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AD 16 - Inventaire sommaire série E - Angoulême - Notaire Caillaud 1765-1766

lundi 10 mai 2010, par Pierre, 4286 visites.

Source : Inventaire sommaire des Archives Départementales de la Charente antérieures à 1790 - MM. P. de Fleury et J. de la Martinière - Angoulême - 1906 - Série E. (articles 1736 à 3040).

(Féodalité, Communes, Bourgeoisie et Familles. — Titres féodaux, Titres de familles, Notaires et Tabellions, Communes et Municipalités, Corporations d’arts et métiers, Confréries et Sociétés laïques). / Notaires et Tabellions. (Suite) / Actes du notaire royal Caillaud, années 1751 à 1774

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 E. 1820. (Liasse). - 66 pièces, papier.

1765. - Caillaud, notaire royal à Angoulême. - Actes reçus par ce notaire du 2 janvier au 28 février.

- Procès-verbal de guérison d’un cancer dont était atteinte Marguerite Roullet, femme d’Antoine Fort, tonnelier, obtenue par les soins de Jean Maurice fils, chirurgien du faubourg Lhoumeau, à Angoulême (2 janvier).
- Déclaration des procureurs en la sénéchaussée et siège presidiai d’Angoumois, au nombre de cinquante-deux, tant en ce titre que comme propriétaires des greffes des présentations des défendeurs, des offices de greffiers, garde-minutes, et expéditionnaires des lettres de la chancellerie, certificateurs des criées et autres ; soumettant le règlement de l’indemnité à eux due à cause du ressort de la justice du duché-pairie de la Rochefoucauld distrait dudit siège presidiai, à la décision de l’abbé Terray, conseiller en la grand’chambre du parlement ; et supplique au roi de vouloir bien accorder audit abbé tels pouvoirs qu’à M. Gilbert des Voisins, conseiller d’État, déjà autorisé par arrêt du conseil d’État à juger cette affaire sans retour, mais qui refuse d’en connaître à cause de ses grandes occupations (7 janvier).
- Procès-verbal de l’installation de M. Jeheu comme principal du collège d’Angoulême, à la requête de François Vachier et Jean Mioulle, avocats, qui ont protesté contre la prétention du lieutenant-général, président du bureau d’administration du collège, de réclamer pour ce bureau, conformément au droit commun, auquel il n’a été fait exception qu’en faveur du corps de ville d’Angoulême, le droit de nomination du principal (11 janvier).
- Vente d’une rente seigneuriale et foncière, moyennant six cent huit livres, par Jacques de la Loubière, écuyer, chevalier de Saint-Louis, pensionnaire du roi, demeurant à Angoulême ; François Audet de la Loubière, écuyer, demeurant au Fouilloux, paroisse de la Chapelle-Marcillac en Poitou, Jean Regnauld, chevalier, seigneur de la Richardye, et Jeanne de la Loubière, son épouse ; Anne-Charlotte de la Loubière, demeurant à Angoulême, Philippe de Fali-gon, écuyer, sieur des Gaigniers, chevalier de Saint-Louis, porte-étendard des chevau-légers de la garde du roi, et Marie-Françoise de la Loubière, son épouse, demeurant à la Borde, paroisse de Gurat ; à François le Roy de Lanchère, chevalier, seigneur de la Borie, chevalier de Saint-Louis et pensionnaire du roi, demeurant à la Borie, paroisse de Dignac (15 janvier).
- Inventaire des meubles et effets de Zacharie de Gaye, sieur de la Grave, contrôleur du vingtième et commissaire aux tailles, conformément à une clausp de son contrat de mariage avec Marie-Anne-Albert des Granges (16 janvier).
- Protestation de Louis Marchais, négociant, demeurant paroisse de Lhoumeau, à Angoulême, contre le sieur du Boisgrenot, commissaire de marine au port de Lhoumeau, qu’il prétend avoir contraint les maîtres de gabarre de refuser l’embarquement de cent tierçons « d’eau-de-vie, preuve de Cognac », vendus par ledit Marchais à Gour et Pally, négociants et associés, « commissionnaires d’étrangers » à Tonnay-Charente ; et de ne prendre en charge que des canons et du bois (16 janvier).
- Procuration générale donnée par François Sauve, sieur du Sablon, sur le point de partir pour les îles d’Amérique, à Jean Sauve, diacre, demeurant à Mont-bron, son frère (17 janvier).
- Testament de Marie-Françoise de Calvimont, veuve de Jacques-Henry de Durfort, seigneur comte de Civrac, où sont demeurés attachés par neuf cachets de cire, dont l’empreinte est fruste, des fragments du ruban noir qui servait à « l’entrelacer », par lequel ses enfants et héritiers Ëmeric-Joseph de Durfort, ambassadeur du roi de France auprès du roi des Deux-Siciies, et Marie de Durfort, épouse du seigneur de la Porte du Puisferrat, sont chargés de servir une pension annuelle de deux cents livres à leur sœur, Françoise, abbesse de Saint-Ausone d’Angoulême ; une pension de même valeur à Marie de Pressac, sa cousine, demeurée avec la testratrice depuis son bas âge, et de divers autres legs (21 janvier).
- Contrat de mariage entre Jean de la Chaize, écuyer, seigneur de Madelin, Touvent et autres lieux, capitaine au régiment de Guyenne et chevalier de Saint-Louis, fils de Charles-Bernard, écuyer, sieur de Madelin, et de feue Jeanne de Guimard ; et Jeanne-Thérèse Dumas, fille de Moïse, écuyer, seigneur de Chebrat, Salvert et autres lieux, conseiller du roi, lieutenant particulier en la sénéchaussée et siège présidial d’Angoumois, et de Thérèse Ram-baud (22 janvier).
- Résignation du prieuré de Cogulat et cure de Saint-Maixent de Vitrac, par François Thevet, leur titulaire depuis plus de quarante ans, devenu infirme et hors d’état de les régir, en faveur de Jean-Philippe Thevet, son neveu, et depuis sept ans son vicaire (26 janvier).
- Contrat d’apprentissage pour trois ans, de Limouzin, chez François Grelier, maître coutelier à Angoulême (26 janvier).
- Quittance des arrérages de rente à elles dus pour sa seigneurie de la Chan-dellerie, par Françoise Ferrant, douairière de feu Élie de Raymond, chevalier, seigneur de la Chandellerie (31 janvier).
- Cession après licitation, moyennant deux mille cinq cent cinquante livres, par Jean Caillaud, procureur au présidial d’Angoumois, à Simon-Pierre Caillaud, juge-assesseur d’Aubeterre, de sa part dans la succession d’Antoine Caillaud, ancien juge audit lieu, et de Suzanne Pascaud, son épouse, leurs père et mère ; avec promesse qu’il participera à la succession de Philibert-Louis Caillaud de la Roquette, procureur du roi à Leogant, côtes de Saint-Domingue, leur frère, récemment décédé (3 février).
- Transaction entre Charles-Roch de Bourville, officier servant dans l’Inde, alors à Angoulême, et les Pères Cordeliers de cette ville, au sujet d’un fossé mitoyen entre leurs propriétés (4 février).
- Reconnaissance des grand et petit moulin de la Liège, domaines, îles et anguillards en dépendant, relevant du logis noble de la Pille, au devoir de quarante-quatre boisseaux de froment, sept chapons et demi et soixante-trois anguilles, avec l’obligation « de passer et repasser sur leurs bateaux le seigneur de la Pille, ses domestiques et montures, au port et pesage de la Liège ; » par Simon Benoist, sieur de la Boissière, garde du corps du roi et officier d’invalides, demeurant à Angoulême, et autres ; à Jeanne Vigier de la Pille et François Maulde, sieur des Blancheteaux, élu en l’élection de Cognac (16 février).
- Cession, moyennant douze cents livres, d’une rente foncière de vingt-trois boisseaux de froment, due à la seigneurie de Planson, à cause du moulin du Corbaud, par Simon Vigier, écuyer, seigneur du Planson, et Catherine Rullier, son épouse (22 février).
- Transaction entre Elisabeth Joubert et Christophe Joubert, écuyer, procureur du roi en l’élection d’Angoulême, fils de Élie-François, avocat, au sujet de la succession de Mathieu Joubert et Marie Sautereau, leurs parents et grands-parents (26 février).
- Procès-verbal de dommages causés par le fermier dans sa borderie de Boisrond, paroisse de Saint-Saturnin, à la requête de François Benoist, sieur des Essarts, changeur pour le roi à Angoulême (27 février 1765).

 E. 1821. (Liasse.) - 99 pièces, papier.

1765. - Caillaud, notaire royal à Angoulême. - Actes reçus par ce notaire du 1er mars au 30 avril. -

- Sommation de recevoir six mille huit cent vingt-deux livres qui lui restent dues sur un billet consenti en sa faveur par Élie-François Joubert, écuyer, avocat au présidial d’Angoumois, et Elisabeth Joubert, frère et sœur ; faite à Pierre Pasquet, capitaine des grenadiers royaux du bataillon d’Angoumois, demeurant à La Rochefoucauld, par Christophe Joubert, écuyer, procureur du roi en l’élection d’Angoulême, héritier desdits créanciers, ses père et tante, suivant le compte par lui présenté (5 mars).
- Constitution d’une rente annuelle de cent cinquante livres consentie, moyennant trois mille livres payées comptant, par les Pères Cordeliers d’Angoulême, au profit des religieuses du Tiers-ordre de Saint-François, de la même ville (6 mars).
- Acte de notoriété justificatif du véritable nom de Élie-Jean-Anne Guimard, écuyer, fils de Anne Guimard, écuyer, seigneur de Couziers, et de Marie-Françoise Penaud ; qui est tel, et non Jean-Anne de Guimard, comme l’ont mentionné divers actes (6 mars).
- Contrat de mariage entre Jean Mignot, notaire royal et procureur au siège de Montignac, fils de Pierre, marchand, et de Marie Bon-niceau ; et Marie Marchais, fille de Jean-Baptiste, seigneur de La Chapelle, et de Rose Jusset, demeurant à Angoulême (6 mars)
- Transaction entre Jean Gibaud, laboureur, et Michel Favret du Pommeau, seigneur de Rochecorail et de La Breuillerie, directeur général des aides en 1 élection d’Angoulême, agissant au nom de Jean-Jacques Prévôt, adjudicataire général des fermes unies de France, qui décharge ledit Gibaud des suites du délit dont il reconnaît être l’auteur, moyennant abandon en sa faveur, des deux barriques de vin, objet dudit délit (8 avril).
- Cession, moyennant douze cents livres, de dix-neuf cent trente livres que lui doivent François-Antoine de Luillier, sieur de Chamarande, et Jeanne Dumas, son épouse ; par Louise de Guillaume de La Salle, demeurant à Fontaine en Saintonge, comme héritière de Marguerite de Guillaume, sa tante, veuve de Louis de Mascuraud, écuyer, seigneur de Morel et de Villognon, à François de Luillier, écuyer, sieur de Chamarande, garde du corps du roi, fils desdits créanciers (10 mars).
- Transaction entre François Benoist, sieur des Essards, ; et les Labbé, ses fermiers au domaine de Bois-Rond, paroisse de Saint-Saturnin, au sujet des déprédations que ceux-ci avaient commises dans ledit domaine (11 mars).
- Contrat d’apprentissage, pour quatre années, de Jean Raymond, chez François Mar-quet, forgeron au faubourg de Lhoumeau (13 mars).
- Sommation par Jean-Charles de Montalembert de Cers, chevalier, major de la ville et château d’Angoulême, et Michel Favret du Pommeau, seigneur de Rochecorail, ce dernier caissier, tous deux intéressés à la manufacture de papiers établie au moulin de Montbron, paroisse de Saint-Martin d’Angoulême, au nom de leurs co-asso-ciés, au sieur Dussouchet, par eux choisi pour fabricant de papiers audit moulin, de rendre un compte exact de sa manutention et de résilier le marché avec lui conclu le 31 décembre 1762, à cause de « ses défauts les plus essentiels » : un « intérêt sordide >, qui lui fait retrancher aux ouvriers partie des émoluments convenus, et pratiquer, d’une façon très défectueuse, le délissage ; une « paresse outrée », qui lui fait retarder indéfiniment la fabrication des formes ; une « indocilité sans exemple > envers les conseils de M. du Ponty dont il devait accepter la direction ; la brutalité envers ses ouvriers et le manque de connaissances nécessaires pour les diriger ; l’ivrognerie habituelle ; toutes choses qui rendent impossible de le garder « dans un établissement où l’on s’est proposé un succès et une perfection dans l’art de la papeterie, que Ton n’a pas encore atteint en France » (15 mars).
- Contrat d’ingression, dans la communauté des Dames de l’Union Chrétienne, à Angoulême, de Louise Guillaume du Maine-Giraud de Châteaubrun, fille de Robert, écuyer, et de Marie Dumas (16 mars). - Constitution de cinquante livres de rente, contre mille livres données comptant, consentie par les représentants de la compagnie fondatrice de la manufacture à papiers de Montbron, au profit de Catherine Guillaume de Mar-say et de Louise-Elisabeth Guillaume de Marsay, sa sœur, épouse de Nicolas des Forges, écuyer, seigneur de Châtelard (18 mars).
- Contrat de mariage entre Charles-Henry David de Lastour, officier au régiment de Boulonnais, fils de haut et puissant seigneur Charles David, seigneur comte de Lastour, marquis de Ladouze, premier baron du Limousin, et de Anne de Lastour, demeurant au château de Lastour, paroisse de Rillat-Lastour ; et Marie-Louise-Jeanne de Mons, fille de feu Pierre, commandant au quartier du Port-au-Prince, île de Saint-Domingue, et de Anne de Morisseau, demeurant au couvent des Tiercelettes d’Angoulême ; du consentement, pour l’époux, d’Emmanuel David de Vantaud, chevalier de Saint-Louis, son beau-frère ; et pour l’épouse, d’Abraham Vital de La Montaigne, écuyer, aussi son beau-frère ; par lequel chacun des époux fait entrer seulement mille livres dans la communauté, se réservant, en propre, le reste de ses biens (19 mars). A ce contrat est jointe la lettre de M. de La Montaigne, écrite au moment où « il était à même de partir pour le Nouveau-Monde >, disant au futur époux : « Je m’en rapporte très fort au goût de Mlla de Mons, et serai toujours charmé d’avoir un beau-frère de sa main ». - Contrat de mariage entre Christophe Mérilhon, maître en l’art de chirurgie, demeurant paroisse Saint-Cybard, à Angoulême ; fils de feu Félix Mérilhon, aussi chirurgien, et de Geneviève Sirier ; et Marie de Bussac, fille de Pierre, procureur au presidiai d’Angoumois, et de Marie Déroullède (20 mars).
- Renouvellement, pour neuf années, du bail à ferme des revenus du prieuré de Saint-Chartier de Javarzay, moyennant deux cent vingt livres chacun an, par dom Charles-Annibal Boisson de Roche-mont, prieur dudit prieuré, moine de Saint-Cybard d’Angoulême, y demeurant ; au profit de Charles Robert, commandant la brigade de maréchaussée de Chef-Boutonne, et demeurant à Javarzay (20 mars).
- Procuration donnée à Pierre Perier, procureur au presidiai d’Angoumois, par Jean Gilbert des Héris, prieur de Font-blanche, demeurant au séminaire de Saint-Sulpice, à Paris (26 mars).
- Procès-verbal du domaine de Chamarande, paroisse de Champniers, ce requérant Jean Varache, marchand, fermier judiciaire dudit domaine, saisi sur François-Antoine de Luillier et Anne Dumas, son épouse (27-28 mars).
- Quittance de ce qui lui restait dû pour une rente annuelle de trente livres, sur les tailles de l’élection de Riom, par Anne Thomas, veuve de Mathieu Sirmon, praticien, à Pierre Marot, receveur des tailles en l’élection d’Angoulême ; une fois déduites les avances qu’il a faites pour le recouvrement, et aussi pour l’achat d’un « mestier de bas » de trois cents livres, à l’usage du fils aîné de ladite veuve (29 mars).
- Cession par licitation, moyennant sept cent trente-trois livres, de sa part d’héritage de Philippe Thinon, avocat au parlement, Marie et Françoise Thinon, ses frère et sœurs ; par Jean-Louis Thinon, chanoine de Saint-Pierre d’Angoulême, prieur de La Terne, à Jean Thinon, avocat au presidiai d’Angoumois, et Jean Thinon jeune, l’un des pairs de la maison de ville d’Angoulôme, ses neveux (30 mars).
- Copie de la quittance de six cent quinze mille quatre cent soixante-dix livres, versés à l’effet de jouir de douze mille trois cent neuf livres de rente au denier cinquante, créée par édit du mois d’août mil sept cent vingt ; donnée par le garde du trésor royal, à Jean de la Confrette de Villamont, comme receveur des consignations d’Angoumois, le 23 juillet 1723 : ensemble, la déclaration de Guillaume Jeheu, notaire royal, excerçant par commission la recette des consignations du presidiai d’Angoumois, que le capital susdit comprend deux mille livres, propriété de Jeanne Lévécot, veuve de Jacques Mesnier (30 mars.)
- Réitérations de grades à Févêque et au chapitre d’Angoulême, par Sébastien de La Vergne, prêtre, licencié en philosophie, docteur en théologie, curé de Saint-Paul d’Angoulême (22-23 mars) ; par Clément-Charles Arnauld, écuyer, prêtre, maître es arts et licencié’de théologie en l’Université de Paris, .vicaire général de l’évêque de Die (23 mars-2 avril) ; de François Thomas, prêtre, maître ès arts et chanoine de La Guerche, diocèse de Rennes (22-23 mars) ; par Jean-François Gilbert, prêtre, curé de Saint-Jean d’Angoulême, maître ès arts, licencié en droit civil et canon (23 mars) ; de François Binet, prêtre, curé de Notre-Dame-Saint-Roch de Parzac (23 mars-2 avril) ; de Pierre Péchillon, prêtre, curé de Saint-Arthémy de Blanzac, chanoine de l’église collégiale dudit lieu, et de l’église cathédrale de Saint-Pierre d’Angoulême, prieur de Saint-Sulpice (22-23 mars) ; de Charles Gautier, prêtre, chanoine de l’église collégiale de Notre-Dame de La Rochefoucauld (23 mars-2 avril).
- Cession de moitié d’une rente de cinq livres, par Pierre Maulde, sieur des Touches, héritier de feu François Maulde, sieur de l’Oizellerie, à Élie Triaud, laboureur, de la paroisse de Champniers, et sa femme (9 avril).
- Renouvellement de la sommation faite le 5 mars à Pierre Pasquet, capitaine des grenadiers royaux, de recevoir paiement de ce que lui doit Christophe Joubert, écuyer, procureur du roi en l’élection d’Angoulême, suivant le compte arrêté par ce dernier ; ensemble, la quittance de la somme ’proposée donnée par ledit Pierre Pasquet, avec réserve expresse de ses droits sur une somme plus considérable (10 avril).
- Transaction mettant fin au procès intenté en la Tournelle criminelle d’Angoulême, par Charles Courreteau, charretier, contre les enfants de Pierre Rullier, marchand épinglier, pour les coups qu’il en a reçus ; moyennant que ledit Rullier lui donnera treize livres, et paiera les frais de procédure et de chirurgien (11 avril).
- Transaction.entre Philippe Després fils, marchand potier d’étain ; et Jean Guérin, marchand, ut Marthe Després, sa femme, au sujet de la succession de Jeanne Jourdain, épouse de Philippe Després père, leurs parents et beaux-parents (12 avril).
- Bail à ferme du bien-fonds de La Seguinie, paroisse de Juillac, et de divers meubles, pour sept années, moyennant cinq cent soixante-dix livres, chacun an, par Louise de La Garde, veuve de Jean Dufresse, sieur de La Seguinie, et Pierre Dufresse, sieur de Beauchamps, son fils, demeurant à Angoulême, à Charles Bernard, sieur du Pellegrain, demeurant au lieu du Pellegrain, paroisse d’Houme (21 avril).
- Bail à ferme de leurs droits d’agriers, rentes seigneuriales, menues dîmes et autres droits, dans la paroisse de Champniers, moyennant vingt-deux livres chacun an, par les religieux de Saint-Cybard, à Jacques Ganivet, procureur au présidial d’Angoumois, et Françoise Chàtenet, sa femme (19 avril).
- Ferme des grandes dîmes de la paroisse d’Aubeville, moyennant deux cent quarante livres, faite par les mêmes, à Léonard de Laurière, curé de ladite paroisse (19 avril).
- Acte d’abjuration de la religion protestante par Marie-Antoinette.Fouchier de Boisnoble, de la paroisse de Triac, diocèse de Saintes, signé par elle, François, évêque d’Angoulême, et Naud, secrétaire, du 8 septembre 1749 ; ensemble, l’acte de dépôt chez Caillaud, notaire, à la requête deGabrielle Durousseau de Chabrot, supérieure des dames de l’Union Chrétienne d’Angoulême (20 avril).
- Inventaire des meubles et effets de la succession de Jean-Baptiste Marchais, seigneur de La Chapelle, décédé le 8 du même mois et enterré le lendemain dans l’église de Saint-André, à Angoulême, sa paroisse ; ce requérant Jean-Baptiste Marchais, sieur de La Chapelle, demeurant au village de Juac, paroisse de Saint-Simon ; Pierre Marchais, sieur de La Berge, demeurant au lieu du Renaud, paroisse de Champmillon ; Jean Mignot, notaire royal, et Marie Marchais, son épouse, demeurant à Saint-Amant-de-Boixe ; Anne Marchais, demeurant à Angoulême, ses enfants. A signaler audit inventaire : une montre à répétition, ses boîtier et chaîne en argent, estimés soixante-seize livres ; - un tableau de moyenne grandeur représentant l’Assomption de Notre-Dame, estimé douze livres ; - le portrait delà demoiselle Jusse, épouse du défunt ; - une paire de boucles d’argent pour souliers, leurs chapes d’acier ; - une paire de petits boutons d’argent pour manches, estimées neuf livres ; - une expédition de l’acte d’acquisition du fief et seigneurie de La Chapelle, du 2 juin 1737, reçu Caillaud, notaire (12 avril, 4 juillet).
- Testament de Madeleine Cham-baudye, veuve de François Masquet, sergent de maire (20 avril). - Procuration pour toucher les revenus du prieuré de Fronsac, donnée par madame de Durfort, abbesse de Saint-Ausone, à Raymond Abeil, docteur eu théologie, prêtre et curé de la paroisse de Saint-Martin de Fronsac (24 avril).
- Ferme des divers droits qui lui appartiennent dans les paroisses de Plaizac, Vaux, Mareuil et Macqueville, moyennant deux cent quarante livres, chacun an, par François Decescaud, prêtre, chambrier de l’abbaye de Saint Cybard (25 avril).
- Vente d’une maison, paroisse Saint-Martial, à Angoulême, mouvant de la seigneurie de Neuillac, moyennant dix-huit cents livres, par François Sautereau, maître chirurgien de son altesse sérénissime monseigneur le prince de Soubise, demeurant en son hôtel, à Paris, paroisse Saint-Jean-en-Grève, que représente Jean Vanderquand, employé dans les affaires du roi, à Angoulême ; à Philippe Thinon, procureur au presidial d’Angoumois (26 avril).
- Inventaire des meubles et effets de la communauté d’entre Gabriel Nivelle, « billardier », et sa première femme (28 avril).
- Lettres de maîtrise de maréchal, accordées après exécution d’un chef-d’œuvre et interrogations par les syndics et les maîtres de la communauté des maréchaux d’Angoulême, au nombre de onze, à Antoine Lurat, fils de feu François, aussi maître maréchal ; qui lui donnent le droit « de tenir boutique ouverte, assister au service divin, à leurs assemblées, y avoir droit de délibération ; à charge de donner chacun an six sols à la fête de Saint-Éloi, de juin, et d’y donner le pain bénit ; six autres sols à la fête de Saint-Éloi du premier décembre et aussi, pour une fois, quatre quarts d’écus parisis, pour être mis dans leur boiste aux fins d’employer, au cas de bezoin, aux services divins qu’ils ont accoutumé faire, aux affaires qui leur pourront survenir » (28 avril 1765).

 E. 1822. (Liasse.) - 97 pièces, papier.

1765. - Caillaud, notaire royal à Angoulême. - Actes reçus par ce notaire, du 1er mai au 30 juin. -

- Acte de notoriété justificatif du véritable nom de Moïse Dumas, écuyer, seigneur de Chebrac, assesseur civil et lieutenant particulier criminel au presidial d’Angoumois, fils aîné de François Dumas, aussi lieutenant particulier criminel audit presidial, et de Marie Floranceau (4 mai).
- Constitution d’une rente de vingt-cinq livres, au capital de cinq cents livres, par Françoise-Rip de Beaulieu, demeurant au logis de Beaulieu, paroisse de Germignac en Saintonge, au profit de Jean-Louis de Gennes, prêtre, ci-devant jésuite du collège d’Angoulême, alors à Poitiers (5 mai).
- Testament de Charles Desbains « faiseur de bougran >, demeurant paroisse Saint-Antonin, à Angoulême (7 mai).
- Constitution d’une rente de cent cinquante livres, au principal de trois mille livres, consentie par les chanoines de l’église cathédrale d’Angoulême, au profit de Jean Thinon aîné, avocat en la cour, et Jean Thinon jeune, bourgeois, à Angoulême, frères (Il mai).
- Procuration donnée par Philippe Briaud, prêtre, chapelain de l’hôtel de messieurs les gardes de la marine au port de Rochefort, à Jean Civadier, procureur au presidial d’Angoumois (25 avril).
- Modification du bail à ferme du droit d’eaux et pêcheries dans la Touvre consenti par Joseph-Amédée de Broglie, conseiller du roi en ses conseils, évêque d’Angoulême, par contrat du 2 mai 1764, reçu Morand, notaire à Vars, au profit de Jean Guyon et Vincent Pàtu-raud, pêcheurs, demeurant au Pontouvre, qui, au lieu de vingt-cinq livres de petites « truites « en nourrin », devront donner un cent de belles écrevisses, chacun an, outre les six cents déjà convenus (12 mai).
- Cession des deux mille cinq cents livres, montant de son aumône dotale, par Françoise Pechillon, hospitalière de l’Hôtel-Dieu d’Angoulême, à Marie Dulaud, supérieure de la communauté, et François Vallier, procureur au presidial d’Angoumois, trésorier dudit Hôtel-Dieu (14 mai).
- Bail à ferme des revenus du prieuré de Châteauneuf, moyennant douze cents livres, par Méry Paumier Desarches, prieur, que représente Jean-François Dassier, chevalier, seigneur de Pers, Tourteron et autres lieux, à François Piet, sieur de la Dessandrie (20 mai).
- Transaction entre Marie-Marguerite de la Grezille, veuve de Michel Lhoumeau, avocat, Jean de Jambes/écuyer, seigneur du Breuil et autres lieux, exerçant les droits de Thérèse Lhoumeau, son épouse, et Léonard Nerfix, tailleur de pierres, leur débiteur (22 mai).
- Rétrocession, moyennant quinze cents livres, d’une rente de soixante^-quinze livres, par François de Couderc de Thury, chevalier, seigneur d’Autugnac, à Jean Maulde, sieur de Mougnac, et Pierre Maulde, sieur des Touches, fils de François, sieur de l’Oisellerie, et de Thérèse Gervais (24 mai).
- Vente d’une moitié de moulin à drap à une roue avec sa portion d’aireaux et dépendances, sur le grand canal de la Touvre, relevant de la seigneurie de Foulpougne, moyennant sept cents livres, par Marc David, apprêteur d’étoffes, demeurant au Pontouvre, à Pierre Demay, maître chirurgien juré, pensionnaire du roi, et Anne David, son épouse (29 mai).
- Procès-verbal des moulins à blés de Foulpougne (30 mai).
- Démission de la chapelle de Notre-Dame de Cougoussac, paroisse de Siecq, par Pierre Dexmier, clerc tonsuré, entre les mains de Joseph-Léon Vantongeren, seigneur de Cougoussac et de Siecq, ou de Marguerite Régnier, comme petit-fils, et veuve de Pierre Vantongeren, chevalier, seigneur desdits lieux, président trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Limoges, fondateur de la chapellenie de Cougoussac (30 mai).
- Présentation îï cette même chapelle, par ladite Marguerite Régnier, dudit Jean Dexmier, fils de Jean Dexmier de Feuillade. avocat à Angoulême, et de Anne Texandier (31 mai).
- Contrat d’apprentissage pour trois ans, moyennant trois cents livres, de Jean Ferrant, chez Pierre Fougère, marchand cirier, confiseur et épicier, demeurant paroisse Saint-André, à Angoulême (2 juin).
- Vente du bien-fonds de l’Épineuil, paroisse Saint-Yrieix, relevant de l’abbaye de Saint-Cybard, moyennant vingt-quatre mille mille livres et douze cents livres de pot-de-vin ; du cheptel et mobilier en dépendant, moyennant trois mille quatre cents livres, par Paul Leclerc, écuyer, sieur de la Verrerie, gendarme de la garde ordinaire du roi, et Catherine Lhoumeau, son épouse, à François Benoît, sieur des Essards, changeur pour le roi (3 juin).
- Cession de la métairie de la Genette, paroisse de Cha-brat, moyennant cent quatre-vingt-onze livres de rente et la prise à charge de deux légats de cinquante livres chacun, consentis envers le collège ou preceptorial de Confolens et envers celui d’Avaiile, suivant actes capitulaires des consuls et habitants de Confolens, du 30 mai précédent, reçu de Colombe, notaire à Confolens, et des paroissiens de Saint-Martin d’Avaiile, du 27 mai précédent, rôçu Bernard, notaire en la châtellenie dudit lieu ; par Armand de Guimard, chevalier, seigneur de Fontgibaud, comme tuteur de son neveu, fils de Jean-Annet de Guimard, écuyer, seigneur de Couzier, à Jean Rempnoulx, sieur Duvignaud, bourgeois, demeurant au Mas-du-Bost (3 juin).
- Procès-verbal des meubles expulsés du nouveau logis de Goué, paroisse de Saint-Groux, ce requérant Jean-François Vinsat, marchand libraire à Angoulême, fermier judiciaire de la seigneurie de Goué, saisie sur Pierre Regnauit, chevalier de la Soudière (4-12 juin).
- Bail à droit de colon et moitié de la métairie de Chez-Marguy, paroisse de Garat, consenti par Pierre Birot, écuyer, sourd-et-muet de naissance, procédant sous l’autorité de Louis Péchillon, son curateur (13 juin).
- Contrat de mariage entre Pierre Benoît, sieur des Essards, officier dans les grenadiers royaux, fils de André-François, changeur pour le roi, conseiller du corps de ville d’Angoulême, et de feue Jeanne Fauconnier ; et Marie-Madeleine-Benoît de la Boissiere, fille de Simon, sieur de la Boissiere, et de feue Jeanne Gillibert, demeurant à Angoulême (14 juin).
- . Testament de Jeanne-Rose Nesmond, demeurant paroisse Saint-Paul, à Angoulême (14 juin). - Convention entre deux meuniers pour faire valoir conjointement le moulin à blé de Foulpougne, paroisse de Lhoumeau (15 juin).
- Transaction entre Marie de Livenne, veuve de Charles-Antoine de Barbezières, chevalier, seigneur de la Talonnière, tant pour elle que comme représentant Charles de Barbezières, chevalier, seigneur de la Talonnière, capitaine au régiment de Guyenne-Infanterie, et Jean-Charles-Désiré de Barbezières, chevalier, enseigne de vaisseau du roi, ses enfants majeurs, et comme tutrice de ses enfants mineurs ; Jean-Charles de Barbezières, chanoine de Saint-Pierre d’Angouiême ; Jean-César de Barbezières, chevalier, seigneur de la Bijonnerie, ancien capitaine de grenadiers, chevalier de Saint-Louis demeurant à Saint-Maixent, au sujet de la succession de Charles de Barbezières, chevalier, seigneur de la Talonnière, Brettes en partie, et de Jeanne de Chasteigner, leurs père et mère ; qui adjuge tous les biens disponibles à ladite dame de Livenne et ses enfants majeurs, et fixe à quatorze mille livres la portion légitimaire des deux autres héritiers (17 juin). - Caution jusqu’à concurrence de mille livres donnée à Jean-Jacques Prévost, bourgeois de Paris, adjudicataire général des fermes unies, de l’administration de la régie et de l’emploi de receveur des droits d’entrée de la porte Saint-Pierre d’Angouiême, etc. ; par Pierre Dumoulin et sa femme demeurant à la métairie de Montjourdin, paroisse de Chassors (18 juin).
- Transaction par acte sous seing privé, entre Etienne Delaveau, docteur en médecine, et demoiselle Aron-deau, son épouse, demeurant au logis de Montizon, paroisse de Roussines, d’une part ; et Antoine Dauphin, écuyer, seigneur du Breuil et de la Peyre, et Suzanne Delaveau, son épouse, demeurant au village de la Peyre, paroisse de Sauvagnac, leurs gendre et fille, d’autre part ; au sujet de la dot de onze mille livres promise h celle-ci, par contrat du 30 juin 1738 (24 août 1759).
- Transaction au sujet des créances de Simon Vigier, écuyer, seigneur de Planson, demeurant au logis de Planson, paroisse de Saint-Simeux, envers Pierre Lambert, ancien chanoine de l’église cathédrale d’Angouiême, son oncle (19 juin).
- Délibération des habitants de la paroisse de Saint-Paul d’Angouiême qui chargent André Thinon et André Benoist de Bresme, leurs marguilliers, de requérir du sieur Civadier, précédent curé, le compte d’administration de la fabrique et la restitution de divers objets, entre autres deux burettes d’argent, quatre tableaux et six reliquaires à cadres dorés « ayant depuis très longtemps toujours servy à l’église et par cette raison étant présumés lui appartenir » ; et aussi de faire démolir les constructions élevées par ledit curé au-dessus du fossé séparant l’église du cimetière (23 juin).
- Acte de notoriété justificatif du nombre des enfants de Pierre Vaileteau, écuyer, seigneur de Mouillac, décédé le 27 novembre 1751 et enterré, sous son banc, dans l’église de Saint-Saturnin ; qui sont : Jérôme, écuyer, seigneur de Mouillac et de Boisdran, Pierre, écuyer, seigneur de Monboulard, Benoit, écuyer, prêtre, ancien curé de Saint-Michel d’Entraigues, Catherine épouse de Joseph de la Brousse, seigneur de Mirbeau, Marie-Anne, veuve de Léonard Laroche, seigneur de Girac (27 juin 1765).

 E. 1823. (Liasse). - 85 pièces, papier.

1765. - Caillaud, notaire royal à Angoulême. - Actes reçus par ce notaire du 1er juillet au 31 août.

- Procès-verbal de délibération de l’assemblée capitulaire des moines de Saint-Cybard, au nombre de cinq, qui affirment avoir rempli les conditions du testament de Charles de Livenne, ancien abbé de Saint-Cybard, du 25 mai 1540 ; ce requérant Jean-Noël Arnauld, chevalier, seigneur de Bouex, à qui ils donnent douze sols six deniers, au lieu du repas auquel les obligeait ledit testament (1er juillet).
- Constitution de trois cent cinquante livres de rente, au principal de sept mille livres, consentie par Jean-Louis, comte de Raymond, chevalier, seigneur d’Oyer, la Cour, Font-l’Abbé et autres lieux, maréchal de camps, commandant de la province d’Angoumois, chevalier de Saint-Louis, résidant au château d’Angoulême ; au proût de Catherine de Gallard de Béarn Decrés, veuve de Antoine Decrés, écuyer, demeurant au château d’Angles, paroisse do Blanzay, en Poitou (4 juillet),
- Contrat de mariage entre Pierre Guerry, fils de défunt Pierre et de Gabrielle Belot, né à Neuvy-îe-Barrois-sur-Allier, diocèse de Nevers, demeurant depuis quelque temps au faubourg de Lhoumeau, à Angoulême ; et Agathe Merilhon fille de défunts Jean, notaire royal et Marie Vergereau, demeurant audit faubourg ; du consentement, pour le futur époux, de Bernard Sazerac, sieur des Roches, négociant tenant la manufacture de faïence audit faubourg, comme fondée de procuration de Gabrielle Belot (9 juillet).
- Ferme de l’écorchoir situé près des prisons royales d’Angoulême, par Gilles Irvoix, boucher (13 juillet).
- Renonciation à la succession de François Dumont, curé de Viilars, par François Jamain, praticien, du consentement de Jacques Durand, sieur des Pendans, sénéchal des juridictions de Feuillade, Chazelle, la Tour-du-Luc et Pontroy, et procureur de la baronnie de Marthon, son tuteur (15 juillet).
- Contrat d’apprentissage, pour trois ans, moyennant quatre-vingt livres, de Jean Bouyer, chez Pierre Laveaud, maître serrurier à Angoulême (15 juillet) ;
- Cession d’une rente annuelle de douze livres à François Ducluzeau, marchand, à Angoulême, par François Guitton, écuyer, ancien officier au régiment de Flandres, demeurant à Barbezieux (15 juillet).
- Vente d’une chénevière « de la contenance à ensemencer environ trois quarts de boisseau de chennevy » moyennant cent livres (16 juillet). - Acte de notoriété justificatif du nombre des enfants de Jean Normand, chevalier, seigneur de la Tranchade, Sainte-Catherine et Garât, décédé au château dudit Garât, le 22 octobre 1763 ; et de Jeanne Pasquet, décédée vers 1745, qui sont : Marguerite, Marie-Françoise, Louis, Guillaume, Jean François, tous mineurs (23 juillet).
- Ferme pour sept années du droit de demi-dîme des fruits du quartier de Villement, moyennant cent vingt livres, et de ceux du quartier delà Rivière Sauvage, moyennant soixante-dix livres qui ne seront pas dues les années où le seigneur de Ruelle jouira du quartier de Fissac, et, par suite, de celui de la Rivière Sauvage ; par Louis Bernard, curé de Ruelle, au profit de Vincent Rivaud fils, poissonnier, et sa femme, demeurant au faubourg de Lhoumeau, à Angou-lême (25 juillet).
- Vente de l’oflace de sergent royal â la résidence de Juillac-le-Coq, moyennant deux cents livres, par Pierre Lhoume fils, marchand cabaretier, à Antoine-Jacques Deprahec, praticien (26 juillet).
- Transaction entre Jean-Baptiste Marchais, sieur de la Chapelle, négociant à Juac, paroisse de Saint-Simon, à qui ses mauvaises affaires, « causées par la dureté des temps », ont dû, pour la seconde fois, faire déposer son bilan au greffe delà juridiction consulaire d’Angoulême ; et ses créanciers, négociants de toute la région, entre autres « les sieurs veuve Jean Marthel et Lallemand », à Cognac, qui abandonnent la moitié de leurs créances se montant à soixante-sept mille livres (27 juillet).
- Cession d’une créance de dix mille livres sur Jacques Salomon, seigneur de Moulineuf, par François Achard Joumard Tizon, chevalier, seigneur d’Argence, au profit de Pierre Bareau, chevalier, seigneur de Girac (29 juillet).
- Bail à ferme pour six ans, moyennant quatre cents livres chacun an, d’une maison, à Angoulême, alors occupée par le marquis d’Aloigny, par Marie Mesnard, épouse de Philippe Thinon, procureur au présidial, Marie-Françoise et Jean-Mesnard, garde-marine, frère et sœurs, au profit de Michel Favret du Pommeau, directeur des aides en l’élection d’Angoulême (30 juillet).
- Donation entre vifs de tous ses biens meubles et acquêts, et tous ses propres, moyennant douze cents livres de pension viagère, par Jean Boreau, sieur du Maine, bourgeois et ancien habitant de Confolens, au profit d’Etienne Boreau, sieur de la Janadie, son neveu à la mode de Bretagne, demeurant ordinairement à Confolens, et pour lors à l’auberge du sieur Besson, marchand du faubourg de Lhoumeau, à Angoulême « où pend pour enseigne, la fleur du Liz » (31 juillet).
- Vente de deux maisons, sises place du Mûrier, à Angoulême, dont l’une, très grande, dépend du domaine royal engagé au marquis d’Argence, relève dudit seigneur au devoir de deux deniers de rente annuelle, et est chargée d’un légat de vingt livres envers les Jacobins d’Angoulême, à cause du droit de chapelle et de sépulture dans la chapelle Sainte-Barbe, dans leur église, à droite, en entrant ; dont l’autre, louée au sieur Graiihat, directeur des postes, relève du même seigneur d’Argence, au devoir de deux sols six deniers de rente aunuelle ; moyennant treize mille livres, par Jacques Pierre Salomon, chevalier, seigneur de Moulineuf, à Pierre Marchais, sieur de la Berge, négociant, et Catherine Rambaud, son épouse (3août),
- Cession de tous ses droits à la succession de Jean de Massougnes, écuyer, seigneur des Fontaines, son aïeul du côté maternel, moyennant trois mille livres, par Marie Griffon épouse de François-Clément de Bois-bedeuii et des Essards, demeurant au logis de Juillac ; en faveur de Jean et autre Jean de Massougnes, écuyers, Marie-Anne et Marie-Jeanne de Massougnes, demeurant au logis des Fontaines, paroisse de Bonneville, et de Marie de Massougnes épouse de François de Chevreuse, écuyer, seigneur de Tourteron, demeurant au logis de Tourteron, paroisse de Paizay-Naudouin (3 août). - Acte justificatif du nombre des enfants de Clément Navarre, trésorier de France au bureau des finances de la Rochelle, décédé le 4 septembre 1758, et de Thérèze Bergerat, qui sont : Pierre, pourvu de l’office de son père, Jean-Jacques, et Jeanne-Anne (7 août).
- Procès-ver bal du fief de l’Épineuil, paroisse de Saint-Yrieix, à Angoulême, à la requête de François Benoist, sieur des Essards, son récent acquéreur (7 août). - Partage de la succession de Léonard Laroche, sieur de Girac, par moitié, entre Marie-Anne Valleteau, sa veuve, d’une part ; Pierre Laroche sieur de Girac, Nicolas Trémeau et Jeanne Laroche son épouse, François Tremeau de Rochebrune, Marie Laroche, ses enfants et gendres, d’autre part ; la masse de la communauté étant évaluée à quatre-vingt-dix mille livres (11 août),
- Acte justificatif du nombre des enfants de Antoine Benodos, garde buvetier du palais royal d’Angoulême (12 août).
- Procès-verbal de la seigneurie de la Grange-à-l’Abbè, paroisse de Saint-Yrieix sous Angoulême, ce requérant Denis Aubin, son fermier par acte du 6 janvier 1763, reçu Caillaud (13 août).
- Quittance de trois mille livres pour l’amortissement d’une rente constituée au profit de François Maulde, sieur de i’Oizellerie, juge au presidial d’Angoumois, par Benoit-Jean de Lafont, écuyer, sieur Lantin, lieutenant-criminel de robe courte en la sénéchaussée d’Angoumois, prévôt de Cognac, et Marie Templereau, son épouse ; ladite quittance donnée à François Laine, écuyer, sieur de La Couronne, par Pierre Maulde, sieur de Valence, Dominique Vachier de Boissac, juge au presidial d’Angoumois, et Lucrèce Maulde, son épouse, Jean Maulde, sieur de Mougnac et Pierre Maulde sieur des Touches (14 août).
- Délaissement de fonds en faveur de Philippe Ringuet, maître-écrivain, à Angoulême (16 août)* - Protestation de Marie David de Boismorand. fille mineure de feu Jean, procureur au presidiai d’Angoumois, pensionnaire au couvent des dames de l’Union-Chrétienne, à Angoulême, en instance devant lo parlement au sujet de son mariage projeté avec le sieur Sazerac Desroches, fils puîné de Louis, négociant, contre Gilles Clergeon, procureur audit presidiai, son oncle maternel, parce qu’il insinue qu’elle s’est laissé séduire par la famille dudit Sazerac (16 août).
- Constitution de trente livres de rente, au capital de six cents livres, consentie par François d’Espaigne, et Jean Benassis, composant la communauté des religieux minimes de Châteauneuf, au profit des dames du Tiers-Ordre de Saint-François, à Angoulême (17 août). - Ferme de ses droits seigneuriaux sur Mérignac et le Pin, moyennant mille cinquante livres, chacun an, par Louis François Savarj, abbé de Lancosme, docteur de Sorbonne, ancien trésorier de la sainte chapelle de Bourges, seigneur prieur de Bouteville, demeurant en son hôtel, à Paris, rue du Four, au profit de Jean Cantin, commis à la recette des tailles d’Angoulême (19 août).
- Obligation de cent quatre-vingt onze livres consentie par Jean Brunet, officier du roi pour l’exécution des sentences criminelles à Angoulême, au profit de François Flageolle, notaire et procureur en la juridiction de Champniers, et marchand d’étoffes et merceries (24 août). - Constitution de cent vingt livres de pension viagère pour titre clérical, en faveur de Jean Joret, clerc minoré, par autre Jean Joret, maître serrurier, à Angoulême, son père (31 août).
- Bail à ferme de la seigneurie de Teillé, paroisse de Sezay, moyennant quatre mille livres chacun an, consenti par François Desbordes, écuyer, seigneur de Jan-sac, Sers, Teillé et autres lieux, au profit de François Lacroix, marchand, et Marie Alleaux, sa femme, demeurant paroisse de Vansay en Poitou (31 août).
- Fixation par François Rullier Descombes, avocat, juge de Saint-Cybard, des novalles dues au curé dans la paroisse de Bouex dont les dîmes appartiennent pour un tiers au seigneur dudit Bouex, et pour les deux autres tiers à l’abbaye de Saint-Cybard ; après piétement et consultation des plus anciens de la paroisse, durant six journées entières, par Jean-Noël Arnauld, chevalier, seigneur de Chesne, Bouex, etc., Louis Péchillon, procureur au presidiai d’Angoulême, représentant François Delpy de Saint-Gerac, abbé de Saint-Cybard, et Jean Siméon Héraud, curé de Bouex, entre qui s’étaient élevées des contestations au sujet des dites novalles (31 août 1765).

 E. 1824. [Liasse.) - 66 pièces, papier.

1765. - Caillaud, notaire royal à Angoulême. - Actes reçus par ce notaire, du 4 septembre au 31 octobre.

- Quittance par Pierre-Placide de la Place, chevalier, seigneur de la Tour Garnier, ancien capitaine au régiment de Bourbonnais, chevalier de Saint-Louis, et Marie-Madeleine de Montalembert. son épouse, de quatre mille cinq cents livres, en lettres de change, revenant à Jean-Charles de Montalembert, leur neveu, sur l’héritage de sa mère et de dame de Bois-Berthelot, son aïeule, laquelle quittance donnée à Morin, garde-magasin de la marine au détail des colonies, au département de Roche-fort, à qui iesdites lettres de change avaient été adressées de Cayenne par M. de la Vallière (6 septembre).
- Constitution d’une rente de dix-huit livres dix sols au profit de l’église de Garât, au capital de trois cent soixante dix-huit livres, moyennant pareille somme payée comptant, par Pierre Duverger, sieur du Parc, et Marie-Anne Héraud, son épouse (7 septembre).
- Procès-verbal constatant la substitution pour une autre de moindre poids et valeur, d’une des vingt-trois balles de laine du Médoc, achetées aux sieurs Pater frères, négociants de Castel-nauld en Médoc, par Simon Piveteau-Fleury, négociant, demeurant paroisse Saint-Martial, à Angoulême (10 septembre).
- Procès-verbal du banc do boucher appartenant à la cure de Saint-Paul dans la halle du Palet : il a trois pieds de largeur, neuf pieds de longueur ; deux portes, devant et derrière ; une croisée à quatre volets ; un grenier s’ouvrant par une trappe, en avant deux barres garnies de crochets pour pendre la viande (13 septembre).
- Cession d’une maison sise à Vitrac, chargée d’une rente de cent-vingt livres envers Pierre Pasquet du Bousquet, capitaine des grenadiers du régiment d’Angoumois, par André Thevet, sieur de la Bour-gage, ancien capitaine au régiment de Montboissier, chevalier de Saint-Louis, au nom de François Thevet, ancien prieur et curé de Vitrac, son frère, à Jean Philippe Thevet, sieur de la Croix, prieur et curé de ladite paroisse (13 septembre).
- Constitution de quatre-vingt-cinq livres de rente par Jean-Baptiste Paranteau, sieur de la Meullière, notaire royal à Roullet, et Françoise de Lameux, son épouse, au profit des enfants mineurs de feu Noël-Nicolas Arnauld, chevalier, seigneur de Vou-zan, et de Marie de la Lorancie (14 septembre).
- Procuration pour poursuivre les créanciers du fief de la Chaudellerie, donnée par François-Daniel de Clerveau, chevalier, seigneur dudit lieu, Gabriel Jaudonnet, chevalier, seigneur de la Guiefferie, et Marie-Rose de Clerveau, son épouse (16 septembre).
- Vente des meubles de la succession de Jean-Baptiste Marchais, sieur de la Chapelle. A signaler : un tableau de moyenne grandeur représentant l’Assomption de la Sainte Vierge, adjugé trente-huit livres ; - une pendule à réveil, avec fea boîte de bois peint, adjugée cent livres (16-19 septembre).
- Quittance de ce qui leur reste dû selon les engagements de François Mesnard, sieur des Barres, et Marguerite-Rose Galliot, leurs père et mère, dçnnée à Jacques Mesnard, bourgeois, et François Mesnard, docteur en médecine, par Marie Mesnard, épouse d’Etienne Faunié, sieur du Plessis, avocat général du duché-pairie de la Rochefoucauld, autre Marie Mesnard, épouse de Guillaume Lambert, négociant, et Rose Mesnard, religieuse à Saint-Ausone (23 septembre).
- Procès-verbal du fonds des Ballans, ce requérant François Marquais, bailliste dudit (24 septembre).
- Vente aux enchères des meubles de Martial Bouhier, maître de danse, et Gertrade Rasson, sa femme qui avaient furtivement quitté Angoulême (30 septembre).
- Bail à ferme d’une <c blanchirie », près la rivière de Buffechaude, sur la place de la paroisse Saint-Martin d’Angoulême, avec deux timbres de pierre, deux « pelins » de bois, et une fosse en pierres de taille, pour cinq ans, moyennant vingt-cinq livres chacun an, par Claude Marchat, marchand « blanchier », au profit de Jean Feuillet, aussi « blanchier » (15 octobre).
- Acquisition d’une petite pièce de vigne et d’une rente de quarante-cinq sous par Jean Decoux, instructeur de jeunesse, et Jeanne Fruchet, sa femme, demeurant à Lhoumeau (16 octobre). - Constitution de société pour le commerce de la ferblanterie entre Jean Boyer et Marguerite Larose, sa femme ; Léger Boyer et Marie Houtin, sa femme, demeurant ensemble, paroisse Saint-André, à Angoulême (25 octobre).
- Ferme des dîmes du quartier de la Croix-Beaumont et du droit de foire à la Saint-Martial, moyennant cinquante livres, deux paires de poulets et deux paires de canets, chacun an, par Paul Martin, curé de Notre-Dame de Beaulieu, à Angoulême, au profit de Pierre Demay, père, maître chirurgien (31 octobre 1765).

 E. 1825. (Liasse.) - 65 pièces, papier.

1765 - Caillaud, notaire royal à Angoulême. - Actes reçus par ce notaire du 2 novembre au 31 décembre.

- Hommage plain, à cause de la maison noble de Bessé et ses dépendances, au devoir d’une livre de cire à chaque muance de seigneur et de vassal, fait à l’abbesse de Saint Ausone, par François-Charles Niveau, sieur du Colombier, k genoux, sans chapeau, gants, épée, ni éperons pour lui et Charles Niveau, sieur de la Bigoterie, son frère puîné, comme héritiers de François-Charles Niveau, sieur du Colombier, leur père (5 novembre).
- Vente de plusieurs pièces de terre moyennant cent soixante-dix livres, dont partie doit acquitter ses dettes et celles de Denis^Laurent, maître architecte, son fils, par Marie Grellier, veuve de François Laurent, maître architecte, demeurant au lieu de l’Éperon, paroisse de Saint-Martial d’Angoulême, au profit de Jean Bernard, notaire de ladite ville (10 novembre). - Contrat d’apprentissage chez Christophe Sirier, maître chirurgien à Angoulême, de Jacques de la Maison Neuve, que lui présente Jacques Fruchet, praticien à Angoulême, fondé de procuration de François Dubois de la Brune, administrateur général du marquisat de Ruflec, agissant lui-même au nom du comte de Broglie, marquis dudit lieu (10 novembre).
- Constitution de cent-cinquante livres de pension annuelle et viagère au profit de Marc-René de la Lorancie de Charras, clerc minoré au séminaire de Saint-Sulpice, à Paris, par haut et puissant seigneur messire Noël Bertrand de la Lorancie, chevalier, seigneur marquis de Neuvic et de Charras, baron des Seurs, seigneur de la châtellenîe de Maumont en Macqueville, Herpes, le Verger, le Breuil de Dignac, les Riffauds et autres places, lieutenant des maréchaux de France, de la province d’Angoumois et des baillages de Saint-Jean d’Angély et de Cognac, demeurant en son hôtel, à Angoulême ; avec le cautionnement de Louis, chevalier de Raymond et de François Achard Tizon, chevalier d’Argence, maître de camp de dragons, et brigadier des armées du Roi (15 novembre).
- Procès-verbal constatant que deux ballots de draperies achetés à la foire de Bordeaux par Thomas, négociant à Angoulême, ont été apportés avariés dans cette ville par Laboisse, roulier de Barbezieux (16 novembre).
- Procès-verbal constatant que les onze pièces de fromage de gruyère envoyées en baril ou « bouqueau » par Lavallée, négociant à Châtellerault, à Louis Sazerac, négociant à Angoulême, sont vieux et défectueux (18 novembre).
- Démission du prieuré de Saint-Michel de Marcillac, par dom Henri-Charles-Annibal Boisson de Rochemont, religieux de Saint-Cybard d’Angoulême, prieur d’Arnay-le-Duc, diocèse d’Autun, et de Saint-Chartier de Javarzay, diocèse de Poitiers, entre les mains de François Delpy de Saint-Geyrac, abbé dudit Saint-Cybard (19 novembre).
- Nomination par ledit abbé de Pierre Jean Peynet, clerc tonsuré, à la place monacale laissée vacante dans son monastère par la mort de François Decescaud de Vignie-rias (19 novembre). - Nomination par le même de Michel Benoist, comme chambrier, et d’Annibal Boisson, comme aumônier de Saint-Cybard, avec sceaux en cire rouge qu’il semble possible de lire ainsi : coupé d’argent aux cinq hermines placées trois et deux, et d’azur (20 novembre).
- Hommage et dénombrement du fief de l’Épineuil, rendu à l’abbé de Saint-Cybard, par François Benoist, sieur des Essards (22 novembre).
- Procuration donnée par Louis de Chastet, chevalier, sieur de la Barthe, garde du corps du Roi, dans la compagnie du prince de Beauvau, capitaine de cavalerie demeurant au logis des Montaignes, paroisse de Champniers (26 novembre).
- Cession de leur part dans la succession des rentes sur les tailles ayant appartenu à Charlotte Tizon, veuve de Jean Griffon, écuyer, seigneur de la Chaignée : par François-Clément Floranceau, sieur de Boisbedeuil et des Essards, et Marie Griffon, son épouse, au profit de Gabriel de Chevreuse et de Catherine Griffon, son épouse (28 novembre).
- Procuration donnée par François-Daniel de Cierveau, chevalier, seigneur de la Chaudellerie, la Brousse et autres lieux, à Broussard des Broue, notaire royal à Sainte-Colombe, pour recouvrer les rentes de la seigneurie de la Chaudellerie (29 novembre).
- Prises de possession, à l’abbaye de Saint-Cybard d’Angoulême, de l’office d’aumônier par dom Annibal Boisson de Rochemont ; et de celui de chambrier par dom Michel Benoist (29 novembre).
- Démission de la cure de Saint-Laurent de Belzagot et de Saint-Nicolas de Peudry, son annexe, donnée à l’évêque d’Angoulême, par Jean-François Héraud, chanoine de Notre-Dame de La Rochefoucauld (1er décembre).
- Procuration donnée par Jean Civadier, procureur au siège présidial d’Angoumois, pour résigner sa charge au profit de Louis Héraud, praticien ; - et vente de ladite charge et droits y afférents, moyennant cinq mille six cents livres (12 décembre).
- Contrat de mariage entre Antoine Pissier, maître chirurgien, reçu au conseil souverain du Cap Français, île de Saint-Domingue, fils d’Edme et de Marie Quendey ; et Rose Civadier, fille de Jean, procureur au présidial d’Angoumois, et de Jeanne Chauvineau (18 décembre).
- Démission de sa place de principal au collège d’Angoulême, par Jean Michel Jeheu ; « ce qu’il fait d’autant plus volontiers..., sa santé ne lui permettant pas d’en continuer les fonctions..., qu’il vient d’aprendre par une lettre écritte par Monseigneur l’évêque à Hennecour, le vingt-neuf du mois dernier, qu’il se présente dans le diocèze d’Angoulême une sy grande quantité de sujets, qu’on conseille à des étrangers doués des plus grands tallans de ne pas se mettre au nombre des compétiteurs, attendu qu’on donnera la préférence aux concitoyens ; que d’ailleurs le déclarant estime que dans un collège ou il n’y a que cent trente écoliers, tous externes, il est inutile d’y avoir un principal, surtout lorsque le collège est pourveu de maîtres aussy capables d’instruire, et de conduire la jeunesse que le sont M" les régens actuels... (14 décembre).
- Ferme pour neuf années, de ses rentes et droits dans les paroisses de Celles, Vaux, Mareuii et Macqueville, moyennant deux cent soixante-dix livres chacun an, par dom Michel Benoist, chambrier de l’abbaye de Saint-Cybard (26 décembre).
- Quittance de quinze cents livres, donnée tant en son nom, que pour François de Bresme, archiprêtre de Garât, son frère, par André Benoist de Bresme, avocat, comme légataires de Marie-Anne Dumergue, à Guillaume Létourneau, curé du Vieux-Cérier (28 décembre).
- Prise de possession d’une place monachale à l’abbaye de Saint-Cybard, par Dom Jacques Peynet, infirmier à l’abbaye de Saint-Cybard, et prieur de Chavenat, au nom de Pierre-Jean Peynet, clerc tonsuré, son frère (31 décembre).
- Ferme de sa portion des dimes de la paroisse de Triac, moyennant six cent soixante livres, chacun an, par dom Michel Benoist, chambrier de ladite abbaye (31 décembre 1765).

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