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1551 - Enquête publique sur la restauration du port de Royan

dimanche 20 novembre 2016, par Pierre, 356 visites.

Il existe un port à Royan depuis des siècles (voir une affaire de redevances en 1244), mais en 1551, les manants (habitants) s’inquiètent de son état de délabrement et s’adressent au roi Henri II pour obtenir de l’aide.

Jean Journaud, lieutenant général en la Sénéchaussée de Saintonge (Saintes) est commis par le Roi pour faire enquête publique sur cette doléance.

Il commence son enquête le 27 août 1551 et, après une visite détaillée des lieux, reçoit successivement
- Jean Poussard, seigneur de Château-Bardon (habitant Meschers)
- Gilbert Gombaud, commandeur de la Ville-Dieu (habitant Corme-Ecluse)
- Vincent Richer, marchand à Cozes
- Guy Baudoin, marchand à Mornac
- Jacques Mousnier, prêtre au prieuré de Saint-Georges-de-Didonne
- Laurent Dugua, seigneur de Mons, capitaine de la ville de Royan [1]
- Jean de Burlé, seigneur de la Motte de Médis
- Michel de Loumeau, seigneur de Banchereau (habitant Epargnes)
- Pierre Belly, marinier (habitant à la tour de Cordouan)
- Heliot Guilhon, Jean Demery, Arnaud de Morland, Laurent de Taurey, Raymond Dupuy, André de Gassie, Antoine Faure, Perrin Daniel et Guillaume Duprat, pilotes (habitant Bordeaux)
- Jean Babin, marchand à Arvert
- Gilbert Babin, chargé des réparations de la tour de Cordouan (habitant dans la tour)
- Gilles du Breuil, seigneur de Théon et Meschers (habitant Meschers)
- Jean de Longchamp, seigneur de Marlure (habitant Longchamp, lieu non déterminé)
- Guillaume de Gron, pilote (habitant Bordeaux)

Comme on le voit, il y a très peu d’habitants de Royan parmi les personnes interrogées.

Tous manifestent une grande unanimité : Royan est sous la menace constante de la flotte espagnole, et cela justifie que le port soit restauré.

Source : Revue de Saintonge et d’Aunis (1915) - BNF Gallica

ENQUÊTE RELATIVE A LA CRÉATION D’UN PORT A ROYAN EN 1551

Au moment où les cerveaux des habitants de Royan sont en ébullition [2] à propos de la résistance de l’Administration qui ajourne sans cesse les travaux demandés d’agrandissement, de leur port, il est curieux d’exhumer un document relatif à la création de ce même port et de voir quelles raisons on invoquait alors pour la réalisation du vœu des Royannais.
Ce document appartient à M. Léon Massiou. C’est une copie mal faite « sur une copie communiquée par M. Mathieu, ingénieur en chef des travaux maritimes à Rochefort ». Il est évident que le copiste ne lisait qu’imparfaitement l’écriture du XVIe siècle, qu’il a estropié des mots et des phrases. Il faut rectifier des passages du texte, chercher la pensée du rédacteur que l’on retrouve facilement, ce que j’ai fait quelquefois [3].
Ch. D. (Charles Dangibeaud)

L’an de grâce mil cinq cent cinquante et un et le vingt-quatrieme jour d’août, à nous, Jean Journaud, docteur en droit, lieutenant général en la Sénéchaussée de Sainctonge, au siège de Saintes et commissaire de par le Roi, notre sire, en cette partie, par ses manents et habitants de la ville et chatellainie de Royan-sur-Gironde, furent présentés et baillées certaines lettres par eux impetrées, avec
quelle a requête y attachée sous le contrescel du dit seigneur, auxquels décernammes non liée d’attachee pour faire les exploits, actes nécessaires, nous requérant que eussions nous transporter audit lieu de Royan pour faire nous informer du contenu en la dite requête et autres faits tant par eux seraient baillées par écrit et pour prendre defaut avec ce que leurs octroyammes. Desquels faits enquêtes, exploits, la teneur s’ensuit :

Henry , par la grâce de Dieu, roi de France, au gouverneur de la Rochelle, sénéchal de la Saintonge, leur lieutenant assesseur et enquêteur de faits lieux et à chacun d’eux premier sur ce requis, Salut. Nous vous témoignons la requête y attachée sous le contrescel de notre chancellerie à nous présentée de la part des manans et habitans de la ville de Royan, située en Gironde, dont est à présent seigneur Georges de la Trémouille, si vous mandons et remettons par ces présentes que appelé notre procureur des dits lieux et autres qui pour ce seront appelés, vous informiez secrètement et diligemment et bien sur le contenu en ladite requête et sur les articles qui vous seront plus amplement baillés par écrit de la part desdits habitans, si metier est, pour, l’information faite, rapporter par devers nous en notre privé conseil, avec votre avis et celui de nos autres officiers des dits lieux, décerner telle provision aux dits suppliants que devront être à faire, par raison de ce faire. Vous avons donné et donnons pouvoir et mandement spécial par ces présentes, mandons et commandons à tous nos justiciables officiers, que à vous en ce faisant soit obéi. Donné à ChateauBrian, le dix neuvième jour de juin l’an de grâce mil cinq cent cinquante un et de notre règne le cinquième. Ainsi signé Genesté.

Supplient très humblement vos pauvres manents et habitans de la ville de Royan, située sur la Gironde, appartenant à messire Georges de La Tremouille, disant que la ditte ville avec la châtellenie est située et assise sur la rivière de Gironde, près et à l’entrée de la grande mer et tour de Cordouan, d’une part, et d’autre sur la rivière Seudre, bras de mer, au moyen de quoi les pauvres suppliants sont sujets à plusieurs inconvénients, memement au temps de ces guerres des Espagnols, Anglais et Portungalois, et, en temps de paix, des écumeurs, pirates et brigands de mer, et ordinairement de la mer vents et sables, qui, de jour en jour, gagnent sur la terre ferme, en sorte que lesdits pauvres suppliants sont contraints d’abandonner tous leurs biens et domaines et souffrent beaucoup plus de périls et dangers que ne font les habitans des îles d’Oleron, Arvert, Marennes, Hiers et Soubise, qui sont mis à l’abri certaines sommes de deniers qu’ils vous payent pour chacun an au lieu de votre taille pour tous devoirs, ès quel inconvénient desdits pauvres suppliants ne peuvent résister et payer Vos subsides, qui sur eux sont imposés tant de vos tailles, gens d’armes, emprunts que autres, en sorte qu’ils sont contraints d’abandonner la dite ville et chatelainie, en laquelle les ennemis par ce moyen aisément pourraient descendre, se fortifier en icelle et courir sus au plat pays.

Ce considéré, Sire, pour le bien de charité, et aumône et conservation de vos pauvres sujets suppliants et autres desdits pays et des droits dudit seigneur de Royan, il vous plaise de votre propre mouvement, puissance et autorité royale, Sire, mettre lesdits suppliants de ladite ville et chatelainie à l’abonné comme sont les autres habitans des villes, iles d’Arvert, Marennes et autres susdits, et les imposer par chacun an sur le dit abonné cent livres pour tout devoir ou autre tel devoir qu’il vous plaira, et seront tenus lesdits suppliants, habitans de la dite ville et chatelainie, entretenir icelle ville de frontière, de réparations, fortifications, et munitions de guerre, de ponts et faire le havre et port de la dite ville de Royan qui fera grand profit au royaume, memement de la part de Gascogne et Saintonge, où est situé ledit port ; et les dits suppliants, Sire, seront tenus prier Dieu pour votre noble prospérité royale, majesté.

Jean Journauld, docteur en droit, lieutenant général en la senechaussée de Saintonge au siège de Saintes et commissaire en cette partie député, au premier sergent royal sur ce requis, salut, comme il nous ait été présenté de la part des manans et habitans de la ville de Royan les patentes du Roi à nous adressées, données à Chateaubrian le dix-neuvieme jour de juin l’an de grâce mil cinq cent cinquante et un, signé par le Roi, de la relation du conseil privé ; ensemble une requête sous le contrescel, le tout attaché ensemble, par lesquelles nous est mandé de nous informer secrètement et diligemment et bien sur le contenu en la dite requête et sur les articles qui nous serons plus amplement baillés par lesdits habitants ; à cette cause et en vertu du pouvoir à nous donné, vous mandons et commettons, par ces présentes, que, à la requête des dits habitans du dit Royan, vous assignez tous et chacun des témoins qui par eux vous seront baillés par écrit et tous ceux qui pour ce seront assignés à être et comparoir par devant nous à certain et compettant jour dont requis, ferez pour voir par nous procéder à l’exécution des dites lettres et requetes sous leur forme et teneur, et à ce faire vous donnons pouvoir en nous faisant de vos exploits relation.

Fait à Saintes, le vingt-quatrième jour d’aout l’an mil cinq cent cinquante et un.
Signé : Journaud.

Le vingt septième jour d’août l’an mil cinq cent cinquante et un, par vertu et autorité de la commission ci attachée, datée du vingt quatrième des dits mois et an, signé Journaud, obtenue et impetrée de la partie des manans et habitans de la ville de Royan, entrées qui sont pour venir a ladite ville, lieu appelé le Pas de Grave de mer et entre l’île de Médoc, la tour de Cordouan, venant de la mer et du côté d’Espagne, l’autre du côté de Bretagne et comté de Poitou qu’on appelé les asnes et Maumusson et autres entrées, de mer, par lesquelles lesdits ennemis peuvent soudainement venir audit Royan, sans que lesdits habitans les puisse prévenir, aussi nous ferons obtention du port qu’ils entendront faire et bâtir audit lieu de Royan, pour la retraite des navires affligés tant des ennemis que de la mer, et vérifier ladite figure par gens experts, requérant vaquer en choses susdites et ledit jour procedammes à ouïr lesdits Poussard, Gombaud, du Gad, Bauldoin et Mosnier ; et le lendemain qui fut le vendredi, vingt huitième jour desdits mois et an, ledit Jaillard, procureur susdit [4] desdits habitans, heure de huit et à l’heure de midi et aussi à trois heures dudit jour, nous produisit à témoins Jean de Rivière, Gilbert Babin, Michel Delhoumeau, ecuyer, Pierre Bessy, Laurent de Laureon, Guillon Daugronne, André Degassière, Perrin, Daniel et Jean de Mont, Antoine Faure, Arnaud de Morlane, Héliot Guillon, Raymond Dupuy, Guillaume Duprat [5], maîtres pilotes de mer, et Jean Bobin, tous les témoins par ledit Dolar, sergent susdit, lesquels reconnoissent et informent jurer dire vérité, en présence dudit procureur du Roi et furent par nous examinés avec notre dit adjoint, et le samedi vingt neuvième jour desdits mois et an, ledit Jaillard,procureur du Roi susdit (sic) heure de dix heures, en présence dudit procureur du Roi, produisit aussi à témoin Gilles Debreuil, Jean Guithon, dit de Longchamp, ecuyer, Gabriel Grathon et Pierre Latouche aussi ajournés pour déposer de vérité par ledit Dolar sergent susdit, ainsi qu’il nous a paru par ses exploits, lesquels furent par nous reçus et fait jurer de dire vérité et depuis examinés, comme appert plus amplement par leur dépositions rédigées par écrit et même jour, en la compagnie dudit procureur du Roi et desdit Loubat du Gua, Gilles Debreuil, écuyer, et des dits Jaillard, procureur de la dite chatelleinie, Latouche, Babin et de notre dit adjoint et plusieurs autres, nous transportâmes le long de la côte de mer de la ville de Royan jusqu’à la fin de ladite chatellainie, ainsi qu’elle s’étend, distante d’une grande lieue et demi, ou environ, et près de ladite d’un jet d’arbalète avons trouvé une conche et descente fort large et facile à faire descente aux ennemis qu’on appele Faussillon, et une autre à trois ou quatre portées d’arbalète qu’on appelle Pont-Robert, une autre de semblable distance appelée le Petit Chay, et encore un autre qu’on appelle Pontaillac, plus près de la précédente une autre appelée la conche Gilles, une autre Saint Sardouin, une autre appelée Cancelle, une autre appelée Nozan, plus une autre qu’on appelle la conche de Saint Palais [6], fort aisée et plus large de descente qu’autre pour les ennemis et une autre qu on appelle la Grande Cote, tendant en avance, qui est la plus loin dudit Royan qui est près de la ville et chateau qu’on appelle Ancoime. Laquelle ville et chateau d’Ancoime avons trouvés couverts de sable et la plupart de forets de la seigneurie et chatellainie de Royan, qui appartient à messire Georges de La Tremouille, et sujet (?) et de nul profit comme souloit être auparavant et comme nous ont montré et attesté les dessous nommés, étant avec nous qu’ils ont, avec moi, va être utile et profitable, comme ils nous ont amplement dit par leurs dépositions. Et outre avons trouvé de ladite première conche plus prochaine dudit Royan jusqu’au dit lieu d’Ancoine, où est un port appelé autrefois, et encore à présent, le port de la Lune, de la largeur, environ, entre (?) deux pointes, environ d’une lieue, que la mer, les sables le long de la cote est occupé et gâte grand pays en aucun endroit, en environne le dit lieu d’Ancoine une demi lieu en autre, un quart en autre moins ; et vu alors les maisons du nommé Cadot et la chapelle de Notre Dame de Buse abandonnée, la maison d’Etienne Saulmon et ses environs occupés desdits sables de plusieurs héritages que les dits Dugua, Latouche et Babin nous ont dit avoir vu en partie portant fruit, comme au plus vif est désigné par la figure qu’avons fait faire, qu’envoyons au dit sire et à son conseil, de laquelle ledit procureur dudit seigneur s’est accordé avec les habitans de ladite chatelanie, laquelle a été par nous et le dit procureur dudit seigneur signé ne varietur. Journaud, Thibaudau, procureur du roi et Senné adjoint susdit.

Et premièrement, Jean Poussard, ecuyer, seigneur du Chateau-Bardon, demeurant en la paroisse de Meschers, distant de deux lieues de la ville de Royan, âgé de 40 ans, ou environ, après serment par lui fait de dire vérité, l’avons enquis sur les un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huitième articles des faits à nous présentés conformes à la requête des manans et habitans de la Chatelanie de Royan, sur lesquels : dit que la ville et chatelanie de lloyan est la première ville en tems de guerre que rencontre les ennemis, laquelle est située et assise sur rentrée et bouche de la riviere de Gironde et grande mer de la cote d’Espagne, étant à une lieue et demi de la tour de Cordouan, laquelle ville est distante d’Espagne de quarante-lieues seulement et pouvoient venir les ennemis en une nuit, faire descente au pied de la ville, piller, sacager, comme a vu le dit qui dépose souventes fois et outre ce que la dite ville est en péril eminent du coté de la mer et ne l’est moins du coté de la rivière de Seudre qui est joignant icelle par laquelle les ennemis pourroient venir facilement et y faire descente par ce moyen. Ladite ville et chatelanie dudit Royan est sujette à grands inconvénients par la mer en tems de guerre et en autre tems, de sorte que les ennemis descendent par plusieurs endroits commodément en la dite chatelanie sans ce qu’on les puisse prévenir et empêcher, pillent, les dits habitants sont contraints faire guet ordinaire jour et nuit le long de la côte qui est de facile descente et faire feu pour donner signe des ennemis tout le long de la dite rivière jusqu’à Blaye et se tiennent toujours en armes, la plupart assemblés laissant leur négociation pour empêcher la descente pour le service du Roi, sauver leurs biens, leur vie. Aussi non seulement sont les dits habitans tourmentés en tems de guerre, mais en tems de paix, car ils sont pillés des pirates et écumeurs de mer et meme par les sujets du roi, comme il est advenu l’an mil cinq cent quarante huit qui pillèrent lesdits habitans, emportèrent tous leurs meubles jusqu’aux lits, leurs femmes violées et encore en l’année dernière, combien que les dits habitans fassent leur devoir comme a vu ledit qui dépose, et ne le pourroient faire, au moyen que la mer a ruiné les murailles de la dite ville ; et s’il n’y est mis ordre de brief, la dite ville et chateau que soit grande partie tomberont par terre, car de jour en jour, par l’impétuosité de la mer et vent on verra tomber le roc et le fondement des murailles et par tant d’inconvenients et d’incommodités que d’heure en heure les dits habitants ont grande perte. Et est la dite chatelanie sterille et presque inutile au moyen de ce, d’autant aussi que les sables ont couvert beaucoup de terre et bois, comme ils font de jour en jour. Et est la dite chatelanie de petite étendue, de sorte aucun des dits habitans s’en sont allés demeurer en autre pays pour la grande charge de tailles, emprunts et autres subsides qu’ils portoient qui etoient des plus riches de la dite chatelanie et qui portoient la plus-grande charge et ceux qui sont de présent demeurant en la dite ville et chatelanie de Royan sont pauvres gens, qui seront contraints d’abandonner la dite ville et pays, au moyen des incursions et pilleries que leur font les dits ennemis et pirates, qui n’ont moyen de payer les subsides que demande le roi pour leur grande pauvreté.

Dit davantage que les dits habitans des îles de Marennes, Oleron, Hiers, Soubise et Arvert qui se sont mis à l’abonné ne sont tant sujets aux périls et dangers comme sont ceux de la ville et chatellanie de Royan, parce qu’ils sont plus près de la côte d’Espagne que ne sont ceux des dites îles, ainsi que c’est le premier lieu que tiennent les ennemis pour faire descente, laquelle on ne sauroit empêcher sinon qu’on fit au dit lieu de Royan un port pour la retraite et sûreté des navires trafiquant en la rivière de Gironde, Dordogne, tant sont suivis des ennemis et affligés des tourmens de la mer et est requis et nécessaire qu’il soit fait, lequel port sera de grand profit au royaume et bien public, aussi memement que sur toute la côte de Gironde n’i a aucune retraite.

Dit plus que lui semble que les dits habitans et manans de la ville de Royan seraient beaucoup chargés de payer au roi la somme de cent livres par chacun an, en faisant par eux les réparations nécessaires et les entretenir, qui coûteraient plus de douze à quinze mille livres et leur sera presque insupportable, d’autant qu’ils sont pauvres. Et dit ce que dessus être véritable pour l’avoir vu et expérimenté, car va ordinairement par mer et par terre, principalement par la route ou les dits ennemis font leur descente et plus n’en dit et lui a été lu sa déclaration qu’il a signé.

Gilbert Gombaud, chevalier de l’ordre de saint Jean de Jérusalem, commandeur de la Ville-Dieu, demeurant dans la paroisse de Corme-Ecluse, âgé de quarante-cinq ans ou environ, après serment par lui fait de dire la vente, etc. (sic).

Dit que la ville de Royan est la première ville de frontière située et assise sur la bouche de la rivière de la Gironde et la grande mer de la côte d’Espagne, distant d’une lieue et demi de la tour de Cordouan, d’Espagne de quarante lieues seulement, d’autre coté etc. (sic) sinon qu’ils fussent soulagés et qu’aux pieds de la dite ville fut fait un port et havre pour la retraite et sûreté des navires trafiquant en la rivière de Gironde, tant sont suivis des ennemis, et affligés des tourments de la mer, lequel port sera un grand profit au royaume et sera le bien public, memement que si toute la cote de Gironde n’i a aucune retraite et semble au dit qui dépose que si les dits habitans entreprennent de faire faire le dit port, qui est nécessaire, à leur dépens et refaire les murailles de la dite ville et chateau et sera la plus belle et nécessaire réparation de toutes les autres, lesquelles réparations ne se sauroient faire pour quinze mille francs, et a veu le dit qui dépose chasser et prendre des navires des François au pied du chateau du dit Royan et iceux amener sans qu’on les put secourir et bailler secours, qui se pourroit désormais empes- cher par le moyen des réparations qui se feroient.

Vincent Richer, marchand, demeurant à Cozes, distant de Royan de trois lieues, âgé de soixante-dix ans ou environ, après serment par lui fait, etc. (sic dans le texte...) dit plus que ce serait chose très nécessaire et utile qu’au dit lieu de Royan il y eut un port pour la retraite et sûreté des navires trafiquant en la dite rivière de Gironde, parce que quand les dits navires sont suivis par l’ennemi et affligés des tourmens de la mer, pourraient etre en sûreté audit port, lequel port serait un grand profit tant au Roi, au seigneur dudit Royan, que à tous marchands fréquentant la dite rivière, d’autant qu’il n’en a d’autres par la côte de Gironde et autre retraite assurée, lesquelles réparations ne se sauraient faire à moins de quinze mille francs. Et dit ce que dessus être véritable pour avoir vu ce qu’il a ci-devant exposé et aussi fréquenté depuis le tems de quarante ans le dit lieu de Royan. Et plus n’en dit.

Guy Baudouin, marchand, demeurant en la ville de Mornac, distant de la ville de Royan de deux lieues ou environ, âgé de trente huit ans ou environ, après serment par lui fait..., dit que les habitans des iles de Marennes, Oleron, Hiers et Soubise qui sont mis à l’abonné, ne sont tant sujets aux périls et fortunes que sont ceux de ladite ville de Royan, parce qu’ils sont plus loin des ennemis que ne sont ceux de ladite ville de Royan auxquels ne peuvent faire résistance, parce qu’ils sont faibles, au moyen de ceux qui s’en sont allés et (ont) abandonné ladite Chatellanie, laquelle est de peu d’étendue ; mais que si on fesait un port et havre des navires trafiquant en ladite rivière de Gironde, quand sont suivis et affligés de tourments de la mer, et les murailles de la ville refaites facilement, ne pourraient descendre et résister, ce serait le profit du Royaume et marchands trafiquant. Mêmement que en toute la côte de Gironde n’y a aucune retraite. Et semble audit qui dépose que si les dits habitans entreprennent de faire le port à leurs dépens, ensemble faire refaire les murailles de ladite porte, ce sera le grand profit et utilité de toute la côte ; laquelle réparation toutefois ne saurait se faire à moins de quatorze ou quinze mille francs.

Messire Jacques Mousnier, prêtre, demeurant au prieuré de Saint-Georges de Didonne, distant d’une lieue de la ville de Royan, âgé de 40 ans ou environ, après serment par lui fait de dire vérité, etc..., dit que la ville et chatellanie de Royan est la première ville assise et située à l’entrée de la rivière de Gironde en grande mer de la côte d’Espagne, et que près ladite ville il y a une lieue et demie, où’ est située la tour de Cordouan, qui est enseigne pour les pilotes de mer, où l’on fait feu la nuit pour la garde et l’entrée des navires entrant dans ladite rivière, distant dudit lieu de Royan jusqu’en Espagne de 4o lieues en mer, et le dit savoir pour avoir été dudit lieu de Royan, par ladite rivière, sortant au Pas de Grave qui est le pas par lequel les Espagnols entrent en ladite rivière... etc.
Dit plus qu’il serait nécessaire de faire faire audit lieu de Royan un port pour la retraite et sûreté des navires trafiquant en la rivière de Gironde et Dordogne (répétition des dépositions précédentes).

Laurent Dugua, écuyer, seigneur de Mons, capitaine de la ville de Royan et âgé de cinquante-six ans ou environ, après serment de dire vérité, l’avons enquis.dit que la ville de Royan est la première ville que rencontrent les ennemis, située et assise sur la bouche de la riviere de la Gironde et la grande mer de la côte d’Espagne, à une lieue et demie de la tour de Cordouan, distant de la terre d’Espagne et 4o lieues ou environ, de l’autre coté de la rivière de Seudre, par laquelle les ennemis peuvent facilement venir, parce que la mer de ladite rivière (sic) flotte contre la ville et le chateau dudit Royan. A ce moyen les dits habitans sont sujets aux inconveniens de guerre, comme a été pillée et saccagée, de sorte que au tems de guerre lesdits Espagnols peuvent venir en nombre, faire descente en plusieurs endroits de la ville et chateau, sans qu’on les puisse prévenir et empêcher.
Dit qu’il serait nécessaire qu’audit lieu de Royan il y eut un port et havre pour la retraite et sûreté des navires trafiquant en ladite rivière de Gironde (ut supra), aussi que les ennemis ne pourraient emmener aucuns navires au pied du chateau, comme ils ont fait autrefois, ainsi que l’a vu et plus n’en dit.

Jean de Burlé, écuyer, seigneur de La Motte de Médis, demeurant en la paroisse de Médis, distant d’une lieue de Royan, âgé de 42 ans, ou environ, après serment dit que la ville de Royan est la première ville que tiennent les ennemis en tems de guerre, assise sur la bouche de la rivière de Gironde et la grande mer de la côte d’Espagne à une lieue et demie de la tour de Cordouan, distant de la terre d’Espagne de 48 lieues seulement et d’autre la rivière de Seudre par laquelle les ennemis peuvent facilement faire descente pour ce que la mer et la rivière flottent contre la ville et le chateau de Royan, et parce moyen est sujette à grands inconvénients de la guerre, ensemble les habitans de ladite chatellanie, d’autant que les ennemis en côte d’Espagne peuvent venir en une nuit par plusieurs endroits faire descente en ladite chatellanie, sans qu’on les puisse prévenir, étant descendus pillent et sacagent les dits habitans, lesquels ne peuvent si tôt s’assembler.
Dit davantage qu’il est utile et nécessaire qu’il soit fait un port et havre en la ville de Royan pour la sûreté des navires trafiquant en ladite rivière de Gironde, tant sont suivis des ennemis et affligés des tourmens de la mer qui sera de grand profit au Roi et marchands trafiquant à la mer, mêmement qu’en toute la côte n’i a aucune retraite pour lesdits navires, de sorte qu’ils sont contraints de se laisser prendre, comme a vu ledit qui dépose, qu’ils en ont pris jusqu’au pied du chateau de ladite ville qu’ils ont emmenés, et semble audit qui dépose que si les habitans entreprennent de faire le port et havre à leurs dépens, aussi faire refaire les murailles, qui sont le long de la côte, ce sera très utile au pays, lesquelles réparations ne se sauraient faire à moins de quinze mille livres.

Michel de Loumeau, écuyer, seigneur de Blanchereau, âgé de 45 ans ou environ, demeurant en la paroisse d’Espargne [7] distant de quatre lieues de Royan, après serment ….... dit et dépose que la ville de Royan est la première ville que trouvent les ennemis venant d’Espagne, assise et située par la bouche de la Gironde (ut supra).
Et semble audit qui dépose que si les dits habitans entreprennent de faire ledit port à leurs dépens, aussi refaire les murailles de ladite ville, sera l’œuvre le plus utile et nécessaire à la république qui fut oncques fait sur la Gironde, car au lieu que les Habitans abandonnent à présent ladite chalellanie (sic), lesquelles choses se peuvent facilement faire de ladite chatellanie, s’il plait au Roi soulager lesdits habitans.

Pierre Bellv. marinier, demeurant à la tour de Cordouan en la mer, devant Royan, âgé de 65 ans, après serment ….. dit que la ville de Royan est la première ville située et assise sur la rivière de la Gironde et de la mer, de la côte d’Espagne à l’endroit de laquelle il y a une lieue et demie ou environ de la tour de Cordouan où lui qui dépose s’est tenu et tient de présent et est depuis quarante ans en ça pour la garde, et se sépare de la cote d’Espagne de quarante lieues seulement, et est de l’autre côté de la rivière de Seudre fesant autre entrée aux ennemis, laquelle ville est par deux fois en un jour presque toute enfermée d’eau et par ce moyen les habitans de ladite ville sont sujets par le moyen des guerres et de la mer, en tous tems, faire guet pour obvier aux Espagnols et autres ennemis, lesquels peuvent venir en vingt-quatre heures en grand nombre et plusieurs endroits à commode descente en ladite chatellanie, sans qu’on les puisse prévenir.
Et ce serait le grand profit et utilité desdits habitans de Royan et de tout le pays de Saintonge de faire un port à l’ance de Royan pour la retraite et sûreté des navires et marchands trafiquants en ladite rivière de Gironde, parce que quand sont suivis par les ennemis …

Heliot Guilhon, pilote, demeurant en la ville de Bordeaux, âgé de 60 ans ou environ, après serment ….. dépose que la ville et chatellanie de Royan est la première ville située et assise sur la bouche de la rivière de Gironde et grande mer de la cote d’Espagne, à l’endroit il y a deux heures, ou environ, de la tour de Cordouan qui est un enseigne de la mer pour la conduite des navires et marchands, tant du royaume que autres passants par ladite rivière, distant de la terre d’Espagne de quarante lieues seulement et peuvent venir les Espagnols dudit lieu devant Royan en vingt-quatre heures, comme lui qui dépose a fait en souventes fois en si peu de tems...
Aussi dit que ladite ville de Royan et les murailles d’icelle sont la plus part ruinées et de jour en jour se soutiennent (sic) de tomber, comme il se voit à l’œil, par le moyen de l’impétuosité de la mer et grand vent, et les sables, procédant de la mer, couvrent de jour en jour les bois, vignes et terres, en autant de lieux de ladite chatellanie, en manière que les dits sables rendront le long de la côte de ladite châtellenie, qui est de petite longueur, sterille, comme voit ledit qui dépose de jour en jour. Par le moyen desquels inconvenients lesdits habitans de Royan et de ladite chatellanie, que que soit grande partie d’iceux, portant les plus grosses tailles, charges et subsides, ont été contraints de s’en aller demeurer ailleurs et en autres lieux ;
Et si les dits habitans voulaient dresser d’entreprendre de faire le dit port à leurs dépens, comme serait requis de faire en assurance et le plaisir du Roi était leur octroyer abonné de tailles, dit qu’il pourrait coûter vingt mille livres, et pense lui qui dépose que ne se saurait faire pour le dit prix, vu la réparation des dites murailles qui y conviennent, faire aussi que ledit port fait, défendrait les grandes inondations d’eau et pourrait en empêcher une fois l’an en tems de guerre, que 4o à 5o navires ne seraient pressés, et dit que lesdits habitans, comme lui semble, seraient assez chargés payer au Roi cent livres par an, au lieu de tailles, en faisant par eux les dites réparations, et icelles entretenant, et plus n’en dit, et dit savoir les choses par lui ci-dessus déposées, parce que depuis 3o ou 4o ans a toujours fréquenté la mer et plusieurs fois été audit lieu de Royan.

Jean Demery, aussi pilote, demeurant en la ville de Bordeaux, âgé de 45 ans..., dit que la ville de Royan est la première... (il ne dit rien de plus, rien de moins que les précédente).

Arnaud de Morland, aussi pilote, demeurant en la ville de Bor­deaux, âgé de 45 ans ou environ ….. dit que la ville et châtellenie de Royan est assise sur la bouche à l’entrée de la rivière de Gironde. :... dit davantage qu’il est nécessaire et très utile qu’il y ait un port et havre en la dite ville de Royan pour les navires trafiquant en icelle, quand sont pris par les ennemis et affli gés des tourmens de la mer, lequel port sera un grand profit au Roi et marchands trafiquant, mêmement qu’en toute la côte de Gironde n’y a aucune retraite assurée, elle dit qui dépose étant dans son navire, au devant la ville de Royan, pour raison de la grande tempête qui se faisait lors, aussi que le passage est dangereux, voyant qu’il ne se pouvait retirer ailleurs, fut contraint de laisser et abandonner son navire et le laisser périr, et dit que l’hiver dernier s’est péri quatre, comme il vit. et plusieurs et diverses fois s’en est perdu. Et s’il y eut eu port pour eux retirer se fussent sauvés, et sera un grand bien s’il y a un havre audit Royan pour tous navires trafiquant, soit en tems de paix ou guerre, et ne se pourroit trouver au long de la Gironde fort plus commode que celui dudit Royan et qui soit plus nécessaire. Et lui semble que si les dits habitans veulent entrepren­dre le refaire avec réparations qui sont nécessaires à la ville, ce sera la plus belle œuvre qui ait jamais été faite, et eut de besoin qu’il y eut eu Cent ans qu’il eut été fait. Toutefois qu’il ne se pourrait faire qu’il ne coupte quinze mille francs aux dits habitans et davantage, et dit celui qui déposé ne le voudrait entreprendre pour dix-huit mille francs...

Laurent de Taurey (Taunay ?) aussi pilote, demeurant en la ville de Bordeaux, âgé de soixante ans,... dit que la ville de Royan est assise et située sur la bouche de la rivière... Et à faute de ce qu’il n’y a pas de port au dit lieu s’est péri plusieurs navires, et s’il y avait un port pour retirer en sûreté les navires des marchands trafiquant en ladite rivière de Gironde et Dordogne, serait le grand profit du Roi, des habitans du dit lieu et de tout le pays...

Raymond Dupuy, pilote et marchand, demeurant en la ville de Bordeaux, âgé de soixante ans, dit que la ville de Royan est assise dit aussi qu’il est nécessaire qu’au lieu de Royan il y ait un port pour retirer les navires trafiquant en la dite rivière de Gironde quand sont suivis des ennemis et affligés des tourmens de la mer, lequel port sera de grand profit au Roi et au bien public, mêmement qu’en toute la côte de Gironde ni a aucune retraite et à faute de ce a vu périr beaucoup de navires, memement l’année dernière les vingt prises des ennemis et pirates et les autres abandonnés de gros navires à cause de la tempête, ne sachant où se pouvoir retirer. Et semble audit qui dépose que si les dits habitans dudit Royan veulent entreprendre de faire faire ledit port et havre, ensemble faire refaire les murailles de la ville sera un œuvre le plus utile et nécessaire qui soit en la côte de Gironde, et sera moyen d’y faire une belle ville marchande, car le lieu y est fort commode et des plus beaux qui se puisse trouver

André de Gassie, aussi pilote, demeurant en la ville de Bordeaux, âgé de cinquante ans ou environ...... dit que la ville et châtellenie de Royan située et assise sur la bouche de la rivière de Gironde et grande mer d’Espagne est la première ville et la plus prochaine du dit pays d’Espagne, etc. Dit que les dits habitans dudit Royan sont les plus prochains ennemis d’Espagne, que ceux des dites iles de Marennes, et aussi que les passages pour y aller sont plus dangereux que. ledit lieu de Royan et leur convient de passer par le pas de Maumusson. Et si audit lieu de Royan etoit fait un port pour la retraite et sûreté des navires et marchands trafiquant en la dite rivière de Gironde, serait un grand profit et commodité aux habitans dudit Royan et autres, lequel serait mieux qu’en autre lieu de la dite Gironde, et se pourrait faire aisément. Toutefois pourrait coûter la réparation des dites murailles qui sont par terre vingt mille livres et pourraient les marchands être en sûreté en leurs navires mieux qu’en autres lieux de ladite rivière si le dit port etoit fait ainsi qu’il appartient

Antoine Faure, pilote, demeurant en la ville de Bordeaux, âgé de cinquante ans (déposition écourtée dans la copie, le témoin ne dit rien de différent des autres).

Perrin Daniel, aussi pilote, demeurant en la ville de Bordeaux, âgé de 45 ans ... aussi dit que la mer a ruiné la plupart des murailles de la ville de Royan et fait encore de jour en jour comme se voit à l’œil, aussi les sables couvrent plusieurs bois, terres et vignes qui sont le long de la dite côte et que si les habitans entreprennent de faire le port à leurs dépens et refaire les murailles de la dite ville, ce sera l’œuvre le plus nécessaire

Guillaume Duprat, pilote, demeurant à Bordeaux, âgé de quarante ans (ne dit rien de plus que les autres).

Jean Babin, marchand à Arvert, âgé de 4o ans (ne dit rien de plus que les précédents).

Gilbert Babin, bachelier en loix, commissaire ordonné aux réparations et fortifications de la tour de Cordouan, demeurant à présent en icelle, âgé de 41 ans,... dit et dépose que la ville et châtellenie de Royan est une ville de frontière, etc.

Gilles de Breuil, écuyer, seigneur de Théon et Meschers, y demeurant, âgé de 42 ans, (déposition semblable aux précédents).

Jean Delonchamp, écuyer, seigneur de Marlure, demeurant audit Longchamp, âgé de 44 ans... (même observation).

Guillaume de Gron, pilote de navires, demeurant à Bordeaux, âgé de soixante ans, dit plus que les habitans des iles de Marennes, Oleron, Soubise et Arvert qui sont abonnées ne sont pas tant sujets à des périls aussi dangereux de la mer que sont les dits habitans de Royan, parce qu’ils sont beaucoup plus loin que ceux de la ditte ville de Royan (il signe sa déposition).

Pour copie conforme : L’ingénieur en chef des travaux maritimes. Signé : Mathieu.


[1Pierre Dugua de Mons, né vers 1560 au château de Mons, à Royan et mort en 1628 dans son château d’Ardennes à Fléac-sur-Seugne, près de Pons (Pons dont Pierre Dugua a été gouverneur de 1610 à 1618), est le premier colonisateur de la Nouvelle-France ayant eu pour lieutenant Samuel de Champlain. Le lien de parenté entre Laurent et Pierre ne nous est pas connu.

[2Voir la brochure de M. D. Hedde, Royan, port de vitesse de l’embouchure de la Gironde.

[3Toutes les recherches pour retrouver l’original dans les archives de Rochefort sont restées vaines.

[4Il n’en est question nulle part plus haut.

[5Je respecte l’orthographe fort défectueuse de ces noms. On les trouvera plus loin écrits autrement et mieux.

[6Voici les noms des conches sur la côte entre le port de Royan et Saint- Palais : Fauciilon, Le Chay, Le Pigeonnier, Les Brandes, Pontaillac, Gilet, Sordolin, Conseil, Nauzan, Saint-Palais.

[7Epargnes, commune de Charente-Maritime, près de Talmont-sur-Gironde

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