Histoire Passion - Saintonge Aunis Angoumois

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1571 - 1573 - Les guerres civiles du XVIe sècle à Saintes, par Louis Dangibeaud

Les guerres civiles du XVIème siècles, appelées communément "Guerres de Religion"

samedi 20 octobre 2007, par Jean-Claude, Pierre, 1104 visites.

Sur quelques feuillets manuscrits, Louis Dangibeaud (1801-1849) avait rassemblé les éléments d’une conférence sur l’histoire de la ville de Saintes pendant les 3ème et 4ème guerres de religion.

Un historien passionné, qui a exploré minutieusement les archives de la ville, fait revivre une époque dramatique.

Source : Bibliothèque municipale de Saintes - Fonds ancien - Cote MS 514
Sur le premier feuillet, une étiquette indique "L. Dangibeaud. Fragment de l’histoire des guerres civiles du XVIème siècle à Saintes - Don de M. Massiou".
Transcription : P. Collenot

La Cathédrale de Saintes
Dessin : Jean-Claude Chambrelent

Les évènements accomplis au profit des réformés en Saintonge et dans les autres provinces où s’agitait, les armes à la main, la grande question de la liberté religieuse, avaient effacé les désastres de Jarnac et de Moncontour, après de longs débats, amené entre les deux partis un troisième édit de pacification donné, le 8 août 1570, à Saint-Germain-en-Laye.

Par ce traité, les huguenots avaient obtenu l’exercice public de leur religion dans deux villes ou bourgs de chaque grand gouvernement du royaume, et en outre dans le domicile ordinaire ou temporaire de toute personne possédant droit de haute justice aufief de haubert, à l’exception d’un rayon de 10 lieues autour de Paris ; partout ailleurs, ils avaient la liberté de conscience sans culte public, amnistie générale était accordée pour le passé. Les édits qui avaient déclaré ceux de la religion incapable d’exercer dignités et charges publiques étaient révoqués. Les protestants destitués pour cause de religion rentraient dans leurs charges et offices, ou recevaient une suffisante indemnité. Toutes sentences rendues contre les huguenots étaient cassées, dans les procès civils et criminels, entre gens de croyances différentes ; ils obtenaient la faculté de récuser, par allégation de motif, et en dehors des récusations de droit, quatre présidents, un conseiller par chaque chambre des parlements de Paris et de Bordeaux, où trois par chaque chambre des autres parlements, sauf celui de Toulouse qui, à cause des cruautés qu’il avait commises dans les guerres civiles, fut déclaré absolument incompétent pour tous les procès où figureraient des protestants. Enfin quatre places de sûreté, au choix des protestants, leur furent données en garde pour deux ans. Ils choisirent La Charité, Montauban, Cognac et la Rochelle (L. Martin)

1571 - l’année 1571 s’ouvrit sous les auspices de cette paix profitable à tous, nécessaire surtout à la métropole de la Saintonge qui voyait fumer encore autour d’elle les ruines du siège souffert au mois de juillet 1570.
Les partis, à Saintes, semblaient oublier qu’ils avaient été ennemis. Je dis cela sans restriction, n’entendant pas reprocher aux échevins de la défense qu’ils firent au receveur des tailles de payer les gages des officiers royaux de la nouvelle opinion, jusqu’à la publication de l’édit de Pacification.

Le respect et la tolérance pour les croyances religieuses de chacun apparaissait comme le gage tant souhaité d’une franche réconciliation. J’en vois le témoignage dans les articles que le maire, Jehan Blanchard, fut chargée de présenter à Honorat de Savoie, marquis de Villars, récemment nommé gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté au pays de Guyenne.

Voici en effet comment s’exprimaient les échevins : « Despuis l’edict de pacification et que les gens de guerre eurent vuydé la dicte ville, ils (les maires, pairs et échevins) se sont toujours maintenus en paix et … sans qu’il y ait esté faict ny commis auscungs troubles ni escandalle provenant du faict des religionnaires, et les catholiques y exercent et font librement le service de la religion catholique et romaine sans qu’ils aient esté troublés ni empeschés par ceulx de la religion prétendue réformée, les queulx vont au presche hors la dicte ville. Et si aulcuns de la dicte ville partent esprès ou aultres ar.. contre les prohibitions et défenses qui ont esté faictes en la dicte ville, et font scandale courant quelquefois la nuict, ce sont gens de basse condition et qui se sont faict cognoistre par les maulx qu’ils ont faict durant les troubles derniers, contre lesqueulx a esté informé et décrété par Messieurs les officiers du roi … » (reg. 26, p. 35).

Vous venez de voir, MM, que les religionnaires allaient au presche hors de la ville. Je lis dans les remontrances faites à M. de Villars, par suite de la pièce citée ci-dessus, « qu’ils faisaient leur service en la seigneurie de Magezy (de nos jours, très probablement, Magezy), tenue par Michel Mesnard, escuyer, qui avait déclaré au greffe, suivant l’édit, sa demeurance estre au dict lieu » (reg. 26, p. 37).

1572 - Cette fatale année s’ouvrait, et avec ses premiers jours on voyait se former dans la cité de nouveaux germes de malaise. J’aurais voulu connaître textuellement un arrêt du Parlement de Bordeaux cité dans le procès-verbal de l’élection du 13 janvier 1572. Malheureusement, cet arrêt n’est qu’énoncé ; de sorte que je ne puis dire sûrement le sens et le but de ces dispositions. Je crois cependant qu’il devait renouveler celui de 1570 par lequel il avait été dit que ceux de la religion prétendue réformée ne entreraient ès conseils de la ville et que au lieu d’iceulx en seraient prins de bien bons fidèles catholiques (reg. 46, p. 39). Voici sur quoi je me fonde : les membres du corps de ville étaient assemblés pour procéder à l’élection annuelle du maire et des autres officiers, les sieurs Queu et Gallot, échevins protestants, déclarèrent ne vouloir entrer en nomination ne élection du maire ne eschevins, vu l’arrêt donné par la cour de Parlement de Bordeaux. Ils dirent n’être venus que parce qu’ils avaient été mandés, et pour savoir à quelle fin. Ils protestèrent de leur amour du bien public et du service du roi, et qu’ils feraient comme ils avaient accoutumé, quand il plairait au roi et à la cour les remettre ; ils sortirent ensemble de la compaignie et congrégation sans aulcunement voulloir bailler advis ne nomination. Par le même motif, Jomin, lieutenant général et Grelaud firent un pareil refus. Plus tard, le 27 septembre de la même année, Jomin résigna même ses fonctions. (reg. 26, p. 185). L’élection n’en eut pas moins lieu, mais il fut décidé que le corps de ville enverrait vers le roi pour le prix de continuer les officiers et échevins nonobstant l’arrêt de la Cour. (reg. 26 p. 81).

Depuis ce jour jusqu’au 24 août, on ne trouve dans les registres rien de relatif au sujet qui m’occupe.

Les matines de Paris avaient sonné. La cloche de Saint-Germain l’Auxerrois avait porté dans tous les quartiers un lugubre signal de mort ; et puis l’airain avait rapidement retenti dans les provinces. Orléans, Lyon, Toulouse, Bordeaux, bien d’autres villes encore, avait eu leurs massacres. On sait que la Saint-Barthélemy fut hideuse dans les provinces comme à Paris, mais on sait aussi que les exécutions ne s’étendirent pas sur toutes les villes de France : des hommes au noble coeur, des gouverneurs humains, les Chabot de Charny (Gouverneur de Bourgogne), les Saint-Héran (Gouverneur d’Auvergne), les d’Orthez (capitaine de Bayonne), les Hennuyer (évêque de Lisieux), et quelques autres encore, résistèrent aux ordres de la cour et aux tentatives de ses fanatiques adhérents..

Ce n’était pas sans une profonde anxiété, je l’avoue, sans cette tristesse pénible qui d’ordinaire s’attache à la crainte ou au pressentiment d’un grand malheur, que j’ouvrais, il y a peu de jours, le registre des archives de la commune correspondant au temps de la Saint-Barthélemy. L’histoire est muette sur cette époque de la vie de nos pères. Pourquoi, me disais-je : ou bien les historiens n’ont-ils pas été instruits. Pourtant j’espérais en parcourant avec une inquiète curiosité ces pages dont une ligne, un seul mot pouvaient être pour moi un douloureux désenchantement, mon espoir n’a point été trompé. La Saint-Barthélemy n’a point fait de victimes à Saintes. Les registres n’en disent pas un mot ; pas une délibération ne contient même une allusion à ces événements. On pourrait penser que, noble et généreux comme quelques autres, le gouverneur de Saintonge protégea les calvinistes de cette province contre la fureur de leurs ennemis. J’ai entendu quelques personnes émettre cette opinion que sans doute les réformés s’étaient réfugiés à Cognac ou à la Rochelle, deux de leurs places de sûreté. Je ne crois ni l’un ni l’autre, parce qu’aucun fait ne m’y autorise. Bien plus, les délibérations de l’époque constatent la présence à Saintes des principaux d’entre les calvinistes qui, presque tous siégeaient soit dans les conseils de la commune, soit dans ceux de la justice. J’aime mieux reporter à nos devanciers seuls tout l’honneur du repos dont jouit notre cité à cette époque de funèbre mémoire.

Mais ce fut là son unique bonheur. L’événement qui venait de s’accomplir à raviva pour elle toutes les misères qui l’avaient opprimée durant les troubles précédents. La Rochelle résistait aux ordres de la Cour. Ses fiers et courageux bourgeois repoussaient le baron de Biron envoyé par Charles IX pour les gouverner. Déjà ce capitaine préparait le siège mémorable de 1573, source de tant de gloire pour les Rochelais. De nombreux soldats couvraient le sol de l’Aunis et de la Saintonge. À Saintes, ils levaient sur les habitants d’énormes impôts, « vivoient à discrétion et prenoient ce qu’ils vouloient sur leurs houstes, et faisoient toutes sortes d’excès de de violements » (reg. 26, p 113, 123, 127, 129)

Chacun sait comment Charles IX voulut justifier la Saint-Barthélemy, mais je désire reproduire ici le préambule d’un édit de Paris, le quatrième jour de novembre 1572. Par cet édit, le roi défendait à toute personne de quelque état, qualité et condition qu’elle fut, « sous peine de la vie, de thuer, meurtrir ne atempter par voyes de faict aux personnes ou biens d’aulcuns de la nouvelle opinion », et il enjoignait à ses gouverneurs de faire cesser « tous troubles, tumultes, émotions, pilleries, rançonnements et ravissements ». Je cite cette pièce afin de faire connaître qu’elle existe dans les registres de la commune où elle a été transcrite en entier (reg. 26, p. 163).

« Comme pour prévenir les avait de la malheureuse et détestable conspiration faicte par le feu admiral et aultres ses complices et adhérens sur notre Personne, celle de nostre très chère dame et mère, et mes très chers frères les ducs d’Anjou, d’Alençon et le roy de Navarre et aultres princes et seigneurs étant près de nous, et par nostre estat, nous avons esté contraincts faire procéder à l’encontre d’iceulx pour l’exécution que chacun a peu entendre, sans que nostre intention fust que pour raison de ce aulcungs de nos subjects entreprinsent les ungs sur les aultres chose qui fust pour altérer nostre repos public, atteiner le particulier, ny que l’innocent portast l’iniquité et faulte du coupable ; néanmoings estant la nouvelle cogneue par tous les endroicts de nostre royaume et obéissans les peuples tant des villes que du plat pays se sont tellement esmeus tant pour la défense en laquelle ils … et danger où ils paroissoient estre que pour les inimitiés, pour les dommages et injures qu’ils avoient souffertes de ceulx de la nouvelle opinion durant les troubles passés, que par une licence effrénée, infinie, pilleries et ravissements auroient été commis sur plusieurs personnes de la nouvelle opinion avec telle furie que l’auctorité de nos officiers et ministres de justice avoient peu de force à les … et réprimer. A quoy désirant pourvoir et remédier n’ayant rien plus cher en recommandation que la conservation de nos subjects et ne permettre que le sang d’iceulx soit par tels moyens repandu, comme le debvoir d’humanité et office d’un bon prince le requiert ; après avoir mis l’affaire en délibération, etc. »

L’histoire n’a point ratifié l’accusation portée par « un bon prince » contre Coligny et « aultres ses complices ». Vainement a-t-on voulu, par des médailles en l’honneur de la Saint-Barthélemy, perpétuer le souvenir « du courage contre la révolte, de la piété excitant la justice ».

Ce drame sanglant où il n’y eut que des bourreaux et des victimes, sera toujours en horreur à quiconque porte un cœur d’honnête homme.

J’ai dit que les dissidences religieuses recommencèrent à Saintes dès 1572.

Le 5 avril, Jehan Roy, attaché au culte de la nouvelle opinion, avait été élu maire est reçu dans ses fonctions. Jehan Thibaudeau, procureur du roi, appela de cette réception, « attendu que le dict maire estoit huguenault et de la religion, et impropéra même plusieurs injures contre le dict maire ». Mais le conseil arrêta que, nonobstant l’appel formé, Roy continuerait « son estat », et il fut décidé que l’on obtiendrait mandement pour informer des injures dites du « capitaine » de la cité. (reg. 26, p. 95, 96, 97, 98.)

Après les événements du 24 août, Roy voulu assembler le conseil pour entendre le compte que devaient rendre de leur mission Blanchard et Cynadier, députés à Brouage près le « sieur de Biron ». Il se rendit à cet effet chez le lieutenant général, afin de s’entendre avec lui sur leur de la convocation, et lui demander s’il voudrait se trouver à l’assemblée. Mais le lieutenant général répondit que « ce n’estoit au maire à faire la dicte communication, et qu’il ne délibéroit communiquer à la ville ce qu’il avoit à dire au sieur de Biron » près de qui il allait se rendre. Roy répliqua « qu’il avoit accoutumé faire telles communications et assemblées ; que toutefois lui commandant s’en départir » il était prêt à le faire. Mais le maire vit dans le refus du lieutenant général un soupçon injurieux qui le blessa. Il se rendit au conseil et résigna ses fonctions « parce qu’il estoit de la religion et que le dict sieur lieutenant et les autres habitans catholiques le pourroient tenir pour subspect en l’administration de sa charge dans laquelle à l’advenir il ne vouloit plus se immiser ». Toutefois il promit et jura de « faire tout humble et fidèle service au roy et aux dicts habitans et de y employer ses vie et biens ». Il fut donné acte à Roy de ses déclaration et protestation, mais le conseil le renvoya à les renouveler devant Mr de Biron pour par celui-ci « estre ordonné et pourveu, comme il verroit estre à faire » (reg. 26, p. 116).

Ceci se passait le 6 octobre [1572]. Dès le lendemain Roy présenta sa supplique à M. de Biron, alors à Saint-Jean d’Angély, qui y répondit, le même jour, dans les termes suivants :
« Veu la proposition que le Sr Jehan Roy maire de la ville de Xaintes a faite aux officiers et corps de ville de Xaintes, la remontrance qui nous a faicte en sa requeste ; déclarons après avoir entendu les dicts officiers et plusieurs personnes notables de la dicte ville le bon département de quoy ledict Jehan Roy a usé en sa charge, déclarons et tenons pour bon subject du roy et bon patriote et citoyen. Néanmoins selon sa réquisition le deschargeons de l’administration de maire de la dicte ville de Xaintes, et ordonnons que le soubz-maire fera la dicte charge … lequel sieur Roy maire avons prins est mis en la protection est sauvegarde du Roy et nostre. » (reg. 26, p. 131)

Cette décharge fut communiquée au conseil qui ne donna acte sans opposition (reg. 26, p. 130). On pourrait s’étonner, en présence de l’honorable attestation donnée par M. de Biron, que les échevins qui avaient librement placé Roy à la tête du gouvernement de leur cité, qui, il n’y avait pas encore trois mois, avaient fait attester pardevant les juges présidiaux la nécessité que leur Maire, appelé à Périgueux, « ne désemparât pas la ville, ains qu’il y demeurast pour le service du roy et bien public, que les échevins, dis-je, ne fait aucune opposition à sa retraite, eux qui, en pareille circonstance, avait bien des fois prononcé des menaces de procès, d’appel et de dommages-intérêts, mais des événements avaient déjà singulièrement modifié ses sentiments de bienveillance et de confiance réciproque que je signalais au commencement de cette note ; et d’ailleurs, le moment approchait où, en vertu d’un édit du roi et d’un arrêt du Parlement de Bordeaux, tous les échevins calvinistes allaient être éloignés du Conseil.

Dès le 27 septembre, Jehan Jomin, l’un de ceux qui n’avaient pas voulu prendre part aux élections de 1572, résigna son « estat d’échevinage » au profit de Jacques Barbreau. Le 14 novembre suivant, porteur d’un arrêt du parlement, demandait à être reçu « au lieu d’un des eschevins de la religion prétendue réformée ». Il était renvoyé à se pourvoir devant M. de Biron.

Le 29 du même mois de novembre, il était exposé que, suivant les lettres patentes du roi et les arrêts de la cour du Parlement de Bordeaux, il y avait lieu de « pourvoir et adviser de mettre hommes capables et suffisans pour assister au conseil de la maison commune, au lieu de ceux de la nouvelle opinion » ; on arrêta que les échevins de la nouvelle opinion seraient avertis de cette mesure, et qu’on procéderait à leur remplacement au prochain conseil.

Le 3 décembre il y eut à l’hôtel de ville conseil général des maire, échevins et des principaux habitants. Là se trouvèrent réunis, avec les échevins catholiques, Pierre Gallat, François et Jacques Echasserriau, Michel Meschinet, Jehan Maurat, Jehan Santenis, tous avocats, et un grand nombre d’autres personnes nommées dans la délibération.

Blanchard, lieutenant particulier, exposa « qu’à cause qu’il étoit advenu quelque rumeur en la ville de Paris suivant à une sédition, pour cause de la diversité de la religion, au moyen de quoi le roy en auroit escrit à M. de Biron lequel en auroit aussi escrit et adverty le dict sieur lieutenant pour faire entendre la vérité de cette chose, par ce qu’il est advenu comme on les fait courir par commun bruict, mais que les choses se sont tellement comportées qu’il ne s’est entraîné aucun mal. » Après cet exposé, le lieutenant particulier donna lecture de la missive royale, et tous les assistants, interpellés, répondirent moyennant serment, « qu’ils vouloient vivre et mourir en l’obéissance du roi, garder ses ordonnances, ne de n’atempter ne souffrir aulcune chose contre Sa Majesté, et de révéler ce qu’il sauroient estre atempté, et lui garder sa ville sous peine de la vie ». Au pied de cette délibération se trouve un grand nombre de signatures (reg. 26, p. 146).

Deux jours après, « conformément à l’édit du roi et à l’arrêt de la cour », il fut pourvu au remplacement des échevins calvinistes.

J’ai trouvé dans les registres de la commune et je transcris ici les noms des échevins provisoirement exclus, et de ceux désignés à leur place.

A suivre

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