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AD 16 - Inventaire sommaire série E - Angoulême - Notaire Caillaud 1759 -1760

lundi 29 septembre 2008, par Pierre, 7401 visites.

Source : Inventaire sommaire des Archives Départementales de la Charente antérieures à 1790 - MM. P. de Fleury et J. de la Martinière - Angoulême - 1906 - Série E. (articles 1736 à 3040).

(Féodalité, Communes, Bourgeoisie et Familles. — Titres féodaux, Titres de familles, Notaires et Tabellions, Communes et Municipalités, Corporations d’arts et métiers, Confréries et Sociétés laïques). / Notaires et Tabellions. (Suite) / Actes du notaire royal Caillaud, années 1751 à 1774

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E. 1783. (Liasse.) — 90 pièces, papier.1759Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 4 janvier au 27 février 1759.

- Inventaire des meubles et effets dépendant de la communauté d’entre François Dussouchet, marchand boucher à Angoulême, paroisse de Beaulieu, et Rose Courteau, sa femme, décédée (6 janvier).
- Vente, moyennant 83 livres, par Pierre Pigot, bourgeois, demeurant à Villement, paroisse de Ruelle, et autre Pierre Pigot, son frère, aussi bourgeois, demeurant au bourg de Soyaux, d’une part ; à Jean Robin, ecuyer, sieur du Plessac et de L’Ardillier, demeurant aussi au bourg de Soyaux, d’autre part, d’un journal de terre sis en ladite paroisse, près de la grange du chapitre S’-Pierre d’Angoulême (16 janvier).
- Approbation par Jean Jaubert, clerc tonsuré, chapelain de la chapelle de Notre-Dame ln spamo> érigée en l’église S’-Paul d’Angoulême, étant sur le point de partir pour la ville de Saint-Tron en Brabant, du bail des revenus de sa dite chapellenie, consenti par Nicolas Jaubert, écuyer, sieur des Vallons, son père et son tuteur naturel, à Vincent Huet, marchand tapissier de la ville d’Angoulême, à raison de 75 livres par an (18 janvier). — Procuration donnée par Joseph Berny, écuyer, sieur de Rochebrun, garde du corps du Roi, demeurant au Mesnieux, paroisse d’Édon en Angoumois, à Jacques Descordes, procureur au présidial dudit Angoumois, à l’effet de pour lui et en son nom recevoir de messire Antoine Juglard, écuyer, seigneur de La Grange du Tillet et autres lieux, les arrérages échus et à échoir d’une rente de 1,000 livres, et une somme de 2,000 livres en capital, le tout dû en vertu de l’acte de licitation passé entre les parties, le 2 août 1757, devant Bourguet et Mathé, notaires royaux (20 janvier).
- Constitution de 150 livres de rente consentie par Louise Dufaux, veuve de Jean, comte de Roflîgnac, chevalier, seigneur de Belleville, Les Brosses, Pommier, La Chapelle et autres lieux, lieutenant des maréchaux de France au pays de Périgord, tutrice de ses enfants mineurs, demeurant à Angoulême, d’une part ; au profit de la demoiselle Rambaud, mineure, fille unique et héritière de défunt Henri Rambaud, écuyer, seigneur de Bourg-Charente, d’autre part (21 janvier).
- Constitution de 80 livres de rente au profit de ladite demoiselle Rambaud de Bourg-Charente, par Marc Thenevot, sieur de La Sauzais, maître chirurgien, demeurant au bourg de Vars, et Marie Desport, sa femme (22 janvier).
- Transaction entre dame Rose Galliot, veuve de François Mesnard des Barres, demeurant au faubourg Sl-Jacques de Lhoumeau, et Jean Armand Dervaud, inspecteur général de la manufacture royale des papiers d’Angoumois, demeurant audit faubourg, au sujet des réparations à faire à la maison acquise récemment par ce dernier et dont un mùr était contigu à celle de ladite Galliot (27 janvier).
- Constitution de 50 livres de rente au profit de la demoiselle Rambaud de Bourg-Charente, mineure, par Jean-Baptiste Boucheron, sieur de Marsac, officier de marine aux colonies, et demoiselle Marie de la Charlonie de Villars, sa femme, demeurant de présent au logis de Villars-Marange, paroisse de Mérignac (27 janvier).
- Constitution de 60 livres de rente au profit de la même, par Jean-Emmanuel-Toussaint Desbordes, sieur du Renclos, négociant, et Marie Geneviève Nouveau, sa femme, demeurant en la ville de Chàteauneuf (30 janvier).
- Contrat de mariage entre Thomas Deschamps, voiturier, et Catherine Buzard, tous les deux de la paroisse S’-Mar-tial d’Angoulême (5 février).
- Cession de 50 livres de rente, faite par Marie Galliot, veuve de François Lavialle, commis à la recette des tailles de la ville d’Angoulême, d’une part ; à Jean-Hélie Des Ruaux, chevalier, seigneur de Plassac, Moussac et autres lieux, d’autre part (6 février).
- Contrat d’ingression dans la communauté des dames hospitalières de l’Hôtel-Dieu-Notre-Dame-des-Anges de la ville d’Angoulême, pour demoiselle Eulalie Guenon, fille majeure de feu Pierre Guenon de Brives, écuyer, ancien avocat du Roi au présidial de Saintes, et de demoiselle Élizabeth Lucas de Beaulieu, sa femme, en présence de dame Marie-Thérèze Du Laud, supérieure, faisant pour les autres dames de la communauté (7 février).
- Cession et transport par Léonard de Chastel, écuyer, capitaine au régiment de Conti-infanterie, demeurant au lieu des Montagnes, paroisse de Champniers, fondé de procuration spéciale de demoiselle Catherine de Chastel de La Berthe, fille majeure, d’une part ; à Louis de Chastel, chevalier, seigneur de La Berthe, garde du corps du Roi et capitaine de cavalerie dans la compagnie de monsieur le prince de Beauvau, demeurant audit lieu des Montagnes, leur frère, d’autre part, savoir est des parts et portions afférant aux vendeurs dans les lieux et domaines des Montagnes et de Chalonne, en vertu du testament de demoiselle Marie Gillebert, leur tante (8 février).
- Transport par François Normand, écuyer, sieur de Garat, et dame Thérèse-Radegonde Martin de Bourgon, sa femme, héritière de Jacques Martin, écuyer, sieur de Bourgon, trésorier de la cathédrale d’Angoulême, lui-même cessionnaire de François de Viaud, écuyer, sieur de La Charbonnière, et de dame Marguerite Du Laud, sa femme, qui était elle-même héritière de dame Marie Du Laud, veuve de René Pichard, chevalier, seigneur des Forges, d’une part ; à la fille de feu Henri Rambaud, vivant écuyer, seigneur de Bourg-Charente, Jean-Louis Rambaud, écuyer, seigneur de Maillou, son oncle et son tuteur, acceptant pour elle, d’autre part, de 50 livres de rente constituée au profit de ladite défunte dame Du Laud par les enfants et héritiers de Jean de La Rochefoucauld, chevalier, seigneur de Maumont, et de dame Marguerite de Scescaud, sa femme, par acte du 16 juillet 1737 reçu Rouhier, notaire royal (12 février).
- Procès-verbal, à la requête de Jean-Hélie Des Ruaux, chevalier, seigneur de Rouffiac, comme créancier de Jean de Villoutreys, écuyer, sieur de Bellevue, et de Pierre de Villoutreys, écuyer, sieur de Rochefort, de l’état d’une petite maison sise à Angoulême, rue de la Cloche-Verte, paroisse S’-André, à main gauche en allant de la place de la Petite-Halle à celle du Mûrier (13 lévrier).
- Reconnaissance d’une rente annuelle et viagère de 99 livres 9 sous, par Radegonde Benoît, fille majeure, fille et héritière de feu François Benoît, négociant, ancien juge en la juridiction consulaire d’Angoulême, celui-ci représentant défunts Claude Benoît, aussi négociant, et Marguerite Thoumie, ses père et mère, d’une part ; au profit de R. P. Alexis Benoît, religieux cordelier et gardien du couvent de Saintes, son oncle, d’autre part (15 février).
- Contrat d’ingression dans la communauté des dames de l’Union-Chrétienne de la ville d’Angoulême, pour demoiselle Anne Desbordes, fille légitime de François Desbordes, écuyer, seigneur de Jansac, Sers et Teillé, et de dame Marie de Montalembert, sa femme, demeurant au château de Sers, paroisse dudit lieu (16 février).
- Inventaire des meubles, effets, titres et papiers dépendant de la communauté d’entre Bernard Leclerc, maître armurier, demeurant à Angoulême, rue de Genève, paroisse S’-André, et défunte Marie Perraud, sa femme, décédée le 15 septembre 1757 (19, 20 et 21 février).
- Constitution de 75 livres de rente par François Vachier, avocat en la cour, fondé de procuration de François Guilhaumeau, écuyer, seigneur de Flaville, demeurant au logis dudit Flaville, paroisse de Bonneuil, et de messire Jacques Guilhaumeau, prêtre, curé dudit Bonneuil, y demeurant, d’une part ; au profit de la fille mineure de feu Henri Rambaud, vivant écuyer, seigneur de Bourg-Charente, ladite demoiselle agissant sous la tutelle de Jean-Louis Rambaud, écuyer, seigneur de Maillou, son oncle (21 février).
- Contrat de mariage de Jacques Leclerc, maître armurier, fils majeur de Bernard Leclerc, aussi maître armurier, et de défunte Marie Perraud, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-André, d’une part ; et de demoiselle Jeanne Rousseau, fille de feu Léonard Rousseau, maître boulanger, et de défunte Marie Gindreau, sa femme, d’autre part (22 février).
- Constitution de 50 livres de rente par François Desbordes, écuyer, seigneur de Jansac, et dame Anne-Marie de Montalembert de Sers, sa femme, demeurant en leur château de Sers, paroisse dudit lieu, d’une part ; au profit de dame Marie Mesnard, veuve de Jean Bourdage, seigneur de La Courade, Coulgens, Sigogne et autres lieux, d’autre part (23 février).
- Bail à ferme, pour cinq années et à raison de 150 livres l’une, par demoiselle Marie-Anne Galliot, veuve de Jean-François Lavialle, commis à la recette des tailles de l’élection d’Angoulême, tant de son chef que comme tutrice naturelle de ses enfants mineurs, à Pierre Desbordes, écuyer, seigneur de Jansac, Verdille, Breuil-au-Loup et autres places, ancien capitaine d’infanterie, demeurant en son logis de Verdille, paroisse dudit lieu, en Poitou, d’un appartement dans une maison sise à Angoulême, rue du Chat, paroisse S’-Paul, et ayant sa sortie sur la place des prisons royales (26 février 1759).

E. 1784. (Liasse.) — 109 pièces, papier.1759Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er mars au 30 avril 1759

- Dépôt entre les mains du notaire, par dame Marie-Françoise de Durfort de Civrac, abbesse de S’-Ausone d’Angoulême, d’un billet de 600 livres souscrit au profit de madame de Rothelin, aussi abbesse dudit monastère, le 2 septembre 1746, par les sieur et dame de Ravard du Masnadeau (3 mars).
- Testament de Jean Bouillaud, recouvreur, demeurant rue des Juifs, paroisse S’-Jacques de Lhoumeau (6 mars).
- Constitution de 30 livres au profit de la fille mineure de feu Henri Rambaud, écuyer, seigneur de Bourg-Charente, par Hélie-François Fé, écuyer, sieur de Veillard, demeurant au logis de Barqueville, paroisse de Châteauneuf, et par Marie Guillot, sa femme (10 mars).
- Constitution de 150 livres de rente au profit de la même, par dame Marguerite d’Assier, veuve de Philippe Dupin, écuyer, seigneur de Montbron, demeurant au château dudit Montbron, paroisse de Luchapt en Poitou (10 mars).
- Déclaration donnée à monsieur Chaigneau, clerc tonsuré, prieur de S’-André d’Angoulême, pour raison d’une maison sise en ladite ville et ouvrant sur la rue qui conduit de la principale porte de ladite église S’-André à la rue Froide, à main droite (11 mars).
- Élection des fabriqueurs de la paroisse de S’-Jacques de Lhoumeau, sur la requête de François Gilbert, curé de la paroisse, et par tous les habitants assemblés (11 mars).
- Testament de Pierre Vantongeren, chevalier, seigneur de Cougoussac et Siecq, président trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Limoges, demeurant à Angoulême, paroisse Sf-Jean, par lequel il institue son héritier universel Joseph-Léon Vantongeren, son petit-fils aîné, à la charge par celui-ci de payer : - 1 à Alexandre Vantongeren, son frère, la somme de 70,000 livres, en argent, effets, fonds ou rentes, lorsqu’il sera pourvu par mariage ou qu’il aura atteint sa majorité, en lui servant jusque là, pour tenir lieu d’intérêt, la somme annuelle de 2,000 livres ; - 2° à Marie-Madeleine Vantongeren, sa sœur, la somme de 50,000 livres, lorsqu’elle sera pourvue par mariage ou qu’elle sera majeure et non émancipée par lettres du prince, en lui servant jusque là, à titre d’intérêt, la somme annuelle de 1,500 livres (14 mars).
- Vente, moyennant 240 livres payées comptant, par François Chardon, sieur de Belair, demeurant au bourg de Saint-Médard en Poitou, à Pierre Desbordes, chevalier, seigneur de Jansac, de deux petites pièces de pré sises dans la prairie de Verdille et contenant l’une quatre-vingt-huit et l’autre cinquante-six carreaux (15 mars).
- Constitution de 90 livres de rente par Pierre Regnauld, chevalier, seigneur de Goué, chevalier de S’-Louis, et dame Marie Arnaud, sa femme, demeurant à Angoulême, au profit de François Joumard Tison d’Argence, chevalier, seigneur de Dirac et autres lieux, demeurant au château de Dirac, paroisse dudit lieu (23 mars).
- Compte rendu par François Dexmier, écuyer, sieur des Coudrais, et dame Marie-Anne-Joseph-Geneviève Chaumont, veuve de Jean Gautier, avocat en la cour, de la tutelle du fils mineur dudit Gautier et d’elle (30 mars).
- Démission pour cause de maladie, par Louis Prévérauld des Défens, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, de son dit canonicat, pour en être disposé par messieurs du chapitre en faveur de qui bon leur semblera (1er avril).
- Bail à ferme par Nicolas Deroullède, notaire royal à Angoulême, faisant pour Jean-François Couturier, licencié en lois, son gendre, fermier de la seigneurie de Brisnat, de l’agrier des vins des plantiers appelés Le Grand-Champtignon et Le Champ-des-Fougères, paroisse d’Asnières (5 avril).
- Rétrocession par Siméon Dutillet, conseiller du roi et son premier avocat en la sénéchaussée d’Angoumois, à François Dauphin, chevalier, seigneur de Goursac, et à dame Thérèse Thomas, sa femme, demeurant en leur château de Goursac, paroisse de Chasseneuil, de certaines rentes seigneuriales que lesdits sieur et dame lui avaient vendues sous la réserve de la faculté de rachat pendant neuf ans (12 avril).
- Vente, moyennant 2,400 livres, par Siméon Dutillet, avocat du Roi au présidial d’Angou-mois, et dame Marguerite Mallat de Létanche, sa femme, à François Le Roy, marchand, demeurant au faubourg S’-Jacques de Lhoumeau, d’une grande maison sise en la ville de Confolens, faisant face, d’un côté à la halle, et de l’autre au minage de ladite ville, plus d’une petite maison de décharge, attenant à la précédente, lesdites deux maisons relevant du seigneur de Confolens (20 avril).
- Reconnaissance de rentes donnée par Noël Limouzin, sieur d’Auteville (alias Hauteville), juge magistrat en la sénéchaussée d’Angoumois, et Françoise-Silvie Prévérauld, sa femme, d’une part ; à Jean-Hélie Des Ruaux, chevalier, seigneur de Plassac, Moussac et autres lieux, demeurant à Angoulême, d’autre part, ce dernier comme cessionnaire de Marie Galliot, veuve, non commune en biens de Jean-François Lavialle et tutrice de leurs enfants communs (22 avril).
- Vente par Siméon Dutillet, premier avocat du Roi au présidial d’Angoumois, et Marguerite Mallat, sa femme, à Etienne Barbarin, sieur de Flayac, demeurant en la ville de Brigueuil-L’Aîné, d’une pièce de pré sise sur les bords de la Vienne, près la ville de Confolens, relevant de la seigneurie de Villevert et chargée d’une rente de 3 livres envers la fabrique de la paroisse S’-Maxime dudit Confolens (26 avril).
- Bail à ferme, pour sept années et à raison de 260 livres l’une, par Marguerite Delaquille, veuve de messire Henri Fé, écuyer, seigneur de Maumont, tant de son chef que comme tutrice naturelle des enfants mineurs dudit seigneur et d’elle, demeurant à Angoulême, d’une part ; à messire Jean d’Assier, chevalier, seigneur de Pers, Charzac et autres lieux, fils légitime de défunts Jean d’Assier, aussi chevalier, seigneur Des Brosses, et dame Marguerite Regnauld, sa femme, demeurant aussi à Angoulême, d’autre part, savoir est de la majeure partie d’une maison sise en ladite ville, rue des Trois-Fours, paroisse S’-André, comprenant le portail d’entrée et le droit de puisage (27 avril).
- Dépôt en l’étude de notaire, à la requête de François Vallier, procureur au présidial d’Angoumois : 1° de l’acte de constitution d’une rente par Pierre-Gaston de Viaud, chevalier, seigneur d’Aigne, au profit de monsieur André Horson, de Moullède, capitaine au régiment de Beaune, en date du 19 janvier 1707 ; — 2° l’acte de cession de ladite rente audit sieur Vallier (28 avril 1759).

E. 1785. (Liasse.) — 83 pièces, papier.1759Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er mai au 29 juin 1759

- Testament de Marie Bonneval, veuve en premières noces de Christophe Trouiller, sieur de La Grange, et en secondes de Mathieu Goumard, procureur d’office de Montboyer (1er mai).

- Reconnaissance donnée par Marguerite Pigornet, veuve de Bernard de Villoutreys, écuyer, chevalier de S’-Louis, ancien major au régiment de Lagernezay, faisant tant pour elle que pour Jeanne de Villoutreys, sa fille, celle-ci femme de Pierre de Bonnevin, chevalier, seigneur de Jussas, seule héritière de son père, d’une part ; à Antoine Civadier, prêtre, curé de S’-Paul d’Angoulême, pour une maison sise en ladite paroisse et ayant sa principale entrée sur la grande rue qui conduit du château à la place de la Petite-Halle, l’autre entrée ouvrant sur la rue qui va des prisons royales à la même place (2 mai).
- Aveu et dénombrement rendu à l’abbaye de S’-Cybard d’Angoulême par Jérôme Valleteau, écuyer, sieur de Mouillac et de Boisdran, comme héritière de feu Pierre Valleteau, écuyer, sieur desdits lieux, qui l’était lui-même d’Élizée Valleteau, aussi sieur de Mouillac, son père, pour raison du fief dudit Mouillac, tenu de ladite abbaye au devoir d’une livre de cire blanche ou 12 sous, à muance de vassal (3 mai).
- Testament de Jean Valleteau, sieur des Roches, conseiller du Roi, juge magistrat en la sénéchaussée d’Angoumois (7 mai).
- Transaction entre dame Marie de Guez, veuve de haut et puissant François de Bardonnin, chevalier, seigneur comte de Sansac, Cellefrouin, Ventouze, Boisbuchet et autres lieux, demeurant à Angoulême, d’une part ; et Ignace Duclos, sieur des Vétizons, faisant au nom de Philippe Duclos, aussi sieur des Vétizons, son père, celui-ci demeurant en la ville d’Availles en Poitou, d’autre part, au sujet d’une rente en argent et en nature, due à la seigneurie de Boisbuchet et au sujet de laquelle des sentences contradictoires étaient intervenues (11 mai).
- Contrat de mariage entre Jean Aubin, marchand, fils de Denis Aubin, aussi marchand, et de Marie Guyonnet, d’une part ; et Anne Prévérauld, fille de feu Charles Prévérauld et de Barbe Benoît, d’autre part (11 mai).
- Accord entre dame Marie-Françoise de Durfort de Civrac, abbesse de S’-Ausone d’Angoulême, faisant pour tout le couvent de son monastère, et Raymond Abeil, prêtre, curé de S’-Martin de Fronsac, au diocèse de Bordeaux, d’une et d’autre part, aux termes duquel ladite abbesse audit nom consent à ce que ledit Abeil et ses successeurs curés dudit Fronsac jouissent à perpétuité de la partie de dîmes prétendue annexée au prieuré de Ste-Geneviève dudit lieu, lesdites dames de S’-Ausone se réservant la jouissance de tous les bâtiments, domaines, cens, rentes, droits, devoirs, profits casuels de lods et ventes et autres émoluments annexés audit prieuré, rappelant à cette occasion que, « dans les temps reculez et avant les guerres civilles et de religion qui ont désolé cette province et celle de Guienne, les dames religieuses bénédictines établies à Fronsac y possédoient un couvent et des revenus proportionnez au nombre des religieuses qui y observoient la vie commune, de fait notoire et transmis par une tradition non interrompue » ; mais qu’à la suite desdites guerres et de la ruine dudit prieuré, les abbesses dudit monastère de S’-Ausone envoyèrent successivement audit Fronsac, jusqu’à l’année 1526, une religieuse avec des lettres d’obédience et le titre de prieure, pour en conserver la possession ; que nonobstant cette précaution, le cardinal de Sourdis, archevêque de Bordeaux, ayant uni ledit prieuré de S’e-Geneviève à la cure de S’-Martin, un arrêt du parlement de Bordeaux, en date du 19 février 1610, cassa ladite union et maintint l’abbaye dans la possession desdits droits, ce qui fut confirmé de nouveau par arrêt de la même cour du 16 mars 1756, rendu en faveur de l’abbaye (12 mai).
- Contrat de mariage entre Martin Cauvillet, fils de sieur Antoine Cauvillet, musicien de la cathédrale d’Angoulême, et Anne Guitard (22 mai).
- Cession de droits par Jean Roy, laboureur de la paroisse de Plassac, à Martial Du Tillet de Mezières, écuyer, premier conseiller du Roi en la sénéchaussée d’Angoumois, secrétaire interprète de la Reine, demeurant à Paris, rue de Bièvre, paroisse S’-Étienne-du-Mont (23 mai).
- Quittance par François Lambert, procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, faisant pour Jacques-François Dubois, marchand de la ville de Nantes, et autres, à Charles de Champeville, sieur de Boisjoly, garde du corps du Roi, présentement absent, au service de Sa Majesté, de la somme de 1,200 livres qui avait été léguée auxdits Dubois par dame Marguerite Musseau, veuve de François Dubois, sieur de La Cour, ancien capitaine de cavalerie au régiment de Chabrillant, chevalier de S’-Louis et pensionnaire du Roi (25 mai).
- Cession de 25 livres de rente seconde, par dame Marie-Anne Galliot, veuve de Jean-François Lavialle, commis à la recette des tailles de l’élection d’Angoulême, et tutrice de ses enfants mineurs (26 mai).
- Inventaire des meubles, effets et papiers dépendant de la succession de feu messire (sic) Élie-François Joubert, vivant avocat en la cour, ce requérant dame Marie Chaigneau, sa veuve, et Christophe Joubert, écuyer, conseiller du Roi et son procureur en l’élection d’Angoulême, son fils, suivant le contrat de mariage desdits Joubert et Chaigneau reçu le 21 février 1743, par Petit, notaire royal. A remarquer : deux petits flambeaux d’argent que les parties ont déclaré appartenir à M. Chaigneau de La Gravière, avocat, qui les avait prêtés audit feu Joubert ; — un melon de cuir à perruque ; — un miroir à cadre et chapiteau dorés, deux tableaux dans des cadres ovales, représentant les père et mère de ladite dame Chaigneau, et un autre petit tableau à cadre doré, représentant les armes de la défunte dame de Rothelin, abbesse de S’-Ausone d’Angoulême ; — quatre pents de tapisserie verdure d’Aubusson, neuve, tirant treize aunes et demi-quart sur deux aunes et demie de hauteur, estimée 25 livres l’aune courante, soit 328 livres 2 sous 6 deniers ; — deux petits tableaux représentant monseigneur le Dauphin et madame la Dauphine ; — un vieux tableau sur toile, représentant un bocage ; — une chaise à porteurs, couverte de cuir à clous dorés par dessus et garnie de moquette en dedans, estimée 20 livres ; — un paravent garni d’une grosse toile peinte à fleurs, estimé 10 livres ; — trois thèses imprimées sur satin, dont deux dans des cadres dorés, estimées 6 livres ; — quatre pents de tapisserie représentant une chasse ; — trois autres pents de tapisserie représentant également une chasse ; — soixante-quinze livres pesant d’étain fin, en plats, assiettes, écuelle à bouillon, sucrier, salière et soucoupes, à 20 sous la livre ; — vingt-trois livres pesant d’étain commun, en plats assiettes et salière, à 16 sous la livre ; — une veste, les devants à fleurs d’or et d’argent, les boutons et boutonnières d’or ; — une autre veste à fleurs d’argent et de soie, les boutons et boutonnières d’argent ; — un habit, veste et culotte, l’habit et veste en barracant (sic) gris et la culotte en drap, le tout à boutons et boutonnières d’or ; — un habit en barat gris et une veste en droguet, avec les devants en soie ; — un habit en drap gris de souris, à boutons et boutonnières d’or ; deux vestes, les devants de velours noir, la culotte de même ; — trois montres dont une à réveil ; — un bénitier en cuivre émaillé sur lequel est représentée la Vierge avec l’Enfant Jésus, estimé 40 sous ; — un petit tableau carré, en cuivre émaillé, représentant la Flagellation, estimé aussi 40 sous ; — la bibliothèque, comprenant des ouvrages in-folio, in-4°, in-8° et in-12, estimés ensemble 881 livres ; — le contrat de mariage desdits Joubertet Chaigneau, en date du 21 février 1743 ; — le contrat de mariage de Mathieu Joubert, père du de cujus, avec Marie Sautereau, en date du 26 septembre 1694, reçu Mesnard, notaire royal (26 mai et jours suivants).
- État estimatif, mesurage et vente des marchandises composant le fonds de boutique de demoiselle Élizabeth Joubert, fille majeure, marchande de draps, demeurant à Angoulême, devant le canton de la halle du Pallet, paroisse S’-André, ledit état montant à la somme de 4,565 livres 15 sous, moyennant laquelle ladite Joubert à cédé lesdites marchandises à Pierre David, marchand sellier, tant pour lui que pour Catherine Moys, sa femme, et Jan-Pierre David, leur fils (28 mai).
- Procès-verbal, à la requête de Louis Rambaud, écuyer, sieur de Maillou, agissant comme tuteur de la fille mineure de feu Henri Rambaud, écuyer, sieur de Bourg-Charente, d’une maison sise à Angoulême, paroisse de S’-Jacques-de-Lhoumeau, appartenant à ladite mineure et actuellement occupée par le directeur de la messagerie (8 juin).
- Procuration donnée par Augustin Fontréaux, sieur de La Judie, docteur en médecine de la faculté de Montpellier, demeurant ordinairement en ladite ville de Montpellier, d’une part ; à Jean David de Boismorand, procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, d’autre part, à l’effet de recouvrer des prix de fermes et des arrérages de rente dus au constituant (14 juin).
- Procuration donnée par dame Françoise de Durfort de Civrac, abbesse de S’-Ausone d’Angoulême, à maître François de Cazes, notaire royal, procureur et ancien jurât de la ville de Libourne, à l’effet de recevoir toutes les déclarations des prises, mainements et tenues relevant du prieuré de Ste-Geneviève de Fronsac en Bordelais, membre dépendant de l’abbaye de S’-Ausone, et de poursuivre les refusants par toutes voies de droit (15 juin).
- Pouvoir donné par Paul, chevalier de Montalembert, faisant pour Marc-René, marquis de Montalembert, chevalier, seigneur de Maumont, Saint-Germain, Juignac, le fief de Champaigne, la baronnie de Saint-Amant-de-Montmoreau en partie, Le Poirrier, le fief du Barc en S’-Laurent-de-Belzagot, autrement dit Le Repaire du Barc, La Vigerie, Forgeneuve et autres lieux, et de la rivière de Touvre en la paroisse de Ruelle, gouverneur du fort S’-André de Villeneuve d’Avignon, chevalier de S’-Louis, lieutenant général de Saintonge et Angoumois, brigadier des armées du Roi, envoyé extraordinaire vers les cours de Suède et armée de Poméranie et vers les cours des impératrices, reines d’Ongrie et de Russie et vers celle du roi de Pologne, son frère, d’une part ; à Jacques et autres Jacques David, poissonniers du faubourg du Pontouvre, et autres, pour régir et administrer la pêche dans la rivière de Touvre, pendant cinq ans, vendant le poisson pour le compte du dudit seigneur de Montalembert, et ce moyennant 6 livres par an à prendre par chacun des mandataires sur le produit de la vente dudit poisson (18 juin).
- Constitution de 30 livres de rente par Jean Binot, écuyer, sieur de Launoy, capitaine d’invalides de la garnison du château d’Angoulême, et Marie-Anne Jaubert, sa femme, au profit de la fille mineure de feu Jean-Louis Rambaud, écuyer, seigneur de Maillou et autres lieux (20 juin).
- Vente, par Guillaume Janet, archer, garde de la connétablie des maréchaux de France, demeurant à Angoulême, à Pierre Boucheron, notaire et procureur postulant en la baronnie de Chatelaillon, d’un office d’huissier ordinaire au siège de la police de La Rochelle (25 juin) 1759).

E. 1786. (Liasse.) - 86 pièces, papier ; 1 sceau.1759Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er juillet au 30 août 1759

- Devis et marché entre Christophe Vinet, entrepreneur et architecte de la ville d’Angoulême, y demeurant, d’une part ; et Pierre Perrier, procureur au présidial de ladite ville, comme fondé de procuration spéciale de messire Claude Jolliot, abbé de l’abbaye de Notre-Dame de Bournet, d’autre part, pour les travaux de maçonnerie, charpenterie, menuiserie, serrurerie, vitrerie, couverture, crépissage, pavage, carrelage et blanchissage qui sont à faire aux bâtiments, maison conventuelle et église de ladite abbaye, s’élevant ensemble à la somme de 2,000 livres, sur laquelle ledit Vinet reconnaît avoir reçu par avance celle de 000 livres (1er juillet).
- Acte de notoriété dressé à la requête de la demoiselle Berthoumè, veuve de Pierre Grattereau, en son vivant bourgeois, négociant et ancien consul en la juridiction consulaire d’Angoulême, à l’effet d’établir le bilan de la fortune de celui-ci à son décès, l’état de ses affaires, le nombre de ses enfants (2 juillet).
- Vente, moyennant 160 livres payées comptant, par Siméon Du Tillet, conseiller, premier avocat du Roi au présidial d’Angoumois, demeurant à Angoulême, paroisse S*-Paul, à Jacques Nadaud, négociant, demeurant en la même ville, paroisse S’-Anto-nin, de l’un des neuf offices de lieutenant des bourgeois et habitants de la ville d’Angoulême, créés héréditaires par édit du mois de mars 1694, lequel office serait devenu vacant par la mort de Jean Du Tillet, père du vendeur (3 juillet).
- Bail à loyer par Philippe Penot, orfèvre, demeurant au faubourg Lhoumeau, à André Laplanche, aubergiste, et à Catherine de Laquintinie, sa femme, d’une maison sise audit faubourg, confrontant par devant à la grande rue dudit faubourg, à main droite, en allant de la porte du Pallet à l’église dudit Lhoumeau, d’un côté aux bâtiments, clos et jardin des P. P. Carmes, d’autre côté à une autre maison appartenant au bailleur et à la corderie de la veuve Roullet, et par derrière au jardin des mêmes religieux et au chemin qui conduit de la fontaine de Chandes au faubourg Lhoumeau, ledit bail comprenant en outre une autre maison joignant au grand portail de la susdite grande rue (3 juillet).
- Procès-verbal, à la requête de Jean-François d’Assier, chevalier, seigneur de Pers, Charzac et autres lieux, de la maison dans laquelle il demeure, sise rue des Trois-Fours, paroisse S’-André d’Angoulême, et appartenant aux enfants mineurs de feu Henri Fé, écuyer, sieur de Maumont, et de Marthe de Laquille (5 juillet).
- Transaction entre François-Philippe Pigornet, conseiller du Roi, lieutenant en l’élection d’Angoulême, d’une part ; Blanleuil, notaire et procureur d’office de la juridiction de Vignolle, Saint-Paul et Les Goufflers, et autres, d’autre part, au sujet d’une rente (8 juillet).
- Présentation à la cure de S’-Martial de Valette, annexe de S’-Étienne de Nontron, par Marie-Françoise de Durfort de Civrac, abbesse de S’-Ausone d’Angoulême, en faveur de Jean Bouchaud, prêtre, vicaire de S’-Cybard de Roullet (11 juillet).
- Vente par Pierre Sarlandie, écuyer, conseiller du Roi, maître particulier des eaux et forêts d’Angoumois, comme ayant pouvoir : 1° de Marc-Antoine de S’-Ouen, chevalier, ancien capitaine au régiment de Luxembourg, chevalier de S’-Louis, demeurant en son château de Fresnay, paroisse dudit lieu, élection de Bayeux, en Normandie, héritier institué et légataire conjoint et fondé de procuration de Louis-Tanneguy de S’-Ouen, chevalier, seigneur et patron honoraire de la paroisse de Fresnay-sur-Mer, ancien capitaine au régiment de Vastan, son frère ; — 2° de François-Hercules de S’-Ouen, chevalier, directeur en chef du génie à Honneur, chevalier de S’-Louis ; — 3° de Louis-Hercules Vauquelin, chevalier, seigneur patron et marquis d’Hermanville, chevalier de S’-Louis, capitaine au régiment royal-dragons, demeurant en son château d’Hermanville, et de dame Madeleine Vauquelin de Goranville, sa sœur, veuve de Philippe-Auguste de Clary, chevalier, seigneur patron de Saint-Étienne et autres lieux, d’une part ; à Jean-Charles de Montalembert, chevalier, seigneur du Groc, Fouquebrune, Houme et autres lieux, chevalier de S’-Louis, major et commandant des ville et château d’Angoulême, d’autre part, savoir est de tous les bâtiments, biens fonds, bois et autres domaines composant les lieux du Roc et de La Latterie, paroisses de Fouquebrune et de Chadurie, ladite vente faite moyennant 8,200 livres, tant pour les biens fonds que pour les bestiaux gros et menus, les instruments servant à l’exploitation et les semences (11 juillet).
- Cautionnement de Pierre de Reix, sieur du Repaire, par Pierre de Reix, sieur des Fosses, adjudicataire du Roi pour la fourniture des canons, demeurant à Planchemesnier (12 juillet).
- Constitution de 30 livres de rente par Catherine Chesneau, veuve de Jean Boiteau, marchand, Jacques Vrideau, procureur au présidial d’Angoumois, et Marie Boiteau, sa femme, demeurant à Angoulême, au profit de Jean-François Decescaud, sieur de Vignerias, avocat au présidial d’Angoumois (14 juillet).
- Procès-verbal de visite de la maison appartenant aux sieurs Dervaud et Henri, marchands, ledit Dervaud agissant comme étant aux droits de Marie-Thérèse Henry, sa femme, de Jean-Théodore, Pierre-Auguste, Jacques-Alexandre, Joseph-Frédéric Henry, ses beaux-frères, mineurs émancipés, ladite maison sise au faubourg Lhoumeau, sur le bord de La Charente, entre celles de Louis Marchais et des héritiers du sieur Héraud (16 juillet).
- Transaction sur honoraires, entre Antoine Callueau, procureur au présidial d’Angoumois, tant de son chef que faisant pour les enfants du sieur Arnaud, mineurs émancipés par justice, procédant sous l’autorité de Pierre Fauconnier, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, d’une part ; et Jean-Hélie de Raymond, écuyer, sieur de Sainte-Acquitière, tant de son chef que comme fondé de procuration de dame Marie Cadiot de Pontenier, sa femme, d’autre part (17 juillet).
- Inventaire des meubles, titres et papiers dépendant de la succession de feu Antoine Sauvo, sieur Du Bousquet, en son vivant juge magistrat en la sénéchaussée d’Angoumois, ce requérant Jean-François Gilbert, archiprêtre de l’église S’-Jean d’Angoulême, faisant pour Marie Gilbert, sa tante, veuve dudit sieur Du Bousquet, celle-ci agissant comme tutrice de Marie-Madeleine Sauvo, sa fille mineure, et encore pour Jeanne et autre Jeanne Sauvo, ses filles majeures (19 juillet, 10 et 11 août).
- Acte d’ingression dans la communauté du tiers-ordre de S’-François d’Angoulême, pour demoiselle Marie-Anne Videau, demeurant ordinairement au logis de Pommeray, paroisse d’Aubeville, agissant du consentement de messire André-Martial Videau, écuyer, sieur du Carrier, La Dourville et autres lieux (21 juillet).
- Dépôt, en l’étude de Caillaud, notaire à Angoulême, par Pierre Zain, sieur Des Brandes, demeurant au château de Bouex, paroisse dudit lieu, d’une procuration spéciale à lui donnée par Jacques Jobert, bourgeois de Paris, curateur à la succession vacante de feu Noël Arnaud, seigneur de Bouex, ancien maître des requêtes de l’hôtel du Roi, à l’effet de toucher les revenus dépendant de ladite succession (21 juillet).
- Contrat d’ingression dans l’abbaye de S’-Ausone d’Angoulême, pour demoiselle Marie-Charlotte de La Rochefoucauld de Maumont, fille mineure de Jean de La Rochefoucauld, chevalier, seigneur de Maumont, Magnac, Le Vivier et autres lieux, et de dame Marguerite de Scescaud, en faveur de laquelle ingression ladite demoiselle s’est constitué en dot la somme de 3,000 livres à prélever sur tous les biens qu’elle a recueillis tant des successions de ses père et mère que de la demoiselle de La Rochefoucauld de Cursac, sa sœur (4 août).
- Quittance par Jean-Louis Rambaud, écuyer, seigneur de Maillou, Saint-Saturnin, Tarsac et autres lieux, comme tuteur de la demoiselle Rambaud de Bourg-Charente, sa nièce mineure, à Pierre Vantongeren, chevalier, seigneur de Vaux, Siecq et Cougoussac, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Limoges, de la somme de 5,000 livres pour l’extinction de deux rentes précédemment constituées au profit dudit sieur Rambaud audit nom, par Jean de Montalembert, chevalier, seigneur de Vaux, et Jeanne de Montalembert, sa femme, qui avaient assigné lesdites rentes sur la terre de Vaux, depuis lors vendue par eux audit Vantongeren, suivant acte du 21 juin dernier, reçu par Gandon, notaire royal (24 août).
- Constitution de 644 livres 14 sous de rente, par dame Marie Hastelet, veuve de Pierre Chapiteau, vivant écuyer, sieur de Remondias, tant de son chef que comme tutrice de ses enfants mineurs, demeurant au logis de Remondias, paroisse de Mainzac, au profit de messire Émery Hastelet, chevalier, seigneur de Joumelières, son frère, demeurant en son logis de Joumelières, paroisse de Javerlhac en Périgord (24 août).
- Contrat de mariage entre Martial Garnaud, fils de Jean Garnaud, journalier, et de défunte Catherine Ducloud, d’une part ; et Françoise Chambaud, fille de Jean Chambaud, tonnelier, auquel contrat ont signé trente témoins (25 août).
- Dépôt, en l’étude de Caillaud, notaire à Angoulême, par Jean-Balthazar Jouve, prêtre, bachelier en théologie, archidiacre de l’église d’Embrun, de deux procurations générales et spéciales à lui données, l’une par Jean-Baptiste de Montgrand, capitaine au régiment d’Aubigné-dragons, l’autre par André-César de Montgrand, prieur seigneur du prieuré simple de La Faye, membre dépendant de l’abbaye de La Couronne, diocèse de Périgueux, pour faire faire le procès-verbal de prisée et estimation des vases sacrés, linges et ornements dudit prieuré, ainsi que des réparations à faire tant à l’église qu’aux autres bâtiments dudit lieu (26 août).
- Contrat de mariage entre François Sartre, fils de Jean Sartre, cavalier de la maréchaussée de Limousin, en résidence à Angoulême, et de Madeleine Filhon, d’une part ; et Anne Thomas, fille de Claude Thomas, huissier audiencier à la police d’Angoulême, et d’Anne Viaud, d’autre part, les deux parties demeurant à Angoulême, paroisse S’-André (30 août 1759).

E. 1787. (Liasse). — 65 pièces, papier. 1759 Caillaud, notaire royal à Angoulême. Actes reçus par ce notaire, du 1er septembre au 30 octobre 1759

- Bail à ferme pour huit années, à raison de 365 livres l’une, par Pierre Fauconnier, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, seigneur prieur du prieuré du Châtelard-la-Rivière, à Jean Devillemandy, marchand du bourg dudit Châtelard, de toutes les dîmes appartenant audit prieuré, dans la paroisse du Châtelard seulement, ainsi que de tous les bâtiments, préclôtures, grand pré, bois taillis de la petite et grande garenne et châtaigneraie dudit lieu (1er septembre).
- Constitution de 25 livres de rente par François-Louis de Lubersac, chevalier, seigneur de Lerce et autres lieux, faisant tant pour lui que pour Françoise Laine, sa femme, demeurant ensemble en leur logis de Lerce, paroisse de Pérignac, d’une part ; au profit de la fille mineure de feu Henri Rambaud, vivant écuyer, seigneur de Bourg-Charente (1er septembre).
- Cession faite à ladite demoiselle Rambaud de Bourg-Charente par Antoine de Salignac, écuyer, seigneur du Mesnadeau, et dame Anne Seguin, sa femme, et Bernard Seguin, bourgeois, tant de son chef que comme exerçant les droits de Jeanne de Lavaud, sa femme, de deux rentes dues auxdits de Salignac et Seguin par François-Louis de Lubersac, chevalier, seigneur de Lerce, et dame Françoise Laîné, sa femme, pour avoir été constituées à prix d’argent par Etienne de Lubersac, écuyer, sieur de La Foucaudie, et Marie Chevallier, sa femme, au profit des religieuses de la Visitation de La Rochefoucauld, suivant acte du 15 août 1657, reçu par Desaunières, notaire royal de ladite ville, et cédées par lesdites dames religieuses à Jean de Lubersac, chevalier, seigneur de La Foucaudie, par acte du 10 novembre 1687 (2 septembre).
- Transaction entre Louis de la Breuille, chevalier, seigneur de Chantrezac, d’une part ; Benoît Chaussade, prêtre, curé de La Plaud, Jean Bastier, sieur de La Vergne, marchand, tant pour lui que pour François Bastier, sieur du Temple, son frère, d’autre part, au sujet de la mouvance féodale du mas de La Tournière (12 septembre).
- Vente, moyennant 2,189 livres, par Simon Piveteau Fleury, négociant, et dame Marie Collain, sa femme, comme étant aux droits de Guillaume Collain, prêtre, religieux cordelier, leur beau-frère et frère, demeurant en leur manufacture royale, près la fontaine de Chandes, paroisse S’-Martial d’Angoulême, conjointement avec Jacques Sibilotte, boulanger, d’une part ; à François Pinasseau, aussi boulanger de la présente ville, d’autre part, d’une maison sise audit Angoulême, paroisse S’-André, confrontant par devant à la rue par laquelle on va de l’allée de traverse du milieu de la halle du Pallet à la maison commune de la ville d’Angoulême, à main gauche, et mouvant de monsieur de La Rochefoucauld de Maumont (22 septembre).
- Vente, moyennant 550 livres payées comptant, par Biaise Bourrut, maître perruquier, baigneur et étuviste de la ville d’Angoulême, y demeurant, rue des Cordonniers, paroisse de Beaulieu, à Élie Ribadeau, garçon perruquier, de la place de perruquier, baigneur et étuviste appartenant au vendeur (27 septembre).
- Protestation de demoiselle Marie de la Croix, fille majeure, demeurant au couvent de l’Union-Chrétienne d’Angoulême, par laquelle elle déclare que pendant son absence de la maison du sieur de la Croix de Jovelle et de la dame de la Chambre, ses père et mère, dame Marie-Anne de la Croix, vicomtesse de Legé, le sieur Des Jehans de Jaubertie et dame Marie de la Croix, sa femme, demoiselle Françoise de la Croix du Chaslard, ses sœurs et beau-frère, s’étant totalement emparés de l’esprit desdits sieur et dame de Jovelle, père et mère de la déclarante, qu’ils leur auraient persuadé de priver celle-ci du nécessaire et de la somme de 10,000 livres qui lui revenait, ainsi qu’aux dames de Jaubertie et du Chaslard, ses sœurs puînées, aux termes du contrat de mariage de la vicomtesse de Legé, en date du 24 août 1744, reçu par Ponteiron, notaire royal ; que depuis ledit mariage, les sieur et dame de Jovelle ont fait passer presque tous leurs effets actifs aux sieur et dame de Jaubertie, notamment une créance contre le sieur de Pommeyrol, de La Tour-Blanche ; que le sieur de Jovelle, père commun, étant mort le 20 mars 1757, la vicomtesse de Legé, les sieur et dame de Jaubertie et la demoiselle du Chaslard s’emparèrent alors de tous les biens, titres et papiers de la succession, sans partage ; que tous les biens qui ont paru ont été les fiefs de Jovelle et d’Hautefaye, et les métairies de Chapuzet et de Chez-Bourgogne, avec les bois qui en dépendent ; que de la masse des biens de la succession on a distrait : 1° le droit d’aînesse appartenant à ladite dame de Legé et consistant dans le château de Jovelle avec ses préclôtures fixées par les trois chemins publics de La Tour-Blanche à Chadeuil, de Chadeuil à Cherval, de La Tour-Blanche à Verteillac ; 2° la métairie de Chez-Bourgogne, comme étant un acquêt et revenant à ladite vicomtesse ; si bien que les biens à partager se sont trouvés réduits aux quatre cinquièmes du fief d’Hautefaye, à la métairie de Chapuzet et aux terres comprises entre le chemin de Verteillac et la bonde de l’étang (1er octobre).
- Contrat de mariage entre Jean Brunet, officier du Roi pour l’exécution des sentences criminelles de la ville d’Angoulême, fils de feu Jean-Biaise Brunet, en son vivant aussi exécuteur desdites sentences en la ville de Civray en Poitou, et de Marie Joyeux, d’une part ; et Marie Berger, fille de feu Jacques Berger, en son vivant exécuteur des sentences criminelles de la ville d’Angoulême, et de Radegonde Pinochaud, d’autre part (15 octobre).
- Contrat de mariage entre Jean de Jambes, écuyer, sieur du Breuil, fils de feu Jacques de Jambes, écuyer, sieur de La Foix, et de Marie André, demeurant à Plaimbost, paroisse de Fouquebrune, d’une part ; et Thérèse-Gabrielle Lhoumeau, fille de feu Michel Lhoumeau, vivant avocat au présidial d’Angoulême, et de demoiselle Marie-Marguerite de la Grézille, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Antonin, d’autre part (24 octobre 1759).

E. 1788. (Liasse.] — 62 pièces, papier.1759Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 2 novembre au 30 décembre 1759

- Inventaire des meubles, effets et papiers dépendant de la succession de dame Marie de Guez, veuve de François de Bardonnin, chevalier, seigneur comte de Sansac, décédée le 1er octobre de la présente année, ce requérant Jean Dexmier, sieur de Feuillade, avocat à la cour et l’un des pairs du corps de ville d’Angoulême, exécuteur testamentaire de ladite de Guez. A signaler audit inventaire :. une tenture de tapisserie verdure de Flandre, en six pièces, tirant six aunes et demie, trouée et usée en plusieurs endroits, estimée 340 livres ; — cinq autres pends de tapisserie verdure, aussi de Flandre, tirant quatorze aunes de long sur deux aunes trois quarts de hauteur, usés et troués en divers endroits, estimés ensemble 220 livres ; — une tenture de tapisserie de Flandre, en huit pends, représentant l’Histoire de l’empereur Constantin, très vieille et usée, estimée 400 livres ; — une tenture de quatre pends de tapisserie d’Angleterre représentant les Métamorphoses d’Ovide, tirant dix-neuf aunes trois quarts sur trois aunes et demie de hauteur, troués en plusieurs endroits, estimés 450 livres ; — un assortiment d’argenterie comprenant quatre douzaines d’assiettes, dix plats, vingt-quatre couverts, quatre cuillers à ragoût, deux grandes à potage, dix cuillers à café, un pot à bouillon, une écuelle à oreille, une cafetière, huit flambeaux, une mouchette et son porte-mouchette, six gobelets, un « buterfiol » et un bénitier, le tout d’argent, pesant ensemble 211 marcs quatre onces et demie, à 46 livres 18 sous le marc et montant à 9,922 livres 5 sous 6 deniers (3 novembre 1659 et jours suivants).
- Sommation faite par Jean-David de Boismorand, procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, comme mandataire des religieuses du tiers-ordre S’-François de la ville d’Angoulême, à monsieur Prévérauld, curé de S’-André de ladite ville, d’avoir à remettre auxdites dames religieuses la moitié qui leur revient dans le luminaire et les offrandes provenant du convoi et enterrement de dame Marie de Guez de Sansac, enterrée dans leur église ; à quoi ledit curé répond que lesdites religieuses étant ses paroissiennes, le luminaire de leurs enterrements lui appartient de plein droit, et à plus forte raison celui de la dame de Sansac, celle-ci n’ayant aucun droit de sépulture dans la chapelle desdites religieuses, et l’office de l’enterrement s’étant fait dans l’église paroissiale de S’-André (6 novembre).
- Constitution de 120 livres de rente par Jean-Armand Dervaud, inspecteur général de la manufacture royale des papiers d’Angoumois, et Marie-Thérèse Henry, sa femme, au profit de Madeleine Norry, veuve de Guillaume Rivet Coursier, directeur général des messageries d’Angoulême (15 novembre).
- Bail à ferme, pour sept années et moyennant des rentes en nature, par dame Madeleine Chérade de Montbron, dépositaire de l’abbaye de S’-Ausone d’Angoulême, de tous les revenus appartenant à son monastère dans la paroisse de Fouquebrune (16 novembre).
- Vente, moyennant 8,000 livres de principal et 424 livres de pot-de-vin, par Barthélémy Jayet, sieur de Beaupré, et Jeanne Ivert, sa femme, demeurant à Angoulême, à André-Martial Vidaud du Carrier, écuyer, seigneur de La Dourville, tant de son chef que comme étant aux droits de Luce Jayet, sa femme, demeurant à La Dourville, paroisse d’Aubeville, d’une et d’autre part, savoir est du fief et métairie du Bois-Chadanne, paroisses d’Aubeville et de Péreuil, appartenant au vendeur de son chef par le partage fait entre lui et Jeanne-Charlotte Thibaud, veuve de Barthélémy Jayet, seigneur de La Dourville, l’un des commensaux du Roi (18 novembre).
- Procuration par Pierre Bonnevin, chevalier, seigneur de Jussas, Sousmoulins et autres lieux, et Jeanne de Villoutreys, sa femme, fille et unique héritière de Bernard de Villoutreys, écuyer, chevalier de S’-Louis, d’une part ; à François Constant, procureur au Parlement de Paris, d’autre part, aux fins de poursuivre le recouvrement d’une créance (20 novembre).
- Vente, moyennant 9,000 livres, par Émery Hastelet, chevalier, seigneur des Joumelières, y demeurant, fondé de procuration de dame Marie Hastelet, sa sœur, veuve non commune en biens de Pierre Chapiteau, vivant écuyer, sieur de Raymondias, d’une part ; à Pierre de Couhé de Lusignan, chevalier, seigneur dudit nom, tant pour lui que pour dame Françoise de Lubersac de Saint-Germain, sa femme, d’autre part, savoir est de tous les bâtiments, biens fonds et héritages appartenant à ladite dame venderesse au lieu dit Beaulieu et consistant en maison de maître et autres bâtiments, cour, jardin, logements pour les métayers, granges, étables, terres, prés, bois, vignes (26 novembre).
- Acte de notoriété pour établir que, du mariage de Pierre Chaigneau, sieur de Rabion, docteur en médecine, avec demoiselle Catherine David, sont issus Jean Chaigneau, aussi docteur en médecine, Jacquette Hippolite Chaigneau, non mariée, Marguerite Chaigneau, veuve de François Seguin, sieur du Mesnadeau, et que ledit Jean Chaigneau serait décédé le 18 octobre 1757, laissant de son mariage avec Marie Benoît, Jean, autre Jean, Antoinette et Renée Chaigneau, mineurs (27 novembre).
- Constitution d’un titre clérical de 120 livres de pension par Pierre Thoumie, sieur de Charsay, et Marie-Philippe Mioulle, sa femme, au profit d’Etienne Thoumie, clerc tonsuré, leur fils (1er décembre).
- Reconnaissance de 50 livres de rente par dame Louise Dufaux, veuve de haut et puissant Jean, comte de Roffignac, chevalier, seigneur de Belleville, Les Brosses, Pommier et autres lieux, aux Carmélites d’Angoulême (8 décembre).
- Cession par François Georget, sieur du Breuil, et Pierre Georget, sieur de Saint-Trojan, demeurant ensemble à La Tâchonnerie, paroisse de La Faye en Angoumois, et Louis Georget, sieur de La Prée, tous frères et héritiers de défunts François Georget, sieur du Breuil, ancien capitaine d’infanterie, et dame Catherine de Mondion, d’une part ; à Charles de Champeville, écuyer, sieur de Boisjoly, garde du corps du Roi, demeurant à Angoulême, d’autre part, de 58 livres 6 sous de rente sur les tailles de l’élection d’Angoulême, anciennement constituées au profit du sieur de Mondion, aïeul des parties (25 décembre).
- Contrat d’ingression dans la communauté des dames hospitalières de l’Hôtel-Dieu d’Angoulême, pour Marie-Anne Vallier, fille de François Vallier, procureur au présidial d’Angoumois (29 décembre 1759).

E. 1789. (Liasse.) — 67 pièces, papier.1760Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er janvier au 29 février 1760

- Vente par Jacques Fruchet, praticien, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Martial, fondé de procuration de Pierre Paponnet, maréchal, à Philippe Glaumont, sellier, d’une maison sise en ladite ville, sur la grande rue qui va de la porte de la cathédrale S’-Pierre à la garenne du Roi, à main gauche, et relevant de l’abbaye de S’-Ausone (1er janvier).
- Cession d’une rente par Pierre-Jean Moizan, sieur de Lestang, demeurant à La Tourelle, paroisse de Sireuil, et Élizabeth Valleteau, sa femme, à Jean-Baptiste Lerillet, receveur général des aides de la direction d’Angoulême (3 janvier).
- Augmentation de pension par Rémi Gilbert, conseiller du corps de ville d’Angoulême, ancien juge en la juridiction consulaire de ladite ville, et Françoise Tremeau, sa femme, en faveur de Marie Gilbert, leur fille, religieuse en l’abbaye de S’-Ausone (9 janvier).
- Mariage par échange entre deux familles de laboureurs (12 janvier). — Vente, moyennant 99 livres, par Antoine Artaud, notaire.royal, demeurant au lieu de Chez-Gosay, paroisse de Sers, à Jean-Baptiste Fleurât, ancien huissier en la connétablie et maréchaussée de France, demeurant en la paroisse de Magnac-sur-Touvre, du titre et office de notaire royal appartenant au vendeur, à la résidence de Marillac-le-Franc, pour l’avoir acquis de Jean Ducoux, fils et héritier d’Antoine Ducoux, par acte du 4 juillet 1746 reçu Vignaud, notaire à La Valette (19 janvier).
- Vente, moyennant 2,000 livres, par François Godinaud, boulanger à Angoulême, à Jacques Joubert, sieur des Fosses, avocat à la cour, d’une maison sise en ladite ville, paroisse S’-Cybard, sur la rue allant de la place du Mûrier à l’église et au couvent des Cordeliers, à main droite (20 janvier).
- Transaction sur partage entre Catherine Dussouchet, veuve de Charles Dussouchet, marchand, Antoine Dussouchet, aussi marchand, Michel Marchadier, avocat en la cour, à cause de Marie Dussouchet, sa femme, héritiers dudit Charles Dussouchet, leur père, et Rose Montarlot (25 janvier).
- Acte de notoriété par Jean Delessat, Pierre Pêrier, André Delahaure et Pierre Guimbertaud, procureurs au présidial d’Angoumois, pour affirmer que monsieur maître Antoine Sauvo, sieur du Bousquet, conseillier du Roi, juge magistrat en la sénéchaussée d’Angoumois, demeurant à Angoulême, paroisse de Notre-Dame de Beaulieu, décédé le 16 juillet 1759 en sa maison du Panisson, paroisse de S’-Maurice de Montbron en Angoumois, n’a laissé d’autres héritiers que trois filles non mariées qui sont Marie-Jeanne et Jeanne, majeures, et Marie-Madeleine, mineure, sous la tutelle de Marie Gilbert, sa mère (26 janvier).
- Contrat entre François Tremeau, sieur du Pignon, avocat au Parlement, négociant à La Martinique, de présent à Angoulême, et Christophe Sirier, maître chirurgien de cette ville, pour l’apprentissage de Noël Virolle chez ce dernier (26 janvier).
- Cession par Pierre Mioulle, sieur de La Touche, ancien lieutenant au régiment Royal-infanterie, l’un des pairs de l’hôtel de ville d’Angoulême, à Emmanuel Sazerac, négociant, conseiller du Roi, receveur des bois de la maîtrise d’Angoumois, d’une rente de 90 livres créée par acte du 7 juin 1752 reçu Deroullède, notaire à Blanzac (30 janvier) .
- Procès-verbal à la requête de dame Anne-Marie-Geneviève de Chaumont, veuve de Jean Gautier, sieur de La Vallade, avocat au présidial d’Angoumois, d’une maison sise à Angoulême, paroisse S’-Martial, actuellement affermée au nommé Basque, instructeur de jeunesse (31 janvier).
- Vente, moyennant 2,300 livres, par Henri Combret, demeurant à Angoulême, faubourg et paroisse S’-Jacques de Lhoumeau, à Philippe Combret, son fils, d’une gabare sise dans le port dudit Lhoumeau, avec cent quinze aunes de toile neuve pour faire des voiles (5 février).
- Bail à ferme par Pierre de Bonnevin, chevalier, seigneur de Jussas, Sousmoulins, Labinaud et autres lieux, tant de son chef que comme étant aux droits de Jeanne de Villoutreys, sa femme, de la maison et lieu noble de La Vergne, circonstances et dépendances, et d’une métairie sise près du bourg de Charmant (12 février).
- Ratification par Jacques Pierre, boulanger à Angoulême, de la vente consentie par Guy Vignaud, marchand du bourg de Beaulieu, à François Le Roy, chevalier, seigneur de La Baurie, capitaine de cavalerie, sous- brigadier et aide-major de la compagnie des gendarmes de la garde ordinaire du Roi, d’une pièce de terre sise en ladite paroisse de Beaulieu (13 février).
- Aveu et dénombrement rendu par Michel Favret, sieur du Pommeau, directeur général des aides de la province d’Angoumois, à Charles-Annibal de Rohan-Chabot, chevalier, seigneur comte de Jarnac, marquis de Soubran, et à dame Charlotte Chabot, comtesse de Jarnac, sa femme, pour raison du fief de Rochecoral, sis dans l’enclave de la paroisse de Trois-Palis, acquis par ledit sieur du Pommeau de François André de Coudert du Thurin, chevalier, seigneur d’Antuniac, héritier de Louis de Coudert de Thurin, écuyer, sieur de Rochecoral, son frère, suivant acte du 23 août 1749 reçu Caillaud, ledit fief tenu à hommage lige et au devoir de 5 sous à muance de seigneur et de vassal (15 février).
- Procuration par Marguerite Gautier, femme de Jean-François Du Haumont, écuyer, seigneur de La Garde-S’-Barthélemi, y demeurant, paroisse de Beaussac en Périgord, audit sieur de La Garde, son mari, à l’effet de régir tous ses biens dont elle ne peut plus prendre soin, ayant perdu l’usage de la vue (18 février).
- Reconnaissance donnée au Roi, à cause de ses duché d’Angoumois et château d’Angoulême : par Jean Lacour, marchand, pour deux barres ou étaux sis sous la halle du Pallet de la ville d’Angoulême ; — par Jean Cazeau, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, pour deux bancs sis au même lieu ; — par André André, sieur de La Tasche, pour deux autres bancs sis sous la même halle ; — par Jean Joubert, marchand, pour un banc sis au même lieu (21-24 février).
- Cession du bail d’une maison au faubourg de Lhoumeau, par André Laplanche, marchand aubergiste, et Catherine de Laquintinie, sa femme, à Jean-Timothée Jacques, sieur de Canteau, maître de la poste de Saint-Cybardeaux, demeurant présentement à Aigre, lequel se trouvait obligé de changer de résidence par suite de ce que, Sa Majesté ayant changé la route des postes pour la faire passer par la ville d’Angoulême, ledit sieur de Canteau aurait été chargé par monsieur de Monregard, intendant des postes, du service de la poste d’Angoulême (24 février).
- Inventaire des titres et papiers de la terre et seigneurie de Vaux et du fief des Plaines, et décharge desdits titres donnée par dame Marguerite-Blanche Régnier, veuve de Pierre Vantongeren, vivant chevalier, seigneur des terres et seigneuries de Vaux, Plaizac, Siecq et Cougoussac, président trésorier de France, à Jean de Montalembert, chevalier, seigneur de Vaux et Plaizac (28 février).
- Principaux titres mentionnés audit état : Vente, par Jean de Montalembert, susnommé, et Jeanne de Montalembert, sa femme, audit Vantongeren, des terres et seigneuries de Vaux, Plaizac et dépendances, par acte du 21 juin 1759, reçu Gauron et Bourgnet, notaires royaux ; — Titre primordial de la haute, moyenne et basse justice de la terre de Vaux, accordé par Guillaume de Craon, seigneur de Marsillac et Jarnac-Charente, à Hugues de Vaux, seigneur dudit lieu, le 27 décembre 1378 ; — Aveu et dénombrement rendu au seigneur de Jarnac par le seigneur de Vaux, le 16 juin 1421, pour les péages et autres droits seigneuriaux ; — Autre aveu rendu pour les mêmes droits, le 16 juin 1497 ; — Autre aveu rendu pour le même objet, le 20 octobre 1519. — Arrêt du parlement de Paris, en date du 26 mai 1651, entre les seigneurs de Jarnac et de Vaux et les habitants dudit Vaux, qui règle la forme de l’hommage et garde et qui maintient les habitants de Vaux dans leur droit de pacage, conformément aux actes de 1649, et le seigneur de Vaux dans ses droits de banalité ; — Autre arrêt de la même cour, du 11 août 1651, qui défend au seigneur de Jarnac et à son juge de distraire ses justiciables de sa justice de Vaux, et qui défend aux habitants dudit Vaux de porter leurs grains moudre et leurs pâtes cuire ailleurs qu’aux moulin et four banaux, à peine de 100 livres d’amende contre chacun des contrevenants ; — Transaction passée, le 1er janvier 1666, entre Catherine de La Rochefoucauld, veuve de Louis Chabot, dame de Jarnac, et Pierre de Montalembert, chevalier, seigneur de Vaux, par lequelle celui-ci cède à ladite dame la haute et moyenne justice et les droits qu’il avait à Jarnac, ne se réservant que la basse justice, moyennant quoi ladite dame de Jarnac le tient quitte de l’hommage et garde qu’il lui devait, étant stipulé entre les parties que si l’une d’elles veut rentrer dans ses droits, elle sera tenue d’en prévenir l’autre un mois à l’avance ; — Aveu rendu à l’abbé de Jarnac comme tuteur, par Pierre de Montalembert, fils d’autre Pierre, pour les péages de Jarnac, le 7 avril 1704 ; — Transaction passée le 13 septembre 1752, entre les comte et comtesse de Jarnac, d’une part, les seigneur et dame de Vaux, d’autre part, et portant rétrocession par ces derniers aux seigneur et dame de Jarnac, de la haute justice de la terre de Vaux ainsi que des droits de péage qu’ils avaient à Jarnac, moyennant quoi l’hommage et dix jours de garde sont éteints ; — Enquête faite par noble Jean de Vaux, seigneur dudit lieu, à rencontre de Renaud Chabot, seigneur comte de Jarnac, le 19 mai 1463 et jours suivants. — Rapport de deux chirurgiens jurés sur l’état physique de dame Anne-Françoise de Chantrezac, âgée de quarante-trois ans, ledit rapport en date du 29 février 1760, déposé en l’étude de Caillaud, notaire à Angoulême, le jour susdit, dont acte de dépôt daté dudit jour.

E. 1790. (Liasse.) — 108 pièces, papiers.1760Caillaud, notaire royal à Angoulême. Actes reçus par ce notaire, du 1er mars au 29 avril 1760

- Constitution de 80 livres de rente par Jean Regnauld, chevalier, seigneur de Seez et de Servolle, et dame Catherine-Victoire de Pindray, sa femme, demeurant en leur logis noble de Seez, paroisse de Vars, ledit seigneur de Seez en qualité d’héritier de feu Jean Regnauld, aussi écuyer, seigneur de Seez et de Servolle, et de dame Marguerite de Lastre, ses père et mère, d’une part ; au profit de Pierre Pigornet, avocat en la cour, en qualité d’héritier de défunts François Pigornet, l’un des conseillers du corps de ville d’Angoulême, et Élizabeth Brothier, ses père et mère, d’autre part (Ier mars).
- Prise de possession de la cure de S’-Jean de Vœuil et Notre-Dame de Giget, son annexe, au diocèse d’Angoulême, par Antoine Dupuy, prêtre dudit diocèse, pourvu en remplacement de Jean My, prêtre, dernier paisible possesseur (2 mars).
- Procès-verbal à la requête de Pierre Naudon, commis aux droits des cartes et cuirs, fondé de procuration de Michel Favret du Pommeau, seigneur de La Breuillerie et Rochecoral, directeur des aides, fermes et cuirs de la province d’Angoumois, à rencontre de Pierre Filhon, de la paroisse de Trois-Palis, des coupes et enlèvements faits par celui-ci dans le bois de La Coudraie, dépendant de ladite seigneurie de La Breuillerie et Rochecoral (3 mars).
- Cession par François Martin, chevalier, seigneur de Bourgon, et Suzanne de Lubersac, sa femme, ledit sieur de Bourgon tant en son nom que comme légal administrateur de Jacques, Louis-François et Joseph Martin de Bourgon, ses enfants mineurs, légataires de feu Jacques Martin de Bourgon, écuyer, trésorier de l’église cathédrale d’Angoulême, d’une part ; à la demoiselle Rambaud de Bourg-Charente, fille mineure de feu Henri Rambaud, écuyer, sieur de Bourg-Charente, d’autre part, de la somme de 100 livres de rente annuelle due auxdits mineurs en qualité de légataires, par dame Anne Guionnet de S’-Germain, veuve de François Normand, chevalier, seigneur de Garat, et Jean Normand, chevalier, seigneur de La Tranchade, son fils (7 mars).
- Procuration donnée par Charles de Champeville, sieur de Boisjoly, garde du corps du Roi, sur le point de partir pour servir son quartier, à Anne Tas-chier, fille majeure, demeurant à Angoulême, pour le représenter partout où besoin sera jusqu’à révocation du présent pouvoir (9 mars).
- Bail à loyer par Hélie des Ruaux, chevalier, seigneur comte de Rouffiac, en qualité de créancier de Jean de Villoutreys, écuyer, sieur de Bellevue, et des sieur et demoiselle Barré de Chilloux, d’une maison sise à Angoulême, paroisse S’-Andrè, sur la rue qui conduit de la place de la Petite-Halle au canton des Six-Voies et à la place du Mûrier, à main gauche (10 mars).
- Profession religieuse en l’abbaye de S’-Ausone d’Angoulême, par demoiselle Henriette de Beaupoil de Saint-Aulaire, fille de Pierre de Beaupoil de Saint-Aulaire, écuyer, sieur de La Noue, et de dame Françoise-Mathieu de Jagonas, sa femme, demeurant en leur logis de La Noue, paroisse de Brie-sous-Archiac, en présence de Jean-Gustave-Adolphe de Nogaret, capitaine au régiment Royal-infanterie, demeurant ordinairement au bourg de Montravel en Périgord, fondé de procuration desdits sieur et dame de La Noue, et des religieuses dudit monastère qui ont signé (13 mars).
- Vente des meubles dépendant de la succession de la dame Marie de Guez, veuve de François de Bardonnin, écuyer, seigneur comte de Sansac, à la poursuite de Jean Dexmier, sieur de Feuillade, avocat en la cour, l’un des pairs du corps de ville d’Angoulême, exécuteur testamentaire de ladite dame, et conformément à l’inventaire dressé à la requête du marquis d’Argence, légal administrateur de sa fille mineure, légataire des meubles, acquêts et partie des propres de ladite dame de Sansac (18 mars et jours suivants).
- Procès-verbal de l’adjudication faite aux enchères publiques, et moyennant 425 livres, à François Martin, écuyer, sieur de Bourgon, d’une tapisserie d’Aubusson représentant l’Histoire d’Assuérus, d’Esther et de Mardochée, en treize pièces tirant vingt-sept aunes, laquelle tapisserie n’avait pas trouvé d’enchérisseur lors de la vente qui fut faite, en 1744, des meubles de la succession de feu Henri Rambaud, écuyer, seigneur de Bourg-Charente (1er avril).
- Cession d’une créance de 2,000 livres par Louis Rambaud de Mareuil, conseiller du Roi, lieutenant particulier au siège royal de Cognac, à Jacques Descordes, procureur au présidial d’Angoumois (1er avril).
- Reconnaissance censuelle donnée par des particuliers de la paroisse de Champniers à Louis de Chastel, écuyer, sieur de La Berthe, garde du corps du Roi, capitaine de cavalerie, demeurant au logis des Montagnes, paroisse dudit Champniers (18 avril).
- Déclaration donnée à l’abbaye de S’-Ausone d’Angoulême par des particuliers, pour la prise des Quatres (Castres), en la paroisse de Magnac-sur-Touvre (5 avril).
- Procès-verbal des moulins à papier de Nersac, à la requête de Jean Teurtas, procureur, pour le compte de la fille mineure de feu Henri Rambaud, seigneur de Bourg-Charente (10 avril).
- Vente, moyennant 700 livres et la réserve de la faculté de rachat, par Jean Regnauld, écuyer, sieur de Seez, y demeurant, paroisse de Vars, à Moïse Dumas, écuyer, sieur de Chebrac, lieutenant particulier criminel en la sénéchaussée d’Angoumois, d’une partie des eaux et droit de pêche lui appartenant, à cause de sadite seigneurie de Seez, dans la rivière de Charente, sur la paroisse de Vars, depuis l’île de Parjaud jusqu’à celle de Pâlot (12 avril). - Cession en forme de licitation, par Noël-Bertrand de La Laurencie, seigneur marquis de Neuvy, Charras, Le Breuil de Dignac et autres lieux, lieutenant des maréchaux de France en Angoumois, tant de son chef que comme fondé de procuration de Charles-Henri de La Laurencie, chevalier, seigneur de Villeneuve-la-Comtesse, lieutenant des maréchaux de France en Poitou, et de dame Marie-Anne de La Laurencie, sa femme, et encore par Jean-Noël Arnaud, chevalier, seigneur de Chesne, Bouex, Maire, enclave de Garat, Les Bournis, et Noël-Nicolas Arnaud, chevalier, seigneur de Vouzan, La Bergerie, Le Châtelard et autres lieux, d’une part ; à Pierre Regnauld, chevalier de La Soudière, seigneur de Goué, ancien brigadier aux gardes du corps du Roi, et à dame Françoise-Catherine-Marie Arnaud, sa femme, d’autre part, d’une maison sise à Angoulême, rue des Filles de la Foi, et provenant de la succession de Madeleine Arnaud, à son décès femme de Charles-César Dexmier, chevalier, seigneur de Chenon, leur tante (21 avril 1760).

E. 1791. (Liasse.) — 53 pièces, papier.1760Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er au 31 mai 1760

- Procuration donnée par Claude Grand de Luxolière, chevalier, seigneur de Chazerat, tant de son chef que comme héritier de dame Louise Jonquet, sa mère, à son décès veuve de Joseph Grand de Luxolière, aussi chevalier, seigneur de Chazerat, demeurant au lieu noble de La Brous-saudière, paroisse de Brion en Poitou, d’une part ; à Claude Grand de Luxolière, chevalier, seigneur de Las-caux et de Tinteillac, son neveu, d’autre part, à l’effet de toucher des receveurs de l’élection d’Angoulême, les arrérages d’une rente constituée sur les tailles de la généralité de Limoges (1er mai).
- Quittance donnée par Hélie Pasquet de S’-Mesmy, chevalier, seigneur de Balzac, Vouillac et autres lieux (1er mai).
- Acte en forme de règlement, entre Marie Thevet, veuve de François Dussieux, sieur de La Moradie, André Dussieux, ci-devant conseiller secrétaire du Roi près le parlement de Bordeaux, et Anne Dussieux, veuve de Philippe Vigier, écuyer, sieur de La Pille (2 mai).
- Sommation par Charles-Pierre Ruffray, trésorier de la marine au port de Rochefort, chargé par le Roi de la fourniture de quarante mille quintaux pesant en canons pour la marine, au sieur Fessard de Rozeville, écuyer, demeurant à Paris, cour des Jacobins, rue S’-Honoré, et à Pierre Corrion, négociant en la ville d’Angoulême, ses associés pour ladite fourniture, d’avoir à signer le bordereau établi par ledit Ruffray des approvisionnements en bois, charbons, mines, fers et autres choses non employés pour ladite fourniture (6 mai).
- Constitution de 500 livres par Adrien-Etienne Chérade, seigneur comte de Montbron, marquis de Clairvaux, baron de Thuré et autres lieux, au profit de Marie Mesnard, veuve de Jean Bourdage de La Courade (12 mai).
- Bail à ferme, moyennant 600 livres, par François Gilbert, prêtre, bachelier en théologie, pair du corps de ville d’Angoulême et curé de St-Jacques de Lhoumeau, des dixmes de sadite paroisse de S’-Jacques (12 mai).
- Testament de demoiselle Louise de Chevreuse, fille majeure, demeurant à Angoulême, près le couvent des Minimes, paroisse de Notre-Dame de La Payne, par lequel elle laisse la jouissance de tous ses biens immeubles, acquêts et propres, à Gabriel de Chevreuse, son frère, et à demoiselles Jeanne et Éléonore de Chevreuse, ses sœurs, à la charge par eux de payer annuellement, sur ledit usufruit, à ses neveux et nièces, enfants dudit Gabriel, savoir, à autre Gabriel, fils aîné du précédent, la somme de 100 livres, à Alexandre de Chevreuse, fils puîné, pareille somme de 100 livres, et à demoiselles Anne et Jeanne de Chevreuse, sœurs de ceux-ci, la somme de 50 livres chacune, le tout de pension annuelle, à courir du jour du décès de la testatrice, laquelle ordonne en outre qu’au fur et à mesure que sesdits frère et sœurs viendront à décéder, les revenus de sesdits biens viendront en augmentation proportionnelle des pensions ci-dessus créées, et qu’après l’extinction dudit usufruit par la mort du dernier de sesdits frère et sœurs, la propriété du capital sera répartie entre ses neveux et nièces, dans la proportion de 6,000 livres à Gabriel, 4,800 livres à Alexandre, et 4,000 à chacune de ses nièces Anne et Jeanne, ne faisant aucune disposition quant à ses biens propres qui viendront en hérédité naturelle et par égales portions à ses frère et sœurs (14 mai).
- Quittance de remboursement du capital d’une rente, donnée par Louis de Chastel, écuyer, sieur de La Berthe, capitaine de cavalerie, garde du corps du Roi, agissant comme héritier et biens tenant de feu Louis Gillibert, lieutenant de cavalerie au régiment de La Rochefoucauld, son oncle (14 mai).
- Vente, moyennant 400 livres de principal et 40 livres de pot-devin, par Jérôme Guillemeteau, huissier à cheval au châtelet de Paris, demeurant à Angoulême, au nom de Simon S-Gassie, bourgeois de Paris, fermier judiciaire du fief et seigneurie de Saint-Amant-de-Bonnieure, à Simon-Pierre Moreau, marchand, sous-fermier dudit fief et seigneurie, de dix-neuf journaux de bois taillis en dépendant (16 mai).
- Bail à ferme pour neuf années et à raison de 12 livres par chacune, à des pêcheurs de Guissale, par dame Marie-Françoise de Durfort de Civrac, abbesse de l’abbaye de S’-Ausone d’Angoulême, du droit de pêche appartenant à ladite abbaye dans les eaux de la Charente, à cause de son fief de Guissale, sous la réserve par ladite dame du droit de faire pêcher dans lesdites eaux pendant trois mois de chaque année, pour les besoins deson abbaye, si bon lui semble (17 mai).
- Transaction entre Pierre Birot, prêtre, religieux profès de l’abbaye de Saint-Amant-de-Boixe et prieur de S’-Georges de Vervant, d’une part ; et Dominique Boilevin, aussi prêtre, curé de l’église paroissiale dudit Vervant, au sujet de novales de ladite paroisse (19 mai).
- Vente, moyennant 3,500 livres, par Rose Ladoux, fille majeure, demeurant au bourg de Saint-Saturnin, à Philippe de la Grézille, prêtre, curé de Mornac, d’une maison sise à Angoulême, paroisse S’-Jean, faisant face au château et confrontant à la grande rue qui va de la place du Mûrier à celle de la Petite-Halle, à main gauche (19 mai).
- Procuration donnée par Pierre de Bonnevin, chevalier, seignenr de Jussas, et Jeanne de Villoutreys, sa femme, à Jacques Descordes, procureur au présidial d’Angoumois, à l’effet de percevoir leurs revenus (24 mai).
- Contrat de mariage entre Etienne Souchet, avocat au présidial d’Angoumois, fils de Pierre Souchet, procureur audit siège, et de Marie Mesnard, sa femme, d’une part ; et Élizabeth-André de La Tache, fille légitime d’André André, sieur de La Tache, aussi avocat au présidial, colonel de la milice bourgeoise d’Angoulême, et de Marie Corlieu, sa femme, d’autre part (26 mai).
- Cession d’une rente par Élie de la Garde, sieur de Mirande, et demoiselle Suzanne Dayre, sa femme, à Pierre Roche, bourgeois d’Angoulême, et à demoiselle Marie-Anne Villedary, sa femme (31 mai 1760).

E. 1792. (Liasse.) — 48 pièces, papier.1472-1760Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er au 30 juin.

- Baillette faite sous le scel de la châtellenie de Marthon, par noble homme Etienne de Champberre, écuyer, et Marguerite de S’-Laurent, sa femme, à Pierre Jarreton, de deux mainements appelés l’un La Motte-Salebeon, l’autre La Bonnetie, et sis en la paroisse de Chazelles (8 mars 1472). - Renouvellement de la précédente baillette en 1487 et 1760.
- Vente par Simon Vigier, écuyer, sieur de Plançon, héritier sous bénéfice d’inventaire de Théodore de Garoste, vivant sieur du Roulle, chevalier de S’-Louis et pensionnaire du Roi, son oncle, d’une part, à Daniel Barreau, sieur de Lâgerie, et à Charlotte Brissonnet, sa femme, demeurant audit lieu de Lâgerie, paroisse de La Rochette, d’autre part, de la métairie de La Vau, sise sur le territoire de la paroisse de Rivière et des paroisses circonvoisines (4 juin).
- Contrat de mariage entre Pierre Rivaud, conseiller du Roi, substitut du procureur de sadite Majesté, pair de corps et hôtel de ville d’Angoulême, fils de feu François Rivaud, aussi conseiller du Roi et substitut de son procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, et de Madeleine Arnaud, sa veuve, d’une part ; et Marie delà Peyre de Bélair, fille de feu Thibaut de la Peyre de Belair et de défunte Marie de Lavaud, d’autre part (5 juin).
- Obligation consentie par Louis Girard, sieur de La Chapelle, marchand, demeurant audit lieu de La Chapelle, paroisse de Torsac, au profit de Thomas Bourdier, marchand au bourg dudit Torsac (8 juin).
- Inventaire des meubles et effets dépendant de la succession de feu Hélie-François Joubert, sieur du Maine, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de S’-Louis, pensionnaire du Roi, ce requérant Françoise Martin, sa veuve, et Christophe Joubert, écuyer, procureur du Roi en l’élection d’Angoulême. A signaler audit inventaire : un habit d’ordonnance, en drap blanc, avec boutons de cuivre (9 juin et jours suivants).
- Quittance d’arrérages de rente par Pierre de Bonnevin, chevalier, seigneur de Jussas, et Jeanne de Villoutreys, sa femme, celle-ci héritière de Marguerite Pigornet, veuve de Bertrand de Villoutreys, écuyer, sa mère, d’une part ; à Marie-Jeanne Pigornet, veuve de François Vigier, écuyer, seigneur de La Pille (12 juin).
- Acte de protestation par Marguerite-Blanche Régnier, veuve de Pierre Vantongeren, chevalier, seigneur de Vaux, Plaizac, Siecq et Cougoussac, en son vivant trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Limoges, et refus par celle-ci de payer les deux deniers par livre pour le droit de contrôle sur le décret volontaire de la somme de 3,600 livres à laquelle s’élève le mobilier transporté par le contrat de vente de la terre et seigneurie de Vaux et fief de Plaizac, consenti par les sieur et dame de Montalembert audit Ventongeren, moyennant 100,000 livres, le 21 juin 1759, devant Gaudon, notaire royal (21 juin).
- Inventaire des meubles et effets dépendant de la succession de Louise de Chevreuse, fille majeure, ce requérant François Cazeau, prêtre, curé de Notre-Dame de Beaulieu, exécuteur testamentaire de ladite demoiselle. A signaler : une expédition du testament de Anne de Magnac, veuve de Louis de Coudert de Thurin, chevalier, seigneur de Rochecoral, en faveur de ladite demoiselle de Chevreuse, en date du 20 février 1719, reçu Caillaud, notaire royal (25 juin et jours suivants).
- Contrat de mariage entre Pierre Arnaud de Ronsenac, chevalier, conseiller du Roi et son procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, fils d’André Arnaud, aussi chevalier, seigneur de Ronsenac, conseiller du Roi, juge magistrat en ladite sénéchaussée, et de dame Anne Navarre, d’une part ; et demoiselle Anne Sarlandie, fille de Pierre Sarlandie, écuyer, seigneur de Villesion, Nanclas et autres lieux, maître particulier des eaux et forêts d’Angoumois, et de dame Marie Gervais, sa femme, d’autre part (28 juin).
- Ferme, moyennant 160 livres et un millier de javelles, chacun an, par madame de Durfort de Civrac, abbesse de S’-Ausone d’Angoulême, des agriers de blé, vin, droits de complant et autres dus à son abbaye par les tenanciers des paroisses de Magnac-sur-Touvre, Ruelle et Mornac (30 juin 1760).

E. 1793. [Liasse. ; — 89 pièces, papier.1760Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er juillet au 31 août 1760

- Cession par dame Jeanne Lecomte, veuve de Guillaume Maillard, en son vivant écuyer, président trésorier de France au bureau de la généralité de Limoges, à Christophe Joubert, écuyer, conseiller du Roi et son procureur en l’élection d’Angoulême, d’une créance dont ladite dame était titulaire sur les successions de feu Hélie-François Joubert, père dudit Christophe, et de défunte demoiselle Elisabeth Joubert, fille majeure (1er juillet).
- Procès-verbal du moulin à papiers de Montbron, paroisse S’-Martin d’Angoulême (9 juillet).
- Contrat de mariage entre Nicolas Trémeau, négociant, pair du corps et hôtel de ville d’Angoulême, fils d’autre Nicolas Trémeau, aussi négociant, ancien juge en la juridiction consulaire d’Angoulême, conseiller du corps de ville, et de dame Jeanne Benoît, sa femme, d’une part ; et Jeanne de La Roche, fille de Léonard de La Roche, seigneur du Grand-Girac, et de dame Marie-Anne Valleteau, sa veuve, d’autre part (9 juillet).
- Transaction entre Jacques Jussé, maître écrivain, et Marie-Catherine Roy, sa femme, d’une part ; et François Flageolle, procureur en la juridiction de Champniers, à cause de Marie-Françoise Roy, sa femme, d’autre part, au sujet de la succession d’Élizabeth Chauvineau, femme de François Roy, marchand, leur mère (10 juillet).
- Procuration par Guillaume de Chambaud, chevalier, seigneur de Jonchères (alias des Jonchères), chevalier de S’-Louis, lieutenant au régiment d’Archiac, demeurant ordinairement en la ville de Montmareau en Bourbonnais (Allier), de présent à Angoulême, tant de son chef que comme légal administrateur des enfants de lui et de défunte Christine de Bologne, sa femme, lesdits enfants âgés, l’aîné, nommé Martin, de vingt-trois ans, le second, aussi nommé Martin, de dix-sept ans, et le plus jeune, nommé Pierre, de quinze ans, d’une part ; à François Cazeau, prêtre, curé de Notre-Dame de Beaulieu d’Angoulême, conseiller clerc au présidial, d’autre part, à l’effet de poursuivre une liquidation (11 juillet).
- Vente, moyennant 300 livres, par André André, sieur de La Tâche, avocat au parlement, colonel de la milice bourgeoise d’Angoulême et ancien juge en la juridiction consulaire de ladite ville, à Christophe Jobit, boulanger, et à Françoise Laboureur, sa femme, d’un banc ou étal sis sous la halle du Pallet, dans l’allée de la mercerie (13 juillet).
- Constitution de 100 livres de rente par François-Achard Joumard Tizon, chevalier, seigneur marquis d’Argence, Dirac, Les Courrières, La Monette et autres lieux, demeurant au château de Dirac, d’une part ; au profit de Jean Rollet, ancien homme d’affaires de la comtesse de Sansac, d’autre part (14 juillet).
- Transaction entre Jeanne-Charlotte Thibaud, veuve de Barthélemi Jayet, seigneur de Beaurie et La Dourville, l’un des commensaux de la maison du Roi, demeurant au logis de La Dourville, paroisse d’Aubeville, d’une part ; et Jean Sicard, maître chirurgien,
et Jeanne Magnen, sa femme, d’autre part, au sujet d’une somme de 700 livres de principal due à ladite dame Jayet par Antoine Ledoux, juge de la juridiction de Voulgézac, et Marie Thibaud, sa femme (15 juillet).
- Inventaire des meubles et objets mobiliers dépendant de la succession de défunt Clément Pitre, notaire royal réservé en la ville d’Angoulême, ce requérant Marie-Madeleine Roy, femme d’André Pitre, huissier à l’amirauté de la ville de La Rochelle, et de Louise Barré, femme de Pierre Pitre, huissier au bureau des finances de la même ville, y demeurant l’une et l’autre (19 juillet).
- Baillette par les abbesse, prieure et dépositaire de l’abbaye de S’-Ausone d’Angoulême, à à Pierre Lambert, écuyer, sieur des Andreaux, y demeurant, des agriers appartenant à ladite abbaye au lieu appelé Les Mongeries, paroisse de Saint-Estèphe (20 juillet).
- Délibération des baile, procureur et fabriqueurs de la confrérie do Saint-Jacques érigée en la paroisse de S’-André d’Angoulême, à l’occasion de dix contraintes décernées contre ladite confrérie par le fermier des droits de contrôle, insinuations et autres de la ville d’Angoulême, sous prétexte de droits qui lui seraient dûs pour raison d’une donation faite à la confrérie par l’un de ses membres (26 juillet).
- Vente des meubles dépendant de la succession de feu Hélie-François Joubert, écuyer, sieur du Maine, chevalier de S’-Louis, ancien capitaine d’infanterie (28 juillet et jours suivants).
- Caution fournie par Jean Mesnard, écuyer, seigneur de Laumont, demeurant à Angoulême, en faveur d’Antoine Faure, pourvu de l’emploi de commis-receveur pour la marque établie sur les cuirs, pour la province de Guienne, direction d’Angoulême (6 août).
- Ferme, moyennant 1,000 livres par an, par Françoise de Durfort de Civrac, abbesse de S’-Ausone d’Angoulême, des dîmes appartenant à son monastère dans la paroisse de Brie (6 août).
- Arrentement, moyennant 200 livres de rente annuelle, par Louis de Chastel, chevalier, seigneur de La Berthe, capitaine de cavalerie et garde du corps du Roi, demeurant en son logis des Montagnes, paroisse de Champniers, du bien fonds appartenant au vendeur, tant au village de Chalonnes, paroisse S’-Jacques de Lhoumeau, qu’aux environs (10 août).
- Compte rendu par demoiselle Philippe Gignac, veuve d’Antoine Geoffroy, sieur de La Thibaudière, demeurant en son logis de La Motte, paroisse de Vindelle, à Richard Demay, maître chirurgien, et à Marguerite Geoffroy, sa femme, à Jean Geoffroy de La Thibaudière et à demoiselles Françoise, Marie et Anne-Marie, gendre, fils et filles de ladite dame (18 août). — Renonciation par Simon Héraud, sieur du Condour, Moïse-François Maignen, avocat en la cour, à cause d’Élizabeth-Françoise Héraud, sa femme, Pierre Guimberteau, procureur au présidial à cause de Marguerite Héraud, sa femme, Pierre Duvergier de La Feuillouse, sieur du Parc, à cause de Marie-Anne Héraud, sa femme, François Héraud, prêtre, aumônier des dames de la Visitation de La Rochefoucauld, Jean-Siméon Héraud, aussi prêtre, desservant la cure de Montmoreau, et Jean-François Héraud le jeune, aussi prêtre, théologal de l’église collégiale de Blanzac, tous frères et sœurs représentant défunte Marie-Geneviève Prévôt, leur mère, à son décès veuve de Jean Héraud, vivant procureur au présidial d’Angoumois, â la succession de François Prévôt, sieur de Boiscartraud, leur oncle, décédé aux Sables-d’Olonnes, il y a environ huit mois (19 août).
- Bail à ferme par Catherine Benoît, veuve du sieur Lauzie, négociant, à Claude Benoît des Essarts fils, aussi négociant et marchand de soie, d’une maison sise à Angoulême, paroisse S’-André, ayant son aspect, partie sur la place du Mûrier et partie sur la rue qui conduit de la halle à ladite place, et actuellement occupée par la comtesse de Roffignac (22 août).
- Donation entre vifs, par Jean Rullier, chevalier de S’-Louis, ancien lieutenant-colonel du régiment actuellement de Vaubécourt-Infanterie, demeurant aux Bergerons, paroisse de Roullet, d’une part ; à Louis Delavergne, sieur de La Baronnie, juge magistrat en la sénéchaussée d’Angoumois, demeurant à Angoulême, d’autre part, d’une « chaise roulante » demi-usée, avec tous les harnais et les chevaux (25août).
- Reconnaissance de rente donnée à Jean-Hélie Des Ruaux, chevalier, seigneur comte de Rouffiac (31 août 1760).

E. 1794. (Liasse.) — 50 pièces, papier.1760Caillaud, notaire à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 1er septembre au 31 octobre 1760

- Location par Jean-François Gilbert, bachelier en théologie, licencié en droit civil et canon et archiprêtre de S’-Jean d’Angoulême, à Pierre Texier, sieur de Pombreton, négociant, d’une cour avec deux chaix, le tout sis au faubourg et paroisse de Lhoumeau, sur le chemin qui descend de la porte du Pallet au cimetière dudit Lhoumeau, à main droite (1er septembre).
- Délibération des habitants de la paroisse d’Hiersac portant déclaration d’appel d’une sentence rendue aux requêtes de l’hôtel, le 28 juin dernier, contre lesdits habitants, dans le procès pendant entre eux et Junien Maulde, sieur de La Clavière, au sujet de la perception de la dîme du vin de ladite paroisse, et pouvoir donné au sieur Péchillon, procureur au parlement de Paris, à l’effet de relever ledit appel et de le suivre jusqu’à arrêt définitif, en persistant, comme ils le font dans leur acte capitulaire contenant leur délibération, en date du 6 octobre 1754 reçu Caillaud, notaire, et autorisé par l’intendant, le 24 novembre suivant (Dimanche 14 septembre).
- Acte de notoriété pour établir que Jean Bourdage, ancien conseiller du Roi, juge magistrat en la sénéchaussée et siège présidial d’Angoumois, seigneur de Coulgens et de La Courade, décédé à Angoulême, le 26 décembre 1753, a laissé pour seuls héritiers Jean-François Bourdage, sieur de La Meullière, son frère, demoiselle Mathurine Bourdage, sa sœur, et François Martin, écuyer, sieur de Bourgon, son neveu, représentant la dame Bourdage, sa mère, et que ledit sieur Bourdage de La Courade a délaissé pour bien propre, dans sasuccession, une maison sise à Angoulême, rue du Minage, paroisse S’-Jean, à main gauche en allant de la halle du Minage à la porte Saint-Pierre (19 septembre).
- Quittance par François de Faucher, chevalier, seigneur de Versac et Clauzurou, demeurant en son château de Clauzurou, paroisse de Champagne en Périgord, d’une part ; à Gabriel-Izaac Saulière de Nanteuil, chevalier, seigneur dudit Nanteuil, de la somme de 3.604 livres 5 sous due audit de Versac par ledit de Nanteuil en vertu du contrat de mariage de celui-ci avec dame Marie Thomas, en date du 27 août dernier, reçu Bourguet et Grêlon, notaires royaux à Angoulême (13 octobre).
- Protestation par Jean-François Gilbert, archiprêtre de Sl-Jean d’Angoulême et chanoine semi-prébendé de la cathédrale de cette ville, comme ayant été pourvu en replacement de Pierre de Chièvre, d’une part ; contre les agissements du chapitre cathédral qui, après avoir mis le dit Gilbert en possession de sa chanoinie, avait par deux fois, refusé d’inscrire son nom au tableau où sont dénommés les chanoines présents au chapitre, bien qu’il y eût assisté (17 octobre).
- Bail à loyer par les dames Ursulines d’Angoulême, d’une maison sise à Angoulême, rue de Chande, à droite en allant de la place de la Petite-Halle à la porte de Chande, et confrontant par bout et par derrière au clos et à l’église desdites dames Ursulines (22 octobre).
- Règlement de compte entre dame Françoise de la Place, agrégée de la communauté des dames de l’Union-Chrétienne d’Angoulême, y demeurant, d’une part ; et Pierre-Placide de la Place, chevalier, seigneur de La Tour-Garnier, son frère, d’autre part (29 octobre 1760).

E. 1795. (Liasse.) — 82 pièces, papier.1760Caillaud, notaire royal à Angoulême.Actes reçus par ce notaire, du 2 novembre au 31 décembre 1760

- Acte entre Jacques Valleteau de Chabrefy, écuyer, conseiller du Roi, receveur ancien des tailles de l’élection d’Angoulême, et dame Marie Chaban, sa femme, d’une part ; et Jean Valleteau, sieur de Chabrefy, avocat en la cour, leur fds, d’autre part, aux termes duquel les sieur et dame de Chabrefy, père et mère, déclarent que, pour conserver dans leur famille ladite charge de receveur des tailles, ils sont dans l’intention de la céder audit sieur de Chabrefy, leur fils, et d’en passer procuration ad resignandum, afin que celui-ci puisse en obtenir les provisions en son nom et y être installé, mais sous la condition expresse que le fond et propriété de ladite charge, avec les gages et émoluments en provenant, demeurera aux dits sieur et dame, leur vie durant (2 novembre).
- Constitution de 50 livres de rente par Jean-Louis, comte de Raymond, chevalier, seigneur Oyé, La Cour, Font-L’abbé et autres lieux, maréchal des camps et armées du Roi, commandant la province d’Angoumois et demeurant au château royal d’Angoulême, au profit de Simon Dutillet, avocat du Roi en la sénéchaussée d’Angoumois, d’autre part (2 novembre).
- Autre constitution de rente au profit du même par demoiselles Louise de La Rochefoucauld de Maumont, Catherine-Hippolite de La Rochefoucauld, et Louise-Anne de La Rochefoucauld de Chaumont, sœurs, les deux premières majeures, et ladite Louise-Anne mineure émancipée par justice, demeurant toutes les trois à Angoulême, paroisse Sf-Martial (4 novembre).
- Donation entre vifs et moyennant 6 livres de rente viagère, par Marc-René Sanson, prêtre de la congrégation de la Mission, demeurant en la paroisse S’-Martial d’Angoulême, à Richard Demay, fds aîné, maître chirurgien, demeurant en la même ville, d’une tabatière en argent vermeil, en forme de boîte, façon de nacre, de la valeur de 60 livres (5 novembre).
- Inventaire des meubles et effets dépendant de la succession de Jean-Joseph de Trion, écuyer, prêtre, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, ce requérant Joseph de Trion, écuyer, sieur de La Salle, demeurant en son logis de Chassenon, paroisse dudit lieu, et Jean Barbarin, écuyer, sieur de La Borderie, à cause de Louise de Trion, sa femme, demeurant en son logis de La Borderie, paroisse de Saint-Maurice-des-Lions, faisant tant pour lui que pour Joseph de Trion, écuyer, sieur de Chassenon, Antoine Dupin, écuyer, sieur de St-Étienne, à cause de Marie de Trion, sa femme, le sieur Vidaud des Gouttes, écuyer, capitaine de grenadiers royaux, comme mari de Louise de Trion, autre demoiselle Louise de Trion, fille majeure, et Joseph de Trion, écuyer, capitaine d’une compagnie franche, aux îles, tous héritiers et habiles à succéder audit de Trion, chanoine (15, 17 et 18 novembre).
- Résignation de la cure de Saint-Paul près Marthon et de la chapelle de S’-Nicolas des Doussinels, desservie en ladite église, par Léonard Du Puynesge (sic), prêtre du diocèse de Limoges, curé de ladite église depuis quarante-quatre ans, mais en faveur de Pierre Bourinet, prêtre du même diocèse, vicaire de la paroisse de Lageirat et Bas-Chalus, son annexe, et sous la réserve de 200 livres de pension viagère et annuelle â prélever sur les revenus de ladite cure (16 novembre).
- Profession religieuse et entrée dans la communauté des dames hospitalières de l’Hôtel-Dieu d’Angoulême, par demoiselle Françoise Valleteau, fille de Jacques Valleteau, écuyer, receveur ancien des tailles de l’élection d’Angoulême, et de Marie Chaban, sa femme (17 novembre).
- Quittance par Moïse Dumas, écuyer, sieur de Chebrac, assesseur civil et lieutenant particulier criminel en la sénéchaussée d’Angoumois, à Gabriel-Izaac Saulière, chevalier, seigneur de Nanteuil, et à Marie Thomas, sa femme (18 novembre).
- Vente, par Denis Aubin, garde de la maîtrise particulière des eaux et forêts d’Angoumois, à Louis Thomas, seigneur de Bardines, d’une pièce de pré dans la prairie de Vesnat (20 novembre).
- Constitution par Louis-Alexandre de Couvidou, chevalier, seigneur de Fleurac, et Marie Texier, sa femme, demeurant en leur logis du Grand-Maine, paroisse de Fléac, d’un titre clérical de 120 livres de pension viagère en faveur de Pierre de Couvidou, écuyer, clerc minoré du diocèse d’Angoulême, leur fils (22 novembre).
- Procuration par François Vigier, écuyer, prêtre du diocèse d’Angoulême, prieur du prieuré simple de S’e-Madeleine de Touvre et de la chapelle de St-Nicolas desservie dans l’église paroissiale de Notre-Dame-de-Beaulieu d’Angoulême, à François Brun, procureur au présidial, à l’effet de faire rentrer les sommes dues au constituant (28 novembre) .
- Reconnaissance donnée aux dames Ursulines d’Angoulême par Gabrielle de Viaud d’Aignes, veuve douairière de Philippe-Auguste de Mastin, chevalier, seigneur du Goursaud de Maillé, demeurant au château d’Aignes, fille et héritière de Gustave-Pierre de Viaud, chevalier, seigneur d’Aignes, lui-même héritier de défunts Gustave de Viaud, chevalier, seigneur d’Aignes, et dame Marguerite de Certany, ses père et mère (2 décembre).
- Reconnaissance de meubles donnée par Pierre de Morel, écuyer, et dame Catherine Benoit, sa femme, à dame Marie-Anne Guez, veuve de Jacques Benoit, sieur de Bellisle (3 décembre).
- Constitution de 200 livres de rente par Jean Barbarin, chevalier, seigneur de Chambes et de Laplaud, et dame Françoise Barbarin, sa femme, demeurant en leur château de Chambes, paroisse de Laplaud en Angoumois, au profit de Pierre Sarlandie, écuyer, conseiller du Roi, maître particulier des eaux et forêts d’Angoumois (8 décembre).
- Contrat de mariage entre Pierre Rezé, maître pâtissier, fils majeur de défunt Simon Rezé, en son vivant marchand imprimeur, et de Luce Jussé, demeurant à Angoulême, paroisse de Notre-Dame-de-Beaulieu, d’une part ; et Jeanne Moreau, fille de défunt Jean Moreau, huissier audiencier, et de Mathurine Courty, sa veuve, demeurant à Angoulême, paroisse St-André, d’autre part (16 décembre).
- Reconnaissance censuelle donnée à dame Marie de la Touche, veuve de François Guitton, écuyer, sieur de La Malinie, demeurant à Angoulême (26 décembre 1760).

Messages

  • Pierre Valleteau Monboulard

    né à Angoulême (Charente) le 24 - 04 - 1707 (archives municipales d’Angoulême)
    Baptisé Paroisse Notre Dame de Beaulieu (Angoulême) le 25 - 04 - 1707 ; 1707-1736 ; GG7 ; image 46/201
    Parrain : Pierre de la Batut
    Marraine : Jeanne VALTAU

    Mariage :
    Le Havre, Paroisse Saint-François : le 03 - 04 - 1753 ( réf. : AD.76 : Le Havre Paroisse Saint-François : 3 E 00999 ; 1668-1772 ; ) et (AD.76 : Le Havre 1753 ; paroisse St-François : 4 E 02722 ; image 20 & 21 /75)
    Témoins :
    - Maîstre Emmanuel Pierre François LEBRETON, acolyte & clerc de la fabrique de cette église
    - Jean François DUPRE MAILLARD, Capitaine des navires marchands de ce port du Havre
    - Jean MATHIEU, Maîstre d’Archives de la présence de la marine de ce port du Havre.
    - Claude DROUARD. . . Témoins soussignés & domiciliés en cette ville du Havre.

    - Epouse :
    - Marguerite BOTSON,
    - née à Le Havre, le 26.07.1728 (réf. : Archives municipales de Le Havre, paroisse St-François, 4 E 2718, page 19.
    - Décédée à Angoulême, le 21.03.1807 ( réf. : Archives municipales d’Angoulême ; 1807 ; 1 E 40 ; page 2, image 68/329 )

    - Pierre Valleteau de Monboulard :
    décédé à Le Havre : le 06.02.1763 ( réf. : AD.76 ; 4 E 02724 ; 1762-1763 ; image 61/104 ; février 1763 ; paroisse Saint-François)
    - Témoins :
    - Jean Baptiste Charles LAMAUVE, Prêtre choriste.
    - Jean Baptiste LEBERQUIER, Prêtre de cette église.
    - Jacques GOÜESNY, Brigadier des fermes du roi

    - " Inhumation de Messire Pierre Valleteau"
    - Du lundi (illisible) septième jour, Messire Pierre Valleteau, Ecuyer, Sieur de Monboulard, fils de feu Messire Pierre Valleteau, Seigneur de Mouillac, conseiller du roi et son sénéchal de la Maréchaussée d’Angoumois et de feue Françoise Martin, natif de la paroisse Notre Dame de Beaulieu de la vile et diocèse d’Angoulesme, époux de Dame Marguerite BOTSON, âgé d’environ cinquante-cinq ans, munis des sacrements, décédée d’hier, a été inhumé dans le cimetière de la Croix.

  • * * * * * Hélisée VALLETEAU
    Ville : Angoulême (Charente)
    Paroisse : Saint-Martial
    Est né le vingt-sixième jour de Mai 1626, fils de Sire Benoist VALLETEAU, Marchand, et de Louize LAMBERT.
    - Parrain : Sire Hélisée LURAT, Marchand.
    - Marraine : Marie LECLERC

    (réf. : Archives Municipale d’Angoulême - CG94 - vue 7/77 - 1626-1633 - Registre Paroissial : Saint-Martial - Baptêmes - Mariages - Enterrements. 11Février1626 - 11 Novembre 1633)

    Voir en ligne : Acte de Naissance d’Hélisée VALLETEAU

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