civadier, prêtre, curé de S’-Paul de ladite ville, d’une rente de 20 livres assignée par ladite demoiselle sur son fief et seigneurie du Vivier (19 août).
- Procuration pour agir en justice, donnée par Pierre Varin, prêtre, curé d’Aubeville, y demeurant, à Jean Yrvoix l’aîné, procureur en la sénéchaussée d’Angoumois (4 juillet 1757).

E. 1775. (Liasse.) — 68 pièces, papier.1757Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er septembre au 28 octobre 1757.

- Vente, moyennant 2,600 livres, par Françoise Braud, fille majeure, Thérèse Braud, hospitalière de l’Hôtel-Dieu-Notre-Dame-des-Anges de la ville d’Angoulême, Pierre Perrier, procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, comme procureur de Jacques Braud, sergent au régiment de Rouergue, d’une maison sise à Angoulême, rue des Trois-Notre-Dame, paroisse S’-André, et relevant de monsieur de La Rochefoucauld de Maumont (2 septembre).
- Bail à ferme, pour neuf années, à raison de 180 livres l’une, par Pierre Sarlandie, écuyer, maître particulier des eaux et forêts d’Angoumois, agissant comme mandataire de Marc-Antoine de S’-Ouen, chevalier, ancien capitaine au régiment de Luxembourg, demeurant en son château de Fresné, élection de Bayeux en Normandie, à François Thibaud, laboureur, demeurant au lieu noble du Roc, paroisse de Fouquebrune, de la métairie dudit lieu du Roc et de la garenne en dépendant, avec la faculté de couper ladite garenne une fois seulement pendant la durée dudit bail (7 septembre).
- Arrentement par Louis Thomas, chevalier, seigneur de Bardines, et François Bonniton, prêtre, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, de 2 journaux de terre sis aux chaumes de Chez-Grellet, confrontant à la vigne des héritiers du sieur de Brouville (8 septembre).
- Vente, moyennant 1,080 livres, par sieur Laurent Dupuy, marchand, et Charlotte Dumergue, sa femme, à Marguerite Vivien, fille majeure, demeurant à Angoulême, rue de la Cloche-Verte, d’une maison sise à Angoulême, au canton S’-François, paroisse S’-Cybard, ayant son entrée sur la rue qui conduit dudit canton à la halle de la poissonnerie du Minage, et tenue à rente du chapitre S’-Pierre (10 septembre).
- Reconnaissance de 5 livres de rente annuelle dues à la cure, fabrique et sacristie de Soyaux par demoiselle Catherine de Guillaume, fille et héritière de Louise de Guillaume, veuve de Charles de Guillaume, seigneur de Marçay et de Frégeneuil, pour raison d’un droit de chapelle dans l’église dudit Soyaux (13 septembre).
- Cession par dame Marie Bernier de Sabauzac, assistante supérieure de l’hôpital de La Rochefoucauld, comme héritière de Marguerite Bernier, sa sœur, hospitalière dudit hôpital, d’une part ; à Gilles Clergeon, procureur au présidial d’Angoumois, d’autre part, d’une rente de 20 livres, constituée au principal de 400 livres (16 septembre).
- Cession par Jacques Guyon, marchand, demeurant au bourg de Mansle, tant de son chef que comme exerçant les droits de Marie Veyron, sa femme, absente, à Pierre de Rouffignac, sieur de La Motte, demeurant au bourg de Maine-de-Boixe, de la somme de 799 livres 16 sous 6 deniers sur celle de 917 livres 2 sous 6 deniers due au vendeur par maître Jean Marchais, avocat en la cour, procureur général ducal de La Rochefoucauld, comme héritier de feu Jonas Marchais, son oncle. Ont signé à la minute Guyon et Derouffignac (20 septembre).
- Sommation par Louis-Auguste Pascaud de Pauléon , chevalier, seigneur de Villars, Landrodière et autres places, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Jean, d’une part ; à maître Jean Fruchet, receveur des droits réservés, demeurant aussi à Angoulême, grande rue du Minage, paroisse S’-Jean, d’avoir à cesser son opposition au surhaussement que ledit sieur de Villars veut faire faire d’une écurie lui appartenant et dont un mur est mitoyen avec la maison dudit Fruchet. A signé : de Villars-Poléon (12 octobre).
- Contrat de mariage entre Claude Benoît, sieur des Essarts, fils de sire André Benoît, aussi sieur des Essarts, marchand drapier et changeur pour le Roi en la ville d’Angoulême, et de défunte Jeanne Fauconnier ; sa femme, d’une part ; et demoiselle Marguerite Trémeau, fille majeure de François Trémeau, officier dans la grande vénerie, et de défunte demoiselle Marie-Anne Benoît, sa femme, d’autre part, demeurant les parties à Angoulême, paroisses S’-André et S’-Cybard ; en faveur duquel mariage ledit sieur Benoit, père, a constitué en dot audit sieur, son fils, la somme de 21,000 livres, dont celle de 5,000 livres pour les droits à lui échus de la succession de sa mère, et celle de 16,000 livres en avancement d’hoirie sur la succession dudit sieur, son père ; et en la même faveur ladite demoiselle Trémeau s’est constitué en dot tous les droits à elle échus du chef de ladite Benoît, sa mère, lesquels se sont trouvés monter à la somme de 13,688 livres, à laquelle ledit sieur Trémeau père a ajouté, aussi en dot, celle de 16,312 livres, faisant au total celle de 30,000 livres pour la constitution dotale de ladite Trémeau. Les parties adoptent la communauté réduite aux meubles et aux acquêts faits pendant la durée du mariage, et y ajoutent chacun une somme de 2,000 livres et tout ce qui leur obviendra par succession, donation ou autrement, même l’action en remploi qui sera censée nature de propres à eux, aux leurs et à ceux de leur estoc et ligne (13 octobre).
- Quittance par François de Coudert de Thury, chevalier, seigneur d’Antugnac, héritier sous bénéfice d’inventaire de Louis de Coudert, chevalier, seigneur de Rochecoral et de La Breuillerie, son frère, demeurant à La Boulinerie , paroisse de Jonzac en Saintonge, d’une part ; à Michel Favret du Pommeau, seigneur de Rochecoral et de La Breuillerie, directeur des aides de la province d’Angoumois, et à Marguerite Pigornet, sa femme, d’autre part, de la somme de 19,000 livres en principal restant à payer sur le prix de la vente que ledit sieur d’Autugnac et défunte Renée de Magnac, sa femme, avaient consentie auxdits sieur et dame du Pommeau, des fiefs et seigneuries de Rochecoral et de La Breuillerie, par contrat du 3 août 1749 reçu Caillaud et Bourguet (14 octobre).
- Procès verbal, à la requête de Louis-Auguste Pascaud de Pauléon, chevalier, seigneur de Villars, demeuraut à Angoulême, près la halle du Minage, paroisse S’-Jean, de la réparation d’un mur mitoyen entre sa maison et celle de Jean Fruchet, receveur des droits réservés de la ville d’Angoulême (22 octobre).
- Inventaire des meubles et objets mobiliers dépendant de la succession de défunt Jean Chaignaud, sieur d’Hauteclaire, docteur en médecine, demeurant, en son vivant, près la maison de ville d’Angoulême, paroisse S’-André, ce requérant demoiselle Marie-Anne Benoît, sa veuve (24 octobre).
- Procès-verbal fait à la requête de Jean Brun fils, négociant, bourgeois de la ville d’Angoulême, lequel, ayant traité avec monsieur l’intendant de la marine au port de Rochefort pour la fourniture de pain à faire aux prisonniers anglais détenus au château d’Angoulême, aurait fait un marché verbal avec les sieurs Labonne l’aîné, Labonne le jeune et Dussouchet, maîtres boulangers de la ville d’Angoulême, qui seraient engagés à lui livrer ledit pain de deux qualités, savoir, le premier en sa fleur, à 15 deniers la livre, et le second, blanc, à 18 deniers de la livre, l’un et l’autre de pur froment, bien boulangé et bien cuit, ce qu’ils auraient fidèlement exécuté pendant quelques mois, mais ensuite se seraient relâchés, laissant dans le pain en sa fleur une partie du son et en soutirant la fleur, pétrissant la pâte avec une certaine quantité d’eau froide pour lui donner du poids ; sur lequel exposé, les sieurs Guillaume Durand et François Pinasseau, maîtres boulangers de la ville d’Angoulême, experts nommés sur ledit cas, rendent compte qu’ayant examiné un pain entier et trois chanteaux produits par ledit Brun, ils ont constaté d’un commun accord que tout ledit pain est en sa fleur, bien boulangé et bien cuit, et que la différence de couleur tient â ce que la farine de l’un a été passée au blutoir, alors que l’autre a été passée au tamis, dont ils requièrent procès-verbal (26 octobre 1757).

E. 1776. [L’asse-) — 62 pièces, papier.1757Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 2 novembre au 31 décembre.

- Procuration donnée par sieurs Pierre Vantongeren, Emmanuel Sazerac, Jean Texier-Rochefort, Pierre Texier-Pontbreton, Jean Jeudy, demoiselle Elisabeth Marin, veuve en premières noces de Jean-André Latache, et à présent femme de Maurice Puynesge, imprimeur, Jean-Armand Dervaud et Jean Pigoizard, composant la communauté des marchands de papiers de la ville et élection d’Angoulême, à Pierre Vantongeren, l’un d’eux, â l’effet de pour et au nom des constituants, recevoir des mains des receveurs des tailles de l’élection d’Angoulême, les arrérages échus et à échoir de la partie de 15 livres de gages par an, au denier 20, créées par édit de février 1745, à laquelle ils sont employés dans l’état du Roi de ladite élection pour trois offices d’inspecteurs et contrôleurs des maîtres et gardes des marchands de papiers réunis à leur communauté, suivant la quittance de finance du garde du trésor des revenus casuels du 7 août 1749 (3 novembre).
- Accord entre Madeleine Arnaud, veuve de François Rivaud, substitut du procureur du Roi en la sénéchaussée d’Angoumois, Jean-Louis Rivaud, avocat au Parlement, tant pour lui que pour Pierre Rivaud, aussi substitut, Suzanne Rivaud et Pierre Mioulle de la Touche, son mari, et Jeanne Rivaud, tous enfants et gendre dudit François Rivaud, décédé, d’une part ; Antoine Piorry, bas-officier de l’hôtel royal des Invalides de Paris, tant pour lui que pour Marie Pinotteau, sa femme, d’autre part, au sujet d’une créance appartenant à ces derniers sur la succession dudit Arnaud (4 novembre).
- Contrat de mariage entre Jean Clavaud, marchand, majeur de trent-un ans, fils de défunt autre Jean Clavaud, aussi marchand, et de Charlotte Audouin, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Jean, d’une part ; et demoiselle Madeleine Du Pont, fille de défunt Antoine Du Pont, marchand aubergiste, et de Marie Normand, sa veuve, demeurant en la même ville, paroisse S’-Martial, d’autre part (4 novembre) .
- Contrat de mariage entre Jean Maulde de Mougnac, seigneur en partie de l’Oisellerie, fils majeur et légitime de défunts François Maulde, conseiller du Roi, juge magistrat en la sénéchaussée d’Angoumois, et Anne Birot, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Cybard, d’une part ; et Marguerite Maulde, aussi fille majeure et légitime de défunts Jean Maulde, sieur des Blancheteaux, et Marie-Rose Vallier, demeurant au logis de La Clavière, paroisse d’Anais, d’autre part. En faveur duquel mariage les proparlés se sont constitué en dot, savoir ledit sieur Maulde tant les biens à lui échus par les décès de ses père et mère que ceux provenant de défunte dame Thérèse Gervais, son aïeule, qui lui sont communs avec le sieur Maulde des Touches, son frère, et encore ceux dépendant de la succession de Pierre Maulde de Marsac, prêtre, leur oncle, qui sont communs auxdits sieurs de Mougnac et des Touches avec monsieur Maulde de Valence et la dame Lucrèce Maulde, femme de monsieur Vachier de Rouessac, leurs oncle et tante ; et ladite demoiselle proparlée, tous les biens à elle échues tant des successions de ses père et mère que de celle d’Antoine Maulde de Lâge, son frère, s’élevant à la somme de 11,500 livres, non compris quatre couverts d’argent estimés 120 livres (9 novembre).
- Inventaire des meubles, titres et papiers dépendant de la succession de Jean-Amable-Paul de Mallon, chevalier, seigneur de Croiche, commissaire provincial des guerres de la généralité de Limoges, chevalier de S’-Lazare de Jérusalem et de Notre-Dame du Montcarmel, décédé en sa maison sise à Angoulême, faubourg S’-Pierre, paroisse S’-Martin hors les murs ; auquel inventaire ont assisté François-Antoine Lullier, écuyer, seigneur de Chamarante, demeurant à Angoulême, fondé de procuration de dame Gabrielle Le Court, veuve dudit de Mallon, et dame Marie-Denise de Mallon, sa sœur, veuve de Pierre-Christophe d’Oreville, comme créancière de la succession de Charles-Gabriel de Mallon, chevalier, son neveu, ancien chevau-léger de la garde du Roi. A remarquer audit inventaire : sept morceaux de tapisserie à personnages, représentant l’histoire d’Alexandre, de seize aunes de long sur deux et demie de large,’ très vieilles et usées, estimées 160 livres ; — un tableau ovale, sans cadre, représantant la mère dudit feu seigneur de Mallon ; — deux autres tableaux représentant des membres de la famille ; — six tentes de tapisserie, verdure d’Aubusson, aux armes dudit seigneur, mi-neuves, tirant treize aunes de long sur deux aunes et demie de haut ; — deux petits tableaux représentant le seigneur de Mallon et son fds ; — une commode en marqueterie, à quatre tiroirs, garnie de quatre serrures, neuf plaques et six boucles de cuivre doré, avec un marbre pardessus, estimée 100 livres ; — une pendule « d’or moullu », estimée 100 livres ; — un lit garni, les bonnes-grâces, ainsi que les pentes d’en haut et d’en bas en tapisserie de « point d’ouvrage », estimé 40 livres ; — l’argenterie consistant en trois grandes cuillers à potage et à ragoût, une à olive, deux cuillers et douze fourchettes, quatre flambeaux, trois gobelets de vermeil, deux porte-huiliers, un sucrier, un bassin à barbe, une écuelle à bouillon avec son couvercle, un saladier, six petites cuillers à café, une mouchette et son porte-mouchette, quatre-vingts jetons, un plat à soupe, quatre salières et un autre gobelet avec son couvercle, le tout marqué aux armes dudit seigneur de Mallon, pesant 53 marcs à 48 livres l’un, montant ensemble à 2,562 livres ; — un tableau au pastel, représentant le Roi, et cinq estampes représentant la famille royale ; — les provisions de commissaire provincial des guerres pour la généralité de Limoges, accordées par le Roi audit Jean-Amable de Mallon, en date du 24 février 1718, et pièces annexes ; — un compte entre ledit feu seigneur de Mallon, le sieur d’Aureville à cause de Marie-Denise de Mallon, sa femme, et monsieur Huby, comme mari de Catherine-Françoise de Mallon, ses beaux-frères et sœurs, en date du 29 janvier 1726 ; — les lettres patentes accordées par Charles IX, roi de France, le 25 octobre 1567, signées de Laubespine, exemptant le seigneur de Mallon de la contribution au ban et arrière-ban, en raison de ses bons services ; — l’acte de réception de Claude de Mallon en qualité de conseiller au parlement de Bretagne, en date du 30 avril 1508 ; — les lettres de réception au grade de chevalier de justice dans l’ordre royal, militaire et hospitalier de Notre-Dame de Montcarmel et de S’-Lazare de Jérusalem, accordées audit feu seigneur de Mallon, le 7 février 1720 (17 novembre et jours suivants).
- Transaction entre Louis Loubaud, prêtre, curé de La Madeleine, et un particulier (23 novembre).
- Reconnaissance de rente donnée par Pierre Mongin, sieur de La Buzinie, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de S’-Louis, et dame Marie Bourdier, sa femme, à Jean Chaigneau, sieur d’Hauteclaire, docteur en médecine, comme fils et héritier de Pierre Chaigneau, aussi docteur en médecine (26 novembre).
- Procès-verbal de visite d’immeubles et rapport d’experts pour Jean Périssat, dit Chemeraud, marchand de sel au faubourg S*-Jacques de Lhoumeau (7 et 9 décembre).
- Contrat de mariage entre François Tronchère, maître chirurgien, fils de sieur Etienne Tronchère, sieur de Beaumont, et de demoiselle Anne Audouin, sa femme, demeurant au bourg et paroisse de Magnac-sur-Touvre, d’une part ; et Rose Merceron, majeure, veuve de Pierre Besson, aussi maître chirurgien, fille de feu Pierre Merceron, marchand, et de demoiselle Anne Rezé, de la paroisse S’-André d’Angoulême, d’autre part (18 novembre).
- Quittance par Michelle Chanut, veuve de Pierre Lapouge, maréchal, demeurant ci-devant au Château-Lévêque en Périgord, à dame Marie-Marguerite Evezard, veuve de Joseph Dufaux, chevalier, seigneur de La Verrière, et à dame Louise Dufaux, veuve du seigneur comte de Roffignac, demeurant à Angoulême, de tous les arrérages de la pension de 10 livres qui était due aux dites dames par Élie Fromont, aussi maréchal, demeurant en la ville de Marthon (12 décembre).
- Bail à ferme, par François Bonniton, prêtre, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, à Jean Collin, marchand, et à Marguerite Gautier, sa femme, de tous les fruits et revenus, en dîmes et agriers, appartenant au bailleur en sa qualité de chanoine, dans la paroisse de l’Isle-d’Espagnac, ainsi que des rentes seigneuriales à lui dues pour des prises situées dans les paroisses de Chazelles, de Sers et de Dirac (12 décembre).
- Cautionnement par François Rullier du Puy, conseiller du Roi, élu en l’élection d’Angoulême, en faveur de Philippe-Michel Favret du Pommeau, auprès de Pierre Henriet, bour geois de Paris, y demeurant en l’hôtel des fermes du Roi, rue de Grenelle, paroisse S’-Eustache (30 décembre 1757).

E. 1777. (Liasse — 60 pièces, papier.1758Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er janvier au 28 février 1758.

- Contrat de mariage entre Pierre Bélamy, journalier, du village de Beaumont, paroisse S’-Martial d’Angoulême, d’une part ; et Marguerite Boiteau, fille de Michel Boiteau, du village des Pierrières, même paroisse (1er janvier).
- Quittance par des particuliers à François Martin, écuyer, seigneur de Bourgon, comme légal administrateur de Jacques, François-Louis et Joseph Martin, ses enfants, donataires de feu Jacques Martin de Bourgon, chanoine et trésorier de l’église S’-Pierre d’Angoulême (6 janvier).
- Reconnaissance par des particuliers à André Renard Cambois de Cheneuzac, pour raison d’une maison sise au lieu de L’Isle-Fort, paroisse S’-Martin sous les murs d’Angoulême (8 janvier).
- Bail à ferme, moyennant 10 livres par an, payables le jour de la fête de S’-Martial, par Denis Boiteau, marchand de la ville d’Angoulême, fermier des droits de minage et entrées dans ladite ville, suivant le bail à lui consenti par Louis Boutet, inspecteur général des deniers du Roi en la généralité de Limoges, faisant pour Pierre-Éléonor Poujaud de Nanclas, directeur et procureur spécial de Pierre Henriet, adjudicataire général des fermes unies de France, demeurant près la fontaine de Chandes, paroisse S’-Martial, d’une part ; à Louis Fort et à ses enfants, laboureurs, demeurant à Bellefont, près la chapelle Notre-Dame d’Aubesine, susdite paroisse S’-Martial, d’autre part, savoir est du droit de péage et entrées du faubourg de La Bussate (12 janvier).
- Vente par Jean Prévèrauld, sieur de La Bussière, y demeurant, paroisse de Mouthiers, à Jean Sicot, prêtre, curé de Soyaux, d’une métairie appelée La Rivière, sise en la paroisse dudit Mouthiers et relevant de la seigneurie de La Rochechandry (13 janvier).
- Vente des meubles dépendant de la succession de Jean-Amable-Paul de Mallon, chevalier, seigneur de Croiches et autres lieux, commissaire provincial des guerres de la généralité de Limoges, chevalier des ordres royaux et hospitaliers de S’-Lazare de Jérusalem et de Notre-Dame du Montcarmel, ladite vente faite à la requête de François-Antoine de Luillier, écuyer, sieur de Chamarante, comme fondé de procuration de Gabrielle Lecourt, veuve dudit de Mallon, et en présence de Marie-Denise de Mallon, veuve de Pierre-Christophe d’Aureville, chevalier, seigneur de La Pillette, sœur du défunt, tant en son nom que comme fondée de procuration de Charles-Gabriel de Mallon, ancien chevau-léger de la garde ordinaire du Roi, fils du même (13 janvier et jours suivants).
- Aveu et dénombrement rendu à Louis Le Musnier, chevalier, seigneur de Raix, Roufflgnac, Triac et autres lieux, en son hôtel sis à Angoulême, rue de la Bûche, paroisse S’-Antonin, d’une part ; par Jean-Baptiste Marchais, demeurant au faubourg S’-Jacques de Lhoumeau, d’autre part, pour raison du fief de La Chapelle, paroisses de Champmillon et de Saint-Saturnin, que le sieur Élie-François Marron, écuyer, sieur de Gorces, ancien capitaine d’infanterie au régiment de Labadie, par représentation de Nicolas Marron, écuyer, sieur de La Chapelle, son père, qui représentait lui-même Henri Marron, écuyer, sieur de Logeas, aussi son père (14 janvier).
- Accord entre Jean-Baptiste Marchais, prêtre, curé d’Yvrac, et Jean-François Lériget, sieur de La Combe-à-l’Abbé, juge assesseur de la châtellenie de Montbron, au sujet de la jouissance d’un jardin sis audit Yvrac (23 janvier).
- Quittance de remboursement donnée à François Meslier, procureur au présidial d’Angoumois, par François Martin, chevalier, seigneur de Bourgon, comme légal administrateur des personnes et biens de Jacques, François-Louis et Joseph Martin, ses enfants, donataires universels de feu Jacques Martin de Bourgon, écuyer, prêtre, chanoine trésorier de la cathédrale d’Angoulême (26 janvier).
- Contrat de mariage entre sieur Guillaume Texier, marchand de draps, fils de Pierre Texier, avocat en la cour, et de Marthe Ribaud, d’une part ; et Marie Demay, fille de Pierre Demay, chirurgien juré du Roi, et de Anne David, d’autre part (29 janvier).
- Manquent les minutes de février.
- Transaction entre Thomas Dumontet, juge sénéchal de La Vallette, et Pierre Vignaud, procureur fiscal ducal dudit siège, demeurant les deux parties en la ville de La Vallette, province d’Angoumois, d\me et d’autre part, au sujet d’un emplacement dépendant d’une maison appartenant audit Vignaud et sur lequel ledit Dumontet avait déposé des décombres et des fumiers qui privaient le premier de la jouissance de son terrain (6 mars).
- Procès-verbal de visite et de récolement du lieu et dépendances de La Vallade, paroisse de Magnac-sur-Touvre, ce requérant dame Marie-Joseph-Geneviève de Chaumont, veuve de Jean Gaultier, vivant avocat au présidial d’Angoumois, demeurant ladite dame au logis de La Garde-S’-Barthélemy, paroisse de Beaussac en Périgord (6 mars).
- Reconnaissance de rente donnée par Jeanne Pigornet, veuve non commune en biens de François Vigier, en son vivant écuyer, sieur de La Pille, avocat au présidial d’Angoumois, comme tutrice naturelle de ses enfants mineurs (8 mars).
- Réquisition par Antoine Civadier, prêtre du diocèse d’Angoulême, curé de S’-Paul de ladite ville, gradué de l’université de Poitiers, à messieurs du chapitre cathédral S’-Pierre d’Angoulême, aux fins d’être pourvu de la semi-prébende laissée vacante par messire N... Du Plessis de la Marlière, écuyer, prêtre, décédé du mois de janvier précédent (11 mars).
- Vente, par Nicolas Deroullède, notaire royal à Angoulême et greffier de la maréchaussée, à Jean-Baptiste Marchais, négociant, seigneur de La Chapelle, demeurant au faubourg Lhoumeau, d’une maison sise à Angoulême, paroisse S’-André, ouvrant sur la grande rue qui conduit du canton des Six-Voies aux remparts de la ville, à main droite, ladite maison acquise par le vendeur de monsieur de Boisbaudran (11 mars).
- Acte des créanciers de François Chauvignon. maître d’école à Angoulême, donnant pouvoir à Jean-IIélie Des Ruaux, chevalier, seigneur comte de Roufflac, comme le plus ancien desdits créanciers, pour toucher seul, à l’avenir, les fermages saisis et à saisir sur ledit Chauvignon, et en faire la répartition (12 mars).
- Cession par Joseph de Jambes, écuyer, seigneur de La Foix, Le Breuil et autres lieux, et dame Marguerite Barbot, sa femme, demeurant en leur logis de La Foix, paroisse de Mouthiers, d’une part ; à Jean Faure, commis au greffe du présidial d’Angoulême, demeurant en ladite ville, paroisse S’-André, d’autre part,, d’une rente de 80 livres due auxdits seigneur et dame, du chef de ladite dame, pour une maison sise à Angoulême, paroisse S’-André, près la maison commune, et tenue desdits seigneur et dame de Jambes par Pierre Gaudichaud, huissier audiencier au présidial (14 mars).
- Bail à ferme, par François Héraud, garde du corps du Roi, demeurant à Angoulême, mineur émancipé par justice, à Jean Courteau, marchand boucher, et à Françoise Hays, sa femme, d’une île en pré, appelée l’île d’Héraud, sise dans la Charente, en face de la ville d’Angoulême, en amont, et joignant à la chaussée des moulins de S’-Cybard (20 mars).
- Contrat d’ingression dans la communauté des dames de l’Union-Chrétienne d’Angoulême, pour demoiselle Jeanne Montaxier, fille de Louis Montaxier, bourgeois, demeurant au bourg de Sigogne, et de Louise Delaborde, sa femme (20 mars).
- Quittance de décharge donnée par Pierre Ancelin, charpentier, à Antoine de Luillier, écuyer, sieur de Chamarante, d’une somme due par la succession de feu Jean-Amable-Paul de Mallon, en son vivant commissaire provincial des guerres de la généralité de Limoges (24 mars).
- Transaction amiable entre Pierre Thuret dit Belair, soldat invalide de la compagnie de monsieur Des Forges, en garnison au château d’Angoulême, paroisse S’-André, d’une part ; et Jean Reboul, maître chirurgien, comme étant aux droits de Jeanne Renault, sa femme, suivant procuration de celle-ci, reçue par le notaire royal pourvu par sa Majesté et le duc de Bouillon, duc d’Albret, à Moustey, sénéchaussée de Tartas, diocèse de Bazas, généralité de Bordeaux, ladite Renault demeurant en la paroisse d’Ichoux, sénéchaussée dudit Tartas (25 mars).
- Vente, moyennant 3,200, livres par Jean Dexmier, sieur du Breuil, et demoiselle Jeanne Rullier, sa femme, à Jean-François Couturier, sieur du Châtelard, licencié en droit, greffier des insinuations ecclésiastiques du diocèse d’Angoulême, et à demoiselle Marie Deroullède, sa femme, et encore à sieur Nicolas Buchey, marchand orfèvre, d’une maison sise à Angoulême, paroisse S’-André, sur la rue qui conduit en ligne droite du canton des Six-Voies aux remparts de la ville, à main droite (27 mars 1758).

E. 1778. (Liasse.)— 89 pièces, papier.1758Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er avril au 31 mai 1758.

- Reconnaissance d’une pièce de vigne sise en la paroisse de Ruelle, donnée par François Rivaud, laboureur, et Marie Rivaud, sa femme, à messire André Green de S’-Marsault, écuyer, seigneur dudit lieu, capitaine de cavalerie au corps des volontaires du Hainault, comme héritier de défunts Jean Green, écuyer, sieur de S’-Marsault, et dame Elisabeth de Boyenval, ses père et mère (2 avril).
- Transaction mobilière entre Jean-Léon de Livenne, écuyer, seigneur des Rivières, Montchaude, Le Breuil-Bastard et autres lieux, veuf et donataire de dame Marie Texier, auparavant veuve de François de Livenne, écuyer, sieur de La Chapelle, et étant aux droits de dame Marie de Livenne, épouse de Charles-Antoine de Barbezières, chevalier, seigneur de la Talonnière, fille dudit sieur de La Chapelle et de dite dame Texier, d’une part ; et Pierre Laine, chevalier, seigneur du Pont-d’Herpe, Souterrain, Martinet, Luchat, Sigogne et autres lieux, comme étant aux droits de Marie Maignan, sa femme, fille et héritière de Jean Maignan, sieur des Marais, et de demoiselle Anne Nadaud, sa femme, d’autre part (3 avril).
- Constitution de 250 livres de rente par François Joubert, écuyer, avocat en la cour, et Elisabeth Joubert, fille majeure, sa sœur, au profit de Jeanne Lecomte, veuve de Guillaume Maillard, écuyer, conseiller du Roi, président trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Limoges (5 avril).
- Reconnaissance donnée à Achard Joumard Tizon d’Argence, chevalier, par Jean Seguineau, procureur au présidial d’Angoumois, syndic des pauvres de l’hôpital général d’Angoulême, pour deux pièces de terre situées dans les clôtures dudit hôpital, paroisse S’-Jacques de Lhoumeau (7 avril).
- Cession mobilière par François Lauzie, marchand d’Angoulême, à Ambroise-Félix Thoumin, chevalier de la Haulle, major des ville et château d’Angoulême, son beau-frère (7 avril).
- Procès-verbal d’élection des fabriqueurs de la paroisse de Notre-Dame-de-la-Paine de la ville d’Angoulême (9 avril).
- Contrat d’apprentissage de Anne Buzard chez Anne Maigret, couturière en linge et blanchisseuse (15 avril).
- Reconnaissance donnée à Jean David de Boismorand, procureur au présidial d’Angoumois, pour deux pièces de terre labourable sises sur le penchant de La Boissière, paroisse S’-Martial d’Angoulême, près le village de Beauregard (16 avril).
- Transaction mobilière entre demoiselle Jeanne Du Querroy, veuve en premières noces de Philippe Maulde, sieur de La Clavière, et à présent femme de François Poutignac, sieur du Roc, absent, et de lui fondée de procuration, demeurant au Roc, paroisse de la Rochette, d’une part ; Antoine et Louis Mesnard, frères, mineurs émancipés, d’autre part (26 avril).
- Procès-verbal, ce requérant Jean-Baptiste Marchais, sieur de La Chapelle, négociant, demeurant au faubourg Lhoumeau, d’une maison et d’une écurie par lui acquises de Nicolas Deroullède, notaire royal, et sises à Angoulême, paroisse S’-André (29 avril).
- Bail à ferme par les dames grande-prieure, dépositaire et religieuses de l’abbaye de St-Ausone d’Angoulême, le siège abbatial vacant, d’une part ; à Jacques David, marchand de la paroisse de Fouquebrune, d’autre part, des agriers appartenant à l’abbaye, dans le village de Ledrou, dite paroisse (29 avril).
- Acte de société entre Radegonde Pinochaud, veuve de Jacques Berger, vivant officier du Roi pour l’exécution des sentences criminelles de la ville d’Angoulême et province d’Angoumois, faisant tant pour elle que pour Marie Berger, sa fille mineure, d’une part ; et Jean Brunet, aussi officier du Roi, nouvellement pourvu dudit état et office, d’autre part, aux termes duquel les. parties se sont associées pour toujours, en tous les profits, revenus et émoluments qui proviendront des œuvres de main de l’état dudit Brunet, en cette ville, province et autres lieux où il sera appelé (3 mai).
- Contrat de mariage entre François Dubois, sieur de La Brune, marchand, demeurant au bourg de Xambes, fils de François Dubois, sieur de La Bernarde, et de Jeanne Hériard, sa femme, demeurant au village de La Bernarde, paroisse de Saint-Amant-de-Boixe, d’une part ; et Françoise Birot, fille majeure de défunts Pierre Birot, sieur de Servolle, et Elisabeth Birot, demeurant au bourg de Coulonges, d’autre part (4 mai).
- Extinction par Claude Rival de la Tuilerie, écuyer, prêtre du diocèse de Lyon, demeurant en la ville de Montbrison, en faveur de Jean-Louis Thirion, bachelier en théologie, prêtre du diocèse d’Angoulême et chanoine de la cathédrale, d’une pension viagère de 50 livres que celui-ci s’était réservée lors de la cession qu’il avait faite audit Rival, du prieuré simple de La Terne (5 mai).
- Vente, moyennant la somme de 2,364 livres, par Henri Berthoumé, marchand, demeurant au faubourg S’-Jacques de Lhoumeau de la ville d’Angoulême, à François Poussard le plus jeune, maître de gabare, demeurant audit faubourg, d’une gabare avec tous ses accessoires, actuellement située et amarrée au port dudit Lhoumeau (10 mai).
- Quittance finale par Louis Garnier, chevalier, seigneur de Ferfan, et Madeleine Birot, sa femme, demeurant à Angoulême, à Jean Vergeaud, serger, demeurant au bourg de Garat, (11 mai).
- Ratification par Madeleine Birot, femme de Louis Garnier, seigneur de Ferfan, de la vente faite par celui-ci à Jean-Noël Arnaud, chevalier, seigneur de Chesne, Bouex, Mère et autres lieux, de la maison, terre et borderie de La Caquetière (12 mai).
- Protestation des charpentiers de la ville d’Angoulême contre les agissements de Jean Descordes et Jean Buzard, se prétendant syndics des menuisiers de cette ville, lesquels se seraient rendus, le 25 mars dernier, chez le sieur Roche, charpentier, et auraient saisi et enlevé, non seulement un demi-cabinet et un dessus de buffet que le dit Roche faisait pour son propre usage, mais encore les outils de celui-ci, ce qu’ils avaient fait sans droit, attendu qu’à la vérité, il avait été accordé des statuts aux menuisiers de la ville d’Angoulême, mais que ceux-ci n’ayant point pris la précaution de les faire confirmer par lettres patentes du Roi, et de les faire enregistrer au Parlement, lesdits statuts devaient être considérés comme non-avenus ; qu’au surplus il est permis à toute personne de faire des meubles pour elle-même, les statuts d’une communauté n’étant violés que lorsqu’un particulier travaille pour le public, ce qui n’est pas le cas dudit Roche, qui n’a jamais vendu un meuble de sa fabrication (15 mai).
- Bail à ferme par André André, sieur de La Tasche, colonel de la milice bourgeoise d’Angoulême, d’un petit morceau de terre en chaume sis au lieu du Chérier, près la fontaine du Palet (16 mai).
- Constitution de 120 livres de rente volante par Jean de James, chevalier, seigneur de Longeville et de Saint-Vincent, capitaine de cavalerie, brigadier des gardes du corps du Roi en la compagnie de Villeroy, chevalier de S’-Louis, et dame Elisabeth de Volluyre, sa femme, demeurant au logis de Saint-Vincent, d’une part ; au profit de Jean-Philippe Thevet, prêtre, vicaire de la paroisse de Vitrac, d’autre part (17 mai).
- Contrat de mariage entre Pierre-Paul Foucque, licencié en lois, fils de Jacques Foucque, sieur de Jarnesan, conseiller du Roi et son procureur au siège royal de Cognac, seigneur du fief de Lhomme, et de feue dame Madeleine Guillet, sa femme, d’une part ; et Marie Dufresse, fille de Léonard Dufresse, sieur de Chassaigne, et de Marie Vallier, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Martial, d’autre part (24 mai).
- Vente d’une pièce de terre par Philippe Bareau, sieur de Boislevé, juge des juridictions de Vaux et de Rouillac et l’un des pairs du corps de ville d’Angoulême, y demeurant, à JeanMallet, notaire royal, demeurant au village de Villars-Marange, paroisse de Mèrignac, d’autre part (31 mai 1758).

E. 1779. [Liasse.) — 44 pièces, papier.1758Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er au 30 juin 1758

- Vente, moyennant 21,200 livres, par Jean Bareau, sieur d’Esclavaux, François Bareau, sieur de Boislevé, Marie-Anne Bareau, Pierre Bareau le jeune, majeur, Marguerite Bareau et André Bareau, garde du corps du Roi, d’une part ; à Jean Mallet, notaire royal, demeurant au village de Villars-Maronge, paroisse de Mérignac, d’autre part, de tous les bâtiments, biens fonds et domaines appelés du Ras, à eux appartenant du chef de Marguerite Jargillon, leur mère, à son décès femme de Philippe Bareau, sieur de Boislevé, juge de Vaux et de Rouillac (1er juin),
- Cession par Jeanne Pigornet, veuve de François Vigier, vivant écuyer, sieur de La Pille, faisant au nom de Pierre Vigier, son fils mineur, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Paul, d’une part ; à Jean-Baptiste Brillet, receveur général de l’élection d’Angoulême, d’autre part, d’une rente de 300 livres léguée audit Pierre Vigier par Madeleine Vigier, fille majeure, sa tante (4 juin).
- Constitution de 50 livres de rente par haut et puissant messire Joseph-Hector d’Auray, chevalier, seigneur comte de Brie, seigneur des terres et Châtellenies de Saint-Même, Le Grollet, La Borde, Le Mesny, Artigue et autres lieux, demeurant en son château du Grollet, paroisse de Saint-Même, faisant sous la caution de dame Marguerite-Mélanie Nadaud, dame de Neuillac, veuve d’Alexandre de Paris, chevalier seigneur du Courret, La Rochette et autres lieux, demeurant en son logis de Neuillac, paroisse d’Asnières, d’une part ; au profit de monsieur maître André Arnault, écuyer seigneur de Ronsenac. Malberchis et autres lieux, conseiller en la sénéchaussée d’Angoumois, d’autre part (8 juin).
- Permutation de bénéfices entre Jean-Baptiste de Curzay, prêtre, curé et paisible possesseur de la cure de Sainte-Colombe et de S’-Pierre de Soliers, son annexe, demeurant au bourg de Sainte-Colombe, d’une part ; et Honoré-Élie Rondrailh, aussi prêtre, curé et paisible possesseur de la cure de S’-Denis de Montmoreau et prieur du prieuré de S’-Pierre d’Amble-ville, diocèse de Saintes, demeurant en la ville dudit Montmoreau, d’autre part (10 juin),
- Inventaire des meubles et papiers de la direction de la messagerie d’Angoulême, ce requérant dame Marie Moutade, veuve de Claude-Jacques Herbert, en son vivant fermier des’ carrosses et messageries de Bordeaux, Orléans et route, et messire Joseph-Philippe de Breget, capitaine de dragons au régiment de Caraman, chevalier, baron du Saint-Empire Romain, comme mari de Marguerite-Madeleine Herbert, fille dudit feu Jacques Herbert (13 et 18 juin).
- Déclaration d’André-François Benoît, sieur des Essarts, changeur pour le Roi de la ville d’Angoulême, portant qu’il a cessé tout commerce et qu’il n’entend en faire d’aucune sorte, à l’avenir (14 juin). — Cession d’une rente par Pierre Rullier. sieur de Maine-Jolliet, bourgeois, et demoiselle Françoise-Martine Seguin, sa femme, mineure de vingt-cinq ans, et encore demoiselle Marguerite Chaigneau, veuve du sieur Seguin, du Mesnadeau, d’une part ; à Christophe Rullier, prêtre, chanoine théologal de la cathédrale d’Angoulême, d’autre part (24 juin).
- Vente, moyennant 200 livres, par dom Élie Galliot, prêtre, prieur et pitancier de l’abbaye royale de Notre-Dame de Bournet, fondé de procuration dé Christophe Galliot, pourvu de l’aumônerie de ladite abbaye, actuellement postulant pour sa profession et ayant la libre disposition de ses biens, d’une part ; à Henri Combret, bourgeois du faubourg et paroisse de S’-Jacques de Lhoumeau de la ville d’Angoulême, d’autre part, de l’état et office de lieutenant de la milice bourgeoise de ladite ville pour la compagnie du faubourg dudit Lhoumeau, dont le dit Christophe avait été pourvu par le duc d’Usez, lieutenant général de Saintonge et d’Angoumois et gouverneur des ville et château d’Angoulême (28 juin).
- Vente, pour la somme de 1,900 livres, par Nicolas Tournier, négociant, et Léonarde Piveteau, sa femme, à Philippe Fouquière, marchand de sel, d’une gabare actuellement dans le port de Cognac (30 juin 1758).

E. 1780. (Liasse.) — 102 pièces, papier.1758Caillaud, notaire royal â Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er juillet au 29 août 1758.

- Arrentement par Antoine Civadier, prêtre, curé de S’-Paul d’Angoulême, de présent en la ville de Paris, François Meslier, procureur au présidial d’Angoumois, stipulant pour lui, d’une part ; à Pierre Malloire, marchand horloger, et à Marie Bourdage, sa femme, demeurant à Angoulême, d’autre part, d’une maison sise en ladite ville, canton et paroisse S’-Paul, confrontant par devant audit canton, à main droite en allant de l’église S’-Paul à la rue de Genève, et à la halle du Palet, d’un côté à une autre rue qui conduit du même canton au rempart, à main gauche, la dite maison appartenant audit Civadier pour l’avoir acquise des sieurs et demoiselles Mauclair, frères et sœurs, ledit arrentement fait à perpétuité, moyennant 60 livres de rente annuelle (3 juillet).
- Transport, moyennant 330 livres, par Louis Garnier, chevalier, seigneur de Ferfan, et Madeleine Birot, sa femme, demeurant â Angoulême, paroisse S’-André, à Jean-Noël Arnaud, chevalier, seigneur de Chesnay, Bouex, Méré enclave de Garat, Les Bournis et autres lieux, demeurant en son château de Bouex, paroisse dudit lieu, absent, représenté par Pierre Zin, sieur des Brandes, régisseur de la terre, d’une et d’autre part, de deux rentes en nature et en argent (4 juillet).
- Acte de profession religieuse dans l’abbaye de S’-Ausone d’Angoulême, pour demoiselle Gabrielle de Gay, fille de messire Ignace de Gay, chevalier, seigneur de Nexon, Campagne, Jaugnac et autres lieux, et de défunte Jeanne de Lagrange, ledit seigneur de Nexon, représenté audit acte par dame Marie-Anne-Charlotte d’Appelvoisin, veuve de Jean-Joseph de Nesmond, chevalier, seigneur baron des Etangs et autres lieux (5 juillet).
- Acte de profession religieuse dans la même abbaye, pour demoiselle Marie de Brie, fille de défunt Jean de Brie, vivant chevalier, seigneur de Soumagnac, Bramefort, Le Châteigner et autres lieux, et de dame Françoise de la Breuille, sa veuve, ladite dame représentée audit acte par messire Jean-Joseph de Trion, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, suivant procuration annexée audit acte de profession (5 juillet).
- Procès-verbal, à la requête de Jean-Louis Rambaud, écuyer, seigneur de Saint-Saturnin, comme tuteur de la fille mineure de feu Henri Rambaud, écuyer, seigneur de Bourg-Charente, sa nièce, des moulins à papier du bourg de Nersac, appartenant à ladite mineure et actuellement exploités par Armand Dervaud, négociant, demeurant au faubourg Lhoumeau, suivant bail judiciaire du 16 juin 1752 (6 juillet)..
- Contitution de 200 livres de rente par Nicolas-Noël Arnaud, chevalier, seigneur de Vouzan, La Bergerie. Le Chàtelard et autres lieux, et dame Marie de la Laurencie, sa femme, d’une part ; au profit de demoiselle Louise de Chevreuse, fille majeure, demeurant à Angoulême, d’autre part (10 juillet).
- Procès-verbal du lieu de Beaumont, paroisse S’-Martial d’Angoulême (11 juillet).
- Cautionnement de Pierre Perrier, procureur au présidial d’Angoumois, en faveur de Michel Favret du Pommeau, directeur des aides et receveur général pour la province d’Angoumois, de la loterie ordonnée par le Roi au profit de l’école royale militaire, suivant arrêt du Conseil du 15 octobre 1757 (14 juillet).
- Cession de rentes par Louis Garnier, chevalier, seigneur de Ferfan, et dame Madeleine Birot, sa femme, à Armand Renon, marchand, demeurant au bourg de Garat (23 juillet).
- Transaction entre demoiselle Marie-Hippolite de Marin, fille majeure, tant de son chef que comme fondée de procuration générale et spéciale de demoiselles Henriette, Hippolite et Marie-Charlotte-Renée de Marin, ses sœurs majeures et maîtresses de leurs droits, et de Jacques Cavroix contrôleur des actes au bureau de Royan, comme curateur de Joseph de Marin, chevalier seigneur de Saint-Pallais, enseigne des vaisseaux du Roi, frère des dites demoiselles, tous héritiers de défunts Joseph de Marin, chevalier, seigneur de Saint-Pallais, et dame Élisabeth-Scholastique de Culant, leurs père et mère, demeurant au château de Saint-Pallais de Royan, d’une part ; et François Piet, sieur de Jousseau, tant pour lui que pour Jean Piet, sieur de Saint-Surin, son frère, héritiers de Pierre Piet, leur père, demeurant à Saint-Surin, près Châteauneuf, d’autre part, au sujet de l’instance formée en 1746, par ledit Piet père contre ledit feu seigneur de Marin père, comme légal administrateur de ses enfants, et contre le seigneur comte de Culant d’Anqueville, leur oncle, et encore contre le seigneur Baudet, notaire royal, au sujet d’une obligation de 400 livres convertie au profit dudit sieur Piet père par Gabriel de Culant, chevalier, seigneur d’Anqueville, demoiselle Geneviève de Culant, femme d’Alexandre de Chevreuil, seigneur de Romefort, et demoiselle Françoise de Culant, ayeul et grandes tantes des seigneurs et demoiselles de Marin, suivant acte du 23 septembre 1701, reçu par Brugeron, notaire royal, contrôlé à Saint-Même (24 juillet).
- Partage entre Jean Bouillaud l’aîné, tuilier, et autre Jean Bouillaud, aussi tuilier, son neveu, demeurant au village de La Tuilerie, paroisse de Garat, des biens dépendant de la succession de défunt Jean Bouillaud, aussi tuilier, leur oncle et père (25 juillet).
- Bail à ferme, par Jean-Charles de Vassoigne, prêtre, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, à Jean Muet, marchand du bourg de Tourriers, des rentes lui appartenant pour raison de son canonicat, dans les paroisses de Nanclars, Puyréaux etSaint-Ciers (2 août).
- Contrat de mariage entre Joseph de Trion, chevalier, seigneur de Trion, Les Salles et autres places, fils de feu Jean de Trion, chevalier seigneur des Salles, Des Tizons et autres lieux, et de dame Radegonde de la Ramière, .demeurant au château des Salles, paroisse de Chassenon en Angoumois, ladite dame représentée par Charles de la Ramière, chevalier, seigneur de la Ramière, Puycharnaud, Lascoux, Beautizonet autres lieux, demeurant en son château de Puycharnaud, paroisse de Saint-Etienne-le-Droux, en Périgord, d’une part : et demoiselle Charlotte Hastellet de Joumelières, fille majeure de défunt Émery Hastellet, chevalfer, seigneur de Puygombert, Joumelières et autres places, et de dame Charlotte Chapiteau, sa femme, d’autre part (4 août).
- Vente par Antoine Dumas, sieur de Boisredon, capitaine des chasses du duc de La Rochefoucauld et son commissaire des haras de Poitou, faisant tant pour lui que pour dame Gabrielle de Garoste, sa femme, demeurant au bourg de Champagne-Mouton, d’une part ; à François Loubersac, maréchal, demeurant au village de Gallard (auj. chez-Gallard), paroisse du Vieux-Ruffec, d’autre part, d’une pièce de terre en labour et en chaume, sise en ladite paroisse, sur le chemin de Champagne à Ruffec, et obvenue au vendeur de la succession de feu Antoine Dumas, licencié en lois, son père (7 août).
- Acte en forme de compte, entre François Chauvineau, prêtre, curé de Notre-Dame-de-la-Paine, d’une part, et Jean-Gabriel Martin, grand chantre de la cathédrale d’Angoulême, demeurant à Paris, au sujet d’arrérages de rentes courus le 13 novembre 1746, époque à laquelle celui-ci avait pris possession de la grande chantrerie (19 août).
- Reconnaissance de rentes données à Jean Maulde,, sieur de L’Oisellerie, par Jacques d’Abzac, chevalier,
seigneur marquis de Pressac, comme acquéreur et étant aux droits de feu Gabriel d’Abzac, chevalier, seigneur dudit Pressac, son père (21 août).
- Contrat de mariage entre Marc Joubert, marchand, fils d’autre Marc Joubert, aussi marchand, et de Marie Tourette, sa femme, demeurant à Angoulême, d’une part ; et Anne Piveteau, fille de Simon Piveteau Fleury, aussi marchand, et de Marie Collin, sa femme d’autre part (21 août).
- Constitution de 75 livres de rente par Jean Binot, écuyer, sieur de Launoy, capitaine d’invalides de la garnison du château d’Angoulême, et dame Marie-Anne Joubert, sa femme, au profit de la fille mineure de feu Henri Rambaud, écuyer, seigneur de Bourg-Charente, Jean-Louis Rambaud, écuyer, sieur de Maillou, son oncle et son tuteur, stipulant pour elle (24 août).
- Constitution de 60 livres de rente par Pierre-François Raymond, chevalier, seigneur de Saint-Germain, Sainte-Colombe, Le Châtelard-S’-Front, La Motte-Le-Roux et autres lieux, et Catherine-Jeanne de Jousserant, sa femme, demeurant en leur château du Châtelard, d’une part, au profit de François Rullier, sieur des Combes, avocat en la cour, d’autre part (25 août 1758).

E. 1781. (Liasse.) — 55 pièces, papier.1758Caillaud, notaire royal â Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er septembre au 31 octobre. 1758

- Cession d’une créance par des particuliers â Simon Vigier, écuyer, seigneur de Planson, demeurant audit lieu de Planson paroisse de Saint-Simeux (8 septembre).
- Constitution de 80 livres de rente par François-Antoine de Luillier, écuyer, seigneur de Chamarante, et Jeanne Dumas, sa femme, demeurant â Angoulême, d’une part ; au profit de la fille mineure de feu Henri Rambaud, vivant écuyer, seigneur de Bourg-Charente, agissant sous l’autorité de Jean-Louis Rambaud, écuyer, seigneur de Maillon, de Saint-Saturnin, Torsac et autres lieux, son oncle et son curateur (8 septembre).
- Vente, moyennant 500 livres, par Pierre Brunet, laboureur, demeurant au bourg d’Orgedeuil, comme curateur aux biens délaissés parle sieur Chausse de Lunesse, lui-même tuteur du fils mineur de feu Jean Barbot, écuyer, sieur d’Hauteclaire, et par demoiselle Anne-Marie Barbot d’Hauteclaire, sa fille, d’une part ; à demoiselle Marie Charpentier, veuve de Léonard Grand, demeurant en la ville de Montbron, d’autre part, d’une pièce déterre de la contenance de huit journaux ou environ, sise en la paroisse de S’-Maurice dudit Montbron (9 septembre).
- Vente, moyennant 800 livres, par Simon Piveteau Fleury, négociant, et Marie Collin, sa femme, demeurant en la maison de leur manufacture royale, près la fontaine de Chande, paroisse S’-Martial d’Angoulême, d’une part ; à Jean Lacaille, domestique de madame la comtesse de Rouffiac, d’une maison sise à Angoulême et confrontant par le devant à la grande rue du faubourg S’-Pierre, à main droite en allant de la porte S’-Pierre à l’église S’-Ausone (11 septembre).
- Contrat de mariage entre Guillaume Roch Létourneau, fils de Jean Létourneau, maître tailleur d’habits, et de Françoise Jonquet, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Paul, d’une part ; et Françoise Kloiz, fille de défunt Jean Klotz, cuisinier, et de Mauricette Bourdage, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Jean, d’autre part (12 septembre).
- Testament de dame Marie de Guez, veuve de François de Bardonnin, chevalier, seigneur comte de Sansac, Cellefrouin, Ventouse et autres lieux, dame des seigneuries de Boisbuchet et de Puydeneuville, demeurant à Angoulême, paroisse S’-André, par lequel elle institue sa légataire universelle demoiselle Louise Joumard Tizon d’Argence, fille du marquis d’Argence, à-charge de distributions à faire tant aux communautés de la ville d’Angoulême qu’à ses serviteurs (2 octobre 1758).

E. 1782. (Liasse.) — 80 pièces, papier.19 58Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 3 novembre au 30 décembre 1758

- Testament mutuel de Jérôme Le Blond, garçon cartier, demeurant à Angoulême, rue de Genève, paroisse S’-André, et de Marie Pautier, sa femme (3 et 4 novembre).
- Cession, moyennant 1,100 livres, par Jean Mallat, notaire royal à Angoulême, à Jean Faure, commis au greffe du présidial d’Angoumois, et à Elisabeth Cousseau, femme de celui-ci, ses oncle et tante, de la moitié affèrant audit Mallat dans une maison dépendant de la succession de feu Jean Cousseau, prêtre, curé d’Yvrac, sise à Angoulême, au canton des Six-Voies, paroisse S’-André, confrontant par devant à la rue qui conduit de celle de Genève à la petite porte du Palais (sic), à main droite, et d’un côté à la petite rue qui va de celle de La Cloche-Verte au cimetière de S’-André et à la place du Mûrier, aussi à main droite (8 novembre).
- Constitution de 60 livres de rente par Pierre-Placide de la Place, chevalier, seigneur de La Tour-Garnier, ancien capitaine au régiment de Bourbonnais, chevalier de Saint-Louis, et demoiselle Marie-Madeleine de Montalembert, sa femme, su profit de dame Marie de Guez, veuve de François de Bardonnin, chevalier, seigneur comte de Sansac et autres lieux (11 novembre).
- Procuration par messire Pierre Bonnevin, chevalier, seigneur de Jussas, Sous-moulins et autres lieux, conjointement avec dame Jeanne de Villoutreys, sa femme, fille unique et seule héritière de défunt Bernard de Villoutreys, vivant écuyer, chevalier de S’-Louis, major du régiment de Lagernezay, demeurant précédemment en leur château de Sousmoulins, paroisse dudit lieu, en Saintonge, et de présent à Angoulême, paroisse S’-Paul, d’une part ; à François Constant, procureur au parlement de Paris, y demeurant, rue des Anglais, paroisse Saint-Étienne-du-Mont, d’autre part, à l’effet de pour eux et en leur nom, comparaître devant nosseigneurs des requêtes du palais et monsieur Roland de Ricville, conseiller, et là affirmer, comme ils l’ont fait devant les notaires soussignés, que des sommes pour lesquelles ledit seigneur de Bonnevin de Jussas, comme exerçant les droits de ladite dame de Villoutreys, sa femme, a été colloque par sentence desdits seigneurs des requêtes du Palais du 1er août dernier, il ne leur reste dû que celle de 3,000 livres de principal et 2,394 livres 17 sous 6 deniers pour les intérêts (11 novembre).
- Bail à ferme, pour cinq années, à raison de 75 livres l’une, par Nicolas Jaubert, écuyer, sieur des Vallons, faisant pour Jean Jaubert, clerc tonsuré, chapelain de la chapelle de Notre-Dame In spamo érigée en l’église paroissiale de S’-Paul d’Angoulême, demeurant au bourg de Marsat, près La Vallette, d’une part ; à Vincent Huet, marchand tapissier de la ville d’Angoulême, d’autre part, de tous les revenus de ladite chapelle de Notre-Dame (12 novembre).
- Ratification par Rose Marchais, fille aînée de Jean-Baptiste .Marchais, seigneur de La Chapelle, de la vente faite par celui-ci, conjointement avec autre Jean-Baptiste Marchais, sieur de La Chapelle, et Pierre Marchais, sieur de La Berge, à Jean-Armand Dervaud, inspecteur général de la manufacture royale des papiers d’Angoumois, et à Marie-Thérèse Henry, sa femme, d’une maison sise à Angoulême, au faubourg S’-Jacques de Lhoumeau, près de la Charente (19 novembre).
- Procuration par Jean Chollet, notaire royal et apostolique réservé pour la ville d’Angoulême, à l’effet de résigner son dit office entre les mains du chancelier de France, mais en faveur de Jean Landraud, praticien de la même ville et non d’un autre (21 novembre).
- Vente par ledit Chollet audit Landraud, son gendre, pour la somme de 1,700 livres, de l’office de notaire royal et apostolique susvisé (21 novembre).
- Quittance par des particuliers à Jacques-Pierre de Salomon, chevalier, seigneur de Bourg-Charente et autres lieux, conseillier du Roi, président trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Limoges, et à dame Thérèse Bouhier, sa femme (21 novembre).
- Cession d’une rente par Joseph Gauvry, sieur des Combes, garde général de la maîtrise particulière des eaux et forêts d’Angoumois, et Marie Thenevot, sa femme, demeurant au lieu de Chez-Nanot, paroisse de Pranzac, à Etienne Brun, négociant, ancien juge en la juridiction consulaire d’Angoulême (25 novembre).
- Bail à ferme par Pierre Maulde, sieur de Valence, demeurant à Angoulême, à Jean Terrière, cavalier de la maréchaussée d’Angoumois, à la résidence de Ruffec, des dîmes inféodées des paroisses de Condac et de Ruffec, telles qu’elles appartiennent au bailleur en partie avec les abbé et chanoines dudit Ruffec (28 novembre).
- Constitution de 150 livres de rente par Jacques Valleteau, écuyer, conseiller du Roi, contrôleur des payeurs des gages des officiers des grandes et petites chancelleries, receveur ancien des tailles de l’élection d’Angoulême, d’une part ; au profit des dames religieuses de Stc-Ursule d’Angoulême, d’autre part (2 décembre). — Vente par Etienne Portet, marchand, demeurant au village des Moizans, paroisse de Sireuil, à Pierre Ovy, procureur de la châtellenie de Mansle, de l’office de notaire royal pour le bourg de Claix, sénéchaussée d’Angoumois, tel qu’il était exploité précédemment par feu Jean Portet qui en avait été pourvu par lettres patentes du Roi du 20 avril 1717 (3 décembre).
- Transaction en forme de règlement, entre demoiselle Thérèse Gilbert, veuve de Louis Estève, sieur du Planeau, héritière pour un quart de la succession de feu Jean Gilbert des Héris, en son vivant prieur du prieuré de Notre-Dame de Fontblanche, son frère, demeurant ladite dame à Aubeterre, d’une part ; Jacques Mioulle, prêtre, prieur du Petit-Champagne et curé de la paroisse S’-Martin d’Angoulême, François Lambert, procureur au présidial d’Angoumois, comme exerçant les droits de Thérèse Mioulle, sa femme, Jean Mioulle, prêtre, curé d’Aignes, son beau-frère, Pierre Guimberteau, procureur au présidial d’Angoumois, comme fondé de procuration de monsieur Abraham-François Moreau, sieur de Bois-Cuzeau, subdélégué de l’intendant de la généralité de Limoges, juge sénéchal de la baronnie de Montmoreau, et de demoiselle Marie Mioulle, sa femme, et demoiselle Rose Mioulle, fille majeure, d’autre part, tous héritiers pour un quart dudit Gilbert des Héris (5 décembre).
- Vente, moyennant 3,750 livres de principal et 44 livres de pot-de-vin, par dame Marie Gilbert, femme de maître Antoine Sauvo, sieur du Bousquet, conseiller du Roi, juge magistrat en la sénéchaussée et siège présidial d’Angoumois, ladite dame fondée de procuration dudit sieur du Bousquet, son mari, présentement en sa maison de campagne de Panisson, paroisse S’-Maurice de Montbron en Périgord, d’une part ; à Pierre Souchet, procureur en la sénéchaussée, faisant pour autre Pierre Souchet, avocat, son fils, d’autre part, de l’office de conseiller du Roi en ladite sénéchaussée, dont ledit sieur du Bousquet est actuellement pourvu, avec tous les gages et émoluments qui en dépendent, ainsi que les provisions, tant dudit vendeur que de ses prédécesseurs, au nombre de trente-neuf pièces qui ont été cotées et paraphées par le notaire (16 décembre).
- Testament de Paul Orillac, originaire de la ville de Barbezieux, fils de défunt Jean Orillac, marchand, et de Marie Dupuy, sa femme, demeurant ordinairement à Angoulême et présentement soldat grenadier au régiment de Rouergue-infanterie, compagnie de monsieur de Moussac, actuellement en garnison en la ville de Cambrai (19 décembre).
- Constitution par François Rullier, sieur du Puy, conseiller du Roi, élu en l’élection d’Angoulême, et dame Marie Pigornet, sa femme, demeurant en ladite ville, rue Froide, paroisse S’-André, d’une part ; au profit de Louis Rullier, clerc minoré, leur fils, d’autre part, d’un titre clérical assigné sur tous les biens présents et futurs des constituants et spécialement sur la maison qu’ils possèdent et qu’ils habitent, sise en la susdite rue Froide, à main gauche en allant de l’église S’-André à la halle du Minage, ladite constitution faite en présence de Pierre Pigornet, avocat au Parlement, pair du corps de ville d’Angoulême, et de messire Christophe Rullier, prêtre, chanoine et théologal de la cathédrale de la même ville, frère du bénéficiaire de ladite constitution (20 décembre).
- Offre réelle à deniers découverts, par Pierre Marrot, caissier de la recette des tailles de l’élection d’Angoulême, au sieur Pressac, homme d’affaires de monsieur de Chenon de Domezac, demeurant au château dudit Domezac, paroisse de Saint-Gourson, de la somme de 6,000 livres, d’une part, et de celle de 120 livres, d’autre part, en payement du prix de cent barriques d’eau-de-vie logée, que ledit Pressac avait vendues audit Marrot,-à raison de 103 livres le barrique et 120 livres de pot-de-vin (21 décembre).
- Marché passé entre Jean-Baptiste Marchais, sieur de La Chapelle, négociant de la ville d’Angoulême, demeurant paroisse S’-André, et des vignerons, pour planter et cultiver un journal de vigne sis au lieu dit le bois de La Berge, paroisse Saint-Saturnin (26 décembre 1758).

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