Histoire Passion - Saintonge Aunis Angoumois

Accueil > Grands thèmes d’histoire locale > Climat et calamités > Ephémérides météorologiques, astronomiques et sismiques - 6/6 - 19ème (...)

Ephémérides météorologiques, astronomiques et sismiques - 6/6 - 19ème siècle

dimanche 20 avril 2008, par Pierre, 2160 visites.

Toutes les versions de cet article : [English] [français]

Source :
- Principalement Ephémérides météorologiques et sismiques de la Charente-Inférieure, par M. BITEAU - Bull. de la Société de géographie de Rochefort - T XVI - 1894.
- diverses sources

<— 18ème siècle

Tous les témoignages, documents d’archives, images et récits qui pourraient utilement compléter cette page seront les bienvenus. Les lecteurs de demain vous en remercient par avance.

Pour symboliser ces événements, nous utilisons la signalétique suivante :

Tempête Tremblement de terre Phenomène étrange Froid extrême Comète
Grêle Sécheresse Inondation Eruption volcanique
1802 17 août à 8 heures du soir à la Rochelle légère secousse avec bruit souterrain (J.D.)
1810 7 septembre à 7 h 45 m du matin à la Rochelle secousse du sud au nord.
1817 22 septembre à 2 h 30 m du matin à Angoulême secousses assez violentes du nord au sud pendant 2 ou 3 secondes A la fin forte détonation (J.D. 7 et 22oct M.U. 10 oct )
1819 Quoique le nombre des pierres tombées de l’atmosphère soit assez grand, et que l’on ait constaté ce phénomène avec assez de soin pour en mettre hors de doute la réalité, les observations de détail que ces pierres ont offertes ne suffisent point encore pour qu’on puisse assigner exactement toutes les circonstances qui accompagnent leur chute.

M. Fleurieu de Bellevue ayant eu occasion d’examiner celles qui tombèrent au mois de juin 1819 dans les environs de Jonzac, département de la Charente-Inférieure, a présenté à l’Académie un mémoire où, après les avoir décrites avec beaucoup de détails, et rapporté tout ce que l’on a observé au moment où elles ont paru, il cherche à expliquer les faits intéressants qu’il rapporte, ce qui le conduit à combattre quelques unes des idées théoriques des physiciens qui se sont le plus occupés de cette matière.

Le ciel étoit serein et le soleil levé depuis deux heures, lorsqu’on entendit plusieurs détonations qui partoient d’un météore lumineux de forme irrégulière mais allongée, qui parcourait rapidement une ligne droite du NNO au SSE, et qui paroissoit élevé de 50 à 60° au dessus de l’horizon. Au même instant une chute de pierres eut lieu dans un espace de plusieurs milliers de toises. L’une de ces pierres pesoit six livres, et toutes avoient des formes plus ou moins angulaires. Leur pesanteur spécifique étoit un peu moindre que celle des autres pierres météoriques, et elles en différoient encore par l’absence de nikel, comme M. Laugier qui en a fait l’analyse l’a constaté.

Source : Histoire des progrès des sciences naturelles, depuis 1789 jusqu’à ce jour - Georges Cuvier - Paris - 1828
1829 27 novembre à 4 h 5 m du soir à la Rochelle et Rochefort (Charente-Inférieure) secousses accompagnées de fortes détonations.

Voici les détails donnés par M Fleuriau de Bellevue, correspondant de l’institut et membre de la chambre des députés :

Le 27 novembre à 4 h 5 m du soir on entendit tout à coup à la Rochelle deux fortes détonations : la première était d’une médiocre intensité, mais la deuxième qui la suivit de 1 ou 2 secondes, fut d’une violence extrême ; puis on entendit un bourdonnement prolongé qui n’était peut être dû qu’à l’effet des échos ; ces deux détonations et ce bourdonnement durèrent 4 ou 5 secondes au plus. Ce bruit parut venir de très haut comme d’une bombe dans la direction du midi ; il différait tellement d’un coup de tonnerre que chacun crut d’abord à l’explosion d’un magasin à poudre. En effet on n’avait éprouvé qu’une très violente commotion, qui fit fortement vibrer les carreaux des vitres, qui n’ébranla qu’un très petit nombre d’objets portant à faux, mais qui ne fut accompagnée par aucune secousse sensible, soit de bas en haut, soit dans le sens horizontal ; aussi les personnes qui avaient éprouvé des tremblements de terre dans d’autres pays ne pouvaient reconnaître ici ce phénomène ; plusieurs l’attribuaient à l’explosion d’un bolide et s’attachèrent d’autant plus à cette opinion qu’ils apprirent ensuite que ce bruit ne s’était pas fait entendre au delà des limites des arrondissements de la Rochelle et de Rochefort. Cependant comme depuis vingt cinq jours on n’a pas ouï dire que personne ait aperçu de globe de feu ni de pierres tombées, comme on assure que plusieurs animaux manifestaient une agitation extraordinaire un moment avant les détonations, comme les marins de trois navires ont déclaré que dans ce même moment ils ont cru que leurs navires avaient donné sur quelques rochers ; comme neuf jours après cette époque une seconde secousse s’est fait réellement ressentir, il y a lieu de croire que ces détonations doivent se rapporter à la même cause. Le baromètre avait été très bas les jours précédents et alors il était encore stationnaire à 4 h 8m au dessous de sa hauteur moyenne c’est à dire à 27P 10 ; il monta aussitôt après, mais à la vérité le ciel qui avait été très couvert toute la journée et même un peu pluvieux s’était éclairé vers l’ouest une demi heure auparavant.

6 décembre à 5 heures du matin à la Rochelle encore secousse assez forte qui paraît n’avoir été observée que dans un rayon de 3 ou 4 lieues autour de cette ville (C.P. t XLII p 350 Férussac Bull des sc. avril 1830 G). Suivant Von Hoff cette dernière secousse a été ressentie dans le Médoc et dans d’autres parties du département de la Gironde.
1838 23 décembre au milieu de la nuit à la Rochelle secousse assez forte d’une demi seconde avec bruit semblable à un coup de canon dans l’éloignement. Les portes ont été ébranlées dans les maisons sur plusieurs points du département (J.D. 31 décembre)

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Se connecter
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document

Rechercher dans le site

Un conseil : Pour obtenir le meilleur résultat, mettez le mot ou les mots entre guillemets [exemple : "mot"]. Cette méthode vaut également pour tous les moteurs de recherche sur internet.