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Prix et salaires en France de 1200 à 1380

lundi 15 mai 2017, par Pierre, 2972 visites.

Les prix (alimentation, objets divers) et les salaires aux XIIIème et XIVème siècles.
Toutes les valeurs sont exprimées en livres, sols et deniers. 1 livre = 20 sols et un sol = 12 deniers
La livre tournois (l. t.) vaut 4/5e de la livre parisis (l. p.). Le sol tournois (s. t.) vaut 4/5e du sol parisis (s. p.), etc.
Source : Travail et salaire - Prosper Tarbé - Paris 1841 - BNF Gallica

Voir : Prix et salaires en France de 1380 à 1500

Appréhender au XXIème siècle le prix des choses dans les siècles passés est un exercice difficile, pour plusieurs raisons :
- 1 - la diversité des mesures : les seigneurs avaient droit de mesure, et donc de déterminer les unités en vigueur dans leur domaine. Il en résultait un éparpillement de ces unités qui rend quasi impossible l’établissement de statistiques, aussi bien dans le temps que dans l’espace. La seule mesure qui ait connu une réelle norme nationale est l’aune, mesure de longueur utilisée pour le tissu, à partir du règne de François Ier.
- 2 - le mode de vie et de consommation : Aujourd’hui, les dépenses alimentaires représentent environ 20% du budget des ménages, contre 35% en 1960, et près de 90% au XIIIème siècle.
Pour en savoir plus sur les prix et salaires, voir sur ce site : Monnaies, prix et salaires, et plus particulièrement Conversion des monnaies d’avant la Révolution en valeur actuelle

 Treizième siècle.

Grains.
1202. - Le setier de blé valait à Paris 5 sols 6 deniers ; à Angers, 6 sols 8 deniers ; il tomba même à 2 sols 6 deniers.
On payait le setier d’avoine, mesure de Paris, 6 s. 11 d. ; mesure de Moret et de Laferté, 2 s. ; le setier de pois et de fèves, mesure de Laferté, 6 s. 3 d.
1256. - Languedoc. - On évaluait un setier de blé 5 s. 4 d. t.
1230. - On vendait 5 s. le setier d’avoine.
1219.- Normandie.- On vendait 20 s. le setier de beau blé, et 18 s. 9 d. le setier de blé moyen.
1264. - Clairvaux, - Le setier de blé pesant 480 livres, valait de 47 â 48 s. t.
1250. - On vendit 3 s. 4 d. t. 40 livres de froment, et 25 s. un setier de blé.
1258-1281. - Paris. - Le plus grand pain valait 2 d., le plus petit pain une obole ou un demi denier. On avait 2 gaufres pour un d. - L’échaudé ne valait pas une obole. - 3 pains doubleaux valaient de 5 à 6 d.

Aliments.
1202. - On vendait le muid de vin à Montargis 32 s. 9 d., en Gâtinois, 12 s. On avait un petit porc pour 5 s., un cochon grillé pour 13 s. 6 d.
1256. - Languedoc. - On payait une géline 6 d. t., une oie 8 d. t.
1230. - On paya 4 d. un chapon, 3 d. une géline, 6 d. une oie, 15 d. cent œufs.
1210.- Normandie.- Un chapon valait 16 d.
1264. - Clairvaux.- On vendait 3 s. 1 d. le cent d’œufs, 9 s. la livre de poivre, 9 d. un poulet, 18 d. une géline, 16 s. 3 d. un mouton, 6 l. t. cinq cent cinquante livres de miel.
1272.-Normandie. - Le galon de bière valait 2 d. t.
1268. - On avait pour 1 denier quatre barbeaux, ou quatre carpes, ou quatre tanches, ou quatre anguilles de petite taille.
1291. - On payait 2 d. un petit brochet, 1 denier deux barbillons, autant deux carpillons, autant quatre jeunes anguilles.

Objets divers.
1202. - On payait le minot de sel 1 s. 8 d., une livre de cire 2 s. 2 d., une livre de plomb 1 d., une livre d’étain 6 d.
Un cheval de luxe coûtait 30 livres, un cheval commun 10 l., un roussin 50 l., un palefroi 60 l.
La toile pour faire des chemises fines valait 2 s. l’aune.
Celle qui servait à faire les chemises des religieuses de Poissy, valait 1 s. 8 d. l’aune.
1219.- La livre de cire valait 3 s. 10 d. ; en 1264, on l’avait pour 3 s. 6 d. prix moyen.
1250. - La nourriture d’un chien de chasse était évaluée 1 d. par jour.
La robe d’un archer valut 100 s.
1285. - Les fauconniers du roi recevaient par an 14 l. pour leurs robes, et autant pour nourrir leur cheval.
1296. - Paris. - Un juif fut vendu 300 l.
Marguerite de Provence reçut pour son douaire 219 l. 7 s. 6 d. de rente par quartier.
1260. - 4 d. suffisaient pour payer le dîner et le souper d’un ouvrier.
Un métier de coutelier se vendait 5 s. au maximum.

Salaires
1202. - La façon d’un arpent de vigne se payait 36 s. 4 d.
1220. - Le chancelier de France recevait 7 s. par jour pour son entretien, celui de ses chevaux et valets à cheval.
1250. - On donnait par jour 6 d. à un valet de chiens, 2 s. à un archer, 6 d. à un braconnier, 8 d. à un valet de pied.
1270. - Lancelot de St-Maard , maréchal de France, avait 1,400 l.t. de gages.
1288. - Le grand-bouteiller de France touchait 25 s. p. par jour.
Le premier échanson du roi recevait 4 s. 4 d. par jour. Les autres n’avaient que 3 s. 3 d.
1285. - Le roi donnait par jour 2 s. 6 d. à chaque fauconnier, 3 s. à chaque veneur, 18 d. à chaque valet de veneur ; le veneur avait de plus 5 l. pour acheter une robe, son valet n’en avait que 4.
1274. - Jean de Beaune, fauconnier du roi, recevait 3 s. par jour.
1274. - Estienne Granche en recevait 4 en même titre.
1280. - Les honoraires de l’avocat étaient proportionnels à son mérite et à l’importance de la cause ; mais ils ne pouvaient excéder 30 l.
1258. - On donnait 4 d. par muid au mesureur-juré.
Le meunier pouvait demander aux boulangers de 4 à 6 d., pour droit de mouture, par setier ; et aux bourgeois, par setier, un sol ou un boisseau ras.
1254. - On devait 1 d. par millier de harengs aux compteurs de poissons.
1299. - Les courtiers de foin avaient droit à 12 d. par mille de foin, à 1 d. par cent.
1260. - On donnait par jour 4 d. à un crieur de vin, 2 d. par tonneau de vin et 4 d. par tonneau de miel au jaugeur.

 Du 6 décembre 1286, jour de l’avènement de Philippe le Bel, au 1er février 1327, date de sa mort.

1310. - Un setier de blé froment valait 7 s.
1304. - Etampes. - Un muid de blé coûta 14 s. p.
1289. - Le setier de blé à semer valut 7 s. 10d. ; le setier de froment à manger 6 s. 3 d.
1290. - On paya le setier de blé 8 s. 4 d..
1294. - Le même setier valut 9 s. 8 d. ; la même mesure de méteil coûta 3 d. de moins.
1297. - Le setier d’orge valut 11 s. 3 d.
1304. - Le setier du meilleur blé valut 40 s.
1313. - On vendit le setier de blé 8 s. 7 d., celui de farine 17 s. 8 d., celui d’avoine 13 s. 10 d.
1314. - On vendit 10 s. le setier de blé, 7 s. 2 d. le setier d’orge.
1315. - Il y eut famine ; le blé valut de 40 à 50 s. t. le setier.
1316. - On vendit 29 s. 1 d. le setier d’orge, 26 s. celui de froment, 8 d. la livre de riz.
1322. - On vendit la livre de riz 6 d., le setier de froment 20 s. 3 d.
1323. - On vendit 15 s. 7 d. le setier de froment.
1324. - La livre de riz valut 4 d.
1325. - Le setier de seigle coûta 6 s. 9 d., celui d’avoine 7 s.
Toutes ces évaluations peuvent s’appliquer à Paris et à ses environs.

Aliments.
1310. - La nourriture de neuf chevaliers du Temple, non réconciliés, coûtait 12 d. par jour.
1305. - Dix œufs valaient 1 d. t. ; on avait un chapon pour 8 d. t. ; une poule pour 4 d. t.
1326. - Les anguilles, barbeaux, carpes, tanches, brèmes, de petite taille, valaient au minimum 1 d. pièce.
1322. - Six plies valaient 4 s.
1317. - Les poissons de petite taille valaient au minimum, savoir : un brochet 2 d., quatre anguilles 1 d., deux carpeaux 1 d.
1304. - Étampes. - Sept oies et quatorze coches coûtèrent 10 s. parisis.
1287. - On paya 11 s. un setier de pois, 3 l. 8 s. 6 d. un tonneau de vin, 7 d. une livre d’amandes.
1290. - On paya 3 s. 3 d. une brebis, 7 d. une pinte d’huile, un minot de sel 1 s. 7 d., un setier de noix 14 s.
1295. - On eut pour 8 s. 6 d. un pourceau, pour 8 s. 8 d. un millier d’oignons.
1302. - On vendit cent poires 1 s. 2 d., un millier de pommes 8 s. 6 d., le minot de sel 3 s. 7 d.
1312. - On paya 17 s. 5 d. le setier de pois, 14 s. 6 d. un pourceau, 6 s. 8 d. un mouton, 3 l. 4 s. 10 d. un tonneau de vin, 31 s. une vache, 4 l. 15 s. un bœuf, 1 s. la pinte d’huile.
1316. - On paya 12 s. un petit porc, 30 s. un setier de pois, 18 s. 4 d. un pourceau, 6 s. un mouton, 25 s. un setier de noix, 8 l. un tonneau de vin.
1320. - On vendit un mouton 8 s. 7 d., un setier d’oignons 10 s., une livre d’amandes 5 d.
1322. - On vendit un pourceau 12 s. 8 d., un mouton 10 s. 7 d., un setier de fèves 16 s. 3 d., une pinte de vinaigre 5 d., une livre de dragées 5 s.
1324. - Une livre de sucre blanc fut payée 4 s., on eut un mouton pour 6 s. 4 d.
1325. - On paya un veau 9 s.
1326. - Une pinte de vin valut 1 d. et demi, une queue de vin rouge 6 l., un tonneau de vin 8 l.
Toutes ces évaluations, depuis la date de 1287, s’appliquent à Paris et ses environs.

Objets divers.
1300. - Cent tuiles coûtaient de 20 s. à 24 s. Cent carreaux se payaient 3 s.
1307. - Poitou.- On payait 8 d. un fer de cheval, 6 d. un fer de mulet, 4 d. un fer d’âne.
Un roussin se louait 15 d. ; le locataire devait le nourrir.
On vendait 6 d. la livre de suif, 8 d. la livre de chandelle, 18 d. la charge d’un homme, en foin, 2 s. celle d’un âne, 4 s. celle d’un cheval. La charge d’un cheval, en paille, valait 18 d.
1287.-On paya une paire de souliers 2 s. 5 d.
1294. - On avait pour 9 d. et demi une aune de toile, pour 4 l. 10 s. un livre d’évangiles , pour 1 s. 1 d. une aune de toile de lin, une aune de grosse toile pour 8 d.
1296. - On payait 1 s. 7 d. une livre de fil, 24 s. un millier de tuiles.
1312. - On paya une aune de toile rondette 1 s. 5 d., et 2 I. 2. s. un millier de cerceaux ;
1314. - La livre de plomb valait 3 d. à Paris.
1322. - L’aune de blanchet valait 6 s. 4 d., celle de futaine 1 s. 8 d., celle de toile de coutil 1 s.

Il ne sera peut-être pas sans intérêt de rappeler ici les principales dispositions des ordonnances sur le luxe, rendues en 1294.
Il fut défendu aux bourgeois d’avoir char et de porter fourrures, or, pierres précieuses, couronnes d’or et d’argent.
On permit quatre robes par an aux ducs, barons et comtes ayant 6,000 l. de rente, deux robes aux compagnons des chevaliers, deux paires de robes à un prélat, trois paires de robes, dont une pour l’été, aux chevaliers et bannerets ayant 3,000 I. de rente, deux paires de robes à un écuyer, une paire de robes à un garçon. Les demoiselles qui avaient moins de 2,000 l. de rente ne pouvaient avoir plus d’une paire de robes.
On fixa ensuite le prix que chacun pouvait mettre à sa robe.
On concéda la permission de mettre au maximum à l’aune d’étoffe, mesure de Paris, savoir : aux grands seigneurs 25 s., aux bannerets, châtelains et à leurs femmes, 18 s., à leurs compagnons 15 s., aux écuyers, fils de barons, 15 s., aux écuyers de prélats, comtes et barons, 6 à 7 s., aux clercs en dignités 16 s., aux chanoines 15 s., aux bourgeois ayant 2,000 l. de rente 12 s. 6 d., à leurs femmes 16 s., aux autres bourgeois 10 s., à leurs femmes 12 s.

Salaires.
1320. - Les appointements des maréchaux de France furent fixés à 500 l. t. en temps de guerre.
1319. - Un homme d’armes avait droit à 7 s. et demi par jour.
1310. - Le connétable de France recevait 25 s. parisis par jour, et 10 l. les jours de fête.
Quand le roi chevauchait, armé de tout point, pour assaut ou bataille, le connétable recevait 100 l. par jour.
Il n’en avait que 50 quand le roi chevauchait jambes armées tant seulement.
1306 - 1308. - Thibault de Chessoy, amiral de France, recevait en mer 30 s. par jour. ’
Chaque chevalier embarqué avec lui recevait aussi par jour 15 s.
Un écuyer n’avait que 7 s. 6 d.
1320. - Il y avait au Châtelet de Paris soixante notaires ; leurs études se vendaient de 30 à 40 l. parisis de redevance par an.
Un avocat au Châtelet pouvait demander 5 s. par jour par lui employés à un procès dont l’intérêt était de 30 l. t.
Un procureur au Châtelet pouvait demander 12 d. par jour pour chaque querelle, ou 20 s. pour toute l’année, ou 60 s pour toute la cause, montant à 30 l. t.
1320. - Un aide-notaire du roi avait 60 l. de gages par an.
1287. - Le procureur d’un couvent recevait 40 l. par an.
1307. - Poitou.- Les meilleurs charpentiers ou maçons recevaient pour leur journée 18 d. t. ; si on les nourrissait ils n’en avaient que 12.
Les maçons et charpentiers moins habiles n’avaient droit qu’à 12 d. ; on ne leur en devait que 3 si on les nourrissait.
Les bons ouvriers à bras, les vignerons, les frotteurs, recevaient pour leur journée 8 d. ; on ne les nourrissait pas.
1287. - On paya 8 l. 16 s. 7 d. pour mesurer, couper, fagoter, charger, entasser huit arpents de bois et faire la haie d’entour.
1295. - On prenait pour enluminer et lier un bréviaire 1 l. 15 s. ; et 7 d. pour moudre un setier de blé. La façon d’une paire de souliers coûtait 1 s.
1322. - La reine avait pour ses aumônes 400 l. parisis par an ; quand elle voyageait , on lui allouait aussi pour aumônes 16 s. par jour. Elle avait encore, pour faire d’autres dons, une somme de 40 l.
Ses dépenses de fantaisie étaient fixées à 600 I.
Les dames de la reine recevaient chacune par an, pour leurs atours, 30 l, Ses femmes n’en avaient que 20.
1317. - Jean Décamp-d’Avoine, fauconnier du roi, avait pour gages 5 s. par jour,
1322. - Un sergent (officier civil) avait droit à 5 s. pour sa journée ; il pouvait encore exiger 12 d. par lieue qu’il parcourait dans l’exercice de ses fonctions.
1315. - Champagne. - Les notaires avaient droit à 1 d. pour écrire trois lignes ; la ligne devait être longue d’une palme et contenir 70 lettres.
Si l’acte qu’ils rédigeaient n’avait que de 4 à 6 lignes, ils pouvaient réclamer 11 d.
1323. - Les prélats, commissaires du roi, recevaient 4 l. par jour.
Les receveurs des finances touchaient 100 l. par an.
Le prévôt de Paris recevait par an 500 l.,
Quelques baillis avaient droit à la même somme.
1388. - Un maître des eaux-et-forêts recevait 100 l. de gages par an.
1309. - Un sergent à cheval recevait 6 s. parisis pour sa journée.
1317. - Les maîtres des requêtes au parlement recevaient en tout et en temps de parlement 12 s. par jour chacun.
Les clercs au parlement avaient droit à la même somme.
1318. - Un commissaire envoyé par le parlement pouvait exiger par jour 40 s. parisis au pays de Parisis, et 40 s. tournois au pays de Tournois.
1320. - Un conseiller examinateur prenait 12 d. pour entendre un témoin, et 12 d. pour son écriture.
Les gens des enquêtes avaient droit à 2 manteaux par an.
Un clerc du roi au Châtelet, pour tenir écriture, recevait 2 s. 6 d. parisis par jour.
Un conseiller examinateur en transport recevait 16 d. par jour.
1316. - Le chancelier de France, à la suite du roi, recevait par jour dix soudées de pain, 3 setiers de vin, l’un du vin du roi, les deux autres plus communs, 4 pièces de chair et 4 de poulailles, du poisson à l’avenant les jours maigres, 6 provendes d’avoine, des bûches et de la chandelle.
1304. - Guillaume de Nogaret, chancelier de France, recevait 600 l. de pension.
1320. - Guillaume d’Arrablay, chancelier de France, avait 3,000 l. de pension.
Cependant Philippe-le-Bel avait fixé à 1,000 l. la pension du chancelier de France.
1327. - On donnait par an 40 l. à un conseiller du roi au Châtelet, 6 d. p. à un conseiller examinateur par témoin entendu.

 Règne de Philippe VI- 1er février 1327. - 22 août 1350.

Grains.
1327. - On paya le setier de froment 13 s. 9 d. ; la livre de riz 10 d.
1332. - Le setier de froment valut 11 s. 8 d.
1337. - Le setier de froment 12 s. 5 d.
1339. - Il valut 2 s. de plus.
1340. - On paya 44 s. le setier d’orge.
1341. - Celui de blé valut de 7 à 17 s. ; la
livre de riz coûta 1 s. .
1341. -. On paya 13 s. 10 d. le setier de froment.
1345. - La même mesure ne valut que 10 s. Tous ces prix s’appliquent à Paris et ses environs.

Aliments.
1349. - Dauphiné et Auvergne. - On estimait une géline 6 d., un lapin 12 d., un mouton avec sa laine 15 s. 7 d., 100 livres de fromage 38 s., une livre de poivre 6 s. 9 d., un poulet 5 d., une poule 10 d., la pinte de vin 2 d.
1327. - À Paris, le setier de vin de Beaune valait 4 s. 5 d. p. Le setier de vin blanc se vendait 2 s. 8. d. p. ; 3 setiers de cervoise valaient 16 d., 3 pintes de cervoise se payaient 2 d.
1327. - On paya un mouton 11 s. 9 d., un pourceau 17 s., la livre de sucre 5 s. 1 d.
1329. - On vendit un bœuf 7 l. 5 s., un setier de noix, 30 s., un setier de pois, 1 l. 3 s. 11 d.
1339. - On paya un mouton 9 s., une livre de riz 5 d., une livre de figues et de raisins 9 d., 100 hareng-saures 12s. 4 d., 100 harengs blancs 14 s.
1341. - Un bœuf coûta 7 l. 13 s., un mouton 15 s. 5 d., un setier de pois 1 l. 9 s. 6 d.
1347. - Le mouton valut 12 s. 2 d., le pourceau 38 s. 6 d., la livre de sucre 9 s., celle d’amandes 1 s. 5 d.

Objets divers.
1347. - Le muid de plâtre cuit valait l’hiver de 12 à 16 s., l’été de 10 à 12 s.
De bons souliers valaient 18 d. ; les souliers de femme se payaient 13 ou 14 d. ; ils en coûtaient 16 s’ils étaient très-forts.
Des souliers solides, pour aller en ville, se vendaient 2 s. 4 d. .
Les meilleurs souliers valaient au maximum 2 s. 8 d.
Pour corroyer un cuir de la taille de Paris ou de Pontoise, on demandait 1 s.
1326. - On vendit une peau de mouton 3 s. ; un cent de laine 22 l. 1 s.
1341. - On paya la livre de suif 1 s. 7 d., celle de cire verte à cacheter 6 l., une bougie de cire 5 s., une toison 10 s., la livre d’encens 7 s., le millier de tuiles 55 s., la livre de fil 1 s. 4 d., une aune de toile blanche déliée 3 s. 4d., l’aune de toile, pour faire nappes, 3 s. 10 d., l’aune de toile écrue 1 s. 11 d., l’aune de toile de coutil 2 s. 1 d., l’aune de toile à moulin 2 s. 4 d., le 1,000 de cerceaux 67 s., un cheval de voiture 32 l. 10 s.
1350. - On estimait 10 l. un faucon, autant un gerfaut, 100 s. p. un ruicelet, autant un autour.
1346. - Philippe-de-Valois allouait à ses gens 15 l. pour avoir un cheval, 24 l. pour un palefroi , 16 l. pour un sommier (bête de somme), 10 l. 15 s. pour un roussin.
1347. - On payait une roue neuve de bon bois 10 s. 8 d., un aissel 14 d., une herse 10 d., un chartin neuf garni, de 5 s. 8 d. à 6 s. 8 d., une charrue neuve 6 s. 8 d., un fer neuf de fer d’Espagne, pour palefroi ou roussin, 7 d., un fer de Bourgogne 6 d., un fer pour cheval de harnais des plus grands de 4 à 5 d., tout autre fer 4 d.
On payait 8 s. au maximum une selle de limon ou un collier garni, 5 s. 8 d. un collier de trait ou une avaloire garnie de merliers de cuir, ou une dossière.
La façon d’une robe coûtait 3 s. 4 d., celle d’une housse valait 16 d. ; on payait 2 s. celle d’une housse longue à chaperon, 5 d. 2/3 celle d’une chemise d’homme, 2 d. 2/3 celle d’une ç
chemise de femme, 4 d. celle d’une paire de chausses pour homme, 2 d. 2/3 celle d’une paire de chausses pour femme ou pour enfant.
Une fourrure de menu-vair ou d’agneau, suffisante pour garnir une robe et un chaperon, valait 16 d.

Salaires.
1350. - Un maître-veneur recevait 27 s. par jour, un maître fauconnier en avait autant.
1345. - Jean de Nielle, grand-gueux de France, avait 1,000 l. de pension.
1346. - Le roi donnait 36 l. par an à chacun de ses chevaucheurs.
1346. - Jean de Beaumont, maitre-d’hôtel du duc de Normandie, touchait 300 l. par an.
1337. - Un notaire en transport avait droit à 8 s, p. par jour.
Un seront en transport pouvait exiger 6 s. p. par jour.  :
1347. - Un commissionnaire vendeur de vin demandait 16 d. par tonnel , 8 d. par queue.
Un courratier (courtier) avait droit à 8 d. par tonnel de vin.
Les déchargeurs de vin prenaient pour décharger en terre ou en cellier 6 d. par tunnel et 4 d. par queue, et pour décharger en cave 4 d. par tonnel et 8 d. pour 3 queues. ,
1338. - Les appointements des maréchaux de France en guerre étaient de 500 I. par an.
1328. - Le sire de Moreuil, précepteur des fils de France, recevait pour ses gages 500 l. par an.
1327. - Un conseiller du roi au Châtelet de Paris touchait 40 l. p. de pension par an.
Un conseiller-examinateur recevait 6 d. p. par témoin entendu ; s’il se transportait il avait droit â 8 s. p. par jour, de plus il recevait 12 d. par témoin entendu. .
1348. - Guillaume Flotte, chancelier de France, avait 3,000 l. de pension.
1344. - Un commissaire du roi ou du parlement en voyage recevait par jour, pour lui et son cheval, 10 s. p. en pays de parisis, et t. en pays de tournois.
Son clerc n’avait droit qu’à 5 s. p. ou t.
Les procureurs ne pouvaient prendre plus de 10 l. pour chaque cause par parlement.
1347. - Depuis les vendanges faites jusqu’à la mi-février, on donnait à un tailleur de vigne 12 d. pour sa journée, à tout autre ouvrier de vigne 8 d.
De la mi-février à la mi-avril, on devait aux tailleurs de vigne 20 d. par jour.
Les moissonneurs gagnaient chacun 20 d. par jour.
Un ouvrier cordonnier, pour tailler, coudre et livrer un douzaine de souliers, avait droit à 2 s. 8 d.
Un meunier, pour moudre un setier de blé, devait se contenter de 12 d. p. .
Un tonnelier, pour relier un tonneau, pouvait demander, à Paris 12 d., en village 10 d.
Une femme travaillant aux vignes avait droit à 5 d. 1/3 sans dépens et au maximum, par jour, depuis les vendanges jusqu’à la Chandeleur.
De la Chandeleur à l’entrée d’août elle pouvait demander 8 d.
Pour la façon d’un arpent de terre à blé de quatre façons, on payait 16 s.
Pour faire mars en fortes terres d’une bonne façon, on payait 5 s. 4 d.
Si le terrain était sablonneux, il n’en coûtait que 4 s.
On donnait 2 s. 8 d. à l’homme qui fauchait un arpent de pré, 12 d. à celui qui fauchait un arpent d’avoine de vingt-deux perches.
De la Saint-Remi jusqu’à Pâques un batteur en grange gagnait 42 d. par jour, ou 8 s. par muid de blé, ou 5 s. 4 d. par muid d’avoine.
On donnait 5 s. 4 d. à un charretier fournissant deux chevaux et une charette ou un tomberel pour mener fumier.
S’il menait vin, grains ou fruits, il avait droit à 8 s. ; on lui devait 40 s. s’il avait trois chevaux ; le charretier qui n’avait qu’un cheval gagnait 2 s. 8 d. par jour.
Un vacher gardant trente vaches avait droit à 33 s. 4 d. par an.
Un charretier, depuis la Saint-Martin d’hiver jusqu’à la Saint-Jean, avait 40 s. de gages ; depuis la Saint-Jean jusqu’à la Saint-Martin on lui donnait 2 l. 2/3.
On donnait par an 20 s. à une chambrière, 33 s. 4 d. à une nourrice demeurant chez les parents de l’enfant, et 46 s. 8 d. à celle qui demeurait chez elle.
On donnait à un tondeur de drap 8 d. pour tondre trois aunes de drap de roi, 8 d. par anne d’écarlate, 12 d. pour les tondre à l’envers, 2 d. par aune de gros drap.
Les maçons, couvreurs, tailleurs de pierre et charpentiers, depuis la Saint-Martin d’hiver jusqu’à Pâques, avaient droit chacun à 17 ou 18 d. par jour ; on ne devait à leurs aides que 11 d. pour leur journée.
Depuis Pâques jusqu’à la Saint-Martin, on donnait par jour à ces ouvriers 21 d. ; leurs aides avaient droit à 13 ou 14 d.
On donnait 16 d. à un ouvrier pour lier un mille de foin à deux liens ; s’il le liait à trois liens à l’œuvre de Paris, il avait droit à 20 d. ; on lui devait 2 s. s’il liait à l’œuvre de Rouen.
On donnait 12 d. à un boucher pour tuer et saler un pourceau, 2 d. 2/3 à la femme qui Iavait le ventre du pourceau, 6 d. 2/3 à celui qui faisait les andouilles et boudins.
Les porteurs de charbon avaient droit à 2 d. 2/3 pour porter un sac dans l’intérieur de Paris, 4 d. pour en porter un hors Paris..
Ou donnait par jour 8 d. sans dépens à une femme de journée ; si on payait ses dépens elle ne recevait que 4 d.
Les laveuses de linge pouvaient demander 2 d. pour trois pièces de linge grandes ou petites qu’elles lavaient.
1339. - Les batteurs de grain reçurent près de Paris 5 s. 2 d. par muid.
1332. - Miles Denoyers, maréchal de France et conseiller au grand conseil, avait 2,000 l. de pension.
1350. - Jehan de Sarrebruck avait 100 s. par jour quand il assistait au conseil secret du roi.
1346. - Un sergent à pied recevait 3 s. pour sa journée.

 Jean II. - 22 août 1350. - 8 avril 1364.

Grains.
1360.- Un setier de blé se vendit 30 s. t.
1350. - On vendit 70 s. le setier de blé, 4 l. 4 s. celui de froment. Le pain de 12 à 18 onces valut à Rome 12 d.
1351. - Il y eut cette année grande disette, et on vendit le setier de froment 6 l.
1354. - On vendit 29 s. 4 d. le setier de froment.
1356. - On eut pour 12 s. le setier de blé, pour 17 s. 8 d. celui de froment.
1360. - On paya 25 s. le setier de blé.
1361. - La livre de riz 1 s., le setier de froment 30 s. 2 d.
1350. - Le muid de blé valait 12 l. p. ou 15 1. t. Le setier se vendait 20 s. p. ou 25 s. t.
Le pain de Chailly (blanc), pesant cuit 12 onces, se donnait pour 1. d. p.
Le pain de Brode (noir), pesant cuit 6 livresr valait 4 d. p.
Le pain Bourgeon pesant cuit 2 livres, se vendait 2 d. p.

Aliments.
1350. - Paris. - Les vins de Beaune se vendaient 6 s. 8 d. p. le setier ; c’était le maximum du prix du vin rouge crû au royaume.
Les vins blancs ne valaient que 4 s. le setier.
A St-Denis, la mesure contenait un tiers de plus que la mesure de Paris ; le vin valait un tiers de plus.
La cervoise valait 8 d. le setier, 1 d. la queue.
On paya 13 s. 7 d. un mouton, 57 s. 10 d. un pourceau à lard , 1 s. 11 d. 100 pommes, 105 s. un setier de pois et de fèves.
1354. - On paya 100 œufs 8 s., un mouton 24 s., une livre d’amandes 2 s.
1356. - On paya un taureau 6 I., une vache 38 s., un mouton 11 s. 3 d.
1361. - On paya 100 œufs 7 s. 9 d., un pourceau à lard 3 l. 13 s., un mouton 12 s. 3 d., un setier de pois et de fèves 46 s. 2 d., une livre de sucre 10 s., une livre de figues et de raisins 10 d., 100 pommes 1 s.

Objets divers.
1350. - Des souliers solides pour aller en ville valaient 3 s. 6 d. ; on payait au maximum 4 s. les souliers de la meilleure qualité.
On paya 15 s. 4 d. la livre de gingimbre, 18 s. celle de dragées, 5 s. 8 d. un quarteron de bûches.
1350. - Le muid de plâtre se vendait l’été de 15 à 18 s., l’hiver de 20 à 24 s. -
1350. - On payait 16 s. une roue neuve de bon bois, 20 d. un aissel, 2 s. une herse, de 8 à 10 s. un chartin neuf garni, 10 s. une charrue neuve, 6 s. pour ferrer de neuf une charrette, 10 d. un fer neuf en fer d’Espagne pour palefroy ou roussin , 9 d. un même fer en fer de Bourgogne, 7 d. un fer pour cheval de harnais des plus grands, 6 d. tout autre fer. Une selle de limon 12 s. au maximum, un collier garni 12 s., un collier de trait 8 s., une dossière 8 s. au maximum. .
La façon d’une robe se payait 5 s., celle d’une housse 2 s., celle d’une housse longue à chaperon 3 s., celle d’une chemise d’homme 8 d., celle d’une chemise de femme 4 d.
La fourrure de menu-vair ou d’agneau, nécessaire pour garnir une robe et un chaperon, valait 2 s.
On payait 6 d. la façon d’une paire de chausses pour homme, 4 d. la façon d’une paire de chausses pour femme ou enfant.
Un marchand qui n’était pas ouvrier devait se contenter de gagner 2 s. sur 20. - Cette prescription s’appliquait spécialement aux marchands de draps en gros et en détail, aux épiciers, tapissiers, fripiers, cordiers, vendeurs de hanasses et autres marchands.
Une paire de souliers valait 2 s. s’ils étaient faits pour homme, 20 d. s’ils étaient faits pour femme ; des souliers de femme très-forts se vendaient 2 s.

Salaires.
1371. - On donnait en campagne, et par jour, 40 s. t. à un chevalier banneret, 20 s. t. à un simple chevalier, 10 s. t. à un écuyer armé, et 5 s. t. à un valet armé de haubergeon, bacinet à camail, gorgerette et gantelet.
Un bon cheval de guerre pour un homme d’armes se payait 30 I. t. On estimait 20 I. un cheval pour un valet.
Un arbalétrier qui avait bonne arbalète et armé de pied en cap recevait 3 s. par jour.
Un pavisier, armé de pied en cap, n’avait que 2 s. 6 d. par jour.
1360. - On donnait un florin de Florence par jour à un chevalier, et un demi-florin à un écuyer.
1350. - Les commissionnaires vendeurs de vin demandaient 2 s. par tonnel, 12 d. par queue.
Les déchargeurs de vin , pour décharger en cellier, avaient 9 d. par tonnel et 6 d. par queue ; pour mettre en cave ils demandaient 6 d. du tonnel et 4 d. de la queue.
Les jurés-vendeurs de poissons exigeaient 6 d. p. du panier de poissons, 3 d. du mille de harengs.
Les jurés-mesureurs de blé et de farine recevaient 2 d. par setier.
Les jurés-compteurs de poissons avaient droit à 2 d. par millier de harengs.
1357. - Un commissaire du parlement, employé à la police de la marée, recevait 10 s. p. par jour. ,
1350. - On donnait 18 d. à un boucher pour tuer et saler un pourceau, 4 d. à une femme qui lavait le ventre du pourceau , 10 d. à celui qui faisait les andouilles et boudins.
Les porteurs de charbon gagnaient par sac 4 d. s’ils travaillaient dans Paris. S’ils sortaient de Paris, on leur devait 6 d.
On donnait à une femme de journée, par jour, 12 d. sans dépens , et 6 d. seulement si on payait ses dépens. .
Une laveuse dé linge avait droit à 1 d. par pièce de linge lavée grande on petite.
Pour corroyer un cuir de la taille de Paris ou de Pontoise, on demandait 1 s. 6 d.
Un ouvrier cordonnier demandait 4 s. pour tailler, coudre et livrer une douzaine de souliers.
On paya 7 l. la façon d’un arpent de vigne, 18 s. le battage d’un muid de grain.
1350. - On devait 8 s. par jour à un charretier fournissant 2 chevaux, une charrette ou un tomberel, pour conduire du fumier.
II avait droit à 12 s. s’il conduisait grains, vins ou fruits.
Sa journée était de 15 s. s’il avait 3 chevaux , de 4 s. s’il n’avait qu’un cheval.
Les gages d’un vacher pour garder 30 vaches étaient de 50 s. par an.
Ceux d’un charretier, depuis la Saint-Martin d’hiver jusqu’à la St-Jean, étaient de 60 s. ; depuis la St-Jean jusqu’à la St-Martin d’hiver on lui devait 4 l.
On donnait par an 30 s. à une chambrière, 50 s. à une nourrice si elle demeurait chez les parents de l’enfant, 100 s. si elle demeurait chez elle.
Les tondeurs de drap avaient 4 d par aune de drap de roi, 12 d. par aune d’écarlate, 18 d. si on le tondait à l’envers, à 3 d. par aune de gros drap.
Depuis la St-Martin d’hiver jusqu’à Pâques, on devait au maçon ou au couvreur 26 d. par jour, et 16 d. à son aide.
Depuis Pâques jusqu’à la St-Martin, la journée du maçon ou du couvreur était de 32 d., celle de l’aide de 20 d.
Les tailleurs de pierre et les charpentiers étaient payés comme les maçons et les couvreurs.
Pour lier un mille de foin à deux liens, on donnait 2 s. à un ouvrier ; on lui devait 2 s. 6 d. s’il liait à 3 liens à l’œuvre de Paris, et 3 s. s’il liait à l’œuvre de Rouen.
1360. - Les conducteurs de tombereaux à enlever les boues de Paris réclamaient de 12 à, 18 d. par voiture.
1350. - Un savetier qui mettait de son cuir au soulier, pouvait demander 2 d. au plus.
Pour coudre le cuir d’autrui il n’avait droit qu’à 4 d.
Depuis les vendanges faites jusqu’à la mi-février, on donnait par jour, aux bons tailleurs de vigne, 48 d. sans dépens, aux foueurs de vigne 46 d. sans dépens , aux autres ouvriers de vigne 12 d. sans dépens.
De la mi-février à la mi-avril, on donnait 2 s. 6 d. p. aux tailleurs de vigne, 2 s. aux foueurs.
Les moissonneurs avaient droit à 2 s. 6 d. par jour.
Un tonnelier pouvait exiger, pour relier un tonneau, 18 d. à Paris, 16 d. en village.
On devait aux femmes qui travaillaient aux vignes 8 d. sans dépens par journée, depuis les vendanges jusqu’à la Chandeleur.
Depuis la Chandeleur jusqu’à l’entrée d’août, elles avaient droit à 12 d. par jour.
On devait payer 24 s. pour la façon d’un arpent de terre à blé de 4 façons , 8 s. pour faire mars en fortes terres d’une bonne façon, et 6 s. seulement ès-lieux sablonneux.
On devait au maximum 4 s. à un faucheur de pré pour faucher un arpent, 18 d. par arpent de 22 perches à un faucheur d’avoine, 18 d. par jour à un batteur en grange, depuis la St-Remi jusqu’à Pâques, ou 12 s. par muid de blé, 8 s. par muid d’avoine.
1361. - Philippe de Savoisy, gouverneur de Melun , avait 1,200 l. par an.
1356. - Un huissier du parlement en transport avait droit à 8 s. par jour.
Un sergent à cheval recevait la même indemnité. .
1363. - Paris. - Le commandant du guet recevait 10 s. par jour, et 20 l. p. par an pour avoir un manteau.
On donnait par jour à un sergent du guet à cheval 2 s. p., à un sergent à pied 12 d. p., au clerc du guet la même somme.
1361 - L’avocat du conseil de la marée recevait pour ses gages 10 l. p. par an.
On n’en donnait que 5 au procureur du conseil.
1360. - Le douaire de la dauphine fut fixé à 15,000 l. t. de rente annuelle.
1351. - Jean de Serens, garde des oiseaux du roi et son fauconnier, recevait 3 s. par jour.
1364.- Robert de Maignelais, grand échanson de France, recevait 3 fr. d’or par jour.

 Charles V. - Du 8 avril 1364 au 16 septembre 1380.

Grains.
1370. - Le blé se vendait 16 s. le setier.
Le pain de Chailly et le pain bourgeois se vendaient 4 d. pièce.
1372. - Paris. - Le pain de ChailJy (blanc), pesant cuit neuf onces 1/4, se vendait 1 d.
On avait pour 4 d. un pain de Brode (bis), pesant cuit vingt-quatre onces.
1365. - Le setier de blé valait 20 s. 3 d. , 4369. - On le paya 34 s. 2. d. . .
1372. -Il ne valut que 12 s. .
1375. - Le setier de froment valut 15 s, 4 d.
1376. - Le prix du setier de blé varia de 4 s. 5 d. à 14 s.

Aliments.
1365. - Paris et ses environs. - On paya 10 s. 11 d. un mouton, 16 s. un setier de pois et de fèves, 4 l. 40 d. une queue de vin.
1369. - On eut cent œufs pour 6 s. 3 d., un mouton pour 10 s. 7 d., le setier de pois et de fèves pour 20 s. 4 d.
1372. On vendit cent œufs 4 s. 8 d., un mouton 12 s. 4 d., deux pourceaux 25 s., la
livre de sucre 8 s. 8 d., le veau 13 s., un porc gras 2 l, 15 s., le setier de pois 30 s., celui d’oignons 48 s. 5 d.
1375. - On eut une poule pour 1 s., cent œufs pour 4 s. 9 d., un mouton pour 11 s. 8 d., le setier d’huile pour 4 l., la queue de vin vieux pour 12 I., celle de vin nouveau pour 6 I. 8 s.
1370. - On vendit un pourcel 25 s., cent œufs 3 s. 11 d., le setier de pois 20 s., celui d’oignons 2 l. 1 s. 4 d., un pourceau 2 l. 7 s., le mouton 11 s. 6 d., la queue de vin 4 l. 19 s. 7 d.

Objets divers.
1375. - Une ceinture d’or, garnie de perles et de pierreries, achetée pour la reine, coûta 292 l. d’or 5 s. 3 d.
1379. - On paya 1 l. une houpelande longue de veluet vermeil fourrée de menu-vair, pour le fils du roi de Navarre ; c’était l’habit des dimanches de ce jeune prince.
1372. - Le quarteron de bûches de moule valait 2 fr., l’aune de toile 3 s. 4 d., une futaille 7 s. 6 d.
1376. - On payait 1 s. 9 d. la peau de mouton, le quarteron de bûches 1 l. 12 s. 1 d.

Salaires.
1372. - Pierre de Villiers, portes-oriflamme, avait 1,000 l. t. de pension.
1365. - Lemingre de Boucicault, maréchal de France, recevait 3,000 fl. par an pour son état.
1368. - Jean de Mauquenchy, sire de Blainville, maréchal de France, avait 2,000 fr. d’or par an pour sa pension.
1373. - Jean de Vienne, amiral de France, touchait 2,000 l. par an.
1375. - Les conducteurs de tombereaux à enlever les boues de Paris recevaient de 12 à 18 d. par voiture.
1376. - On paya 2 s. 3 d. le fauchage de l’arpent d’avoine.
1379. - Un collecteur à cheval avait droit à 4 s. par jour.
Un collecteur à pied n’en recevait que 2.
1371. - Bernard Aycelin avait 800 l. de pension comme conseiller attaché à la personne du roi.
1367. - Jean de Meudon, gouverneur de Saint-Germain, touchait 600 l. de pension.
1370. - Guillaume des Bordes, gouverneur de Montereau, avait 700 l. de gages. .
1380. - Rogues de Moreuil recevait 1,000 l. de gages comme conseiller du roi.
1361. - Le procureur des marchands de poisson avait 40 l. p. de gages par an.
En 1380 il avait fini par se faire donner 200 l. ; on le réduisit à 40 l.
1366. - L’apanage du duc d’Orléans, frère du roi, fut fixé à 6,000 l. de rente en terres.
1372. - La dépense de l’hôtel du roi était fixée à 6,000 l.
1374. - Le roi donna au dauphin pour apanage 12,000 l. de rente en terres.
1375. - Le douaire de la reine fut fixé à 25,000 l. de rente annuelle.

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