Le droit d’usage du bois de la forêt de Benon est contesté aux moines de l’aumônerie de Saint-Gilles de Surgères par Pierre Chanion, administrateur du château de Benon. Les moines ont grand besoin de bois pour chauffer et entretenir les pauvres qui affluent dans leur aumônerie. Dans le procès présenté ici, ils défendent leur droits et obtiennent gain de cause.
Cette intense exploitation de la forêt contribuera à sa lente disparition. Voir : La Sylve (forêt) d’Argenson entre Santons et Pictons, histoire d’une disparition
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Forêts, bois, parcs et jardins
Articles
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1447 - Les moines de l’aumônerie Saint-Gilles de Surgères réintégrés dans leurs droits sur la forêt de Benon
16 avril 2012, par Pierre -
1494 & 1682 - Cognac (16) - Histoire d’arbres dans le Petit Parc
7 janvier 2008, par PierreLe Petit Parc à Cognac : ses arbres ont laissé leur trace dans l’histoire, sous des formes variées, de François 1er, né sous l’Ormefille, à Dominique Marie, condamné pour avoir abattu ses chênes.
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1542 - 1585 - De quel bois se chauffent les seigneurs de Brie ?
10 mai 2012, par François VareilleDes arbres comme cadeau du roi...
Les membres d’une branche cadette de la famille de la Roche-Chandry, au service des derniers Valois, obtiennent des faveurs de leurs maîtres. Reste à obtenir de l’administration royale qu’elle veuille bien enregistrer le don du roi. Une simple formalité ? Pas tout à fait.
Le lieu-dit "Brie", où se trouvait jadis le château de la famille de la Roche-Chandry, est situé à 3,7 km au sud-ouest d’Aulnay (17). -
1669 - Edit de Louis XIV sur les eaux et forêts
12 mai 2012, par PierreCette ordonnance de 1669, "méditée et préparée pendant huit années par Colbert et par les hommes les plus habiles que l’on ait pu réunir dans toutes les partie du royaume" est un document essentiel de l’administration royale. Il organise l’aménagement d’une partie importante du territoire rural : les eaux et forêts.
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1726 - Les bois et forêts d’Angoumois, par Jean Gervais, lieutenant criminel à Angoulême
2 août 2008, par PierreLe rapport de Gervais sur l’Angoumois est un classique, très souvent cité comme référence dans de nombreux livres.
Le goût moderne des peuples, en général, s’éloigne à cet égard de celui de nos peres, dont l’attentive prévoyance portoit davantage leurs soins et leurs vues sur l’avenir. 300 années plus tard, les forêts ont presque disparu, et Gervais dirait qu’il n’a pas été entendu. -
1729 - Forêts de Saintonge : Louis XIV réforme un vieil abus
12 février 2009, par Pierre"Ayant été informé que par un usage abusif et contraire aux Ordonnances tant anciennes que nouvelles sur la matière des eaux et forêts", Louis XIV semble découvrir un usage saintongeais : la coupe des bois taillis dès 3 ans, alors que la règle dans le royaume est de 10 ans. Arrêt du Conseil et Lettres patentes pour corriger cela, "Car tel est notre plaisir", dit le Roi.
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La Sylve (forêt) d’Argenson entre Santons et Pictons, histoire d’une disparition
2 août 2007, par PierreEn 1875, dans une brillante démonstration, devant ses collègues de la Société de statistiques, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres, Henri Beauchet-Filleau fait revivre la forêt - aujourd’hui presque disparue - qui servait de frontière entre les Santons et les Pictons, avant la conquête romaine : la forêt d’Argenson.
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Les anciennes forêts de l’Angoumois, de la Saintonge et de l’Aunis
24 mai 2010, par PierreLa reconstitution du paysage au temps des Gaulois est un exercice un peu périlleux. L’auteur de cet article évite les écueils, en faisant appel aux ressources de la toponymie et des anciennes chartes. Il dit dans son introduction avoir renoncé à dessiner des cartes. Dommage : cela aurait aidé le lecteur à mieux appréhender le sujet.
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Notes sur la forêt de Rochefort
26 août 2007, par Jacques DuguetLa commune de Rochefort ne possède aujourd’hui aucune surface boisée. Son terroir a pourtant été occupé autrefois, pour une bonne part, par une forêt. Nous avons réuni ci-dessous ce que nous savons de cette forêt qui a été victime du développement rapide de la ville, sous Louis XIV.