Foulque de Matha et le Roi (Philippe IV le Bel ?) se disputent le droit de haute et basse justice à Saintes. Le procureur donne raison au Roi et juge que ce dernier n’a aucun "parsonnier", c’est à dire aucun co-partageant. Autrement dit, il exerce ce droit sans partage.
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Justice
Articles
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1290 (c) Conflit à Saintes entre Foulque de Matha et le Roi à propos du droit de justice
1er décembre 2011, par Pierre -
1683 - Factum contre les Prétendus Réformés de Lignières
31 décembre 2018, par PierreFactum : Récit de l’une des parties, destiné aux juges, exposant sommairement les faits d’un procès. Il s’agit ici d’argumentaires en faveur de la partie catholique (Diocèse de Saintes), contre les Protestants.
Le dé-tricotage de l’Edit de Nantes, pendant les règnes de Louis XIII et de Louis XIV, se fait de différentes manières : par l’usage de la justice Royale, ce qui nous donne des dossiers d’argumentaires (factums) pour aider le clergé du (...) -
1334 - 1354 - Un triste sire : Renaud de Pressigny, seigneur de Marans
31 mai 2013, par ChristianNos provinces ne peuvent se flatter de criminels aussi flamboyants que Gilles de Rais ou le « boucher Clisson ». Elles n’ont à proposer que de purs « vilains », sans hauts faits d’armes à leur actif : le rôle pourrait être tenu en Saintonge par le sous-sénéchal Arnau Caillau, Bordelais au service des Anglais, et en Aunis par Renaud de Pressigny, seigneur de Marans. Ce tyranneau local, haut justicier qui commet des crimes « sous ombre de la justice » est-il « plus coupable que d’autres » ?
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1335 - Didonne (17) - Un jeu entre amis tourne mal ; préméditation ou accident ? la justice enquête
4 juillet 2008, par PierreLa Guerre de Cent Ans est proche. Didonne est sous la juridiction du Soudan de Latran, un personnage qui fera beaucoup parler de lui sous la domination anglaise, parce qu’il contrôle la navigation dans l’estuaire de la Gironde et choisit le camp des Anglais. Une rixe entre deux amis tourne mal et Guyot de Maurin est occis d’un coup de couteau. L’enquête doit déterminer s’il y a eu préméditation ou non.
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1383 - 1703 - La folle histoire des Élections de Saintes, Barbezieux, Marennes et Pons
26 mai 2010, par PierreOn peut dire sans excès que l’histoire de ces quatre élections a quelque chose d’ubuesque. Les décisions royales se suivent à un rythme soutenu pour les créer, puis les supprimer. On a quelques difficultés, chemin faisant, pour comprendre la logique qui mène cette histoire. Mais on comprend aussi, au fil des étapes, que le justiciable fait les frais de cette valse-hésitation. La digression sur l’histoire ancienne de Saintes, au début de l’article, ne manque pas d’intérêt, même si l’histoire légendaire de cette ville est peu crédible.
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1683 - Factum contre les Prétendus Réformés de Marennes
6 décembre 2018, par PierreFactum : Récit de l’une des parties, destiné aux juges, exposant sommairement les faits d’un procès. Il s’agit ici d’argumentaires en faveur de la partie catholique (Diocèse de Saintes), contre les Protestants.
Le dé-tricotage de l’Edit de Nantes, pendant les règnes de Louis XIII et de Louis XIV, se fait de différentes manières : par l’usage de la justice Royale, ce qui nous donne des dossiers d’argumentaires (factums) pour aider le clergé du (...) -
1418 - Lettres patentes de Charles, dauphin de Viennois aux habitants de la Saintonge
13 avril 2008, par RazineLa guerre contre les Anglais fait rage : en raison de l’insécurité des routes, le futur Charles VII dispense, par lettres patentes, les gens d’église, nobles et bourgeois et autres habitants du pays de Saintonge de se présenter au Parlement de Paris.
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1442 - Interrogatoire des frères Plusqualec, seigneurs de Taillebourg, "écorcheurs" en Saintonge et Aunis
9 octobre 2009, par PierreLa Praguerie est une période troublée du 15ème siècle, une révolte de seigneurs contre le roi, soutenue par le Dauphin en manque d’apanage. L’Angoumois, la Saintonge et l’Aunis sont particulièrement touchés. C’est le temps des écorcheurs. Avec extorsions de fonds, otages, rançons, vols, pillages, incendies, prisonniers oubliés dans les oubliettes, les pratiques des trois frères Plusqualec, seigneurs de Taillebourg, sont celles de bandits de grand chemin. A la lecture de leur interrogatoire vous penserez probablement que vous avez eu la chance de ne pas les rencontrer, quelque part entre Grézac, Bignay, Saint-Savinien, Port-Carillon, La Rochelle, Rochefort et Talmont-sur-Gironde.
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1447 - Les moines de l’aumônerie Saint-Gilles de Surgères réintégrés dans leurs droits sur la forêt de Benon
16 avril 2012, par PierreLe droit d’usage du bois de la forêt de Benon est contesté aux moines de l’aumônerie de Saint-Gilles de Surgères par Pierre Chanion, administrateur du château de Benon. Les moines ont grand besoin de bois pour chauffer et entretenir les pauvres qui affluent dans leur aumônerie. Dans le procès présenté ici, ils défendent leur droits et obtiennent gain de cause.
Cette intense exploitation de la forêt contribuera à sa lente disparition. Voir : La Sylve (forêt) d’Argenson entre Santons et Pictons, histoire d’une disparition -
1453 - A Aulnay (17), Charles VII amnistie un petit cordonnier devenu un drôle de paroissien
3 janvier 2010, par PierreA Aulnay, il pille le tronc de l’église pour quelques pièces, et vole quinze ou seize œufs ; à la Couronne, il s’en prend à la bourse d’une marchande de cierges ; à Limoges, il dérobe un couteau à un mercier. Emprisonné à Aulnay, il fait appel à la clémence du roi : "voulans misericorde preferer à rigueur de justice", Charles VII lui accorde son pardon, "pourveu qu’il sera batu de verges ès dictes prisons". Un document particulièrement vivant et révélateur du mode de vie au 15ème siècle.