La "guerre de la Mère et du Fils" entre la Reine-Mère et Louis XIII. Elle s’évade de Blois où le roi l’avait emprisonnée, et rejoint Angoulême et le duc d’Epernon, pour entamer des négociations. Sa lettre est un modèle de diplomatie florentine. Les esprits sont tendus : on découvre un complot aux poudres ayant pour but de faire sauter le duc. Chaude ambiance et jugement sans appel.
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Justice
Articles
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1619 - Marie de Médicis à Angoulême : un curieux complot aux poudres
17 janvier 2009, par Jean-Claude, Pierre -
1627 - Les derniers instants du condamné François de Montmorency, seigneur de Bouteville
13 novembre 2012, par PierreEn 1627, François de Montmorency, seigneur de Bouteville, qui s’était acquis une haute réputation à la cour comme duelliste (il avait figuré dans vingt-deux duels), avait été, à la suite d’un de ces combats, obligé de se réfugier à Bruxelles ; mais s’étant pris de querelle avec le marquis de Beuvron, il déclara qu’il se battrait contre lui, en plein midi, sur la place Royale, à Paris.- Le combat eut lieu le 12 mai, jour de l’Ascension. Bouteville avait pour second François de Rosmadec, comte des Chapelles, qui tua son adversaire, le marquis de Bussy d’Amboise. Le combat fini, ils prirent la fuite ; mais Bouteville et des Chapelles furent arrêtés à Vitry, conduits à Paris, condamnés à mort et exécutés.
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1644 - 1694 - Des loups-garous en Angoumois : la justice s’en mêle
18 janvier 2014, par PierreUn humain se transformerait en loup (lycanthrope), sous l’influence du démon, par des pratiques magiques. Ce mythe a traversé les siècles en Europe. Quand la justice s’en mêle, cela peut devenir dramatique pour celui qui est accusé de cette pratique. Et les mots "loup-garou" et "sorcier" ne sont bien souvent prononcés que pour nuire à la réputation d’un voisin.
Nous avons extrait quelques exemples de procédures judiciaires sur ce thème dans les jugements du Présidial d’Angoumois, au 17ème siècle.
A lire avant de s’endormir ... -
1649 - Juillac-le-Coq (16) : l’exécution publique du cadavre d’une suicidée
2 juin 2010, par RazineUne logique imperturbable : le suicide est un crime grave, et donc celui qui le commet mérite le châtiment suprême, la pendaison. Au nom de ce principe, les juges du ressort de Bouteville nous entraînent dans un scénario ahurissant.
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1655 - Puybollier, près d’Echallat (16) - Séquestrée, obligée à signer un contrat de mariage et rackettée
14 février 2009, par PierreUn fait divers pas banal : Sarra Pascault est séquestrée par toute une famille et leur amis qui la contraignent à signer un contrat de mariage, puis la rackettent. Elle en réchappe et porte plainte. Toute l’affaire dans les archives du Présidial d’Angoulême, minutieusement relevées par Gabriel Delage.
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1676 - Les dettes d’une coquette chez un marchand d’Angoulême (Charente)
2 avril 2012, par PierreMadame Jeanne Bareau, épouse de François de Villoutreys, écuyer, seigneur de Ladiville, a fait d’importants achats dans la boutique du Sieur Arnaud aîné, marchand à Angoulême. Sans payer.
Le sieur Arnaud, dans l’espoir de récupérer son argent, en appelle à la justice, et fournit un mémoire des emplettes de Mme de Ladiville, de 1673 à 1676. Ses habitudes de consommation n’auront aucun secret pour vous.
Le mari a signé des reconnaissances et a payé à tempérament les dettes contractées par son épouse. On ne sait pas comment ils ont lavé leur [beau] linge sale en famille ! -
1687 - Procès et condamnation d’Elie Merlat à Saintes, pour un livre interdit
3 mai 2010, par PierreLa publication de l’ouvrage d’Hélie Merlat, en réponse à celui d’Antoine Arnauld, janséniste de combat, vaut à son auteur une lourde condamnation : prison, torture, peine infamante, livres brûlés sur la place de la cathédrale de Saintes, lourdes amendes, bannissement perpétuel de France. Liberté d’expression ? : une notion qui ne commencera à balbutier que 100 ans plus tard, sous l’influence des philosophes et des encyclopédistes. Il lui reste encore aujourd’hui du chemin à parcourir pour devenir un droit universel.
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1689 - Concubinage et libertinage à Bignac en Angoumois
31 mars 2014, par Razine1689- Le notaire vit avec une fille de mauvaise vie qui a été exposée dans une cage à Angoulême pour marque de son libertinage
Le notaire fait l’objet d’une plainte malgré plusieurs admonestations du prêtre de la paroisse et il persiste dans son erreur. Il continue d’avoir des relations avec la fille publique qu’il a hébergé sous son toit et dont il a eu un enfant. Faute d’autant plus grave qu’il a marié la dite fille à un simple d’esprit pour pouvoir continuer librement son commerce charnel. La machine judiciaire et ecclésiastique se met en route….
Plainte est déposée auprès de la maréchaussée d’Angoulême. -
1683 - Factum contre les Prétendus Réformés de Moëze
29 novembre 2018, par PierreFactum : Récit de l’une des parties, destiné aux juges, exposant sommairement les faits d’un procès. Il s’agit ici d’argumentaires en faveur de la partie catholique (Diocèse de Saintes), contre les Protestants.
Le dé-tricotage de l’Edit de Nantes, pendant les règnes de Louis XIII et de Louis XIV, se fait de différentes manières : par l’usage de la justice Royale, ce qui nous donne des dossiers d’argumentaires (factums) pour aider le clergé du (...) -
1731 - Le roi abolit les droits de métive et de péage du seigneur de Pons
27 mai 2012, par PierreLe seigneur de Pons en Saintonge perçoit indument des droits de métive (sur les récoltes) et de péage sur les marchandises qui circulent dans sa châtellenie et sur la rivière de Charente. Le Conseil d’Etat du Roi l’oblige à y renoncer sous peine de sanctions pécuniaires. L’arrêt est intéressant dans ses attendus, et nous avons fait précéder le texte par les définitions des droits de métive, de péage et de pontenage données par l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Elles apportent sur ces droits une explication assez savoureuse.