1249. Pour régler leur conflit à propos de la forêt de Doeuil (aujourd’hui Doeuil-sur-le-Mignon 17), les seigneurs de Surgères et les moines de Saint Cyprien de Poitiers s’en remettent à un arbitrage, et prêtent serment de respecter la décision qui sera prise. Les deux arbitres désignés, un abbé et un chevalier, partagent la forêt - deux tiers pour l’abbaye, un tiers pour le seigneur de Surgères -, font poser des bornes, et rédigent un acte assorti de toutes les clauses de précaution imaginables.
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17 Surgères
Articles
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1249 - Forêt de Doeuil : arbitrage entre l’abbé de Saint-Cyprien de Poitiers et le seigneur de Surgères
13 août 2009, par François Vareille -
1254 - 1328 : Angoumois, Saintonge et Aunis dans les Actes du Parlement de Paris
12 mai 2013, par Christian« Bavure après un rodéo à tombereau ouvert », à Saint-Jean-d’Angély, en 1277 ! Le procès-verbal, en français, des auditions de quatre témoins est une des surprises que recèlent les premiers Actes du Parlement de Paris (les Olim, 1254-1328).
Parmi 8000 notices présentant les actes du Parlement de Paris de 1254 à 1328, nous en avons identifié environ 140 relatives à nos trois provinces.
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1328-1350 - Angoumois, Saintonge et Aunis dans les Actes du Parlement de Paris
4 juillet 2013, par ChristianHenri Furgeot a poursuivi le travail entrepris par Edgard Boutaric, résumant les Actes du Parlement de Paris pris entre 1328 et 1350 en quelque 9 600 notices où nos provinces occupent une place encore plus restreinte qu’au cours de la période précédente. On en a retenu environ 120, dont certaines concernent le nord de la région, voire des zones périphériques. Les procès impliquant les grandes familles de la région (les Vivonne de Thors, les L’Archevêque de Taillebourg, les Mortagne…) tendent en effet à porter plutôt sur des possessions poitevines, cependant qu’Angoulême et Saintes, par exemple, sont quasi absentes. Rien d’étonnant en ces temps d’incursions anglaises…
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1346 - la chevauchée de Derby en Poitou et Saintonge
15 juin 2012, par ChristianMené en septembre-octobre 1346, ce raid fut sans doute la première opération d’envergure qu’aient conduite les Anglais dans notre région depuis 1337. En tout cas, il frappa suffisamment de terreur pour déterminer plusieurs places menacées à se rendre sans délai. On donne ici deux versions : celle de Denifle, qui s’intéresse avant tout aux établissements religieux, et celle de Bertrandy, plus détaillée. Tous deux corrigent Froissart (cf. 1346 - Saint-Jean d’Angély se rend au comte de Derby, anglais) en s’appuyant sur le récit fait par Derby lui-même, dans une lettre envoyée de Saint-Jean-d’Angély (et déjà reproduite en note dans l’article Les Anglais assiègent Angoulême - Chronique de Froissart).
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1361 - Prise de possession par l’Angleterre du Poitou, de la Saintonge septentrionale et de l’Angoumois
5 juin 2012, par PierreLe traité de Brétigny met un terme à la captivité du roi Jean le Bon en Angleterre. Il est libéré contre versement d’une rançon de 3 millions d’écus et les concessions territoriales suivantes :
Les Anglais obtiennent la Guyenne et la Gascogne en toute souveraineté ainsi que Calais, le Ponthieu et le comté de Guînes. Ils obtiennent également le Poitou, le Périgord, le Limousin, l’Angoumois et la Saintonge septentrionale, le comté d’Armagnac avec l’Agenais, le Quercy, le Rouergue, la Bigorre et le comté de Gaure.
Par contre, Édouard III renonce aux duchés de Normandie et de Touraine, aux comtés du Maine et d’Anjou et à la suzeraineté sur la Bretagne et les Flandres. Il renonce surtout à revendiquer la couronne de France.
Jean Chandos (1320-1370), noble anglais né dans le Derbyshire, seigneur de Saint-Sauveur-le-Vicomte (Cotentin), est un des négociateurs du traité de Brétigny. En 1361, il est fait connétable d’Aquitaine et lieutenant-général de tous les territoires français passés entre les mains des Anglais. Sa mission est :d’obtenir les clefs des villes, châteaux et monastères passés sous la dépendance du roi d’Angleterre
d’obtenir le serment d’allégeance des personnalités les plus marquantes de ces provinces
et de mettre en place la nouvelle organisation administrative et fiscale qui suit le changement de roi.
Le document présenté ici, écrit en 1361-1362, est le compte-rendu de sa mission. -
1372 - 1373 - Les défaites anglaises en Aunis, Saintonge, Angoumois et Poitou - 3
6 janvier 2012, par PierreLa dernière partie de l’année 1372 voit s’accélérer la déroute anglaise, tout particulièrement en Aunis. L’épisode de la flotte anglaise, bloquée par des vents contraires, et empèchée de venir au secours de la garnison de Thouars assiégée, est particulièrement significative de cette tranche d’histoire.
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1372 - Traité de Surgères pour une trève entre Français et Anglais
8 janvier 2012, par PierreLa guerre n’est plus ce qu’elle était ! Une trève est conclue à Surgères pour donner aux anglais encerclés dans Thouars la possibilité de recevoir des renforts d’Angleterre. Mais les vents contraires vont faire échouer l’expédition. Au terme de la trève, la ville de Thouars redevient donc française.
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1418-1453 : la grande pitié des diocèses d’Angoulême et de Saintes pendant la guerre de Cent Ans (I)
18 avril 2012, par ChristianAvant de s’intéresser à Luther, le dominicain autrichien Heinrich Denifle (1844-1905), archiviste au Vatican, étudia la formation des universités. Au cours de ces recherches, il découvrit une série de suppliques adressées au pape par les établissements religieux de France, dévastés par la guerre de Cent Ans. Il publia en 1897 plus d’un millier de ces pièces, sous le titre La Désolation des églises, monastères et hôpitaux en France pendant la guerre de Cent Ans. Sept de ces (...)
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1447 - Les moines de l’aumônerie Saint-Gilles de Surgères réintégrés dans leurs droits sur la forêt de Benon
16 avril 2012, par PierreLe droit d’usage du bois de la forêt de Benon est contesté aux moines de l’aumônerie de Saint-Gilles de Surgères par Pierre Chanion, administrateur du château de Benon. Les moines ont grand besoin de bois pour chauffer et entretenir les pauvres qui affluent dans leur aumônerie. Dans le procès présenté ici, ils défendent leur droits et obtiennent gain de cause.
Cette intense exploitation de la forêt contribuera à sa lente disparition. Voir : La Sylve (forêt) d’Argenson entre Santons et Pictons, histoire d’une disparition -
1617 - Le Duc d’Epernon reprend les armes contre les Rochelais - Son manifeste
17 avril 2009, par PierreLe Duc d’Epernon (Jean-Louis de Nogaret de La Valette 1554-1642) est un personnage fantasque, au parcours complexe. Mignon de Henri III, après avoir servi Henri de Navarre, il semble avoir une grande capacité d’adaptation politique. Ce manifeste, où il explique pourquoi et comment il prend le parti du jeune roi Louis XIII contre les Rochelais, en est un très bel exemple.
Il ne veut pas, dit-il, "qu’ils n’estendent la Rochelle iusques à l’extrémité de la Province, & qu’ils ne facent une petite république de Corsaires & de Brigans, pour oster toute sorte de seureté sur mer & sur terre." Qu’en dites-vous, Majesté ?